Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 avril 1920 27 avril 1920
Description : 1920/04/27 (T14,N1434). 1920/04/27 (T14,N1434).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6255000m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
h^r IRRS ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1434
Mardi 27 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui son* 4m
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par •liraila
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de San
Remo : la politique française et l'Alle-
magne (Berliner Tageblatt, Rote Fahne,
Hamburger Nachrichten, Koelnische
Zeltung, Frankfurter Zeitung, Koelnis-
che Volks zeitung).
PR(iSSE AMÉRICAINE. — Etats-Unis et Turquie
World, New York Times). — L'augmen-
tation du nombre des fonctionnaires aux
tats-Unis (Chicago Daily News).
P1-\ESSE ANGLAISE. — La Conférence de San
Remo ; la politique française et l'Alle-
magne ; les déclarations de M. Lloyd
George (Manchester Guardian, Daily
News, Daily Express. Daily Chronicle,
Daily Telegraph, Morning Post, Times,
Doily Mail, Western Daily Press). — Le
régime des Détroits (Daily Telegraph).
PRESSE ESPAGNOLE. — La Conférence de San
Remo (Correspondencia Militar).
PRESSE ITALIENNE. — Une interview du
chancelier Muller (Epoca). — Un accord
secret entre la Grande-Bretagne et la
Turquie (F. Coppola dans Idea Nazio-
nale).
---
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFERENCE DE SAN REMO
trSÎ POLITIQUE FRANÇAISE ET LAL
MAGNF,. - Presse allemande. - On peut
tre sûr et il ne faut nullement s'en étonner,
êj bJltre l'Angleterre et la France il sera
rn CI. Gré, à San Remo une démarche com-
ou une déclaration commune contre
l'^AnUee magné.
^erso,nne ne pouvait douter que le gouver-
rifî1!" anglais, qui avait dissipé les rêves
l'a militarisme français, qui s'était opposé à
p. cte entrepris personnellement par la Fran-
te et 'qui avait ainsi blessé profondément la
§J:sihilité française, ne se montrât prêt, a
jj, Remo, à faire quelque chose pour atte-
\Te er ce mécontentement. Si l'Angleterre ne
ni." Pas que la France exerce son hégémo-
taro Ur le continent et que les plans du mili-
tio lSllle de Foch concernant la désagrega-
DarJ de l'Allemagne se réalisent, ce n'est
S-Par amour pour nous qu'elle le fait, mais
dans l'espoir de parvenir à ses fins poli-
Lloyd George s'est opposé aux Français
a /lt !ln'e action qui, on ne peut le nier, nous
~e très favorable, mais il montrera aussi
gn l a l'intention de s'opposer à une Allema-
traV ne respecterait pas les conditions
et traIté.
BERLINER TAGEBLATT, 20-4, soir.
— Les puissances de l'Entente forment de
nouveau un front unique, les oppositions
sont aplanies, le danger d'une contre-révo-
lution allemande a uni les Alliés en vue de
poursuivre une action commune. C'est là
l'heureux résultat de la glorieuse politique
de M. Müller. Cette politique a fait un fiasco
complet.
ROTE FAIINE, 21-4.
— San Remo, cette ville où les malades
mettaient tout (leur espoir, est devenue le
lieu où se rencontrent tous les profiteurs de
guerre, au sens le plus cruel du mot. — Le
fait d'y avoir transporté leur conférence a
naturellement une signification politique
que l'on se garde d'avouer. — Comme à Pa-
ris et à Londres, se réunissent à San Remo
tous ceux qui, animés, d'un côté par la ven-
geance et par la haine, et d'un autre côté,
par la froide réflexion des hommes d'affai-
res, veulent extorquer de l'Allemagne, le
plus d'avantages possible. A son tour, San
Remo devient un lieu de souffrances pour
l'Allemagne.
Le fait que le Conseil Suprême des Alliés
s'est réuni hors des frontières de la France,
sur le sol italien et a forcé la France à s'y
rendre, et cela s'ajoutant aux soi-disant ma-
lentendus survenus entre la France et l'An-
gleterre au sujet de l'occupation par les
Français de la région du Mein avait été in-
terprété comme un revirement favorable
pour nous. L'Angleterre et l'Italie unies
contre la France, c'était pour l'Allemagne
un heureux présage.
Cependant, si l'acte de violence entrepris
par la France seule contre l'Allemagne dé-
sarmée n'a pas été approuvé tout à fait par
l'Angleterre et l'Italie, il fut cependant to-
léré.
De plus, Lloyd George sait qu'il a dû
froisser la sensibilité française par son at-
titude de désapprobation, et comme il veut,
à coup sûr, maintenir l'entente avec la
France pour un certain temps, il s'efforcera
d'autant mieux à San Remo de panser et de
guérir les blessures.
Ce qui ressort de toutes les déclarations
des chargés d'affaires ennemis, c'est que
les gouvernements dont les délégués sont
réunis actuellement à San Remo veulent
sommer plus énergiquement encore l'Alle-
magne d'exécuter le traité de paix et dissi-
per tout espoir d'une révision. Le gouverne-
ment allemand a donc le devoir de dire aux
ennemis que l'Allemagne peut et doit exi-
ger d'eux aussi l'exécution du traité de Ver-
sailles. Faire savoir cela à San Remo se-
rait maintenant la tâche du gouvernement,
tâche infiniment plus importante que de
faire de la politique électorale.
HAMBURGER NACHRICHTEN, 21.4 soir.
— De San-Remo : Nitti est bien vu en Al-
lemagne, on en est venu même à le croire
germanophile, à s'abandonner à des espér
rances illusoires et à commenter avec satis-
faction les malentendus que sa politique a
fait naître au sein même de l'Entente. Une
telle attitude n'est nullement justifiée par les
faits, elle n'est pas prudente au point de vue
politique, et, au point de vue national, elle
n'est pas digne. Car les sympathies de Nitti,
s'il en a d'ailleurs, vont à l'Angleterre et à.
la France. Tandis que pour lui, nous res-
tons, nous Allemands, comme il le disait
dans son dernier discours, les « vaincus »
qui « expient leur faute ». Il représente,
comme il est de son devoir, « l'égoïsme sa-
cré » de la politique italienne, avec cette
seule différence qu il est infiniment plus rai-
sonnable, plus avisé, plus réfléchi et calme
que l'idéaliste Salandra et le doctrinaire
soupçonneux Sonnino. C'est uniquement
parce que l'intérêt et la détresse de l'Italie
exigent une politique de solidarité euro-
péenne que Nitti se fait le défenseur de cette
politique et elle est, comme il l'a maintes
fois répété dans ses discours, aussi bien
dans l'intérêt français que dans l'intérêt al-
lemand, étant donné que seule une Allema-
gne forte intérieurement et régénérée au
point de vue économique peut remplir ses
engagements vis-à-vis de la France.
Comme l'Italie a besoin de l'Allemagne, tout
comme l'Allemagne de l'Italie, il n'y a donc
aucune raison de chanter des actions de
grâce. Etant donnée la situation de l'Italie,
ce n'est que par la persuasion et par des
appels à la bonne volonté et à la raison de
ses alliés que Nitti peut obtenir quelque
chose. Un isolement de la France serait pour
nous, actuellement, plutôt un désavantage
qu'un avantage, attendu que cet isolement
pourrait facilement pousser la France à
prendre des mesures de désespoir contre
l'Allemagne désarmée, auxquelles ni l'Angle-
terre ni l'Italie, après cinq années de guerre
commune, ne pourraient s'opposer par la
force, tandis que maintenant, elles sont à
même, en tant qu'alliées, de prendre le mili-
tarisme français entre elles deux, de le cal-
mer et de l'inviter à la modération. Et fina-
lement notre attitude, au point de vue natio-
nal, est sans grande dignité. Il faut que
nous nous disions toujours, dans notre mal-
heur, que jamais aucun autre peuple n'au-
rait supporté et fait ce qu'a fait et sunporté
le peuple, allemand, et il faut agir d'après
cela. La politique qui consiste à s'accuser
faussement soi-même et à gémir ne nous
a été jusqu'ici d'aucun profit : elle n'a fait,
au contraire, que nous nuire partout et en
tous sens. Ce n'est que lorsque l'intérêt
particulier a été en jeu et que l'étranger
s'est rendu compte que sans nous, l'Eu-
rope ne peut pas vivre, nue l'étranger s'est
intéressé à nous et a commencé à accorder
le traité de Versailles avec la situation vé-
ritable. Et cette tendance continuera à se
marquer, même si la politique française
devait remporter à San-Remo un succès
passager. Mais nous ferons bien, nous de
nous en tenir uniquement au rôle d'obser-
vateur car toute intervention de notre part
peut avoir comme conséquence dangereuse
d'interrompre la marche naturelle des cho-
ses ou tout au moins de la retarder.
KŒLNISCHE ZEITUNG, 21-4, soir.
- La politique allemande peut à coup sur
contribuer, infiniment plus qu'elle ne l'a fait
jusqu'ici, à la solution rapide et satisfai-
sante, — ceci est malheureusement très re-
latif — de la crise internationale et avant
tout de la question de Francfort, derrière
laquelle s'abrite la question, plus. mena-
DES
h^r IRRS ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1434
Mardi 27 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui son* 4m
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par •liraila
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de San
Remo : la politique française et l'Alle-
magne (Berliner Tageblatt, Rote Fahne,
Hamburger Nachrichten, Koelnische
Zeltung, Frankfurter Zeitung, Koelnis-
che Volks zeitung).
PR(iSSE AMÉRICAINE. — Etats-Unis et Turquie
World, New York Times). — L'augmen-
tation du nombre des fonctionnaires aux
tats-Unis (Chicago Daily News).
P1-\ESSE ANGLAISE. — La Conférence de San
Remo ; la politique française et l'Alle-
magne ; les déclarations de M. Lloyd
George (Manchester Guardian, Daily
News, Daily Express. Daily Chronicle,
Daily Telegraph, Morning Post, Times,
Doily Mail, Western Daily Press). — Le
régime des Détroits (Daily Telegraph).
PRESSE ESPAGNOLE. — La Conférence de San
Remo (Correspondencia Militar).
PRESSE ITALIENNE. — Une interview du
chancelier Muller (Epoca). — Un accord
secret entre la Grande-Bretagne et la
Turquie (F. Coppola dans Idea Nazio-
nale).
---
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFERENCE DE SAN REMO
trSÎ POLITIQUE FRANÇAISE ET LAL
MAGNF,. - Presse allemande. - On peut
tre sûr et il ne faut nullement s'en étonner,
êj bJltre l'Angleterre et la France il sera
rn CI. Gré, à San Remo une démarche com-
ou une déclaration commune contre
l'^AnUee magné.
^erso,nne ne pouvait douter que le gouver-
rifî1!" anglais, qui avait dissipé les rêves
l'a militarisme français, qui s'était opposé à
p. cte entrepris personnellement par la Fran-
te et 'qui avait ainsi blessé profondément la
§J:sihilité française, ne se montrât prêt, a
jj, Remo, à faire quelque chose pour atte-
\Te er ce mécontentement. Si l'Angleterre ne
ni." Pas que la France exerce son hégémo-
taro Ur le continent et que les plans du mili-
tio lSllle de Foch concernant la désagrega-
DarJ de l'Allemagne se réalisent, ce n'est
S-Par amour pour nous qu'elle le fait, mais
dans l'espoir de parvenir à ses fins poli-
Lloyd George s'est opposé aux Français
a /lt !ln'e action qui, on ne peut le nier, nous
~e très favorable, mais il montrera aussi
gn l a l'intention de s'opposer à une Allema-
traV ne respecterait pas les conditions
et traIté.
BERLINER TAGEBLATT, 20-4, soir.
— Les puissances de l'Entente forment de
nouveau un front unique, les oppositions
sont aplanies, le danger d'une contre-révo-
lution allemande a uni les Alliés en vue de
poursuivre une action commune. C'est là
l'heureux résultat de la glorieuse politique
de M. Müller. Cette politique a fait un fiasco
complet.
ROTE FAIINE, 21-4.
— San Remo, cette ville où les malades
mettaient tout (leur espoir, est devenue le
lieu où se rencontrent tous les profiteurs de
guerre, au sens le plus cruel du mot. — Le
fait d'y avoir transporté leur conférence a
naturellement une signification politique
que l'on se garde d'avouer. — Comme à Pa-
ris et à Londres, se réunissent à San Remo
tous ceux qui, animés, d'un côté par la ven-
geance et par la haine, et d'un autre côté,
par la froide réflexion des hommes d'affai-
res, veulent extorquer de l'Allemagne, le
plus d'avantages possible. A son tour, San
Remo devient un lieu de souffrances pour
l'Allemagne.
Le fait que le Conseil Suprême des Alliés
s'est réuni hors des frontières de la France,
sur le sol italien et a forcé la France à s'y
rendre, et cela s'ajoutant aux soi-disant ma-
lentendus survenus entre la France et l'An-
gleterre au sujet de l'occupation par les
Français de la région du Mein avait été in-
terprété comme un revirement favorable
pour nous. L'Angleterre et l'Italie unies
contre la France, c'était pour l'Allemagne
un heureux présage.
Cependant, si l'acte de violence entrepris
par la France seule contre l'Allemagne dé-
sarmée n'a pas été approuvé tout à fait par
l'Angleterre et l'Italie, il fut cependant to-
léré.
De plus, Lloyd George sait qu'il a dû
froisser la sensibilité française par son at-
titude de désapprobation, et comme il veut,
à coup sûr, maintenir l'entente avec la
France pour un certain temps, il s'efforcera
d'autant mieux à San Remo de panser et de
guérir les blessures.
Ce qui ressort de toutes les déclarations
des chargés d'affaires ennemis, c'est que
les gouvernements dont les délégués sont
réunis actuellement à San Remo veulent
sommer plus énergiquement encore l'Alle-
magne d'exécuter le traité de paix et dissi-
per tout espoir d'une révision. Le gouverne-
ment allemand a donc le devoir de dire aux
ennemis que l'Allemagne peut et doit exi-
ger d'eux aussi l'exécution du traité de Ver-
sailles. Faire savoir cela à San Remo se-
rait maintenant la tâche du gouvernement,
tâche infiniment plus importante que de
faire de la politique électorale.
HAMBURGER NACHRICHTEN, 21.4 soir.
— De San-Remo : Nitti est bien vu en Al-
lemagne, on en est venu même à le croire
germanophile, à s'abandonner à des espér
rances illusoires et à commenter avec satis-
faction les malentendus que sa politique a
fait naître au sein même de l'Entente. Une
telle attitude n'est nullement justifiée par les
faits, elle n'est pas prudente au point de vue
politique, et, au point de vue national, elle
n'est pas digne. Car les sympathies de Nitti,
s'il en a d'ailleurs, vont à l'Angleterre et à.
la France. Tandis que pour lui, nous res-
tons, nous Allemands, comme il le disait
dans son dernier discours, les « vaincus »
qui « expient leur faute ». Il représente,
comme il est de son devoir, « l'égoïsme sa-
cré » de la politique italienne, avec cette
seule différence qu il est infiniment plus rai-
sonnable, plus avisé, plus réfléchi et calme
que l'idéaliste Salandra et le doctrinaire
soupçonneux Sonnino. C'est uniquement
parce que l'intérêt et la détresse de l'Italie
exigent une politique de solidarité euro-
péenne que Nitti se fait le défenseur de cette
politique et elle est, comme il l'a maintes
fois répété dans ses discours, aussi bien
dans l'intérêt français que dans l'intérêt al-
lemand, étant donné que seule une Allema-
gne forte intérieurement et régénérée au
point de vue économique peut remplir ses
engagements vis-à-vis de la France.
Comme l'Italie a besoin de l'Allemagne, tout
comme l'Allemagne de l'Italie, il n'y a donc
aucune raison de chanter des actions de
grâce. Etant donnée la situation de l'Italie,
ce n'est que par la persuasion et par des
appels à la bonne volonté et à la raison de
ses alliés que Nitti peut obtenir quelque
chose. Un isolement de la France serait pour
nous, actuellement, plutôt un désavantage
qu'un avantage, attendu que cet isolement
pourrait facilement pousser la France à
prendre des mesures de désespoir contre
l'Allemagne désarmée, auxquelles ni l'Angle-
terre ni l'Italie, après cinq années de guerre
commune, ne pourraient s'opposer par la
force, tandis que maintenant, elles sont à
même, en tant qu'alliées, de prendre le mili-
tarisme français entre elles deux, de le cal-
mer et de l'inviter à la modération. Et fina-
lement notre attitude, au point de vue natio-
nal, est sans grande dignité. Il faut que
nous nous disions toujours, dans notre mal-
heur, que jamais aucun autre peuple n'au-
rait supporté et fait ce qu'a fait et sunporté
le peuple, allemand, et il faut agir d'après
cela. La politique qui consiste à s'accuser
faussement soi-même et à gémir ne nous
a été jusqu'ici d'aucun profit : elle n'a fait,
au contraire, que nous nuire partout et en
tous sens. Ce n'est que lorsque l'intérêt
particulier a été en jeu et que l'étranger
s'est rendu compte que sans nous, l'Eu-
rope ne peut pas vivre, nue l'étranger s'est
intéressé à nous et a commencé à accorder
le traité de Versailles avec la situation vé-
ritable. Et cette tendance continuera à se
marquer, même si la politique française
devait remporter à San-Remo un succès
passager. Mais nous ferons bien, nous de
nous en tenir uniquement au rôle d'obser-
vateur car toute intervention de notre part
peut avoir comme conséquence dangereuse
d'interrompre la marche naturelle des cho-
ses ou tout au moins de la retarder.
KŒLNISCHE ZEITUNG, 21-4, soir.
- La politique allemande peut à coup sur
contribuer, infiniment plus qu'elle ne l'a fait
jusqu'ici, à la solution rapide et satisfai-
sante, — ceci est malheureusement très re-
latif — de la crise internationale et avant
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