Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-05-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 mai 1920 21 mai 1920
Description : 1920/05/21 (T15,N1454). 1920/05/21 (T15,N1454).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62384612
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES ,
',"!.IRES ÉTRA NGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1454
Vendredi 21 mai 1920
*
- -
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
Iti SOMMAIRE
t. RKSSE ALLEMANDE. — Les négociations
r, économiques franco-allemandes et la
¡ Conférence de Spa (Neue Badische
: Landeszeitung ; « Un Dipomate »
i dans Deutsche Allgemeine Zeitung).
- L'évacuation de Francfort (Leip-
| ziger Neueste Nachrichten). — La pro-
l Pagande de Litvinov (Hamburger
| ; Fremdenblatt). — Les tendances sépa-
| ratistes (Leipziger Volkszeitung).
Í ^ESSE ITALIENNE — La crise ministérielle :
! L échec de M. Bonomi ; la nouvelle com-
^i^aison Nitti (Corriere della Sera ;
î Idea Nazionale ; G. Bevione dans Gaz-
ç zetta del Popolo ; Epoca) ; - un article de
* M. Turati (Secolo d'après Resto del Car-
lino) ; déclaration du général Garibaldi
(Popolo d'Italia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
t
4J
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
• NEGOCIATIONS ECONOMIQUES
° ALLEMANDES ET LA CONFE-
^Nrp DE SPA. - Notre vie économique
dénP^l• n d'un minimum de liberté et d'in-
eé. Peridan., Il faut que la France se rende
compte de cela. L'idée de travailler simple-
Un Tl comme serf n'a jamais encore incité
i Un peuple à développer toutes ses forces.
1l1: conversations économiques franco-alle-
>" rtiatifleS vont donner l'occasion aux Fran-
? Ons de dévoiler leurs véritables sentiments
On e sait pas, encore grand'chose à ce
8ulet, on sait- seulement que M. Millerand
eTltr raIt ranimer les relations économiques
entre les de'lJlx pays. Tout d'abord on pour-
eait s' 11 t n<^re sur la participation de l'in-
l'ég.¡ l'le allemande à la reconstruction des
réniono dévasté-es dans le Nord de la Fran-
ce. o P~~t conclure à c~ su j et des accords
8uP ]a ra*son du minerai français et la
livr a-Ison - en échange des produits manufac-
tur6s Mals si, dépassant ces limites, la
France, e* on est en droit de le penser,
I vent rabaIsser l'Allemagne au rôle de tra-
vaiiier à domicile les matières premières
d e ia ance, une situation fausse s'ensui-
vra qui ne pourra durer. Le travail alle-
avoir l espnt d'entreprise allemand doit
lOPper u champ libre pour pouvoir déve-
avail aute son activité ou bien alors ce
Pourra" it sera loin de fournir tout ce qu'il
Pourrait fournir. D'ailleurs, il serait préfé-
rable pour augmenter la production de li-
bérer l'Allemagne, dans l'œuvre de recons-
truction de cette entrave qu'est la turtelle de
la bureaucratie française contre laquelle
même la population française s'insurge
dans les régions à reconstruire. Naturelle-
ment les Français restèrent maîtres abso-
lus, pour tout ce qui concerne les plans,
mais il faut que, dans l'exécution, l'expé-
rience technique infiniment supérieure de
l'industrie allemande puisse s'imposer.
NEUE BADISCHE LANDES-ZEITUNG,
15.5, soir.
— La date de la Conférence de Spa est
une question d'opportunité sur laquelle les
adversaires même les plus exaspérés pour-
raient facilement s'entendre. Ce qui im-
porte c'est le fond et la forme de la Con-
férence. Il est certain que la France va
essayer de s'entendre avec tous les Alliés
on au moins avec l'Angleterre pour mar-
cher d'un commun accord, afin que Spa ne
devienne pas un second San-Remo. Quant
à savoir si en faisant cela on a songé à
donner à l'attitude des alliés non seulement
de l'unité, mais aussi un caractère d'ulti-
matum, c'est ce qu'on ignore. On cherchera
à le faire : car seule une décision dictée
pourrait empêcher que l'unité de front ne
se trouvât menacée par les raisons et les
explications de l'Allemagne. 11 va de soi que
si c'était l'idée de « dicter » qui triomphait,
la Conférence de Spa serait alors sans ob-
jet. C'est pourquoi il nous faut maintenir
tant que nous le pouvons le caractère pri-
mitif de la Conférence qui est d'être une
explication « au pair » et non contribuer
à retomber dans les méthodes de Versail-
les.
Peut-être les conversations économiques
franco-allemandes qui vont, commencer tout
prochainement à Paris mettront-elles un
frein autx velléités de « décision dictée ».
Comme ces conversations ont lieu non en-
tre des politiciens, mais entre des gens d'af-
faires, comme elles ne sont pas conduites
par le prestige mais par la nécessité éco-
nomique. bréf comme elles doivent être
avant tout une affaire, elles ne sont pas
soumises en grande partie à tous les inci-
dents et à toutes les idées de presse qui
condamnent jusqu'ici toute négociation pu-
rement politique à la stérilité. Si ces con-
versations aboutissent à un accord, cet ac-
cord signifiera en même temps la dépendance
où seront l'une de l'autre les vues économi-
mies des deux pays, le transfert des intérêts
français dans l'économie allemande, si bien
que ces intérêts français seront violés cha-
que fois qu'un coup sera porté à l'économie
allemande. Il est clair qu'un tel entrecroi-
sement de la vie française et allemande.
non politique dans son origine, mais extrê
mement politique dans son action, pourrait
être une base pour Spa que ceux qui ne sont
nue politiciens ne pourraient pas si faci-
lement briser.
C'est pourquoi l'œuvre de Spa doit être
commencée à Paris sur de pareilles assi-
ses.
A Paris, ce sont les hommes d'affaires, à
Spa, les politiciens qui parleront : à Paria
ce sont les hommes qui veulent avoir la
paix, à Spa les serviteurs de l'opinion pu-
blique qui jugent tous les accords et tous
les résultats en se demandant s'ils con-
viennent au vainqueur. La tâche des dé-
légués allemands sera de faire la synthèse
de Paris et de Spa, c'est-à-dire de faire en
sorte que, avec leurs propositions politi-
ques et leurs concessions politiques parmi
lesquelles les propositions militaires sont au
premier plan, les adversaires puissent re-
connaître les nécessités économiques com-
munes sans devoir pour cela négliger l'opi-
nion publique. — Un Diplomate.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
17.5, matin.
L'EVACUATION DE FRANCFORT. —
fi Les Français tiennent leur parole ! » En
vérité, c'est'là un bien grand mot. L'éva-
cuation de la région du Mein n'est pas une
preuve suffisante pour que nous le croyons.
Nous avons toutes sortes de raisons de
croire que les Français ont évacué Franc-
fort contraints par des « dépendances de
droit divin », comme l'a si bien dit Beth-
mann, et non parce qu'ils ont voulu tenir
leur parole. Mais si leur censée est loyale,
le mot de Clemenceau « nous ne faisons
pas une politique de haine » donne suffi-
samment l'occasion aux Français de prou-
ver. dans l'interprétation du Traité de Ver-
sailles. qu'ils tiennent leur parole. S'ils le
font à l'avenir, l'évacuation de la région du
Mein serait le symbole que des relations
meilleures seraient sur le point de s'établir
entre la France et l'Allemagne. Mais aupa-
ravant. toute preuve nous manque.
LEIPZIGER NEUESTE NACHRICHTEN,
18-5.
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
LA PROPAGANDE DE LITVINOV. -4
On ne connaît pas le nom véritable de
LITVINOV. Il s'est appelé aussi auparavant
WAIXACH et FINKELSTEIN. Sous le premier de
ces noms, il a dévalisé une banque à Tiflis.
En Angleterre, il a vécu tout d'abord com-
me barbier à Hampstead, puis comme petit
commis placier, et en dernier -lieu comme
placier de l'Indian House. Actuellement, il
est chargé par le gouvernement des So-
viets des fonctions de chef de la propa-
gande bolcheviste et du service d'espion-
nage bolcheviste en Europe. Il est en rela-
tions avec le gouvernement des Soviets par
un double canal secret, par le « délégué
bolcheviste » Frédéric Strom à Stockholm,
mais avant tout par le bureau de propa-
gande bolcheviste à Reval, dirigé par un
certain Tautchilevitch et qui, par suite de
l'absence de toute censure postale au Da-
nemark et en Fsthf)ni'e et des relations a-
ciles avec la Russie, est très À même de
remplir cette mission. D'autres filiales sont
dirigées en Hollande par Weinhopp etffi
Suisse par Bagotski. L'agence suisse dé-
pend financièrement de l'agent du gouver-
nement des Soviets à Berlin, Wigdor Kopp.
Celui-ci, avant même de négocier personnel-
lement avec Litvinov à Copenhague, avait
DES ,
',"!.IRES ÉTRA NGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1454
Vendredi 21 mai 1920
*
- -
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
Iti SOMMAIRE
t. RKSSE ALLEMANDE. — Les négociations
r, économiques franco-allemandes et la
¡ Conférence de Spa (Neue Badische
: Landeszeitung ; « Un Dipomate »
i dans Deutsche Allgemeine Zeitung).
- L'évacuation de Francfort (Leip-
| ziger Neueste Nachrichten). — La pro-
l Pagande de Litvinov (Hamburger
| ; Fremdenblatt). — Les tendances sépa-
| ratistes (Leipziger Volkszeitung).
Í ^ESSE ITALIENNE — La crise ministérielle :
! L échec de M. Bonomi ; la nouvelle com-
^i^aison Nitti (Corriere della Sera ;
î Idea Nazionale ; G. Bevione dans Gaz-
ç zetta del Popolo ; Epoca) ; - un article de
* M. Turati (Secolo d'après Resto del Car-
lino) ; déclaration du général Garibaldi
(Popolo d'Italia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
t
4J
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
• NEGOCIATIONS ECONOMIQUES
° ALLEMANDES ET LA CONFE-
^Nrp DE SPA. - Notre vie économique
dénP^l• n d'un minimum de liberté et d'in-
eé. Peridan., Il faut que la France se rende
compte de cela. L'idée de travailler simple-
Un Tl comme serf n'a jamais encore incité
i Un peuple à développer toutes ses forces.
1l1: conversations économiques franco-alle-
>" rtiatifleS vont donner l'occasion aux Fran-
? Ons de dévoiler leurs véritables sentiments
On e sait pas, encore grand'chose à ce
8ulet, on sait- seulement que M. Millerand
eTltr raIt ranimer les relations économiques
entre les de'lJlx pays. Tout d'abord on pour-
eait s' 11 t n<^re sur la participation de l'in-
l'ég.¡ l'le allemande à la reconstruction des
réniono dévasté-es dans le Nord de la Fran-
ce. o P~~t conclure à c~ su j et des accords
8uP ]a ra*son du minerai français et la
livr a-Ison - en échange des produits manufac-
tur6s Mals si, dépassant ces limites, la
France, e* on est en droit de le penser,
I vent rabaIsser l'Allemagne au rôle de tra-
vaiiier à domicile les matières premières
d e ia ance, une situation fausse s'ensui-
vra qui ne pourra durer. Le travail alle-
avoir l espnt d'entreprise allemand doit
lOPper u champ libre pour pouvoir déve-
avail aute son activité ou bien alors ce
Pourra" it sera loin de fournir tout ce qu'il
Pourrait fournir. D'ailleurs, il serait préfé-
rable pour augmenter la production de li-
bérer l'Allemagne, dans l'œuvre de recons-
truction de cette entrave qu'est la turtelle de
la bureaucratie française contre laquelle
même la population française s'insurge
dans les régions à reconstruire. Naturelle-
ment les Français restèrent maîtres abso-
lus, pour tout ce qui concerne les plans,
mais il faut que, dans l'exécution, l'expé-
rience technique infiniment supérieure de
l'industrie allemande puisse s'imposer.
NEUE BADISCHE LANDES-ZEITUNG,
15.5, soir.
— La date de la Conférence de Spa est
une question d'opportunité sur laquelle les
adversaires même les plus exaspérés pour-
raient facilement s'entendre. Ce qui im-
porte c'est le fond et la forme de la Con-
férence. Il est certain que la France va
essayer de s'entendre avec tous les Alliés
on au moins avec l'Angleterre pour mar-
cher d'un commun accord, afin que Spa ne
devienne pas un second San-Remo. Quant
à savoir si en faisant cela on a songé à
donner à l'attitude des alliés non seulement
de l'unité, mais aussi un caractère d'ulti-
matum, c'est ce qu'on ignore. On cherchera
à le faire : car seule une décision dictée
pourrait empêcher que l'unité de front ne
se trouvât menacée par les raisons et les
explications de l'Allemagne. 11 va de soi que
si c'était l'idée de « dicter » qui triomphait,
la Conférence de Spa serait alors sans ob-
jet. C'est pourquoi il nous faut maintenir
tant que nous le pouvons le caractère pri-
mitif de la Conférence qui est d'être une
explication « au pair » et non contribuer
à retomber dans les méthodes de Versail-
les.
Peut-être les conversations économiques
franco-allemandes qui vont, commencer tout
prochainement à Paris mettront-elles un
frein autx velléités de « décision dictée ».
Comme ces conversations ont lieu non en-
tre des politiciens, mais entre des gens d'af-
faires, comme elles ne sont pas conduites
par le prestige mais par la nécessité éco-
nomique. bréf comme elles doivent être
avant tout une affaire, elles ne sont pas
soumises en grande partie à tous les inci-
dents et à toutes les idées de presse qui
condamnent jusqu'ici toute négociation pu-
rement politique à la stérilité. Si ces con-
versations aboutissent à un accord, cet ac-
cord signifiera en même temps la dépendance
où seront l'une de l'autre les vues économi-
mies des deux pays, le transfert des intérêts
français dans l'économie allemande, si bien
que ces intérêts français seront violés cha-
que fois qu'un coup sera porté à l'économie
allemande. Il est clair qu'un tel entrecroi-
sement de la vie française et allemande.
non politique dans son origine, mais extrê
mement politique dans son action, pourrait
être une base pour Spa que ceux qui ne sont
nue politiciens ne pourraient pas si faci-
lement briser.
C'est pourquoi l'œuvre de Spa doit être
commencée à Paris sur de pareilles assi-
ses.
A Paris, ce sont les hommes d'affaires, à
Spa, les politiciens qui parleront : à Paria
ce sont les hommes qui veulent avoir la
paix, à Spa les serviteurs de l'opinion pu-
blique qui jugent tous les accords et tous
les résultats en se demandant s'ils con-
viennent au vainqueur. La tâche des dé-
légués allemands sera de faire la synthèse
de Paris et de Spa, c'est-à-dire de faire en
sorte que, avec leurs propositions politi-
ques et leurs concessions politiques parmi
lesquelles les propositions militaires sont au
premier plan, les adversaires puissent re-
connaître les nécessités économiques com-
munes sans devoir pour cela négliger l'opi-
nion publique. — Un Diplomate.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
17.5, matin.
L'EVACUATION DE FRANCFORT. —
fi Les Français tiennent leur parole ! » En
vérité, c'est'là un bien grand mot. L'éva-
cuation de la région du Mein n'est pas une
preuve suffisante pour que nous le croyons.
Nous avons toutes sortes de raisons de
croire que les Français ont évacué Franc-
fort contraints par des « dépendances de
droit divin », comme l'a si bien dit Beth-
mann, et non parce qu'ils ont voulu tenir
leur parole. Mais si leur censée est loyale,
le mot de Clemenceau « nous ne faisons
pas une politique de haine » donne suffi-
samment l'occasion aux Français de prou-
ver. dans l'interprétation du Traité de Ver-
sailles. qu'ils tiennent leur parole. S'ils le
font à l'avenir, l'évacuation de la région du
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meilleures seraient sur le point de s'établir
entre la France et l'Allemagne. Mais aupa-
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LEIPZIGER NEUESTE NACHRICHTEN,
18-5.
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
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En Angleterre, il a vécu tout d'abord com-
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viets des fonctions de chef de la propa-
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un double canal secret, par le « délégué
bolcheviste » Frédéric Strom à Stockholm,
mais avant tout par le bureau de propa-
gande bolcheviste à Reval, dirigé par un
certain Tautchilevitch et qui, par suite de
l'absence de toute censure postale au Da-
nemark et en Fsthf)ni'e et des relations a-
ciles avec la Russie, est très À même de
remplir cette mission. D'autres filiales sont
dirigées en Hollande par Weinhopp etffi
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nement des Soviets à Berlin, Wigdor Kopp.
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