Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 mai 1920 01 mai 1920
Description : 1920/05/01 (T15,N1438). 1920/05/01 (T15,N1438).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238445z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 1438
Samedi 1er mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui »no du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
4 1ÙH- >•
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La nouvelle loi électo-
rale allemande (Kœlnische Volkszei-
tung). — La flotte commerciale alle-
mande et les Etats-Unis (Dr. Hans Da-
vid dans Hannoverscher Kurier).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'attitude du Prési-
dent Wilson dans la qluestion turque
(Evening Post).
PRESSE ANGLAISE. — La rupture des négocia-
tions entre la Finlande et Les Soviets
(DailU Telegraph). — Les missions d'en-
quête en Russie bolcheviste (Times). —
Les décisions de San-Remo sur la, ques-
tion turque ; la Société des Nations et le
mandait sur l'Arménie (Daily Herald).
PRESSE BULGARE. - L'att.itude du Président
il son dans la question turque (Echo
de Bulgarie, Mir).
PRESSE HOLLANDAISE. — La conférence Ifman-
'^a'e de Bruxelles (Ga-
zette de Hollande, Telegraaf).
PRESSE ITALIENNE. - La question turque :
« Pax hellenica > (F. Coppola dans Idea
Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
LA RUPTURE DES NEGOCIATIONS EN-
TRE LA FINLANDE ET LES SOVIETS. —
La rupture des Pourparlers d'armistice en-
tre la Finlande et les Soviets apparaît com-
me un événement d'importance considéra-
ble Les délégués des Soviets ont pris l'ini-
tiative de la rupture, mais elle semble avoir
été fort v acceptée par les Finlandais. La
Finlande n'était nullement désireuse de pré-
cipiter les conclusions d'un accord, dont
tout l'avantage politique et commercial de-
vait l'avantage politique -et com~ ;ercial d e ,-
vait etre recueilli par les Soviets ; au point
de vue militaire il aurait pu avoir des con-
séquenppa défavorables pour l'armée polo-
naise, Puisqu'il aurait permis le transfert
des deux armées du gériéral Odinzov, un
ancien rnp général Odinzov, un
ancien sur io f6 éminent de l'état-major im-
ral Broussilov front commandé par le géné-
été Broussilov .Les délégués finlandais ont
été impressinnés avant tout, par la mau-
vaise foi évidf des négociateurs CI rOu-
ges », qui s efforçaient de les entraîner sur
un terrain (débouché de d® Ie? entramer sur
cipe d amener Un Conflit ootre la Finlande
d'une part la Norvège et les Etats de la
Baltique du Sud de l'autre.
Tchitcherine politique a été suivie par M.
Tchitcherme à l'égard des relations de la
Pologne et de la Lithuanie à propos de Vil-
¥
na ; elle peut également troubler les rap-
ports de la Pologne et de la Lettonie, en
raison de la question de Dwinsk. La con-
férence des Etats limitrophes, tenue récem-
ment à Varsovie, tout en renouvelant l'a-
mitié traditionnelle des Finlandais et des
Polonais, n'avait pas abouti à la conclusion
d'un accord formel entre Varsovie et Hel-
singfors, prévoyant que les deux gouverne-
ments ne traiteraient pas séparément avec
les Bolcheviks. Ce résultat semble devoir
ère obtenu, en présence de l'attitude équi-
voque prise par les délégués des Soviets au
cours des négociations finlandaises.
J'apprends que le nouveau gouvernement
roumain serait également hostile à l'ou-
verturé de pourparlers isolés, et qu'il au-
rait l'intention d'envoyer prochainement un
délégué (qui serait peut-être M. Take Jo-
nesco lui-même) conférer à Varsovie avec
le président Pilsudski. Les intérêts de la
Pologne et de la Roumanie sont identiques,
en ce qui concerne la constitution d'une
Ukraine puissante ; toutefois J'entente de-
vrait s'établir entre les deux gouvernements
à l'égard de certains problèmes territoriaux
(d'un correspondant diplomatique).
a DAILY TELEGRAPH, 28.4.
LES MISSIONS D'ENQUETE EN RUS-
SIE BOLCHEVISTE. — i^e gouvernement
deLénine n'apprécie pas pareillement tou-
tes les enquiêtes ; les révélations d'un dé-
mocrate aussi convaincu que le colonel John
Ward lui ont appris combien il importait
de se défier des étrangers intelligents et in-
tègres même s'ils professaient des opinions
avancées au point de vue social. Toutefois,
les investigations d'étrangers peuvent être
inoffensives, voire même utiles, si les en-
quêteurs, dans leur ignorance complète
sont prêts à se laisser guider, ou dans
leur sympathie évidenée pour le boJchevis.
me, savent fermer les yeux, quand il le faut.
Il importe essentiellement qu'ili ne possè-
dent. aucune 'connaissance de russe, et soient
placés ainsi à la merci des guides désignés
par le gouvernement, ou de leurs interprè-
tes. Des prisonniers britanniques rapatriés
de Russie affirment qu'à l'occasion du pas-
sage de M. Lansbury, la ville de Moscou
fut éclairée spécialement, afin de donner le
change au voyageur, et qu'en prévision
d'une visite qu'il devait leur rendre, ses
compatriotes alors emprisonnés reçurent,
pour la première fois un repas décent
M. Lansbury ne se soucia pas de leur rendre
visite. Les. Bolcheviks semblent n'avoir
élevé aucune difficulté contre l'entrée en
Russie des délégués, désignés par le parti
travailliste et le congrès des trade-unions,
qui ont quitté l'Angleterre mardi dernier.
Aucun des délégués ne connaît le russe,
mais un interprète leur est .attaché. Cet in-
terprète, comme la. grande majorité des
membres de 'la mission s'est signalé par
l'ardeur, avec laquelle il s'est fait l'apôtre
de causes anti britanniques.
Le rapport qu'établira cette commission
ne saurait donc s'imposer à la confiance gé-
nérale. Il en serait tout autrement des, con-
clusions formulées par une commission que
choisirait lia Société des Nations, en ne dé-
signant que des personnes impartiales, et
autant que possible susceptibles de s'entre-
tenir librement avec. des représentants de
toutes des classes de la Société russe dans
leur langue maternelle. Les démarches fai-
tes pour obtenir la libre entrée en Russie
en faveur d'une délégation ainsi constituée,
semblent n'avoir donné encore aucun résul-
tat. Les membres de la mission sauraient
affirmer leur droit de voir, d'entendre et
de juger eux-mêmes, sans être astreints à
la surveillance continuelle des fonctionnai-
res des Soviets ; leur rapport n'en aurait
que plus de poids, aussi Lénine et ses com-
plices savent bien quelle portée il aurait
auprès des peuples libres. Les Rolcheviks
affirment que les massacres ont cessé. Il
se peut, en effet, que la terreur ait fait son
œuvre, et que les populations soient intimi-
dées. Néanmoins, si les Bolcheviks n'a-
vaient encore beaucoup de choses à cacher,
ils n'apporteraient pas le même soin à
écarter des témoins qualinés pour porter un
jugement compétent et digne de foi sur les
dominations des Soviets, et les conséquen-
ces matérielles et morales qu'elle entraîne.
- (Ed.).
TIMES, 29.4.
L'EMPIRE OTTOMAN
L'ATTITUDE DU PRESIDENT WILSON.
— Il est impossible de lire la note de M.
Wilson [du 25 .mars] sur le traité turc sans*
reconnaître que si courageux soit-il, sa tête
commence à baisser sous les coups de l'a-
veugle fortune. C'est, à franchement par-
ler, un document des plus faibles. Comment
pourrait-il en être autrement, étant donné
ce qui se passe depuis quelque temps à
Washington ? Nouis n'aurons pas de pléni-
potentiaires à la réunion où se décidera le
sort de la iurquie, pour la simple raison
qu'au point de vue tèchnique nous n'avons
pas été en guerre avec le Turc. Mais une
Amérique pleinement consciente de son de-
voir trouverait moyen de dire son mot,
même dans l'absence d'un plénipotentiaire.
Une Amérique qui se tient sur son quant à
soi ne saurait parler avec autorité.
C'est pourquoi la note du Président n'est
guère qu'un petit discours sur ce qui de-
vrait être fait par les autres. Nous voyons
avec plaisir tel ou tel des arrangements
projetés, nous VOYOIllS avec regret, tel ou
tel autre. Nous pensons qu'il faudrait, ex-
pulser le Turc de Constantinople, donner à
la Grèce une partie de la Thrace méridio-
nale, accorder Andrinople à ila Bulgarie,
établir une Arménie puissante.
L'Amérique voulait travailler au relève-
ment du monde. Aujourd'hui elle se con-
tente. de « voir ».
EVENING POST [de New-York], 31.3.
PRESSE BULGARE. — La suggestion du gou-
vernement des Etats-Unis [cession du nord
de la Thrace orientale avec les villes d'An-
drinople et de Kirkifissé à la Bulgarie] a
été accueillie par le peuple bulgare avec une
très grande satisfaction. Interprétée selon
la logique géographique, elle correspond à
l'essentiel de nos revendications dans la
Samedi 1er mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui »no du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
4 1ÙH- >•
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La nouvelle loi électo-
rale allemande (Kœlnische Volkszei-
tung). — La flotte commerciale alle-
mande et les Etats-Unis (Dr. Hans Da-
vid dans Hannoverscher Kurier).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'attitude du Prési-
dent Wilson dans la qluestion turque
(Evening Post).
PRESSE ANGLAISE. — La rupture des négocia-
tions entre la Finlande et Les Soviets
(DailU Telegraph). — Les missions d'en-
quête en Russie bolcheviste (Times). —
Les décisions de San-Remo sur la, ques-
tion turque ; la Société des Nations et le
mandait sur l'Arménie (Daily Herald).
PRESSE BULGARE. - L'att.itude du Président
il son dans la question turque (Echo
de Bulgarie, Mir).
PRESSE HOLLANDAISE. — La conférence Ifman-
'^a'e de Bruxelles (Ga-
zette de Hollande, Telegraaf).
PRESSE ITALIENNE. - La question turque :
« Pax hellenica > (F. Coppola dans Idea
Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
LA RUPTURE DES NEGOCIATIONS EN-
TRE LA FINLANDE ET LES SOVIETS. —
La rupture des Pourparlers d'armistice en-
tre la Finlande et les Soviets apparaît com-
me un événement d'importance considéra-
ble Les délégués des Soviets ont pris l'ini-
tiative de la rupture, mais elle semble avoir
été fort v acceptée par les Finlandais. La
Finlande n'était nullement désireuse de pré-
cipiter les conclusions d'un accord, dont
tout l'avantage politique et commercial de-
vait l'avantage politique -et com~ ;ercial d e ,-
vait etre recueilli par les Soviets ; au point
de vue militaire il aurait pu avoir des con-
séquenppa défavorables pour l'armée polo-
naise, Puisqu'il aurait permis le transfert
des deux armées du gériéral Odinzov, un
ancien rnp général Odinzov, un
ancien sur io f6 éminent de l'état-major im-
ral Broussilov front commandé par le géné-
été Broussilov .Les délégués finlandais ont
été impressinnés avant tout, par la mau-
vaise foi évidf des négociateurs CI rOu-
ges », qui s efforçaient de les entraîner sur
un terrain (débouché de d® Ie? entramer sur
cipe d amener Un Conflit ootre la Finlande
d'une part la Norvège et les Etats de la
Baltique du Sud de l'autre.
Tchitcherine politique a été suivie par M.
Tchitcherme à l'égard des relations de la
Pologne et de la Lithuanie à propos de Vil-
¥
na ; elle peut également troubler les rap-
ports de la Pologne et de la Lettonie, en
raison de la question de Dwinsk. La con-
férence des Etats limitrophes, tenue récem-
ment à Varsovie, tout en renouvelant l'a-
mitié traditionnelle des Finlandais et des
Polonais, n'avait pas abouti à la conclusion
d'un accord formel entre Varsovie et Hel-
singfors, prévoyant que les deux gouverne-
ments ne traiteraient pas séparément avec
les Bolcheviks. Ce résultat semble devoir
ère obtenu, en présence de l'attitude équi-
voque prise par les délégués des Soviets au
cours des négociations finlandaises.
J'apprends que le nouveau gouvernement
roumain serait également hostile à l'ou-
verturé de pourparlers isolés, et qu'il au-
rait l'intention d'envoyer prochainement un
délégué (qui serait peut-être M. Take Jo-
nesco lui-même) conférer à Varsovie avec
le président Pilsudski. Les intérêts de la
Pologne et de la Roumanie sont identiques,
en ce qui concerne la constitution d'une
Ukraine puissante ; toutefois J'entente de-
vrait s'établir entre les deux gouvernements
à l'égard de certains problèmes territoriaux
(d'un correspondant diplomatique).
a DAILY TELEGRAPH, 28.4.
LES MISSIONS D'ENQUETE EN RUS-
SIE BOLCHEVISTE. — i^e gouvernement
deLénine n'apprécie pas pareillement tou-
tes les enquiêtes ; les révélations d'un dé-
mocrate aussi convaincu que le colonel John
Ward lui ont appris combien il importait
de se défier des étrangers intelligents et in-
tègres même s'ils professaient des opinions
avancées au point de vue social. Toutefois,
les investigations d'étrangers peuvent être
inoffensives, voire même utiles, si les en-
quêteurs, dans leur ignorance complète
sont prêts à se laisser guider, ou dans
leur sympathie évidenée pour le boJchevis.
me, savent fermer les yeux, quand il le faut.
Il importe essentiellement qu'ili ne possè-
dent. aucune 'connaissance de russe, et soient
placés ainsi à la merci des guides désignés
par le gouvernement, ou de leurs interprè-
tes. Des prisonniers britanniques rapatriés
de Russie affirment qu'à l'occasion du pas-
sage de M. Lansbury, la ville de Moscou
fut éclairée spécialement, afin de donner le
change au voyageur, et qu'en prévision
d'une visite qu'il devait leur rendre, ses
compatriotes alors emprisonnés reçurent,
pour la première fois un repas décent
M. Lansbury ne se soucia pas de leur rendre
visite. Les. Bolcheviks semblent n'avoir
élevé aucune difficulté contre l'entrée en
Russie des délégués, désignés par le parti
travailliste et le congrès des trade-unions,
qui ont quitté l'Angleterre mardi dernier.
Aucun des délégués ne connaît le russe,
mais un interprète leur est .attaché. Cet in-
terprète, comme la. grande majorité des
membres de 'la mission s'est signalé par
l'ardeur, avec laquelle il s'est fait l'apôtre
de causes anti britanniques.
Le rapport qu'établira cette commission
ne saurait donc s'imposer à la confiance gé-
nérale. Il en serait tout autrement des, con-
clusions formulées par une commission que
choisirait lia Société des Nations, en ne dé-
signant que des personnes impartiales, et
autant que possible susceptibles de s'entre-
tenir librement avec. des représentants de
toutes des classes de la Société russe dans
leur langue maternelle. Les démarches fai-
tes pour obtenir la libre entrée en Russie
en faveur d'une délégation ainsi constituée,
semblent n'avoir donné encore aucun résul-
tat. Les membres de la mission sauraient
affirmer leur droit de voir, d'entendre et
de juger eux-mêmes, sans être astreints à
la surveillance continuelle des fonctionnai-
res des Soviets ; leur rapport n'en aurait
que plus de poids, aussi Lénine et ses com-
plices savent bien quelle portée il aurait
auprès des peuples libres. Les Rolcheviks
affirment que les massacres ont cessé. Il
se peut, en effet, que la terreur ait fait son
œuvre, et que les populations soient intimi-
dées. Néanmoins, si les Bolcheviks n'a-
vaient encore beaucoup de choses à cacher,
ils n'apporteraient pas le même soin à
écarter des témoins qualinés pour porter un
jugement compétent et digne de foi sur les
dominations des Soviets, et les conséquen-
ces matérielles et morales qu'elle entraîne.
- (Ed.).
TIMES, 29.4.
L'EMPIRE OTTOMAN
L'ATTITUDE DU PRESIDENT WILSON.
— Il est impossible de lire la note de M.
Wilson [du 25 .mars] sur le traité turc sans*
reconnaître que si courageux soit-il, sa tête
commence à baisser sous les coups de l'a-
veugle fortune. C'est, à franchement par-
ler, un document des plus faibles. Comment
pourrait-il en être autrement, étant donné
ce qui se passe depuis quelque temps à
Washington ? Nouis n'aurons pas de pléni-
potentiaires à la réunion où se décidera le
sort de la iurquie, pour la simple raison
qu'au point de vue tèchnique nous n'avons
pas été en guerre avec le Turc. Mais une
Amérique pleinement consciente de son de-
voir trouverait moyen de dire son mot,
même dans l'absence d'un plénipotentiaire.
Une Amérique qui se tient sur son quant à
soi ne saurait parler avec autorité.
C'est pourquoi la note du Président n'est
guère qu'un petit discours sur ce qui de-
vrait être fait par les autres. Nous voyons
avec plaisir tel ou tel des arrangements
projetés, nous VOYOIllS avec regret, tel ou
tel autre. Nous pensons qu'il faudrait, ex-
pulser le Turc de Constantinople, donner à
la Grèce une partie de la Thrace méridio-
nale, accorder Andrinople à ila Bulgarie,
établir une Arménie puissante.
L'Amérique voulait travailler au relève-
ment du monde. Aujourd'hui elle se con-
tente. de « voir ».
EVENING POST [de New-York], 31.3.
PRESSE BULGARE. — La suggestion du gou-
vernement des Etats-Unis [cession du nord
de la Thrace orientale avec les villes d'An-
drinople et de Kirkifissé à la Bulgarie] a
été accueillie par le peuple bulgare avec une
très grande satisfaction. Interprétée selon
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