Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-05-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 mai 1920 08 mai 1920
Description : 1920/05/08 (T15,N1444). 1920/05/08 (T15,N1444).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238451p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
FI ET DE LA GUERRE
N° 1444
Samedi 8 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui »mé à»
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par ~extraies
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de Spa
(« Un Diplomate » dans Deutsche Allge-
meine Zeitung ; Kreuz Zeitung). — L'of-
fensive polonaise (Vorwaerts, Rote
Fahne, Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — « La France s'isole »
(World). — L'Irlande et le Congrès
américain (New. York Times). — L'élec-
tion présidentielle : les élections pri-
maires du Wisconsin et de l'Illinois
(New York Times, World, Chicago
Tribune, Philadelphia Record). — La
culture de l'arachide (Los Angeles Ti-
mes). - Le prix de la vie aux Etats-
Unis (Monthu Labor Review).
PRESSE ANGLAISE. — La Grande-Bretagne et
les Détroits (A.-J. Toynbee dans
New Europe).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le ministère Dato
(Diario Universal, Dia, Sol).
PRESSE HOLLANDAISE. - La paix avec la Hon-
grie (Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. - Les négociations entre
l'Italie et les Yougoslaves (Secolo.)
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA CONFERENCE DE SPA. - Si les né-
gociateurs de Spa n'ont en vue que la
quantité d'argent que doit fournir l'Allema-
gne la Conférence sera sans intérêt. Il faut
écarter cette idée que la victoire procure
ne rente que l'on peut à son gré augmen-
ter ou diminuer. 4a victoire au contraire
- La surtout une victoire aussi chère que
celle qui a été obtenue après quatre ans —
donne seulement le droit et la possibilité de
collaborer avec le vaincu. Si cette vérité est
reconnue, tout ira bien ensuite. Pour fixer
la somme à payer il faut tenir compte non
pas des besoins des créanciers, mais de la
faculté S de paiement du débiteur. - (Un
diplomate.) pmement
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
3.5.
- Il s'agit pour nous de montrer à quelle
résistance opiniâtre nous nous heurterons à
Spa.
Il est très possible que le problème, par
suite de la résistance française, soit aiguil-
lé sur une autre voie. La critique du
Temps qui s,in.diane que l'Allemagne ne
consacre nn obligations du Traité que « la
somme ridicule » de 5 milliards alors qu'elle
accirde 4 milliards au budget de la guerre,
nous montre le danger qui nous menace.
On nous donnera les moyens de nous « ré-
organiser éoonomiquement », mais en même
temps on ne précisera pas nos obligations
financières — et ceci pour ne pas, comme
le dit M. Poincaré, « éprouver de pertes » ;
le chiffre des indemnités, au contraire, sera
laissé dans l'indécision, afin de pouvoir,
par la suite, presser l'orange jusqu'à la der-
nière goutte et pour que tout ce qu'il est
possible de tirer de l'économie nationale
allemande tombe dans la poche de l'En-
tente, nos finances seront surveillées et on
prendra garde que, dans notre budget, des
sommes n'aient pas une destination que
l'on n'approuve pas. Et ainsi il pourrait se
faire que la Conférence de Spa donnât à
l'exécution du Traité de Paix une forme
qui nous en ferait sentir toute la cruauté.
Faire preuve de trop d'optimisme vis-à-vis
de ce danger serait une faute grave de la
part de nos représentants. Car en fin de
compte c'est la conception française qui a
triomphé à San-Remo. — (H. W.)
KREUZ-ZEITUNG, 4.5, soir.
« LA FRANCE S'ISOLE » [sous ce titre].
— A chaque nouvelle note qu'il rédige, à
chaque nouveau discours qu'il prononce, le
premier ministre Millerand, si adroitement
qu'il se serve des mots, réussit de moins
en moins à justifier la politique du gou-
vernement français en ce qui concerne l'oc-
cupation des villes du Rhin. En tenant
pour prouvé tout ce qu'il dit sur les vio-
lations du traité par l'Allemagne, le re-
mède est indiqué dans ce document lui-
même et aucune puissance n'est autorisée à
appliquer seule ce remède.
L'invasion en force par la Reichswehr de
la zone démilitarisée, si elle est démontrée,
a été un acte d'agression défini en toutes
lettres à Versailles, comme étant « de na-
ture à troubler la paix du monde », acte
qui devait relever non seulement de la
France mais de l'ensemble des puissances.
Quand M. Millerand fait valoir que les
Alliés n'ont pas immédiatement répondu à
son appel lorsqu'il leur a signalé les faits,
et qu'il a été obligé d'agir parce que le
temps pressait, il se sert de l'argument
militariste par excellence.
Tant que la Grande-Bretagne et l'Italie
conserveront leur attitude actuelle l'Entente
cessera de fonctionner, à moins que la
France ne modère l'ardeur de ceux d'entre
ses citoyens qui rêvent encore de marcher
sur Berlin. Il n'y a pas que l'Allemagne qui
soit liée par le traité. Les nations victo-
rieuses sont liées entre elles et si la France
désire perdre la coopération de ses asso-
ciées, elle ne peut mieux faire que de per-
sister dans ses errements sans se soucier
de leur approbation. Les plus rusés profes-
seurs teutons de l'ancienne diplomatie eux-
mêmes ne pourraient imaginer une ma-
nière d'opérer mieux faite pour rompre l'al-
liance et pour isoler les Français selon la
politique séculaire de l'Allemagne.
WORLD [de New-York], 13.4.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LES NEGOCIATIONS ENTRE L'ITALIE
ET LES YOUGOSLAVES. — Le temps a
fait justice de la chimérique conception de
ceux qui voulaient donner à l'Italie les ter-
ritoires stipulés par le Pacte de Londres
plus Fiume : tous ceux qui veulent encore
l'Adriatique de Sonnino doivent du même
coup avec la même fermeté logique et mo-
rale renoncer à la ville, où il y a presque
autant. d'Italiens que dans tout le reste de
la Dalmatie.
Ceux qui, au contraire, repoussent à tout
prix l'abandon de Fiume doivent se réfé-
rer au mémorandum du 9 décembre qui à
la vérité ne contente ni l'Italie, les Fiu-
mains, ni les Yougoslaves, mais nous offre
la seule porte de sortie et nous laisse la fa-
culté de ne pas assigner directement et dé-
finitivement (comme nous y obligerait le
Pacte de Londres) la ville de Fiume et son
autonomie à l'arbitrage souverain des
Croates. Là-dessus tout le monde voit clair.
Mais il est curieux d'observer que le petit
nombre qui continue à s'obstiner — même
après que la lumière est faite et que la
Chambre a donné des indications nettes
sur la route à suivre et l'orientation gé-
nérale de notre politique étrangère - est
précisément composé de ceux qui s'effor-
cent de remettre en question les traités de
Versailles et de Saint-Germain et qui se
posent en « révisionnistes » intransi-
geants.
Comment, est-il possible de demander aux
Alliés une paix de conciliation sur el Rhin,
orientée vers une collaboration européenne
et de prétendre en même temps de ces mê-
mes Alliés une paix d'arbitraire dans l'A-
driatique?
Le pacte de Londres peut très bien
devenir une réalité juridique, puisque, à la
suite de notre occupation militaire, il est
déjà une réalité de fait. Mais il ne faut pas
oublier que les Alliés n'y donneraient leur
assentiment que « les dents serrées » (le mot
a été prononcé à San Remo par M. Scia-
loja). Nous resterions donc seuls, en pré-
sence de l'opposition de Wilson; seuls pour
Alliés une paix de conciliation sur le Rhin,
à face avec les Yougoslaves; et en même
temps, nous devrions coopérer, pour une
part à expulser d'Annunzio de Fiume et à
remettre la ville à la discrétion des Croa-
tes.
On peut préférer, la solution du compro-
mis : matériellement elle serait aisée. Ce
serait aux Alliés et à l'Associé de mener à
bien la besogne, de présider à la constitu-
tion de l'Etat-tampon, et de surveiller l'éva-
cuation de la Dalmatie par nos troupes.
Il n'y a pas de troisième solution. Quant
aux conséquences immédiates, elles sont
évidentes : dans le premier cas, l'Italie de-
vrait s'établir en Dalmatie sur # pied de
guerre, à peu près comme dut faire l'Au-
triche quand elle voulut s'aventurer en
Bosnie, et entretenir des forces dont le coût
serait à peine inférieur au coût actuel de
600 millions par mois; elle devrait garder
assidûment ses frontières terrestres, réagir
contre les courants d'hostilité en Yougosla-
vie et aussi contre les troubles, complica-
tions politiques des pays balkaniques et da-
nubiens. Dans le deuxième cas, elle devrait
accepter, dans ses termes inchangés et im-
muables, le memorandum que M. Nitti à la
Chambre a déclaré contraire à certains de
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
FI ET DE LA GUERRE
N° 1444
Samedi 8 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui »mé à»
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par ~extraies
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de Spa
(« Un Diplomate » dans Deutsche Allge-
meine Zeitung ; Kreuz Zeitung). — L'of-
fensive polonaise (Vorwaerts, Rote
Fahne, Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — « La France s'isole »
(World). — L'Irlande et le Congrès
américain (New. York Times). — L'élec-
tion présidentielle : les élections pri-
maires du Wisconsin et de l'Illinois
(New York Times, World, Chicago
Tribune, Philadelphia Record). — La
culture de l'arachide (Los Angeles Ti-
mes). - Le prix de la vie aux Etats-
Unis (Monthu Labor Review).
PRESSE ANGLAISE. — La Grande-Bretagne et
les Détroits (A.-J. Toynbee dans
New Europe).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le ministère Dato
(Diario Universal, Dia, Sol).
PRESSE HOLLANDAISE. - La paix avec la Hon-
grie (Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. - Les négociations entre
l'Italie et les Yougoslaves (Secolo.)
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA CONFERENCE DE SPA. - Si les né-
gociateurs de Spa n'ont en vue que la
quantité d'argent que doit fournir l'Allema-
gne la Conférence sera sans intérêt. Il faut
écarter cette idée que la victoire procure
ne rente que l'on peut à son gré augmen-
ter ou diminuer. 4a victoire au contraire
- La surtout une victoire aussi chère que
celle qui a été obtenue après quatre ans —
donne seulement le droit et la possibilité de
collaborer avec le vaincu. Si cette vérité est
reconnue, tout ira bien ensuite. Pour fixer
la somme à payer il faut tenir compte non
pas des besoins des créanciers, mais de la
faculté S de paiement du débiteur. - (Un
diplomate.) pmement
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
3.5.
- Il s'agit pour nous de montrer à quelle
résistance opiniâtre nous nous heurterons à
Spa.
Il est très possible que le problème, par
suite de la résistance française, soit aiguil-
lé sur une autre voie. La critique du
Temps qui s,in.diane que l'Allemagne ne
consacre nn obligations du Traité que « la
somme ridicule » de 5 milliards alors qu'elle
accirde 4 milliards au budget de la guerre,
nous montre le danger qui nous menace.
On nous donnera les moyens de nous « ré-
organiser éoonomiquement », mais en même
temps on ne précisera pas nos obligations
financières — et ceci pour ne pas, comme
le dit M. Poincaré, « éprouver de pertes » ;
le chiffre des indemnités, au contraire, sera
laissé dans l'indécision, afin de pouvoir,
par la suite, presser l'orange jusqu'à la der-
nière goutte et pour que tout ce qu'il est
possible de tirer de l'économie nationale
allemande tombe dans la poche de l'En-
tente, nos finances seront surveillées et on
prendra garde que, dans notre budget, des
sommes n'aient pas une destination que
l'on n'approuve pas. Et ainsi il pourrait se
faire que la Conférence de Spa donnât à
l'exécution du Traité de Paix une forme
qui nous en ferait sentir toute la cruauté.
Faire preuve de trop d'optimisme vis-à-vis
de ce danger serait une faute grave de la
part de nos représentants. Car en fin de
compte c'est la conception française qui a
triomphé à San-Remo. — (H. W.)
KREUZ-ZEITUNG, 4.5, soir.
« LA FRANCE S'ISOLE » [sous ce titre].
— A chaque nouvelle note qu'il rédige, à
chaque nouveau discours qu'il prononce, le
premier ministre Millerand, si adroitement
qu'il se serve des mots, réussit de moins
en moins à justifier la politique du gou-
vernement français en ce qui concerne l'oc-
cupation des villes du Rhin. En tenant
pour prouvé tout ce qu'il dit sur les vio-
lations du traité par l'Allemagne, le re-
mède est indiqué dans ce document lui-
même et aucune puissance n'est autorisée à
appliquer seule ce remède.
L'invasion en force par la Reichswehr de
la zone démilitarisée, si elle est démontrée,
a été un acte d'agression défini en toutes
lettres à Versailles, comme étant « de na-
ture à troubler la paix du monde », acte
qui devait relever non seulement de la
France mais de l'ensemble des puissances.
Quand M. Millerand fait valoir que les
Alliés n'ont pas immédiatement répondu à
son appel lorsqu'il leur a signalé les faits,
et qu'il a été obligé d'agir parce que le
temps pressait, il se sert de l'argument
militariste par excellence.
Tant que la Grande-Bretagne et l'Italie
conserveront leur attitude actuelle l'Entente
cessera de fonctionner, à moins que la
France ne modère l'ardeur de ceux d'entre
ses citoyens qui rêvent encore de marcher
sur Berlin. Il n'y a pas que l'Allemagne qui
soit liée par le traité. Les nations victo-
rieuses sont liées entre elles et si la France
désire perdre la coopération de ses asso-
ciées, elle ne peut mieux faire que de per-
sister dans ses errements sans se soucier
de leur approbation. Les plus rusés profes-
seurs teutons de l'ancienne diplomatie eux-
mêmes ne pourraient imaginer une ma-
nière d'opérer mieux faite pour rompre l'al-
liance et pour isoler les Français selon la
politique séculaire de l'Allemagne.
WORLD [de New-York], 13.4.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LES NEGOCIATIONS ENTRE L'ITALIE
ET LES YOUGOSLAVES. — Le temps a
fait justice de la chimérique conception de
ceux qui voulaient donner à l'Italie les ter-
ritoires stipulés par le Pacte de Londres
plus Fiume : tous ceux qui veulent encore
l'Adriatique de Sonnino doivent du même
coup avec la même fermeté logique et mo-
rale renoncer à la ville, où il y a presque
autant. d'Italiens que dans tout le reste de
la Dalmatie.
Ceux qui, au contraire, repoussent à tout
prix l'abandon de Fiume doivent se réfé-
rer au mémorandum du 9 décembre qui à
la vérité ne contente ni l'Italie, les Fiu-
mains, ni les Yougoslaves, mais nous offre
la seule porte de sortie et nous laisse la fa-
culté de ne pas assigner directement et dé-
finitivement (comme nous y obligerait le
Pacte de Londres) la ville de Fiume et son
autonomie à l'arbitrage souverain des
Croates. Là-dessus tout le monde voit clair.
Mais il est curieux d'observer que le petit
nombre qui continue à s'obstiner — même
après que la lumière est faite et que la
Chambre a donné des indications nettes
sur la route à suivre et l'orientation gé-
nérale de notre politique étrangère - est
précisément composé de ceux qui s'effor-
cent de remettre en question les traités de
Versailles et de Saint-Germain et qui se
posent en « révisionnistes » intransi-
geants.
Comment, est-il possible de demander aux
Alliés une paix de conciliation sur el Rhin,
orientée vers une collaboration européenne
et de prétendre en même temps de ces mê-
mes Alliés une paix d'arbitraire dans l'A-
driatique?
Le pacte de Londres peut très bien
devenir une réalité juridique, puisque, à la
suite de notre occupation militaire, il est
déjà une réalité de fait. Mais il ne faut pas
oublier que les Alliés n'y donneraient leur
assentiment que « les dents serrées » (le mot
a été prononcé à San Remo par M. Scia-
loja). Nous resterions donc seuls, en pré-
sence de l'opposition de Wilson; seuls pour
Alliés une paix de conciliation sur le Rhin,
à face avec les Yougoslaves; et en même
temps, nous devrions coopérer, pour une
part à expulser d'Annunzio de Fiume et à
remettre la ville à la discrétion des Croa-
tes.
On peut préférer, la solution du compro-
mis : matériellement elle serait aisée. Ce
serait aux Alliés et à l'Associé de mener à
bien la besogne, de présider à la constitu-
tion de l'Etat-tampon, et de surveiller l'éva-
cuation de la Dalmatie par nos troupes.
Il n'y a pas de troisième solution. Quant
aux conséquences immédiates, elles sont
évidentes : dans le premier cas, l'Italie de-
vrait s'établir en Dalmatie sur # pied de
guerre, à peu près comme dut faire l'Au-
triche quand elle voulut s'aventurer en
Bosnie, et entretenir des forces dont le coût
serait à peine inférieur au coût actuel de
600 millions par mois; elle devrait garder
assidûment ses frontières terrestres, réagir
contre les courants d'hostilité en Yougosla-
vie et aussi contre les troubles, complica-
tions politiques des pays balkaniques et da-
nubiens. Dans le deuxième cas, elle devrait
accepter, dans ses termes inchangés et im-
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