Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-05-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 mai 1920 07 mai 1920
Description : 1920/05/07 (T15,N1443). 1920/05/07 (T15,N1443).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62384508
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
I
i MINISTERES 1
r DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
g ET DE LA GUERRE
S -
N° 1443
Vendredi 7 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui *•***••
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La déclaration de San-
liemo : interview du ministre des Affai-
res Etrangères allemand avec un corres-
pondant de l'Az Est (Reproduit par
Frank farter Zeitung). — Les négocia-
tions économiques franco-allemandes
(r rankfurter Zeitunq). Les relations
diplomatiques entre l'Allemagne et le
Vatican (Dr Franz Reimeringer dans
Germania).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les provinces de
Tacna et Arica : l'attitude des Etats-
Uni,s (Nation). — « Le pieux impérialis-
me britannique » (New York Call). —
Les importations d'or et le change de la
livre sterling aux Etats-Unis (Evening
Post).
PnESSE A\GLAISL L'organisation de la pro-
pagande britannique (Times) ,
1 HE®^E "01--LANDAÏSE L'église protestante
et Guillaume Il (Algemeen Handelsblad).
- La Conférence internationale de
Bruxelles (Niewe Rotterdamsche Cou-
rant).
1 RES SE ITALIENNE. - Les négociations entre
Italie et les Yougoslaves (Mario Bor-
sa dans Secolo). - La situation minis-
térielle : l'attitude du Parti Populaire
ta îen (Corriere d'ltalia, Corriere délia
Sera).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA DECLARATION DE SAN-REMO. —
EVV DU DR KOESTER. - Le ministre
des AFFiresé,trangères a bien voulu s'en-
treipnin des événements de San-Remo avec
*un respondant de l'Az Est rde Budapest].
minhtrI^SU^a des négociations, déclara île
TUI!lI.stre, et singulièrement l'interprétation
Qu'en a donnée Millerand à la Chambre
lançait ne justifie en rien des espoirs ex su.
fiérés Ces espoirs seraient interdits par ce
seul p,assage du communiqué officiel. d'Ha-
vas d an S?e du communinué officiel d'Ha-
titre d après lequel l'Entente se réserve à
titre de mesure coercitive d'occuper encore
des tertitoires allemands: réserve qui ne
trouve Son londement ni dans la lettre ni
dans l'esprit du traité - de paix et qui, de
- pacte de
plus, contrarie les principes constitue une
la Société dp« v
Dans la presse adverse, on soutient que
ïWSwoS? irMMe ar-
mée de 200.000 hommes a indisposé l'En-
tente contre nous. Malheureusement cette
assertion n'a pas trouvé écho seulement
dans des feuilles de l'Entente' mais aussi
chez nous. Je m'élève là contre pour ail Ar-
mer que le dernier memorandum au sujet
de l'armée de 200.000 hommes ne faisait
que rassembler les arguments présentés à
maintes reprises par nos chargés d'affai-
res à Londres et à Paris. Il ne s'agit nul-
lement d'une action nouvelle. Je ne puis
que répéter encore et toujours que nous
nous efforçons d'exécuter le traité de paix
avec loyauté. Pour cela il. est nécessaire
que nous éclairions nos ennemis sur ce
qu'il nous faut et sur ce que nous pouvons
donner. Nous nous rendons à Spa avec l'es-
poir que les conversations s'y engageront
sur un nouveau terrain, susceptible d'ame-
ner une compréhension réciproque des in-
térêts généraux engagés dans l'exécution
du traité. Pour atteindre à ce but il faut
écarter tout ce qui pourrait norter atteinte
au sentiment national des peuples qui tien-
nent encore à leur honneur. J'espère donc
que le premier pas sur cette voie de l'en-
tente sera pour l'évacuation de la région du
Mein. »
FRANKFURTER ZEITUNG, 4.5.
LES NEGOCIATIONS ECONOMIQUES
FRANCO-ALLEMANDES, — .Il peut se
faire que l'on croie encore en France qu'il
est possible de tirer un trait entre la poli-
tique économique et la grande politique, que
l' 1):: peut occuper en pleine, paix un terri-
toire allemand et aboutir, par des négocia-
tions, à un résultat satisfaisant en ce qui
touche les relations économiques. Avec le
temps, on finira par s'apercevoir en France
que cela vraiment ne va pas. Mais c'est ce-
pendant un symptôme important de voir que
là où l'Europe déchirée offre une blessure
béante, blessure qu'intentionnellement on
empêche, comme par des griffes, de se re-
fermer. on cherche au moins à empêcher
l'hémorragie.
FRANKFURTER ZE/TUNG, 1-3, soir.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LES NEGOCIATIONS ENTRE L'ITALIE
ET LES YOUGOSLAVES. — De Belgrade,
2 mai : On serait heureux ici d'un accord
direct avec l'Italie. je ne sais si les hommes
politiques auront la sagesse de le conclure
ou si le courage leur fera défaut au dernier
moment et s'ils finiront par préférer, pour
mettre leur responsabilité à couvert, une
solution imposée par les puissances. L'er-
reur serait d'autant plus fâcheuse que — si
mes impressions sont exactes — un accord
direct finirait par trouver un plus large as-
sentiment dans le peuple et permettrait des
possibilités immédiates d'avantages com-
merciaux.
C'est là un point sur lequel il me semble
nécessaire d'appeler l'attention des Italiens.
L'accord est ici considéré comme un tout. Il
ne s'agit pas seulement d'ajuster des fron-
tières, mais encore d'orienter des rapports
économiques entre les deux pays. Peut-être
y a-t-il déjà des inquiétudes au sujet de cer-
taines invasions étrangères et de la façon
dont ces invasions se manifestent ; peut-être
regarde-t-on déjà du côté de l'Italie avec
moins de défiance, avec le sentiment aussi
des raisons géographiques et économiques
qui rendent naturels d'étroits rapports entre
les deux peuples. Malgré l'état actuel des
relations politiques, quelques commerçants
des deux pays sont déjà en relations' d'af-
faires et ne réclament qu'une chose : la sup-
pression des obstacles qui existent encore.
Arriverons-nous à l'accord d'ensem-
ble ? Le moment actuel est décisif, et je
n'ose guère émettre de pronostics. Patchich
est parti pour Evian se soigner et a quitté
Belgrade avant l'arrivée de Trumbitch. Pro-
titch, tous les radicaux et en général l'élé-
ment serbe me semblent décidés à sanction-
ner l'accord, même s'il faut reconnaître la
souveraineté italienne sur Fiume. Les démo-
crates pensent de même. Mais les Slovènes
sont intransigeants. Et par malheur, de
nombreux Dalmates et Croates pensent
avoir fait le maximum de concession en
renonçant à Fiume et exigent qu'elle reste
autonome sous le contrôle de la Société des
Nations. Le leader croate du groupe indé-
pendant m'a déclaré qu'à la solution Scialo-
ja-Nitti-Trumbitch, il préférait le mémoran-
dum du 9 décembre avec l'Etat-tampon.
.11 est possible que tout s'arrange, mais
les résistances, les évasions, les hésitations,
les obstinations sont sérieuses ; et il se
pourrait, par malheur, que la bonne volonté
de M. Trumbitch fût arrêtée par le byzanti-
nisme des politiciens. — (Mario Borsa.)
SECOLO, 4-5.
— De Belgrade, 3 mai : Hier a eu lieu une
réunion des membres du Gouvernement,
des chefs de partis et des délégués Trum-
bitch. Rybar et Zolger. Vesnitch, arrivé le
matin de Paris, y a pris part. Le Prince
Régent présidait. Trumbitch a fait un long
exposé des pourparlers entre lui et MM. Nit-
ti et Scialoja. Après quoi, la discussion a
commencé ; elle a duré deux heures et de-
mie sans aboutir à une décision. On ne peut
aujourd'hui encore rien prévoir. La ques-
tion à résoudre semble assez simple, mais
elle se complique évidemment de préoccupa-
tions et spéculations d'ordre ministériel,
parlementaire et peut-être même personnel.
Le Gouvernement tient à nous persuader
qu'il est favorable à l'accord sur les bases
exposées par Trumbitch. Quelqu'un de bien
informé et qui touche de près au premier
ministre Protitch m'a dit hier soir : « Le
Gouvernement, avant même de recevoir le
rapport détaillé de Trumbitch avait, après
les premiers télégrammes, donné à la délé-
gation l'instruction de se rendre à San-Re-
mo pour conclure l'accord. Il semble qu'il
y ait eu quelques points mal expliqués ou
mal compris dans cet échange de télégram-
mes : c'est pourquoi Trumbitch a cru né-
cessaire de se rendre à Belgrade. Mais le
Gouvernement est disposé à conclure et à
reconnaître la souverainté nominale ita-
lienne sur Fiume. Il pourra y avoir encore
des détails à discuter avec les délégués ita-
liens, mais ils n'empêcheront pas d'arriver
à la solution. »
Si tel est l'état d'esprit du Gouvernement,
*
étant donné celui de Trumbitch que nous
connaissons, les choses ne devraient plus
traîner en longueur. Il existe, il est vrai, des
courants violemment hostiles à l'accord,
dont je vous parlais hier, mais ils ne de-
i MINISTERES 1
r DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
g ET DE LA GUERRE
S -
N° 1443
Vendredi 7 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui *•***••
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La déclaration de San-
liemo : interview du ministre des Affai-
res Etrangères allemand avec un corres-
pondant de l'Az Est (Reproduit par
Frank farter Zeitung). — Les négocia-
tions économiques franco-allemandes
(r rankfurter Zeitunq). Les relations
diplomatiques entre l'Allemagne et le
Vatican (Dr Franz Reimeringer dans
Germania).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les provinces de
Tacna et Arica : l'attitude des Etats-
Uni,s (Nation). — « Le pieux impérialis-
me britannique » (New York Call). —
Les importations d'or et le change de la
livre sterling aux Etats-Unis (Evening
Post).
PnESSE A\GLAISL L'organisation de la pro-
pagande britannique (Times) ,
1 HE®^E "01--LANDAÏSE L'église protestante
et Guillaume Il (Algemeen Handelsblad).
- La Conférence internationale de
Bruxelles (Niewe Rotterdamsche Cou-
rant).
1 RES SE ITALIENNE. - Les négociations entre
Italie et les Yougoslaves (Mario Bor-
sa dans Secolo). - La situation minis-
térielle : l'attitude du Parti Populaire
ta îen (Corriere d'ltalia, Corriere délia
Sera).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA DECLARATION DE SAN-REMO. —
EVV DU DR KOESTER. - Le ministre
des AFFiresé,trangères a bien voulu s'en-
treipnin des événements de San-Remo avec
*un respondant de l'Az Est rde Budapest].
minhtrI^SU^a des négociations, déclara île
TUI!lI.stre, et singulièrement l'interprétation
Qu'en a donnée Millerand à la Chambre
lançait ne justifie en rien des espoirs ex su.
fiérés Ces espoirs seraient interdits par ce
seul p,assage du communiqué officiel. d'Ha-
vas d an S?e du communinué officiel d'Ha-
titre d après lequel l'Entente se réserve à
titre de mesure coercitive d'occuper encore
des tertitoires allemands: réserve qui ne
trouve Son londement ni dans la lettre ni
dans l'esprit du traité - de paix et qui, de
- pacte de
plus, contrarie les principes constitue une
la Société dp« v
Dans la presse adverse, on soutient que
ïWSwoS? irMMe ar-
mée de 200.000 hommes a indisposé l'En-
tente contre nous. Malheureusement cette
assertion n'a pas trouvé écho seulement
dans des feuilles de l'Entente' mais aussi
chez nous. Je m'élève là contre pour ail Ar-
mer que le dernier memorandum au sujet
de l'armée de 200.000 hommes ne faisait
que rassembler les arguments présentés à
maintes reprises par nos chargés d'affai-
res à Londres et à Paris. Il ne s'agit nul-
lement d'une action nouvelle. Je ne puis
que répéter encore et toujours que nous
nous efforçons d'exécuter le traité de paix
avec loyauté. Pour cela il. est nécessaire
que nous éclairions nos ennemis sur ce
qu'il nous faut et sur ce que nous pouvons
donner. Nous nous rendons à Spa avec l'es-
poir que les conversations s'y engageront
sur un nouveau terrain, susceptible d'ame-
ner une compréhension réciproque des in-
térêts généraux engagés dans l'exécution
du traité. Pour atteindre à ce but il faut
écarter tout ce qui pourrait norter atteinte
au sentiment national des peuples qui tien-
nent encore à leur honneur. J'espère donc
que le premier pas sur cette voie de l'en-
tente sera pour l'évacuation de la région du
Mein. »
FRANKFURTER ZEITUNG, 4.5.
LES NEGOCIATIONS ECONOMIQUES
FRANCO-ALLEMANDES, — .Il peut se
faire que l'on croie encore en France qu'il
est possible de tirer un trait entre la poli-
tique économique et la grande politique, que
l' 1):: peut occuper en pleine, paix un terri-
toire allemand et aboutir, par des négocia-
tions, à un résultat satisfaisant en ce qui
touche les relations économiques. Avec le
temps, on finira par s'apercevoir en France
que cela vraiment ne va pas. Mais c'est ce-
pendant un symptôme important de voir que
là où l'Europe déchirée offre une blessure
béante, blessure qu'intentionnellement on
empêche, comme par des griffes, de se re-
fermer. on cherche au moins à empêcher
l'hémorragie.
FRANKFURTER ZE/TUNG, 1-3, soir.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LES NEGOCIATIONS ENTRE L'ITALIE
ET LES YOUGOSLAVES. — De Belgrade,
2 mai : On serait heureux ici d'un accord
direct avec l'Italie. je ne sais si les hommes
politiques auront la sagesse de le conclure
ou si le courage leur fera défaut au dernier
moment et s'ils finiront par préférer, pour
mettre leur responsabilité à couvert, une
solution imposée par les puissances. L'er-
reur serait d'autant plus fâcheuse que — si
mes impressions sont exactes — un accord
direct finirait par trouver un plus large as-
sentiment dans le peuple et permettrait des
possibilités immédiates d'avantages com-
merciaux.
C'est là un point sur lequel il me semble
nécessaire d'appeler l'attention des Italiens.
L'accord est ici considéré comme un tout. Il
ne s'agit pas seulement d'ajuster des fron-
tières, mais encore d'orienter des rapports
économiques entre les deux pays. Peut-être
y a-t-il déjà des inquiétudes au sujet de cer-
taines invasions étrangères et de la façon
dont ces invasions se manifestent ; peut-être
regarde-t-on déjà du côté de l'Italie avec
moins de défiance, avec le sentiment aussi
des raisons géographiques et économiques
qui rendent naturels d'étroits rapports entre
les deux peuples. Malgré l'état actuel des
relations politiques, quelques commerçants
des deux pays sont déjà en relations' d'af-
faires et ne réclament qu'une chose : la sup-
pression des obstacles qui existent encore.
Arriverons-nous à l'accord d'ensem-
ble ? Le moment actuel est décisif, et je
n'ose guère émettre de pronostics. Patchich
est parti pour Evian se soigner et a quitté
Belgrade avant l'arrivée de Trumbitch. Pro-
titch, tous les radicaux et en général l'élé-
ment serbe me semblent décidés à sanction-
ner l'accord, même s'il faut reconnaître la
souveraineté italienne sur Fiume. Les démo-
crates pensent de même. Mais les Slovènes
sont intransigeants. Et par malheur, de
nombreux Dalmates et Croates pensent
avoir fait le maximum de concession en
renonçant à Fiume et exigent qu'elle reste
autonome sous le contrôle de la Société des
Nations. Le leader croate du groupe indé-
pendant m'a déclaré qu'à la solution Scialo-
ja-Nitti-Trumbitch, il préférait le mémoran-
dum du 9 décembre avec l'Etat-tampon.
.11 est possible que tout s'arrange, mais
les résistances, les évasions, les hésitations,
les obstinations sont sérieuses ; et il se
pourrait, par malheur, que la bonne volonté
de M. Trumbitch fût arrêtée par le byzanti-
nisme des politiciens. — (Mario Borsa.)
SECOLO, 4-5.
— De Belgrade, 3 mai : Hier a eu lieu une
réunion des membres du Gouvernement,
des chefs de partis et des délégués Trum-
bitch. Rybar et Zolger. Vesnitch, arrivé le
matin de Paris, y a pris part. Le Prince
Régent présidait. Trumbitch a fait un long
exposé des pourparlers entre lui et MM. Nit-
ti et Scialoja. Après quoi, la discussion a
commencé ; elle a duré deux heures et de-
mie sans aboutir à une décision. On ne peut
aujourd'hui encore rien prévoir. La ques-
tion à résoudre semble assez simple, mais
elle se complique évidemment de préoccupa-
tions et spéculations d'ordre ministériel,
parlementaire et peut-être même personnel.
Le Gouvernement tient à nous persuader
qu'il est favorable à l'accord sur les bases
exposées par Trumbitch. Quelqu'un de bien
informé et qui touche de près au premier
ministre Protitch m'a dit hier soir : « Le
Gouvernement, avant même de recevoir le
rapport détaillé de Trumbitch avait, après
les premiers télégrammes, donné à la délé-
gation l'instruction de se rendre à San-Re-
mo pour conclure l'accord. Il semble qu'il
y ait eu quelques points mal expliqués ou
mal compris dans cet échange de télégram-
mes : c'est pourquoi Trumbitch a cru né-
cessaire de se rendre à Belgrade. Mais le
Gouvernement est disposé à conclure et à
reconnaître la souverainté nominale ita-
lienne sur Fiume. Il pourra y avoir encore
des détails à discuter avec les délégués ita-
liens, mais ils n'empêcheront pas d'arriver
à la solution. »
Si tel est l'état d'esprit du Gouvernement,
*
étant donné celui de Trumbitch que nous
connaissons, les choses ne devraient plus
traîner en longueur. Il existe, il est vrai, des
courants violemment hostiles à l'accord,
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