Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 avril 1920 22 avril 1920
Description : 1920/04/22 (T14,N1430). 1920/04/22 (T14,N1430).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549969
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
9w
MINISTÈRES
DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1430
Jeudi 22 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont 4m
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les « deux tendan-
ces » de San Remo et la politique alle
mande (A. Redlich dans Vossische Zei
tung) — Les accords italo-autrichiens
et l'Allemagne (G. Bernhard dans Vos-
sische Zeitung ; Frankfurter Zeitung).
— Le Service de Renseignements de la
Reichswehr (Freiheit).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les dépenses mili-
taires des débiteurs de l'Amérique
(Washington Post). — L'élection prési-
dentielle : M. Wilson sera-t-il candidat ?
(Boston Herald). — Le programme tra-
vailliste aux Etats-Unis (New York Ti-
mes). — Les relations commerciales de
Etats-Unis avec les Soviets russes (Neu
York Times).
PRESSE ANGLAISE. - La Conférence de San
Remo : le désarmement de l'Allemagne
(Daily Telegraph). — Le commerce de
la Tchéco-Slovaquie avec l'Autriche et
la Hongrie (Daily Telegraph).
PRESSE DANOISE. — Le commerce entre Ir
Russie des Soviets et .J'E-stonie (Ber-
lingske Tidende).
PRESSE ITALIENNE. — Les modifications aux
projets fiscaux du gouvernement (L. Ei-
naudi dans Corriere della Sera).
--
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE DE SAN REMO
LES « DEUX TENDANCES » ET LA PO-
LITIQUE ALLEMANDE --- L'offensive d'a-
Irl:itié apparente pour l'Allemagne que le
gouvernement anglais vient de mener va
prendre fin ces jours-ci à San Remo - selon
le programme préétabli. Comme on le sait
l'Angleterre dépassera les demandes
de la France non seulement en approuvant
une action vigoureuse, mais en prenant le
tête du mouvement. L'Angleterre agit ainsi
en pleine conviction, car on ne peut s'ima-
giner que les événements d'Allemagne aient
t 3 vus d'un œil plus favorable en Angle-
erre qu'en France — tout au contraire. Le
« désarmement de l'Allemagne » va être
poursuivi et réalisé par des moyens plus
nergiques que par le passé. Les declara-
t; de Churchill aux Communes ne sont
pe Un commencement. Il serait absurde ce-
pendant de parler encore une fois en Alle-
gl a¡:,ne d'un revirement de l'opinion an
glaise. L'opinion n'a pas varié en Angle-
terre, mais bien plutôt la tactique. Le gou-
vernement de Londres est entré en conf
ces deux dernières semaines avec le gou
vernement de Paris, d'abord pour empêcher
«L .e la France ne tente à l'avenir de pour-
,Jr1Vre une politique personnelle et, deuxiè-
mement, afin que, dans le cas présent, elle
paie l'aide anglaise au prix réclamé. Cette
politique de l'Angleterre qui n'a rien de
nouveau trouve seulement dans ces der-
niers événements une illustration particuliè-
rement typique.
On a fait remarquer que deux questions
principales seraient traitées à San Remo :
la question allemande et la question tur-
que. Si l'on réunit ces deux problèmes en
un tout, on se trouve sur le bon chemin. La
question turque renferme une série d'occa-
sions de conflit entre la France et l'Angle-
terre, et l'Italie semble s'être ralliée au
point de vue britannique. A côté du sort
de Constantinople, il y a une question qui
suscite plus de divergences de vues encore
entre la France et l'Angleterre : la question
de Syrie. Il semble maintenant que la Fran-
ce, sous la pression de la politique anglaise
durant ces dernières semaines, ait fait au
point de vue anglais d'importantes conces-
sions sacrifiant ses intérêts lointains à sa
politique européenne.
Les - journaux parisiens ont publié à ce
sujet une nouvelle particulièrement carac-
téristique sur l'érection prochaine du royau-
me arabe. Ce royaume d'Arabie doit aussi
comprendre la Syrie ; autrement dit, les
établissements français d'Asie antérieure
seront absorbés pour tout ou partie par ce
royaume.
Il est à peine besoin de'dire que l'émir
Faïçal n'est que l'agent de la volonté bri-
tannique et que, sans l'Angleterre, il ne
serait jamais en mesure de réaliser ses
plans. Tout cela est bien clair et signifie
que tout l'ancien domaine du Sultan : Ara-
bie, Mésopotamie et Syrie va être placé
sous l'autorité de la Grande-Bretagne.
Cet exemple classique montre d'une fa-
çon particulièrement claire le résultat au-,
quel la politique allemande de ces derniers
temps a conduit. à une défaite commune
de l'Allemagne et de la France. Cette poli-
tique se poursuivra dans le même sens jus-
qu'à ce qu'elle aboutisse à la ruine absolue
des deux pays.
La réalisation du projet syrien tel que
nous l'avons exposé aura ce résultat indi-
rect de menacer l'influence juive en Pales-
tine puisque ce pays échoira au royaume
d'Arabie. Ce point sera traité aussi à San
Remo. -.: A. Redlich.
VOSSISCHE ZEITUNG, 18.4.
LE DESARMEMENT DE L'ALLEMA-
GNE. — De l'avis commun, la première
affaire à régler par les hommes d'Etat à
San Remo est d'obliger l'Allemagne à dé-
sarmer, comme elle s'y est engagée par le
Traité de Versailles. C'est un fait incontes-
table que l'effectif des forces maintenues
sous les armes par l'Allemagne dépasse de
beaucoup le maximum prévu par les termes
du traité et même l'accroissement subsé-
quemment toléré par les Alliés pour permet-
tre au gouvernement de réprimer le désor-
dre social. On s'aperçoit maintenant que
les troupes de la « Baltikum » et autres, qui
fournissaient à Kapp, pendant son ridicule
coup d'Etat, le principal appui militaire, ne
sont pas la seule survivance de l'ancienne
armée allemande ; mais que la nouvelle
Reichswehr est, elle aussi, imbue du même
esprit et commandée par des militaristes de
même type réactionnaire ; qu'enfin les gran-
des organisations dites de sécurité publi-
que : garde et milice locale, enrôlées appa-
remment pour maintenir l'ordre, ne sau-
raient échapper à de graves soupçons.
Ce sont ces faits que notre gouvernement
a présents à l'esprit quand il déclare (par
la bouche de Lord Kilmarnock à Berlin) que
« toute action violente, quelle qu'en soit
l'origine, ruinerait toute chance d'obtenir
une aide économique, sous la forme de pro-
duits alimentaires, de matières premières
ou de crédits ». Or, l'Allemagne a le plus
urgent besoin d'une aide de cette nature, et
elle a été encouragée par le manifeste éco-
nomique des Alliés à espérer qu'elle la re-
cevrait, dans l'intérêt de la reconstruction
d'ensemble de l'Europe ; mais toujours sous
cette condition, posée à nouveau aujour-
d'hui et avec plus de force, que l'Allemagne
prouvera son acceptation sincère des consé-
quences de la guerre et son intention d'être
une partenaire paisible dans la vie économi-
que commune. Il est essentiel pour la paix
de l'Europe que les éléments de désordre et
de réaction soient radicalement éliminés. Le
gouvernement Bauer, sous l'influence de
Noske, leur a permis de s'accroître, dans
l'espoir de s'en servir contre toute rébel-
lion bolcheviste, puis de les réfréner et de
les désarmer au gré du gouvernement. Il a
découvert, à ses dépens, que le danger ve-
nait plutôt des forces armées que des rou-
ges ; le gouvernement Müller a encore à
prouver qu'il est capable de vaincre le pé-
ril réel. On le sommera de le faire. Et si
l'on s'aperçoit que pour donner effet à cette
sommation il n'est pas d'autre moyen que
d'en revenir à l'isolement économique de
l'Allemagne, on aura recours à cette forme
de pression. »
DAILY TELEGRAPH, 20.4.
LA POLITIQUE ITALIENNE
LES ACCORDS ITALO-AUTRIGHIENS
ET L'ALLEMAGNE. — Le chancelier d'Au-
triche et secrétaire d'Etat aux Affaires
Etrangères, Dr Karl Renner a remporté de
son voyage en Italie un succès déclaré. Il
s'est présenté à Rome avec un tact plein
d'habileté comme le chef politique d'un
Etat isolé, faible et dans l'impossibilité de
vivre, sans toutefois rien abandonner de sa
dignité personnelle ou de celle de son peu-
ple.
Ce social-démocrate se trouve être pour la
cause allemande un meilleur propagandiste
que beaucoup qui se drapent dans un na-
tionalisme d'ostentation. L'union de tous
les pays de race allemande en une républi-
que assise sur des principes démocratiques
est dans le sens des vrais intérêts de l'Ita-
lie.
Le Dr Renner a pu à ce sujet, faire écou-
ter sa parole favorablement.
Cependant ce succès ne doit pas être exa-
géré. Il reste à attendre les faits qui devront
suivre les belles paroles. De plus l'Italie et
l'Autriche ne sont pas seules pour régler
la question.En dernière analyse ce sera plu-
tôt à Berlin qu'à Rome ou à Vienne que le
MINISTÈRES
DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1430
Jeudi 22 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont 4m
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les « deux tendan-
ces » de San Remo et la politique alle
mande (A. Redlich dans Vossische Zei
tung) — Les accords italo-autrichiens
et l'Allemagne (G. Bernhard dans Vos-
sische Zeitung ; Frankfurter Zeitung).
— Le Service de Renseignements de la
Reichswehr (Freiheit).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les dépenses mili-
taires des débiteurs de l'Amérique
(Washington Post). — L'élection prési-
dentielle : M. Wilson sera-t-il candidat ?
(Boston Herald). — Le programme tra-
vailliste aux Etats-Unis (New York Ti-
mes). — Les relations commerciales de
Etats-Unis avec les Soviets russes (Neu
York Times).
PRESSE ANGLAISE. - La Conférence de San
Remo : le désarmement de l'Allemagne
(Daily Telegraph). — Le commerce de
la Tchéco-Slovaquie avec l'Autriche et
la Hongrie (Daily Telegraph).
PRESSE DANOISE. — Le commerce entre Ir
Russie des Soviets et .J'E-stonie (Ber-
lingske Tidende).
PRESSE ITALIENNE. — Les modifications aux
projets fiscaux du gouvernement (L. Ei-
naudi dans Corriere della Sera).
--
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE DE SAN REMO
LES « DEUX TENDANCES » ET LA PO-
LITIQUE ALLEMANDE --- L'offensive d'a-
Irl:itié apparente pour l'Allemagne que le
gouvernement anglais vient de mener va
prendre fin ces jours-ci à San Remo - selon
le programme préétabli. Comme on le sait
l'Angleterre dépassera les demandes
de la France non seulement en approuvant
une action vigoureuse, mais en prenant le
tête du mouvement. L'Angleterre agit ainsi
en pleine conviction, car on ne peut s'ima-
giner que les événements d'Allemagne aient
t 3 vus d'un œil plus favorable en Angle-
erre qu'en France — tout au contraire. Le
« désarmement de l'Allemagne » va être
poursuivi et réalisé par des moyens plus
nergiques que par le passé. Les declara-
t; de Churchill aux Communes ne sont
pe Un commencement. Il serait absurde ce-
pendant de parler encore une fois en Alle-
gl a¡:,ne d'un revirement de l'opinion an
glaise. L'opinion n'a pas varié en Angle-
terre, mais bien plutôt la tactique. Le gou-
vernement de Londres est entré en conf
ces deux dernières semaines avec le gou
vernement de Paris, d'abord pour empêcher
«L .e la France ne tente à l'avenir de pour-
,Jr1Vre une politique personnelle et, deuxiè-
mement, afin que, dans le cas présent, elle
paie l'aide anglaise au prix réclamé. Cette
politique de l'Angleterre qui n'a rien de
nouveau trouve seulement dans ces der-
niers événements une illustration particuliè-
rement typique.
On a fait remarquer que deux questions
principales seraient traitées à San Remo :
la question allemande et la question tur-
que. Si l'on réunit ces deux problèmes en
un tout, on se trouve sur le bon chemin. La
question turque renferme une série d'occa-
sions de conflit entre la France et l'Angle-
terre, et l'Italie semble s'être ralliée au
point de vue britannique. A côté du sort
de Constantinople, il y a une question qui
suscite plus de divergences de vues encore
entre la France et l'Angleterre : la question
de Syrie. Il semble maintenant que la Fran-
ce, sous la pression de la politique anglaise
durant ces dernières semaines, ait fait au
point de vue anglais d'importantes conces-
sions sacrifiant ses intérêts lointains à sa
politique européenne.
Les - journaux parisiens ont publié à ce
sujet une nouvelle particulièrement carac-
téristique sur l'érection prochaine du royau-
me arabe. Ce royaume d'Arabie doit aussi
comprendre la Syrie ; autrement dit, les
établissements français d'Asie antérieure
seront absorbés pour tout ou partie par ce
royaume.
Il est à peine besoin de'dire que l'émir
Faïçal n'est que l'agent de la volonté bri-
tannique et que, sans l'Angleterre, il ne
serait jamais en mesure de réaliser ses
plans. Tout cela est bien clair et signifie
que tout l'ancien domaine du Sultan : Ara-
bie, Mésopotamie et Syrie va être placé
sous l'autorité de la Grande-Bretagne.
Cet exemple classique montre d'une fa-
çon particulièrement claire le résultat au-,
quel la politique allemande de ces derniers
temps a conduit. à une défaite commune
de l'Allemagne et de la France. Cette poli-
tique se poursuivra dans le même sens jus-
qu'à ce qu'elle aboutisse à la ruine absolue
des deux pays.
La réalisation du projet syrien tel que
nous l'avons exposé aura ce résultat indi-
rect de menacer l'influence juive en Pales-
tine puisque ce pays échoira au royaume
d'Arabie. Ce point sera traité aussi à San
Remo. -.: A. Redlich.
VOSSISCHE ZEITUNG, 18.4.
LE DESARMEMENT DE L'ALLEMA-
GNE. — De l'avis commun, la première
affaire à régler par les hommes d'Etat à
San Remo est d'obliger l'Allemagne à dé-
sarmer, comme elle s'y est engagée par le
Traité de Versailles. C'est un fait incontes-
table que l'effectif des forces maintenues
sous les armes par l'Allemagne dépasse de
beaucoup le maximum prévu par les termes
du traité et même l'accroissement subsé-
quemment toléré par les Alliés pour permet-
tre au gouvernement de réprimer le désor-
dre social. On s'aperçoit maintenant que
les troupes de la « Baltikum » et autres, qui
fournissaient à Kapp, pendant son ridicule
coup d'Etat, le principal appui militaire, ne
sont pas la seule survivance de l'ancienne
armée allemande ; mais que la nouvelle
Reichswehr est, elle aussi, imbue du même
esprit et commandée par des militaristes de
même type réactionnaire ; qu'enfin les gran-
des organisations dites de sécurité publi-
que : garde et milice locale, enrôlées appa-
remment pour maintenir l'ordre, ne sau-
raient échapper à de graves soupçons.
Ce sont ces faits que notre gouvernement
a présents à l'esprit quand il déclare (par
la bouche de Lord Kilmarnock à Berlin) que
« toute action violente, quelle qu'en soit
l'origine, ruinerait toute chance d'obtenir
une aide économique, sous la forme de pro-
duits alimentaires, de matières premières
ou de crédits ». Or, l'Allemagne a le plus
urgent besoin d'une aide de cette nature, et
elle a été encouragée par le manifeste éco-
nomique des Alliés à espérer qu'elle la re-
cevrait, dans l'intérêt de la reconstruction
d'ensemble de l'Europe ; mais toujours sous
cette condition, posée à nouveau aujour-
d'hui et avec plus de force, que l'Allemagne
prouvera son acceptation sincère des consé-
quences de la guerre et son intention d'être
une partenaire paisible dans la vie économi-
que commune. Il est essentiel pour la paix
de l'Europe que les éléments de désordre et
de réaction soient radicalement éliminés. Le
gouvernement Bauer, sous l'influence de
Noske, leur a permis de s'accroître, dans
l'espoir de s'en servir contre toute rébel-
lion bolcheviste, puis de les réfréner et de
les désarmer au gré du gouvernement. Il a
découvert, à ses dépens, que le danger ve-
nait plutôt des forces armées que des rou-
ges ; le gouvernement Müller a encore à
prouver qu'il est capable de vaincre le pé-
ril réel. On le sommera de le faire. Et si
l'on s'aperçoit que pour donner effet à cette
sommation il n'est pas d'autre moyen que
d'en revenir à l'isolement économique de
l'Allemagne, on aura recours à cette forme
de pression. »
DAILY TELEGRAPH, 20.4.
LA POLITIQUE ITALIENNE
LES ACCORDS ITALO-AUTRIGHIENS
ET L'ALLEMAGNE. — Le chancelier d'Au-
triche et secrétaire d'Etat aux Affaires
Etrangères, Dr Karl Renner a remporté de
son voyage en Italie un succès déclaré. Il
s'est présenté à Rome avec un tact plein
d'habileté comme le chef politique d'un
Etat isolé, faible et dans l'impossibilité de
vivre, sans toutefois rien abandonner de sa
dignité personnelle ou de celle de son peu-
ple.
Ce social-démocrate se trouve être pour la
cause allemande un meilleur propagandiste
que beaucoup qui se drapent dans un na-
tionalisme d'ostentation. L'union de tous
les pays de race allemande en une républi-
que assise sur des principes démocratiques
est dans le sens des vrais intérêts de l'Ita-
lie.
Le Dr Renner a pu à ce sujet, faire écou-
ter sa parole favorablement.
Cependant ce succès ne doit pas être exa-
géré. Il reste à attendre les faits qui devront
suivre les belles paroles. De plus l'Italie et
l'Autriche ne sont pas seules pour régler
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