Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-05-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 mai 1920 17 mai 1920
Description : 1920/05/17 (T15,N1450). 1920/05/17 (T15,N1450).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62384575
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
^FTES ÉTRANGÈRES
T DE LA GUERRE
i. -
N° 1450
Lundi 17 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sMrt ém
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
*
t SOMMAIRE
I'nr-,88r", ALLEMANDE. — La Conférence de Spa
(Th- Wolff dans Berliner Tageblatt ;
Lelpziger Neueste Nachrichten ; Frank-
furter Zeitung). — La crise ministérielle
italienne (Frankfurter Zeitung).
P AMÉRICAINE. — L'élection présiden-
: les élections primaires du Ne-
t' ténateur Reed dans le Missouri (New
, .ork Times) ; l'attitude des Italo-Amé-
? icaiins (Progresso, New York Times).
- Le retard du travail législatif (Chi-
cOjJo, Daily News). — Les primes aux
^mobilisés (World, New York Times,
Chicago Daily News).
p..
ANGLAISE. - La cinquième session
| îî rll Conseil de la Société des Nations :
I le désarmement général (Daily News).
PnESSE HOLLANDAISE. — Les forces de l'Alle-
magne (Tifd). — Le gouvernement hoi-
landais et Guillaume II (Algemeen Han-
| elsblad).
ESSE ITALIENNE. — La crise ministérielle
Resto del Carlino, Corriere d'italia,
bpoca Secolo, Giornale d'Italia, Stam-
Pa).
Phe,S8E DE TCHÉCO-SLOVAQUIE. — La Confé-
r?nCe de Spa (Bohemia). — Le plébis-
cite de Teschen (Bohemia).
--.. ————————————
t. POLITIQUE GENERALE
< ET DIPLOMATIE
LEs' ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
îVftf CONFERENCE DE SPA. — On craint
ao.;:C. rf 1Soni et les grenouilles politiques dé-
fs n'en veulent rien entendre, que
ce qui s'est produit dans la Ruhr ne se ré-
ou à Kiel ou à Brême, à Leipzig
otha, au sud ou au nord. Ceci pour
trois raisons.
lero. e problème de Spa est la première. L'Al-
lemagne ne tiendra pas jusqu'à la fin de
l'année SI la conférence de Spa n'apporte
aucune amélioration. Dans la lutte des peu-
;• Mes c°®m'e dans la vie politique alleman-
îeS Polonais correspondent aux irréduc-
¡ (}UIUlSd; les Français aux radicaux, orientés
quand même vers un rapprochement ; les
avec Lloyd George, aux modérés,
%fé^Servés- La France désire élargir la
T,?v^e par l'admission des Polonais,
-'ovaques et des Danois. Elle
C^ch e ainsi des auxiliaires. Cependant,
et de les Paroles prudentes de Lloyd George
* tfe ^versa,t)re Asquith ne doivent pas
e con®1(ti * Tées comme les symptômes d'un
Iemand.
'--es'er t
Ce serait une illusion cruelle de croire
qu'avec l'aide de l'Angleterre on puisse pro-
voquer une modification du Traité de Paix.
Le problème de Spa est celui de la France
et de l'Allemagne.
La ruée de la Pologne vers Les conquêtes
et la gloire est la deuxième cause qui peut
amener la fin ; non pas son expansion vers
l'ouest, vers l'Allemagne, mais vers la Rus-
sie. Il est difficile d'admettre que l'expédi-
tion polonaise en Ukraine ait été entreprise
de son propre chef par le pays de l'aigle
blanc. Sans doute, au même instant, les
tandances du Conseil Suprême à entrer en
relations avec la Russie des Soviets font
naître en apparence cette idée que l'Entente
n'a rien su de la nouvelle guerre ; son atti-
tude, jusqu'ici, fait cependant croire que
l'offre faite à Moscou fut considérée comme
peu sincère. Denikine et Koltchak étaient
aussi pleins d'optimisme l'été dernier, à
l'intérieur de la Russie : ils ne sont pas plus
arrivés à Moscou que Napoléon, le roi Au-
guste Sigismond ou Hindenbourg. Les lé-
gions de Haller avancent. Qu'un revirement
survienne, et la ruine arrivera plus vite
que par un résultat négatif à Spa. L'entraî-
nement d'un nouveau succès militaire de
la Russie pourrait conduire l'armée rouge
très loin à l'ouest ; il pourrait aussi être
l'occasion de nouveaux mouvements dans
l'Empire allemand qui seraient difficiles ù
localiser.
La troisième cause de ruine est le péril
réactionnaire :
La réaction agit. Mais son adversaire,
l'alliance des ouvriers et des soldats, sem-
ble dangereuse aux chefs de l'Etat ; car un
coup d'Etat réactionnaire entraînerait un
mouvement qui serait plus important que
la première grève générale politique couron-
née de succès. Le sort de l'Empire et en
même temps de l'Europe sera décidé avant
cet été.
BOHEMIA [de Prague), 9-5.
PRESSE ALLEMANDE. — Lloyd George a le
ferme désir de maintenir l'alliance avec la
France, et la crainte que les Français ne se-
couent les rênes et ne prennent la résolution
de marcher délibérément contre l'Allema-
gne, sans la permission des Alliés. Presque
chaque jour, ils font cette menace, leurs dé-
putés et leur presse en parlent et son exécu-
tion pourrait nuire au prestige de l'Angle-
terre et amener des complications que re-
doute le premier ministre anglais. Il est peu
probable que la France soit longtemps en
état de mépriser une ferme protestation de
l'Angleterre et de l'Italie, et de persister
dans un isolement total. Mais Lloyd George
veut la Stabilité et la paix et c'est pour-
quoi il agit toujours à rencontre de la
vieille tradition anglaise et de sa convic-
tion d'homme d'Etat, qui est de ne laisser
grandir aucune puissance occidentale.
lTe chancelier d'Empire allemand et ses
conseillers ne peuvent et ne doivent se ren-
dre à Spa et ne s'y rendront que si la Con-
férence garde la forme et l'importance qu'on
lui a données à l'heure de l'invitation. Très
certainement ils discuteront en toute loyau-
té et sans arrière-pensée, à Spa, avec les
hommes d'Etat alliés, sur le point de savoir
comment l'Allemagne pourra le mieux faire
face à ses obligations, comment elle pourra
acquitter sa dette envers la France et com-
ment, sans effrayer le voisin par des pré- v
paratifs militaires, elle pourra s'assurer les
effectifs nécessaires pour maintenir l'ordre.
Nous VOULONS ABSOLUMENT que la France
soit indemnisée et tranquillisée. Mais nous
NE VOULONS PAS que la France, par des atta-
ques continuelles, par des occupations mili-
taires et par une politique de chicane, em-
pêche que nous nous relevions, économi-
quement et nous enlève ainsi toute possibi-
lité de payer. Nous NE VOULONS PAS NON PLUS
que, un an et demi après l'armistice et avec
tout l'orgueil d'un peuple victorieux, on
nous exclue de la table de la Conférence et
que tel un paria on ne nous laisse entrer
qu'une fois que seront réglées les questions
nous concernant. Si toutes les paroles de
Lloyd George et de Nitti n'ont été que du
vent, et si les délégués de l'Allemagne ne
sont pas accueillis au même titre que les
autres, alors ils ne doivent pas et ne peu-
vent passe rendre à Spa. — (Th. Wolff.)
BERLINER TAGEBLATT, 11.5, matin.
- Les finances françaises en pleine ban-
queroute se cramponnent au traité de Ver-
sailles, se cramponnent à l'Allemagne, elle-
même en pleine banqueroute. En Angleterre
comme en Italie on s'est depuis longtemps
rendu compte que, de cette manière, l'on ne
fait qu'entraîner l'autre dans la ruine, mais
toute tentative pour rentrer dans des vues
raisonnables se heurte à la preuve qu'é-
prouve le gouvernement français devant les
capitalistes qui donnent les ordres. L'Angle-
terre et l'Italie voudraient restaurer la vie
économique allemande qui, depuis un en et
demi, agonise, afin de voir ce qu'elle est ca-
pable de faire. Mais tout ce qui est fait en
ce sens est retourné en sens contraire par
la France qui croit ne pouvoir affirmer ses
revendications inexécutables que devant
une Allemagne courbée sous le joug. A la
question de savoir comment l'Allem ~gne
pourra être rendue au travail, la France
répond toujours par celle de savoir com-
ment on pourrait rendre l'Allemagne a ce
point sans défense que des razzias comme
celle de la région du Mein puissent se faire
sans aucun danger. De plus M. Hermann
Müller ne semble même pas savoir s'il aura
seulement le droit d'ouvrir la bouche à Spa
pour poser des questions, ou s'il ne sera là
que pour prendre connaissance de ce qui
aura été décidé. M. Hermann Müller espère,
là encore comme toujours, obtenir, en se
tenant bien, la permission de parler. Mais
il faut rappeler que cette espérance a déjà
été trompée une fois déjà dans une circons-
tance analogue et que la plus lourde bêtise
que la République ait sur la conscience est
d'avoir été à Versailles sans être assurée.
qu'il y serait négocié verbalement.
M. Hermann Müller semble inflexible-
ment décidé à ne pas tirer profit des expé-
riences faites il y a plus d'une année, et a se
rendre à Spa sans se soucier s'il aura à y
dire quelque chose ou s'il n'aura qu'à écou-
ter. On s'est un peu pressé de faire conner
DES
^FTES ÉTRANGÈRES
T DE LA GUERRE
i. -
N° 1450
Lundi 17 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sMrt ém
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
*
t SOMMAIRE
I'nr-,88r", ALLEMANDE. — La Conférence de Spa
(Th- Wolff dans Berliner Tageblatt ;
Lelpziger Neueste Nachrichten ; Frank-
furter Zeitung). — La crise ministérielle
italienne (Frankfurter Zeitung).
P AMÉRICAINE. — L'élection présiden-
: les élections primaires du Ne-
t'
, .ork Times) ; l'attitude des Italo-Amé-
? icaiins (Progresso, New York Times).
- Le retard du travail législatif (Chi-
cOjJo, Daily News). — Les primes aux
^mobilisés (World, New York Times,
Chicago Daily News).
p..
ANGLAISE. - La cinquième session
| îî rll Conseil de la Société des Nations :
I le désarmement général (Daily News).
PnESSE HOLLANDAISE. — Les forces de l'Alle-
magne (Tifd). — Le gouvernement hoi-
landais et Guillaume II (Algemeen Han-
| elsblad).
ESSE ITALIENNE. — La crise ministérielle
Resto del Carlino, Corriere d'italia,
bpoca Secolo, Giornale d'Italia, Stam-
Pa).
Phe,S8E DE TCHÉCO-SLOVAQUIE. — La Confé-
r?nCe de Spa (Bohemia). — Le plébis-
cite de Teschen (Bohemia).
--.. ————————————
t. POLITIQUE GENERALE
< ET DIPLOMATIE
LEs' ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
îVftf CONFERENCE DE SPA. — On craint
ao.;:C. rf 1Soni et les grenouilles politiques dé-
fs n'en veulent rien entendre, que
ce qui s'est produit dans la Ruhr ne se ré-
ou à Kiel ou à Brême, à Leipzig
otha, au sud ou au nord. Ceci pour
trois raisons.
lero. e problème de Spa est la première. L'Al-
lemagne ne tiendra pas jusqu'à la fin de
l'année SI la conférence de Spa n'apporte
aucune amélioration. Dans la lutte des peu-
;• Mes c°®m'e dans la vie politique alleman-
îeS Polonais correspondent aux irréduc-
¡ (}UIUlSd; les Français aux radicaux, orientés
quand même vers un rapprochement ; les
avec Lloyd George, aux modérés,
%fé^Servés- La France désire élargir la
T,?v^e par l'admission des Polonais,
-'ovaques et des Danois. Elle
C^ch e ainsi des auxiliaires. Cependant,
et de les Paroles prudentes de Lloyd George
* tfe ^versa,t)re Asquith ne doivent pas
e con®1(ti * Tées comme les symptômes d'un
Iemand.
'--es'er t
Ce serait une illusion cruelle de croire
qu'avec l'aide de l'Angleterre on puisse pro-
voquer une modification du Traité de Paix.
Le problème de Spa est celui de la France
et de l'Allemagne.
La ruée de la Pologne vers Les conquêtes
et la gloire est la deuxième cause qui peut
amener la fin ; non pas son expansion vers
l'ouest, vers l'Allemagne, mais vers la Rus-
sie. Il est difficile d'admettre que l'expédi-
tion polonaise en Ukraine ait été entreprise
de son propre chef par le pays de l'aigle
blanc. Sans doute, au même instant, les
tandances du Conseil Suprême à entrer en
relations avec la Russie des Soviets font
naître en apparence cette idée que l'Entente
n'a rien su de la nouvelle guerre ; son atti-
tude, jusqu'ici, fait cependant croire que
l'offre faite à Moscou fut considérée comme
peu sincère. Denikine et Koltchak étaient
aussi pleins d'optimisme l'été dernier, à
l'intérieur de la Russie : ils ne sont pas plus
arrivés à Moscou que Napoléon, le roi Au-
guste Sigismond ou Hindenbourg. Les lé-
gions de Haller avancent. Qu'un revirement
survienne, et la ruine arrivera plus vite
que par un résultat négatif à Spa. L'entraî-
nement d'un nouveau succès militaire de
la Russie pourrait conduire l'armée rouge
très loin à l'ouest ; il pourrait aussi être
l'occasion de nouveaux mouvements dans
l'Empire allemand qui seraient difficiles ù
localiser.
La troisième cause de ruine est le péril
réactionnaire :
La réaction agit. Mais son adversaire,
l'alliance des ouvriers et des soldats, sem-
ble dangereuse aux chefs de l'Etat ; car un
coup d'Etat réactionnaire entraînerait un
mouvement qui serait plus important que
la première grève générale politique couron-
née de succès. Le sort de l'Empire et en
même temps de l'Europe sera décidé avant
cet été.
BOHEMIA [de Prague), 9-5.
PRESSE ALLEMANDE. — Lloyd George a le
ferme désir de maintenir l'alliance avec la
France, et la crainte que les Français ne se-
couent les rênes et ne prennent la résolution
de marcher délibérément contre l'Allema-
gne, sans la permission des Alliés. Presque
chaque jour, ils font cette menace, leurs dé-
putés et leur presse en parlent et son exécu-
tion pourrait nuire au prestige de l'Angle-
terre et amener des complications que re-
doute le premier ministre anglais. Il est peu
probable que la France soit longtemps en
état de mépriser une ferme protestation de
l'Angleterre et de l'Italie, et de persister
dans un isolement total. Mais Lloyd George
veut la Stabilité et la paix et c'est pour-
quoi il agit toujours à rencontre de la
vieille tradition anglaise et de sa convic-
tion d'homme d'Etat, qui est de ne laisser
grandir aucune puissance occidentale.
lTe chancelier d'Empire allemand et ses
conseillers ne peuvent et ne doivent se ren-
dre à Spa et ne s'y rendront que si la Con-
férence garde la forme et l'importance qu'on
lui a données à l'heure de l'invitation. Très
certainement ils discuteront en toute loyau-
té et sans arrière-pensée, à Spa, avec les
hommes d'Etat alliés, sur le point de savoir
comment l'Allemagne pourra le mieux faire
face à ses obligations, comment elle pourra
acquitter sa dette envers la France et com-
ment, sans effrayer le voisin par des pré- v
paratifs militaires, elle pourra s'assurer les
effectifs nécessaires pour maintenir l'ordre.
Nous VOULONS ABSOLUMENT que la France
soit indemnisée et tranquillisée. Mais nous
NE VOULONS PAS que la France, par des atta-
ques continuelles, par des occupations mili-
taires et par une politique de chicane, em-
pêche que nous nous relevions, économi-
quement et nous enlève ainsi toute possibi-
lité de payer. Nous NE VOULONS PAS NON PLUS
que, un an et demi après l'armistice et avec
tout l'orgueil d'un peuple victorieux, on
nous exclue de la table de la Conférence et
que tel un paria on ne nous laisse entrer
qu'une fois que seront réglées les questions
nous concernant. Si toutes les paroles de
Lloyd George et de Nitti n'ont été que du
vent, et si les délégués de l'Allemagne ne
sont pas accueillis au même titre que les
autres, alors ils ne doivent pas et ne peu-
vent passe rendre à Spa. — (Th. Wolff.)
BERLINER TAGEBLATT, 11.5, matin.
- Les finances françaises en pleine ban-
queroute se cramponnent au traité de Ver-
sailles, se cramponnent à l'Allemagne, elle-
même en pleine banqueroute. En Angleterre
comme en Italie on s'est depuis longtemps
rendu compte que, de cette manière, l'on ne
fait qu'entraîner l'autre dans la ruine, mais
toute tentative pour rentrer dans des vues
raisonnables se heurte à la preuve qu'é-
prouve le gouvernement français devant les
capitalistes qui donnent les ordres. L'Angle-
terre et l'Italie voudraient restaurer la vie
économique allemande qui, depuis un en et
demi, agonise, afin de voir ce qu'elle est ca-
pable de faire. Mais tout ce qui est fait en
ce sens est retourné en sens contraire par
la France qui croit ne pouvoir affirmer ses
revendications inexécutables que devant
une Allemagne courbée sous le joug. A la
question de savoir comment l'Allem ~gne
pourra être rendue au travail, la France
répond toujours par celle de savoir com-
ment on pourrait rendre l'Allemagne a ce
point sans défense que des razzias comme
celle de la région du Mein puissent se faire
sans aucun danger. De plus M. Hermann
Müller ne semble même pas savoir s'il aura
seulement le droit d'ouvrir la bouche à Spa
pour poser des questions, ou s'il ne sera là
que pour prendre connaissance de ce qui
aura été décidé. M. Hermann Müller espère,
là encore comme toujours, obtenir, en se
tenant bien, la permission de parler. Mais
il faut rappeler que cette espérance a déjà
été trompée une fois déjà dans une circons-
tance analogue et que la plus lourde bêtise
que la République ait sur la conscience est
d'avoir été à Versailles sans être assurée.
qu'il y serait négocié verbalement.
M. Hermann Müller semble inflexible-
ment décidé à ne pas tirer profit des expé-
riences faites il y a plus d'une année, et a se
rendre à Spa sans se soucier s'il aura à y
dire quelque chose ou s'il n'aura qu'à écou-
ter. On s'est un peu pressé de faire conner
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Collections numériques similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
- Auteurs similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k62384575/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k62384575/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k62384575/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k62384575/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k62384575
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k62384575
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k62384575/f1.image × Aide