Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 avril 1920 28 avril 1920
Description : 1920/04/28 (T14,N1435). 1920/04/28 (T14,N1435).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62550011
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
It f^ires ÉTRANGERES
Er DE, LA GUERRE
---
i\° 1435
Mercredi 28 avril 1920
Bulletin Qnotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont ém
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnESRE ALLEMANDE. — Une interview du
Dr Koester, ministre des Affaires étran-
gères allemand (Vorwaerls ; E. Hevent-
low dans Deutsche Tageszeitung ; Frei-
heit ; Rote Fahne). - Le territoire
d'Eupen - Malmédy : déclaration du
Dr Koester (Freiheit, Deutsche Allge-
fneine Zeitung). — Allemagne et Polo-
gne : déclaration du Dr Koester [Tae-
p Oliche Rundschau, Cer mania).
RF.ssr.: AMÉRICAINE. - Le troisième anniver-
saire de l'entrée en guerre des Etats-
Unis (Evening Post). - « Hoover et
la coopération mondiale » (Evening
Post)
p ^ESSE ANGLAISE. — La Conférence de San
Rerno (Daily Chronicle, Daily Neu's, Ti-
mes). - L'empire ottoman : le rôle de
la Société des Nations (Manchester
Guardian) ; Les acquisitions de la
Grèce (Evening Standard). — Les Alliés
Pet les antibolchévistes russes (Morning
Ost).
P, RESSE ITALIENNE. — La Conférence de San
emo (Mario Borsa dans Secolo). — Les
acquisitions de la Grèce dans l'empire
ottoman (Epoca). — Le Conseil national
du Parti socialiste italien : la prépara-
tion révolutionnaire (Avanti). — La fin
de ta grève de Turin (ldea Nazionale.)
---- —————————
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LEs ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
l'i^ CONFERENCE DE SAN REMO. —
dit"~ ANGLAISE: Le nouvel accord, nous
1° contient trois points principaux :
d'a,r>;è Alliés font une déclaration collective
prom s laquelle l'Allemagne doit remplir ses
esfes désarmement effectif ; 2° ils
'l eCOrdent pour admettre le principe d'un
iïMemen. nouveau des clauses relatives aux
tôt dans le but de déterminer aussi
Par î'T11P0ssikle la somme totale à payer
par l'Allemagne ; 3° ils décident de deman-
der allgOU'v-ei,nement allemand de se rencon-
der a 60 leurs représentants, probablement
à Èrnv!esi et de discuter directement avec
tlon dS Problèmes impliqués dans l'exécu-
l~ u Traité.
te premier de ces points répond
llernePreoccupations principales du gouver-
nement français, qui sont d'empêcher' la re-
^issan Un péril militariste allemand de
l'autre ^AA té du Rhin. Le second et le troi-
sièrrle répondent aux désirs du gou-
ver^vP°lnt nt britannique, qui tient à résoudre
ement le problème économique alle-
mand. Le gouvernement italien, sous la di-
rection de M. Nitti, qui est un économiste
et un homme d'Etat aux vues nettement
pratiques, a adopté très largement, comme
on le sait, le point de vue anglais.
DAILY CIIROMCLE, 26.4.
- Le résultat atteint — et c'est un résul-
tat mémorable — est qu'on s'est en partie
libéré de la politique qui prétendait diriger
le monde sous la dictée des passions fu-
rieuses de la guerre. Ce n'est peut-être
pas grand'chose en soi, que la France ait
explicitement désavoué toute intention
d'annexer le bassin houiller de la Ruhr
(bien qu'il faille attacher une signification
à la nécessité qu'il y avait de faire un tel dé-
saveu) niais c'est beaucoup que le principe
de fixer la somme des indemnités dues par
l'Allemagne ait été enfin admis ; et que
le chancelier allemand soit convoqué à une
conférence sur le sujet. Le Conseil Su-
prème aura bien mérité do monde s'il lui
montre clairement le chemin du bon sens.
11 ne peut pas faire plus, sinon transmettre
gi la Société des Nations l'immense tâche
qui reste à accomplir.
DAILY NEWS, 26.4.
- M. Lloyd George a une qualité politi-
que qui l'a souvent aidé à se tirer d'affaire.
il ne se bat jamais avec les épines quand il
les trouve suffisamment pointues. Il a bien
vite découvert que tout ce qui ressemble
à un différend réel avec Œa France:, pour ne
pas dire à une désertion, soulèverait une
tempête d'indignation dans toutes les clas-
ses de ce pays. L'heureux .résultat de cette
découverte se fait entrevoir dans les der-
nières nouvelles de San Remo. On nous
annonce que MM. Millerand et Llovd
George sont en complet accord au sujet de
l'exécution des clauses» du traité relatives
au désarmement, et ils proclameront bien-
tôt ce fait dans une déclaration commune.
La déclaration ne sea pas limitée à la ques-
tion du drsannement. El lie jettera aussi
quelque lumière &ur la politique des alliés
au sujet des indemnités. Nous sommes de-
puis longtemps arrivés a la conclusion qu'il
serait très avantageux à tous les alliés, de
fixer la somme totale exigible de l'Allema -
gne et nous serons surpris si des mesures
n? sont pas prises dans ce sens.
Nous désirons voir l'Aiîlemagne '1)(lyer
imédiatement tout ce qu'elle peut, et de-
venir assez prospère pour payer davan-
tage aux dates les plus rapprochéet. Mais
il n'y aura pas de paix en Allemagne, pas
de paix pour l'Europe tant que les clauses
relatives au désarmement n'auront pas été
entièrement exécutées. Quand cette ques-
tion aura été réglée, le fantôme du « mi-
litarisme » français s'évanouira même dans
la neinsée des plus ignorants et des plus
soupçon ne uix. M. Lloyd George semble s'être
convaincu enfin lui-même que c'était là un
fantôme sans aucune consistance.
TIMES, 26.4.
PRESSE ITALIENNE. - De San Remo :
Il est évident que MM. Lloyd George
et MiHerand se sont mis d'accord en
se faisant des concessions mutuelles.
Lloyd George a cédé à M. Millerand
sur la nécessité de s'en tenir avec fermeté à
l'idée du désarmement ; et Millerand a cédé
à Lloyd George sur la question financière.
Le point capital de l'accord consiste cepen-
dant à inviter l'Allemagne à venir discuter
la question de l'indemnité. L'intangibilité du
traité de Versailles est peut-être encore sau-
vée en apparence, mais son esprit a été au-
jourd'hui à San Remo frappé à mort par
cette décision.
Le compromis auquel on en est arrivé
marque naturellement une « détente » nota-
ble dans la situation. Malgré l'importance
du conflit, il était certain que l'on trouve-
rait une formule conciliatrice pour résoudre
la crise, au moins temporairement. Mais la
crise fondamentale demeure et demeurerai
tant qu'on n'en viendra pas à une revision
du traité. La décision d'aujourd'hui marque
un pas vers une route qu'il faudra parcou-
rir courageusement et jusqu'au bout, si les
hommes et les peuples ont un peu de sa-
gesse.
On a demandé à M. Nitti, qui a reçu ce
soir les journalistes anglais et américains,
s'il estimait opportune la révision du traité.
« Vous me faites là, a-t-il dit, une question
embarrassante qu'il est inutile de discuter.
Le traité doit être appliqué avec honnêteté
et avec rectitude. Mais noust ne devons de-
mander à l'Allemagne que les sacrifices
qu'elle est en état de faire. Le traité doit
être exécuté dans un esprit large et équita-
ble. » Ces paroles quoique fort prudentes, fu-
rent interprétées par ceux qui les enten-
dirent dans leur sens intime et véritable. —
Mario Borsa.
SECOLO, 25.4.
UNE INTERVIEW DU MINISTRE DES
AFFAIRES ETRANGERES ALLEMAND —
Le nouveau inistre des Affaires Etran-
gères Dr. Adolf Kœpster vient d'accorder à
un rédacteur du « Worwaerts », une inter-
viens dans laquelle il signale les dangereu-
ses menées du parti militaire et expose son
programme. Il dit notamment :
« Plus que jamais, nous avons besoin que
l'étranger ait confiance en nous, c'est là la
condition première pour toute révision du
.Lraité de paix. La méfiance qui, devant les
événements regrettables qui se sont passés
ces derniers temps en Allemagne, n'était
pas toujours sans fondement, est la cause
primitive des éternelles complications qui
repoussent toujours plus le jour de la révi-
sion. En France particulièrement, la mé-
fiance à l'égard de l'Allemagne est telle que
le seul mot de, « révision » est int^rjrétô
comme un signe de mauvaise volonté tt
d'arrière-pensées pour ce qui concerne
l'exécution du Traité de Versailles. Nous ne
devons rien négliger qui puisse contribuer
à faire disparaître cette méfiance, ou tout
au moins à 'l'atténuer. — Et c'est ">out\juoi
je déclare que je vois dans le Traité de
Paix de Versailles, UN FAIT que nous avons
solennellement reconnu par notre signa-
ture. Ce fait, il nous faut le reconnaître cou-
DES
It f^ires ÉTRANGERES
Er DE, LA GUERRE
---
i\° 1435
Mercredi 28 avril 1920
Bulletin Qnotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont ém
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnESRE ALLEMANDE. — Une interview du
Dr Koester, ministre des Affaires étran-
gères allemand (Vorwaerls ; E. Hevent-
low dans Deutsche Tageszeitung ; Frei-
heit ; Rote Fahne). - Le territoire
d'Eupen - Malmédy : déclaration du
Dr Koester (Freiheit, Deutsche Allge-
fneine Zeitung). — Allemagne et Polo-
gne : déclaration du Dr Koester [Tae-
p Oliche Rundschau, Cer mania).
RF.ssr.: AMÉRICAINE. - Le troisième anniver-
saire de l'entrée en guerre des Etats-
Unis (Evening Post). - « Hoover et
la coopération mondiale » (Evening
Post)
p ^ESSE ANGLAISE. — La Conférence de San
Rerno (Daily Chronicle, Daily Neu's, Ti-
mes). - L'empire ottoman : le rôle de
la Société des Nations (Manchester
Guardian) ; Les acquisitions de la
Grèce (Evening Standard). — Les Alliés
Pet les antibolchévistes russes (Morning
Ost).
P, RESSE ITALIENNE. — La Conférence de San
emo (Mario Borsa dans Secolo). — Les
acquisitions de la Grèce dans l'empire
ottoman (Epoca). — Le Conseil national
du Parti socialiste italien : la prépara-
tion révolutionnaire (Avanti). — La fin
de ta grève de Turin (ldea Nazionale.)
---- —————————
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LEs ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
l'i^ CONFERENCE DE SAN REMO. —
dit"~ ANGLAISE: Le nouvel accord, nous
1° contient trois points principaux :
d'a,r>;è Alliés font une déclaration collective
prom s laquelle l'Allemagne doit remplir ses
esfes désarmement effectif ; 2° ils
'l eCOrdent pour admettre le principe d'un
iïMemen. nouveau des clauses relatives aux
tôt dans le but de déterminer aussi
Par î'T11P0ssikle la somme totale à payer
par l'Allemagne ; 3° ils décident de deman-
der allgOU'v-ei,nement allemand de se rencon-
der a 60 leurs représentants, probablement
à Èrnv!esi et de discuter directement avec
tlon dS Problèmes impliqués dans l'exécu-
l~ u Traité.
te premier de ces points répond
llernePreoccupations principales du gouver-
nement français, qui sont d'empêcher' la re-
^issan Un péril militariste allemand de
l'autre ^AA té du Rhin. Le second et le troi-
sièrrle répondent aux désirs du gou-
ver^vP°lnt nt britannique, qui tient à résoudre
ement le problème économique alle-
mand. Le gouvernement italien, sous la di-
rection de M. Nitti, qui est un économiste
et un homme d'Etat aux vues nettement
pratiques, a adopté très largement, comme
on le sait, le point de vue anglais.
DAILY CIIROMCLE, 26.4.
- Le résultat atteint — et c'est un résul-
tat mémorable — est qu'on s'est en partie
libéré de la politique qui prétendait diriger
le monde sous la dictée des passions fu-
rieuses de la guerre. Ce n'est peut-être
pas grand'chose en soi, que la France ait
explicitement désavoué toute intention
d'annexer le bassin houiller de la Ruhr
(bien qu'il faille attacher une signification
à la nécessité qu'il y avait de faire un tel dé-
saveu) niais c'est beaucoup que le principe
de fixer la somme des indemnités dues par
l'Allemagne ait été enfin admis ; et que
le chancelier allemand soit convoqué à une
conférence sur le sujet. Le Conseil Su-
prème aura bien mérité do monde s'il lui
montre clairement le chemin du bon sens.
11 ne peut pas faire plus, sinon transmettre
gi la Société des Nations l'immense tâche
qui reste à accomplir.
DAILY NEWS, 26.4.
- M. Lloyd George a une qualité politi-
que qui l'a souvent aidé à se tirer d'affaire.
il ne se bat jamais avec les épines quand il
les trouve suffisamment pointues. Il a bien
vite découvert que tout ce qui ressemble
à un différend réel avec Œa France:, pour ne
pas dire à une désertion, soulèverait une
tempête d'indignation dans toutes les clas-
ses de ce pays. L'heureux .résultat de cette
découverte se fait entrevoir dans les der-
nières nouvelles de San Remo. On nous
annonce que MM. Millerand et Llovd
George sont en complet accord au sujet de
l'exécution des clauses» du traité relatives
au désarmement, et ils proclameront bien-
tôt ce fait dans une déclaration commune.
La déclaration ne sea pas limitée à la ques-
tion du drsannement. El lie jettera aussi
quelque lumière &ur la politique des alliés
au sujet des indemnités. Nous sommes de-
puis longtemps arrivés a la conclusion qu'il
serait très avantageux à tous les alliés, de
fixer la somme totale exigible de l'Allema -
gne et nous serons surpris si des mesures
n? sont pas prises dans ce sens.
Nous désirons voir l'Aiîlemagne '1)(lyer
imédiatement tout ce qu'elle peut, et de-
venir assez prospère pour payer davan-
tage aux dates les plus rapprochéet. Mais
il n'y aura pas de paix en Allemagne, pas
de paix pour l'Europe tant que les clauses
relatives au désarmement n'auront pas été
entièrement exécutées. Quand cette ques-
tion aura été réglée, le fantôme du « mi-
litarisme » français s'évanouira même dans
la neinsée des plus ignorants et des plus
soupçon ne uix. M. Lloyd George semble s'être
convaincu enfin lui-même que c'était là un
fantôme sans aucune consistance.
TIMES, 26.4.
PRESSE ITALIENNE. - De San Remo :
Il est évident que MM. Lloyd George
et MiHerand se sont mis d'accord en
se faisant des concessions mutuelles.
Lloyd George a cédé à M. Millerand
sur la nécessité de s'en tenir avec fermeté à
l'idée du désarmement ; et Millerand a cédé
à Lloyd George sur la question financière.
Le point capital de l'accord consiste cepen-
dant à inviter l'Allemagne à venir discuter
la question de l'indemnité. L'intangibilité du
traité de Versailles est peut-être encore sau-
vée en apparence, mais son esprit a été au-
jourd'hui à San Remo frappé à mort par
cette décision.
Le compromis auquel on en est arrivé
marque naturellement une « détente » nota-
ble dans la situation. Malgré l'importance
du conflit, il était certain que l'on trouve-
rait une formule conciliatrice pour résoudre
la crise, au moins temporairement. Mais la
crise fondamentale demeure et demeurerai
tant qu'on n'en viendra pas à une revision
du traité. La décision d'aujourd'hui marque
un pas vers une route qu'il faudra parcou-
rir courageusement et jusqu'au bout, si les
hommes et les peuples ont un peu de sa-
gesse.
On a demandé à M. Nitti, qui a reçu ce
soir les journalistes anglais et américains,
s'il estimait opportune la révision du traité.
« Vous me faites là, a-t-il dit, une question
embarrassante qu'il est inutile de discuter.
Le traité doit être appliqué avec honnêteté
et avec rectitude. Mais noust ne devons de-
mander à l'Allemagne que les sacrifices
qu'elle est en état de faire. Le traité doit
être exécuté dans un esprit large et équita-
ble. » Ces paroles quoique fort prudentes, fu-
rent interprétées par ceux qui les enten-
dirent dans leur sens intime et véritable. —
Mario Borsa.
SECOLO, 25.4.
UNE INTERVIEW DU MINISTRE DES
AFFAIRES ETRANGERES ALLEMAND —
Le nouveau inistre des Affaires Etran-
gères Dr. Adolf Kœpster vient d'accorder à
un rédacteur du « Worwaerts », une inter-
viens dans laquelle il signale les dangereu-
ses menées du parti militaire et expose son
programme. Il dit notamment :
« Plus que jamais, nous avons besoin que
l'étranger ait confiance en nous, c'est là la
condition première pour toute révision du
.Lraité de paix. La méfiance qui, devant les
événements regrettables qui se sont passés
ces derniers temps en Allemagne, n'était
pas toujours sans fondement, est la cause
primitive des éternelles complications qui
repoussent toujours plus le jour de la révi-
sion. En France particulièrement, la mé-
fiance à l'égard de l'Allemagne est telle que
le seul mot de, « révision » est int^rjrétô
comme un signe de mauvaise volonté tt
d'arrière-pensées pour ce qui concerne
l'exécution du Traité de Versailles. Nous ne
devons rien négliger qui puisse contribuer
à faire disparaître cette méfiance, ou tout
au moins à 'l'atténuer. — Et c'est ">out\juoi
je déclare que je vois dans le Traité de
Paix de Versailles, UN FAIT que nous avons
solennellement reconnu par notre signa-
ture. Ce fait, il nous faut le reconnaître cou-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Hudson Henry Hudson Henry /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Hudson Henry" or dc.contributor adj "Hudson Henry")Indiae orientalis pars X . Qua continetur historica relatio sive descriptio novi ad aquilonem transitus supra terras Americanas in Chinam atque Japonem ducturi quemadmodum is ab Henrico Hudsono Anglo nuper inventus est... Item, discursus ad sereniss. Hispaniae regem, super detecta nuper quinta orbis parte, terra nempe australi incognita, a capitaneo quodam Petro Ferdinando de Quir, etc., conscriptus. Addita descriptione regionum Siberiae, Samoiediae atque Tingoesiae... Auctore M. Gotardo Arthusio,... Tabulas in aes... incisas addente Johanne Theodoro de Bry /ark:/12148/bpt6k6118411c.highres Descriptio ac delineatio geographica detectionis Freti, sive, Transitus ad occasum, suprà terras Americanas, in Chinam atque Japonem ducturi, recens investigati ab M. Henrico Hudsono Anglo. Item, narratio Ser.mo Regi Hispaniæ facta, super tractu, in quinta orbis terrarum parte, cui Australiæ incognitæ nomen est, recens detecto, per capitaneum Petrum Ferdinandez de Quir. Unà cum descriptione terræ Samoiedarum & Tingoesiorum, in Tartaria ad ortum Freti Waygats sitæ, nuperque imperio Moscovitarum subactæ. /ark:/12148/bpt6k5772247b.highres
- Auteurs similaires Hudson Henry Hudson Henry /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Hudson Henry" or dc.contributor adj "Hudson Henry")Indiae orientalis pars X . Qua continetur historica relatio sive descriptio novi ad aquilonem transitus supra terras Americanas in Chinam atque Japonem ducturi quemadmodum is ab Henrico Hudsono Anglo nuper inventus est... Item, discursus ad sereniss. Hispaniae regem, super detecta nuper quinta orbis parte, terra nempe australi incognita, a capitaneo quodam Petro Ferdinando de Quir, etc., conscriptus. Addita descriptione regionum Siberiae, Samoiediae atque Tingoesiae... Auctore M. Gotardo Arthusio,... Tabulas in aes... incisas addente Johanne Theodoro de Bry /ark:/12148/bpt6k6118411c.highres Descriptio ac delineatio geographica detectionis Freti, sive, Transitus ad occasum, suprà terras Americanas, in Chinam atque Japonem ducturi, recens investigati ab M. Henrico Hudsono Anglo. Item, narratio Ser.mo Regi Hispaniæ facta, super tractu, in quinta orbis terrarum parte, cui Australiæ incognitæ nomen est, recens detecto, per capitaneum Petrum Ferdinandez de Quir. Unà cum descriptione terræ Samoiedarum & Tingoesiorum, in Tartaria ad ortum Freti Waygats sitæ, nuperque imperio Moscovitarum subactæ. /ark:/12148/bpt6k5772247b.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k62550011/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k62550011/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k62550011/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k62550011/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k62550011
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k62550011
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k62550011/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest