Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-05-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 mai 1920 26 mai 1920
Description : 1920/05/26 (T15,N1457). 1920/05/26 (T15,N1457).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62384649
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
t. Ministères
DES
it» "AIRES ÉTRANGÈRES
1 Ir DE LA GUERRE
No 1457
Mercredi 26 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui Mal ém
résumé, il est donné ci-dessous des traduction, intégrales ou par ixtalk
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE *
PRESSE ALLEMANDE. — La fixation de rkidem-
nité (Bel-litter Boersen Courier, Ham-
burger Fremdenblatt). — La démission
de m. Poincaré de la Commission des
Réparations (Berliner Tageblatt, Vor-
waerts, Taegliche Rundschau, Vossis-
che Zeilung, Hamburger Fremdenblatt,
»ij annoverscher Kurier).
PRESSE AMÉRICAINE. — La fixation de l'in-
demnité allemande (New York Times).
- L'offens,jve polonaise (New York Ti-
mes). — Le budget britannique et le
budget américain (New. York Times).
PRESSE ANGLAISE. — L'offensive polonaise
(Daily Express).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le projet d'émission
S chemins de fer du Midi français
en Espace (Tribuna).
PRESSE HOUANDAISE. — La fixation de l'in-
demn.ité allemande : lettre ouverte aux
(Trtburt.) du Congrès social-démocrate
(Tribune).
PRESSE ITALIENNE. — L'offensive polonaise :
«cerveau de la réaction »
(Avanti). — Le nouveau ministère
ta Lla collaboration du Parti Popu-
• la ai1 re (Corriere d'Italia, Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
^ANn2XATl0N DE L'INDEMNITE ALLE-
~hesd - PRESSSE AMÉRICAINE. — Les dé-
^hes^i e ^an-Remo nous avisent que l'on
? déià r.^lrne;rKV-1' à débattre la fixation de
a^erfiainde 1 à une somme déter-
e et que MM. Lloyd George et Nitti,
drai sont orables à cette solution, vou-
lent voir adopter le chiffre de 60 mil-
ards Hp
h^ ^ivem^i sT?r 1 c'est-à-dire très approxi-
Une V 15 milliards de dollars. C'est
là une questIOin' que l'on discute beaucoup,
i • Kevnc la publication du Jivre de
tlo d eynes. La politique récente de M.
°yd 0PiOirirri e a d'ailleurs créé l'impression
en pit venu à partager les idées de
r lieu à' ce de don-
SUjet lieu à ,e nombreuses discussions au
de la de 'l'Indemnité, même si l'opposition
d e 1.8. 1, Irllnce empêche toute action imme-
^'ate.
Il ne m
11 eû~ pas de gens pour croire
llsndern In.I'eux val,u fixer définitivement
j118 le Traité de Paix au lieu
rations remettre à la commission des Répa-
ra^ - Payer r^A l', l'emagne. On a de bonnes rai-
sons de penser que l'incertitude qui règne
au sujet de cette somme globale est pour
beaucoup dans la répugnance que montrent
les Allemands à reprendre le travail. Ils
sentent, en effet, que tout ce dont ils n'ont
pas absolument besoin, pour vivre devra
être versé à l'ennemi. Ce ne serait pas fon-
cièrement injuste, mais c'est un sentiment
qui suffirait à compromettre l'utilité de l'in-
demnité au point de vue matériel.
Il y aurait beaucoup il dire, cependant,
en faveur de la thèse contraire, et il est per-
mis de faire observer que si l'Allemagne ne
se remet pas au travail, c'est pour des rai-
sons qui n'ont rien à voir avec l'indemnité.
On peut admettre, à la rigueur, que l'Alle-
magne ne soit pas en état de payer autant
que nous le pensions il - a un an, mais les
stipulations se rapportant à l'indemnité
n'ont aucun rapport avec sa capacité de
payer amoindrie. Une question beaucoup
plus sérieuse est de savoir jusqu'à quel
point les Allemands sont disposés à payer,
si peu que ce soit.
D'autre part, à supposer qu'il soit sage
de stipuler à l'heure actuelle une somme
déterminée, quel devra en être le montant ?
Chacun conviendra que l'idée émise immé-
diatement après l'armistice de faire payer
à l'Allemagne tous les frais de la guerre,
et le chiffre de 120 milliards de dollars dont
il a été question dans certains milieux ont
produit un effet déplorable non seulement
en Allemagne, mais jusque dans les pays
alliés. Cependant, personne n'a plus pris
ces chiffres au sérieux, une fois la Confé-
rence réunie. M. Keynes lui-même se borne
à dire que certains personnages en vue fai-
sant partie de la Conférence s'attendaient à
obtenir le chiffre de 10 milliards de dollars
et aujourd'hui, les dépêches de San-Remo
annoncent que dans les milieux français,
tout ce que l'on ose espérer, c'est 25 mil-
liards de dollars.
Le total auquel est arrivé M. Keynes
était nominalement 10 milliards, dont il
déduisait 25 pour le matériel livré par
les Allemands, le solde devant être payé
sans intérêts en 30 versements annuels. On
a fait observer que ce total ne correspond,
suivant la valeur actuelle, qu'à une indem-
nité espèces de 3.850.000.000 de dollars, à
laquelle s'ajoute la valeur du matériel li-
vré. La somme actuelle est la somme fixée
par M. Miller, mais en l'énonçant, celui-ci
s'inspire de M. Keynes. Il est clair qu'il en
remontrerait à M. George Lloyd lui-même,
quand il1 s'agit d'entortiller les gens. On
peut se demander si M. Lloyd George ac-
cepte les autres parties du programme Key-
nes — une union libre-échangiste entre
l'Europe centrale et la Grande-Bretagne —
programme que l'on a défini comme un
plan pour permettre à Londres de partager
avec Berlin le butin de la Pologne et des
nouveaux Etats du Danube et de réaliser
l'annulation des dettes interalliées.
L'annulation de ces dettes représenterait
pour d'Angleterre une perte sèche d'un peu
plus de 4 milliards de dollars ; mais l'An-
gleterre a acquis beaucoup de territoire et
beaucoup de vaisseaux, sans compter
qu'elle toucherait sa part d'une indemnité
allemande éventuelle. L'Amérique perdrait
10 milliards de dollars et ne recevrait com-
me compensation que la reconnaissance de
l'Europe. En d'autres termes, M. Keynes
propose que l'Allemagne paie une indem-
nité d'un peu plus de 6 milliards et l'Améri-
que une indemnité de 10 milliards de dol-
lars. Il sera intéressant de voir l'accueil
que feront à ces idées les dirigeants de la
politique internationale.
Il reste à voir, en attendant, si nous pou-
vons obtenir par des concessions financiè-
res et autres que les Allemands exécutent
le traité ? Mardi [20 avril] ils ont demandé
formellement au Conseil Suprême la per-
mission de conserver un puissant noyau de
leur armée d'autrefois, ainsi que leur état-
major général et tout le corps des officiers.
Aux termes du traité l'état-major devait
être aboli. Le corps des officiers est orga-
nisé non pas pour une armée de 200.000
hommes, les effectifs normaux — inférieurs
de beaucoup, d'ailleurs, à ceux que l'Alle-
magne voudrait conserver — mais pour
une armée de 800.000 hommes. Ce sont là
des indices significatifs, mais plus signifi-
catifs encore sont les motifs invoqués
pour la demande en question. « Une armée
plus importante est nécessaire pour le
maintien de l'ordre et d'autre part, l'ar-
mée n'acceptera pas l'ordre de se dissou-
dre ». Autant dire que l'Allemagne possède
et compte maintenir son armée, et nous de-
mandons à savoir ce que nous avons l'in-
tention de faire à ce sujet. C'est la suite,
sinon la conséquence directe des nombreu-
ses concessions que nous avons déjà faites
à l'Allemagne.
NEW YORK TIMES, 22.4.
PRESSE ALLEMANDE. — L'étendue de la pres-
tation que peut fournir l'Allemagne, c'est
l'Allemagne qui nous l'apprendra, ainsi que
les faits. N'oublions pas que pour l'Angle-
terre la question de l'indemnité allemande
est connexe à la question de sa créance sur
la France et de sa dette envers l'Amé-
rique.
Des journaux français s'occupent déjà
de la manière dont l'Allemagne effectuera
ses premiers versements et discutent la
possibilité d'un emprunt après les élections.
Cet « Emprunt de la défaite » serait assu-
rément aussi impopulaire que possible. Un
emprunt forcé serait à envisager. Il aurait
au moins l'avantage de retirer du papier de
la circulation.
BERLINER BŒRSEN COURIER, 19.5
— Les Français ont le talent de trans
former en affaires politiques les questions
économiques qui affectent les deux pays.
C'est ce qui a empêché toute entente jus-
qu'à présent. Les négociations touchant la
participation de l'Allemagne à la recons-
truction de la France en sont un exemple
non moins instructif que déplorable. Nous
avons prié la France de nous faire savoir
sur quelles bases nous pourrions partici-
per au relèvement. Des chefs de syndicats
ont cherché à entrer en rapport avec les
Français. Toujours des réponses évasives
et de mauvaises défaites. Le résultat, c'est
DES
it» "AIRES ÉTRANGÈRES
1 Ir DE LA GUERRE
No 1457
Mercredi 26 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui Mal ém
résumé, il est donné ci-dessous des traduction, intégrales ou par ixtalk
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE *
PRESSE ALLEMANDE. — La fixation de rkidem-
nité (Bel-litter Boersen Courier, Ham-
burger Fremdenblatt). — La démission
de m. Poincaré de la Commission des
Réparations (Berliner Tageblatt, Vor-
waerts, Taegliche Rundschau, Vossis-
che Zeilung, Hamburger Fremdenblatt,
»ij annoverscher Kurier).
PRESSE AMÉRICAINE. — La fixation de l'in-
demnité allemande (New York Times).
- L'offens,jve polonaise (New York Ti-
mes). — Le budget britannique et le
budget américain (New. York Times).
PRESSE ANGLAISE. — L'offensive polonaise
(Daily Express).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le projet d'émission
S chemins de fer du Midi français
en Espace (Tribuna).
PRESSE HOUANDAISE. — La fixation de l'in-
demn.ité allemande : lettre ouverte aux
(Trtburt.) du Congrès social-démocrate
(Tribune).
PRESSE ITALIENNE. — L'offensive polonaise :
«cerveau de la réaction »
(Avanti). — Le nouveau ministère
ta Lla collaboration du Parti Popu-
• la ai1 re (Corriere d'Italia, Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
^ANn2XATl0N DE L'INDEMNITE ALLE-
~hesd - PRESSSE AMÉRICAINE. — Les dé-
^hes^i e ^an-Remo nous avisent que l'on
? déià r.^lrne;rKV-1' à débattre la fixation de
a^erfiainde 1 à une somme déter-
e et que MM. Lloyd George et Nitti,
drai sont orables à cette solution, vou-
lent voir adopter le chiffre de 60 mil-
ards Hp
h^ ^ivem^i sT?r 1 c'est-à-dire très approxi-
Une V 15 milliards de dollars. C'est
là une questIOin' que l'on discute beaucoup,
i • Kevnc la publication du Jivre de
tlo d eynes. La politique récente de M.
°yd 0PiOirirri e a d'ailleurs créé l'impression
en pit venu à partager les idées de
r lieu à' ce de don-
SUjet lieu à ,e nombreuses discussions au
de la de 'l'Indemnité, même si l'opposition
d e 1.8. 1, Irllnce empêche toute action imme-
^'ate.
Il ne m
11 eû~ pas de gens pour croire
llsndern In.I'eux val,u fixer définitivement
j118 le Traité de Paix au lieu
rations remettre à la commission des Répa-
ra^ - Payer r^A l', l'emagne. On a de bonnes rai-
sons de penser que l'incertitude qui règne
au sujet de cette somme globale est pour
beaucoup dans la répugnance que montrent
les Allemands à reprendre le travail. Ils
sentent, en effet, que tout ce dont ils n'ont
pas absolument besoin, pour vivre devra
être versé à l'ennemi. Ce ne serait pas fon-
cièrement injuste, mais c'est un sentiment
qui suffirait à compromettre l'utilité de l'in-
demnité au point de vue matériel.
Il y aurait beaucoup il dire, cependant,
en faveur de la thèse contraire, et il est per-
mis de faire observer que si l'Allemagne ne
se remet pas au travail, c'est pour des rai-
sons qui n'ont rien à voir avec l'indemnité.
On peut admettre, à la rigueur, que l'Alle-
magne ne soit pas en état de payer autant
que nous le pensions il - a un an, mais les
stipulations se rapportant à l'indemnité
n'ont aucun rapport avec sa capacité de
payer amoindrie. Une question beaucoup
plus sérieuse est de savoir jusqu'à quel
point les Allemands sont disposés à payer,
si peu que ce soit.
D'autre part, à supposer qu'il soit sage
de stipuler à l'heure actuelle une somme
déterminée, quel devra en être le montant ?
Chacun conviendra que l'idée émise immé-
diatement après l'armistice de faire payer
à l'Allemagne tous les frais de la guerre,
et le chiffre de 120 milliards de dollars dont
il a été question dans certains milieux ont
produit un effet déplorable non seulement
en Allemagne, mais jusque dans les pays
alliés. Cependant, personne n'a plus pris
ces chiffres au sérieux, une fois la Confé-
rence réunie. M. Keynes lui-même se borne
à dire que certains personnages en vue fai-
sant partie de la Conférence s'attendaient à
obtenir le chiffre de 10 milliards de dollars
et aujourd'hui, les dépêches de San-Remo
annoncent que dans les milieux français,
tout ce que l'on ose espérer, c'est 25 mil-
liards de dollars.
Le total auquel est arrivé M. Keynes
était nominalement 10 milliards, dont il
déduisait 25 pour le matériel livré par
les Allemands, le solde devant être payé
sans intérêts en 30 versements annuels. On
a fait observer que ce total ne correspond,
suivant la valeur actuelle, qu'à une indem-
nité espèces de 3.850.000.000 de dollars, à
laquelle s'ajoute la valeur du matériel li-
vré. La somme actuelle est la somme fixée
par M. Miller, mais en l'énonçant, celui-ci
s'inspire de M. Keynes. Il est clair qu'il en
remontrerait à M. George Lloyd lui-même,
quand il1 s'agit d'entortiller les gens. On
peut se demander si M. Lloyd George ac-
cepte les autres parties du programme Key-
nes — une union libre-échangiste entre
l'Europe centrale et la Grande-Bretagne —
programme que l'on a défini comme un
plan pour permettre à Londres de partager
avec Berlin le butin de la Pologne et des
nouveaux Etats du Danube et de réaliser
l'annulation des dettes interalliées.
L'annulation de ces dettes représenterait
pour d'Angleterre une perte sèche d'un peu
plus de 4 milliards de dollars ; mais l'An-
gleterre a acquis beaucoup de territoire et
beaucoup de vaisseaux, sans compter
qu'elle toucherait sa part d'une indemnité
allemande éventuelle. L'Amérique perdrait
10 milliards de dollars et ne recevrait com-
me compensation que la reconnaissance de
l'Europe. En d'autres termes, M. Keynes
propose que l'Allemagne paie une indem-
nité d'un peu plus de 6 milliards et l'Améri-
que une indemnité de 10 milliards de dol-
lars. Il sera intéressant de voir l'accueil
que feront à ces idées les dirigeants de la
politique internationale.
Il reste à voir, en attendant, si nous pou-
vons obtenir par des concessions financiè-
res et autres que les Allemands exécutent
le traité ? Mardi [20 avril] ils ont demandé
formellement au Conseil Suprême la per-
mission de conserver un puissant noyau de
leur armée d'autrefois, ainsi que leur état-
major général et tout le corps des officiers.
Aux termes du traité l'état-major devait
être aboli. Le corps des officiers est orga-
nisé non pas pour une armée de 200.000
hommes, les effectifs normaux — inférieurs
de beaucoup, d'ailleurs, à ceux que l'Alle-
magne voudrait conserver — mais pour
une armée de 800.000 hommes. Ce sont là
des indices significatifs, mais plus signifi-
catifs encore sont les motifs invoqués
pour la demande en question. « Une armée
plus importante est nécessaire pour le
maintien de l'ordre et d'autre part, l'ar-
mée n'acceptera pas l'ordre de se dissou-
dre ». Autant dire que l'Allemagne possède
et compte maintenir son armée, et nous de-
mandons à savoir ce que nous avons l'in-
tention de faire à ce sujet. C'est la suite,
sinon la conséquence directe des nombreu-
ses concessions que nous avons déjà faites
à l'Allemagne.
NEW YORK TIMES, 22.4.
PRESSE ALLEMANDE. — L'étendue de la pres-
tation que peut fournir l'Allemagne, c'est
l'Allemagne qui nous l'apprendra, ainsi que
les faits. N'oublions pas que pour l'Angle-
terre la question de l'indemnité allemande
est connexe à la question de sa créance sur
la France et de sa dette envers l'Amé-
rique.
Des journaux français s'occupent déjà
de la manière dont l'Allemagne effectuera
ses premiers versements et discutent la
possibilité d'un emprunt après les élections.
Cet « Emprunt de la défaite » serait assu-
rément aussi impopulaire que possible. Un
emprunt forcé serait à envisager. Il aurait
au moins l'avantage de retirer du papier de
la circulation.
BERLINER BŒRSEN COURIER, 19.5
— Les Français ont le talent de trans
former en affaires politiques les questions
économiques qui affectent les deux pays.
C'est ce qui a empêché toute entente jus-
qu'à présent. Les négociations touchant la
participation de l'Allemagne à la recons-
truction de la France en sont un exemple
non moins instructif que déplorable. Nous
avons prié la France de nous faire savoir
sur quelles bases nous pourrions partici-
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