Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-05-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 mai 1920 06 mai 1920
Description : 1920/05/06 (T15,N1442). 1920/05/06 (T15,N1442).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238449m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
FFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1442
Jeudi 6 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui 89st dw
, résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de Spa
(Vossische Zeitung ; Oscar Muller dans
Deutsche Allgemeine Zeitung, Kœlnische
Zeitung, Frankfurter Zeitung). -=- La pé-
nétration britannique dans l'Islam
(Hamburger Nachrichten).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Japonais à Vla-
divostok (Chicago Daily News, New
York Times, Chicago Tribune, Los An-
geles Times). — L'élection présiden-
tielle : les élections primaires (New
York Times) ; « M. Hoover et son de-
voir de leader » (World).
PRESSE ANGLAISE. - L'offensive polonaise
(Daily Graphie, Morning Post, Daily
Chronicle).
PRESSE HOLLANDAISE. — L'Internationale
Communiste et le Bureau d'Amsterdam
(Telegraaf). - L'état des esprits en Alle-
magne; impressions du Dr Gerard
Brom, Secrétaire de l'Association des
Etudiants ). catholiques néerlandais
(Maasbode).
PRESSE ITALIENNE. - La situation ministé-
rielle (Tribuna, Giornale d'Italia, Gaz-
zetta del Popolo, Idea Nazionale).
PRESSE DE TCHÉCO-SLOVAQUE. Le rattache-
ment de l'Autriche à l'Allemagne : l'at-
titude de ia Tcheco-Slovaquie (Prager
Tagblatt).
PRESSE YOUGOSLAVE. - La crise ministé-
rielle à Belgrade (Slovenski Narod).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA CONFERENCE DE SPA. - PRESSE
ALLEMANDE: L'invitation à la Conférence de
Spa peut être considérée comme une amé-
lioration sensible de la position diplomati-
que de l'Allemagne. L'Allemagne est enfin
délivrée dp 1Q0T1 isolement. Le silence de ces
épuisants échanges de notes va faire place
à une explication orale. Les hommes d'Etat
allemands vont - avoir maintenant la possi-
bilité d'intervenir de façon active dans la
politique européenne. Il est vrai que la note
dit seulement que l'on discutera avec le
gouvernement allemand toutes les questions
qui se rapportent à l'ordre intérieur et à la
prospérité économique de l'Allemagne. Mais
la prospérité d<^J TCu ^a^ne signifie. la
discussion s ir Euro pe. On ne peut avoir de
discussion sur l'Allemagne sans parler de
l'Europe et il dépendra de la capacité et de
l'adresse des hommes d'Etat allemands de
trouver dans les conversations de Spa la
voie qui, à travers tout le fouillis de para-
graphes de Versailles, conduira à une véri-
table entente pacifique.
Rien ne serait plus faux de la part du
gouvernement allemand que'de ne pas utili-
ser le temps qui reste jusqu'à la Conférence
de Spa. Il a dans ce laps de temps l'occa-
sion multiple, grâce aux négociations écono-
miques en cours entre l'Allemagne et la
France, non seulement de faire des propo-
sitions mais de créer, par des mesures pra-
tiques et par des accords effectifs, cette
atmosphère dont il a besoin pour élargir
à Spa la question allemande et en faire une
question européenne.
Il y a certains signes qu'il ne faut pas
négliger.
L'union étroite entre la Belgique et la
France lorsqu'il s'est agi d'obtenir par la
force l'exécution du Traité par l'Allemagne
est un symptôme que la Belgique cherche.
elle aussi son intérêt dans l'orientation con-
tinentale et qu'elle sent que sa destinée est
liée étroitement à la production de l'Allema-
gne. De plus on ne pourrait attacher assez
d'importance au fait que le blocus proposé
par l'Angleterre contre l'Allemagne a été
repoussé et combattu par la France. Ce
que prouvent de plus en plus nettement ces
symptômes, c'est à quel point la collabora-
tion économique de l'Allemagne, de la
France et de la Belgique répond à l'in-
térêt commun des trois pays. De ce que ces
collaborations ont lieu ou non dépendra la
position de l'Italie et par suite le règlement
du problème autrichien.
Il s'agit donc maintenant de travailler en
commun à ce but. Spa marquera la déli-
vrance, délivrance de la stérilité du doute
et des protestations, aurore d'une politique
active de communauté européenne.
VOSSISCHE ZEITUNG. 28.4. matin.
— Nous croyons être dans le vrai en di-
sant du résultat de San-Remo QU'IL CONTIENT
LES CONDITIONS FORMELLES ET POSITIVES LES
PLUS NÉCESSAIRES POUR QU'IL SOIT PERMIS DE
POURSUIVRE LA SOLUTION DE LA CRISE EURO-
PÉENNE. Ce que les adversaires redoutaient
tant des intrigues de la diplomatie alleman-
de s'est produit. Les contradictions du Trai-
té de Paix et ses impossibilités se sont ré-
vélées et ont amené des conflits au sein
même de l'Entente, qui eussent pu être évi-
tés si, il y a un an, elle avait su élaborer
un Traité exécutable au lieu de créer l'ins-
trument d'une politique de vengeance toute
déclamatoire. L'invitation faite au gouver-
nement allemand de prendre part à une dis-
cussion orale sur le Traité de Paix répare
cette faute ; mais il y a lieu de se demander
si cette compréhension tardive pourra ré-
parer les dommages qui ont été causés non
seulement à l'Allemagne, mais aussi à l'En-
tente et avant tout à la France, qui porte
la plus grande responsabilité dans cette po-
litique sentimentale à courte vue. — Toutes
les craintes émises alors par l'Allemagne,
et que seules quelques intelligences claires
avaient partagées dans le camp adverse, se
sont révélées comme justes. Les clauses
essentielles du Traité sont inexécutables, et
ces clauses ont envenimé les rapports poli-
tiques de l'Entente avec l'Allemagne et des
pays de l'Entente entre eux. Si on com-
pare aujourd'hui la situation économique
de l'Allemagne et les finances de l'Etat avec
ce qu'elles étaient il y a un an, on s'aperçoit
alors à quel point cette politique a été né-
faste. Les négociateurs allemands, confiants
dans l'énergie du travail allemand, avaient
pu offrir aux Alliés une indemnité totale de
100 milliards de marks-or. Si cette proposi-
tion avait été acceptée et s'il avait été don-
né en même temps à l'Allemagne là possi-
bilité d'acheter des vivres et des matières
premières pour donner à l'industrie et au
peuple des forces nouvelles pour reprendre
le travail, nous nous trouverions aujour-
d'hui en pleine exécution pratique du Traité
de Paix, et les adversaires auraient déjà
commencé à jouir des avantages qu'ils en
attendent. Ce qui avait été offert, il y a
un an et qui eût peut-être été possible, et
même les propositions considérées comme
modérées faites en novembre 1919 par le
délégué financier 1 Keynes ne sont plus, au-
jourd'hui que l'Allemagne a été menée par
la chute du mark et par une razzia écono-
mique sans égale, au bord même de la Dan-
queroute nationale, qu'une utopie inconsis-
tante.
Cela n'aurait donc aucun sens de vouloir
maintenant, par une estimation plus ou
moins fantaisiste de la force productive de
l'Allemagne donner une nouvelle assise à la
paix tout en négligeant la question prin-
cipale qui est de savoir comment l'Alle-
magne peut être mise en état de produire.
Ce n'est que si on donne à ".ptte question
la priorité sur les autres que L.mg pou-
vons espérer nous et nos adversaires vain-
cre la contradiction qui existe dans le trai-
té de paix qui veut arracher à un cadavre
les plus intenses manifestations de vie.
La note de l'Entente ne barre pas cette
route, mais elle ne montre pas nettement
non plus qu'on se soit pleinement rendu
compte que seule cette voie pouvait con-
duire au but.
Naturellement le gouvernement al emand
fera tout pour assembler d'ici le 25 mai,
jour de la Conférence de Spa, tous les élé-
ments qui pourront permettre à l'Entente de
se rendre un compte exact, dans tous les
domaines, de la situation de l'Allemagne,
et il aura avant tout à cœur de faire res-
sortir les côtés positifs de notre "\rie éco-
nomique pour montrer à l'Entente que sa
politique ne vise pas à une négation (le ses
obligations mais à une limitation de ces
obligations, en rapport avec la réalité. Mais
la condition première de toutes les promes-
ses que pourra faire l'Allemagne est oue
l'on relâche les liens économiques et poli-
tiques pour lesquels le traité garrotte l'Al-
lemagne et qui l'empêchent de travailler
librement. Cela conduit à se demander dans
quel sens on a compris l'échange ce vues
qui doit avoir lieu à Spa. S'il s'agit, com-
me le fait présumer la note. d'une entrevue
des « chefs de gouvernements », une dis-
cussion approfondie et technique des graves
problèmes financiers et économiques se
trouve donc exclue pour la simple raison
que ces « chefs de gouvernements » ne dis-
DES
FFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1442
Jeudi 6 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui 89st dw
, résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de Spa
(Vossische Zeitung ; Oscar Muller dans
Deutsche Allgemeine Zeitung, Kœlnische
Zeitung, Frankfurter Zeitung). -=- La pé-
nétration britannique dans l'Islam
(Hamburger Nachrichten).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Japonais à Vla-
divostok (Chicago Daily News, New
York Times, Chicago Tribune, Los An-
geles Times). — L'élection présiden-
tielle : les élections primaires (New
York Times) ; « M. Hoover et son de-
voir de leader » (World).
PRESSE ANGLAISE. - L'offensive polonaise
(Daily Graphie, Morning Post, Daily
Chronicle).
PRESSE HOLLANDAISE. — L'Internationale
Communiste et le Bureau d'Amsterdam
(Telegraaf). - L'état des esprits en Alle-
magne; impressions du Dr Gerard
Brom, Secrétaire de l'Association des
Etudiants ). catholiques néerlandais
(Maasbode).
PRESSE ITALIENNE. - La situation ministé-
rielle (Tribuna, Giornale d'Italia, Gaz-
zetta del Popolo, Idea Nazionale).
PRESSE DE TCHÉCO-SLOVAQUE. Le rattache-
ment de l'Autriche à l'Allemagne : l'at-
titude de ia Tcheco-Slovaquie (Prager
Tagblatt).
PRESSE YOUGOSLAVE. - La crise ministé-
rielle à Belgrade (Slovenski Narod).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LA CONFERENCE DE SPA. - PRESSE
ALLEMANDE: L'invitation à la Conférence de
Spa peut être considérée comme une amé-
lioration sensible de la position diplomati-
que de l'Allemagne. L'Allemagne est enfin
délivrée dp 1Q0T1 isolement. Le silence de ces
épuisants échanges de notes va faire place
à une explication orale. Les hommes d'Etat
allemands vont - avoir maintenant la possi-
bilité d'intervenir de façon active dans la
politique européenne. Il est vrai que la note
dit seulement que l'on discutera avec le
gouvernement allemand toutes les questions
qui se rapportent à l'ordre intérieur et à la
prospérité économique de l'Allemagne. Mais
la prospérité d<^J TCu ^a^ne signifie. la
discussion s ir Euro pe. On ne peut avoir de
discussion sur l'Allemagne sans parler de
l'Europe et il dépendra de la capacité et de
l'adresse des hommes d'Etat allemands de
trouver dans les conversations de Spa la
voie qui, à travers tout le fouillis de para-
graphes de Versailles, conduira à une véri-
table entente pacifique.
Rien ne serait plus faux de la part du
gouvernement allemand que'de ne pas utili-
ser le temps qui reste jusqu'à la Conférence
de Spa. Il a dans ce laps de temps l'occa-
sion multiple, grâce aux négociations écono-
miques en cours entre l'Allemagne et la
France, non seulement de faire des propo-
sitions mais de créer, par des mesures pra-
tiques et par des accords effectifs, cette
atmosphère dont il a besoin pour élargir
à Spa la question allemande et en faire une
question européenne.
Il y a certains signes qu'il ne faut pas
négliger.
L'union étroite entre la Belgique et la
France lorsqu'il s'est agi d'obtenir par la
force l'exécution du Traité par l'Allemagne
est un symptôme que la Belgique cherche.
elle aussi son intérêt dans l'orientation con-
tinentale et qu'elle sent que sa destinée est
liée étroitement à la production de l'Allema-
gne. De plus on ne pourrait attacher assez
d'importance au fait que le blocus proposé
par l'Angleterre contre l'Allemagne a été
repoussé et combattu par la France. Ce
que prouvent de plus en plus nettement ces
symptômes, c'est à quel point la collabora-
tion économique de l'Allemagne, de la
France et de la Belgique répond à l'in-
térêt commun des trois pays. De ce que ces
collaborations ont lieu ou non dépendra la
position de l'Italie et par suite le règlement
du problème autrichien.
Il s'agit donc maintenant de travailler en
commun à ce but. Spa marquera la déli-
vrance, délivrance de la stérilité du doute
et des protestations, aurore d'une politique
active de communauté européenne.
VOSSISCHE ZEITUNG. 28.4. matin.
— Nous croyons être dans le vrai en di-
sant du résultat de San-Remo QU'IL CONTIENT
LES CONDITIONS FORMELLES ET POSITIVES LES
PLUS NÉCESSAIRES POUR QU'IL SOIT PERMIS DE
POURSUIVRE LA SOLUTION DE LA CRISE EURO-
PÉENNE. Ce que les adversaires redoutaient
tant des intrigues de la diplomatie alleman-
de s'est produit. Les contradictions du Trai-
té de Paix et ses impossibilités se sont ré-
vélées et ont amené des conflits au sein
même de l'Entente, qui eussent pu être évi-
tés si, il y a un an, elle avait su élaborer
un Traité exécutable au lieu de créer l'ins-
trument d'une politique de vengeance toute
déclamatoire. L'invitation faite au gouver-
nement allemand de prendre part à une dis-
cussion orale sur le Traité de Paix répare
cette faute ; mais il y a lieu de se demander
si cette compréhension tardive pourra ré-
parer les dommages qui ont été causés non
seulement à l'Allemagne, mais aussi à l'En-
tente et avant tout à la France, qui porte
la plus grande responsabilité dans cette po-
litique sentimentale à courte vue. — Toutes
les craintes émises alors par l'Allemagne,
et que seules quelques intelligences claires
avaient partagées dans le camp adverse, se
sont révélées comme justes. Les clauses
essentielles du Traité sont inexécutables, et
ces clauses ont envenimé les rapports poli-
tiques de l'Entente avec l'Allemagne et des
pays de l'Entente entre eux. Si on com-
pare aujourd'hui la situation économique
de l'Allemagne et les finances de l'Etat avec
ce qu'elles étaient il y a un an, on s'aperçoit
alors à quel point cette politique a été né-
faste. Les négociateurs allemands, confiants
dans l'énergie du travail allemand, avaient
pu offrir aux Alliés une indemnité totale de
100 milliards de marks-or. Si cette proposi-
tion avait été acceptée et s'il avait été don-
né en même temps à l'Allemagne là possi-
bilité d'acheter des vivres et des matières
premières pour donner à l'industrie et au
peuple des forces nouvelles pour reprendre
le travail, nous nous trouverions aujour-
d'hui en pleine exécution pratique du Traité
de Paix, et les adversaires auraient déjà
commencé à jouir des avantages qu'ils en
attendent. Ce qui avait été offert, il y a
un an et qui eût peut-être été possible, et
même les propositions considérées comme
modérées faites en novembre 1919 par le
délégué financier 1 Keynes ne sont plus, au-
jourd'hui que l'Allemagne a été menée par
la chute du mark et par une razzia écono-
mique sans égale, au bord même de la Dan-
queroute nationale, qu'une utopie inconsis-
tante.
Cela n'aurait donc aucun sens de vouloir
maintenant, par une estimation plus ou
moins fantaisiste de la force productive de
l'Allemagne donner une nouvelle assise à la
paix tout en négligeant la question prin-
cipale qui est de savoir comment l'Alle-
magne peut être mise en état de produire.
Ce n'est que si on donne à ".ptte question
la priorité sur les autres que L.mg pou-
vons espérer nous et nos adversaires vain-
cre la contradiction qui existe dans le trai-
té de paix qui veut arracher à un cadavre
les plus intenses manifestations de vie.
La note de l'Entente ne barre pas cette
route, mais elle ne montre pas nettement
non plus qu'on se soit pleinement rendu
compte que seule cette voie pouvait con-
duire au but.
Naturellement le gouvernement al emand
fera tout pour assembler d'ici le 25 mai,
jour de la Conférence de Spa, tous les élé-
ments qui pourront permettre à l'Entente de
se rendre un compte exact, dans tous les
domaines, de la situation de l'Allemagne,
et il aura avant tout à cœur de faire res-
sortir les côtés positifs de notre "\rie éco-
nomique pour montrer à l'Entente que sa
politique ne vise pas à une négation (le ses
obligations mais à une limitation de ces
obligations, en rapport avec la réalité. Mais
la condition première de toutes les promes-
ses que pourra faire l'Allemagne est oue
l'on relâche les liens économiques et poli-
tiques pour lesquels le traité garrotte l'Al-
lemagne et qui l'empêchent de travailler
librement. Cela conduit à se demander dans
quel sens on a compris l'échange ce vues
qui doit avoir lieu à Spa. S'il s'agit, com-
me le fait présumer la note. d'une entrevue
des « chefs de gouvernements », une dis-
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