Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 avril 1920 21 avril 1920
Description : 1920/04/21 (T14,N1429). 1920/04/21 (T14,N1429).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254995w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 - MINISTERES
DES
ES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1429
Mercredi 21 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui SONT 4M
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
1 SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Pour une politique de
Rapprochement avec la France : un dis-
cours du Dr Heim (Bayerischer Kurier,
Munchener Post). - La France et le sé-
paratisme rhénan : bruits de négocia-
tions (National-liberale Korrespondenz,
iinchcn-Auqsburger Abendzeitung). —
Les deux tendances à la Conférence de
San Remo (O. Müller dans Deutsche
Allgemeine Zeitung). — Le parti mili-
taire et les spartakistes (vossische Zei-
ttoig, Rote Fahne).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'élection présiden-
helle : pour la dignité de la campagne
(Chicago Daily News). — L exode rural
aux Etats-Unis (Washington Post). -
Les-gisements pétrolifères du Caucase
et de Perse : la concurrence anglo-amé-
ricaine (New York Times). — L'expor-
tation du cuivre américain en Europe
(World). — L'aide américaine à l'Eu-
eope et l'impôt sur le revenu (World).
Pnt8'SF- ANGLAISE. — Le problème russe à la
Conférence de San Remo (Daily Herald,
uaihj Telegraph).
SSE ITALIENNE. - Le désarmement de
'Allemagne (G. Ferrero dans Secolo).
T La grève de Turin (Giornale d'Ita-
ta).
SE SUSSE. - La Conférence de San
Remo (Zürichcr Post).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
OfJjf*1* DESARMEMENT DE L'ALLEMA-
°Ilt tr» [sous ce titre]. — Les vainqueurs
qirji P présumé de leurs forces, en pensant
qu'il siffirait d'inscrire dans un traité ce
ém rmérnent, et que l'Allemagne vien-
8QhUeUr offrir de bon gré, avec un beau
salut sur un coussin de velours, l'épée qui
les fait trembler quatre années ctu-
h peu à peu confirment la crainte
A1 raire que nous exprimions dès 1919.
agne dit aux vainqueurs : « Si vous
r'ao.c,e mes armes, venez les prendre. » La
suivie par la Belgique, s'est mise en
U-V e,mlent pour aller les prendre, tandis
que ahe et l'Angleterre ne bougeaient
t,'ser à, l' Alliés s'étaient entendus pour im-
eral et Allemagne un désarmement unila.
et surveillé ; mais à la première diffi-
»
culté, les uns ont recours à la force, les au-
tres s'en lavent les mains, et l'Alliance, qui
a gagné la guerre et fait la paix, se brise.
La dissolution finale de l'Europe va-t-elle
commencer ?
On parle beaucoup en Angleterre et en
Italie de reviser le Traité, mais on en parle
à la légère. On a parlé dans le vague,
sans chercher sérieusement quel est le dé-
faut ou l'erreur véritable du Traité, et com-
ment on pourrait y remédier. C'est là un
danger nouveau, aussi grand que l'ancien.
Il est nécessaire que les peuples com-
prennent l'enseignement des faits. Il im-
porte au plus haut degré, et non pas à la
France seule, mais à l'Europe, et au monde
entier, que, l'Allemagne soit désarmée. Mais
il est puéril de penser qu'un peuple qui est
en armes depuis l'aube de l'histoire, que la
plus formidable puissance guerrière de
tous les siècles déposera pour toujours et
humblement l'épée, uniquement parce que
MM. Clemenceau, Lloyd George, Wilson et
Orlando le lui ont imposé avec un fronce-
ment de sourcils dans une belle salle du
château de Versailles. Les choses de ce
monde ne sont malheureusement pas aussi
simples ni aussi aisées. En 1814, l'Europe
devait résoudre un problème semblable à
celui d'aujourd'hui. La France avait été
vaincue par une coalition ; mais elle restait
la première épée du monde, puisqu'elle
pouvait battre chacun de ses adversaires
isolés, et que ses adversaires ne l'avaient
battue qu'en se coalisant et à grand'peine.
Que firent alors les hommes de la Sainte-
Alliance qui connaissaient leur métier un
peu mieux que les hommes de l'Entente ?
Il ne leur vint pas une seconde à l'esprit
de faire la protégée et la servante de l'Eu-
rope une nation qui pendant tant d'années
en avait été l'arbitre. Ils s'entendirent en-
tre eux pour maintenir la paix et se dé-
fendre. et ils introduisirent dans cette En-
tente la France, l'enchaînant ainsi sans
l'humilier. Sans avoir trop l'air de se mê-
ler de ses affaires intérieures, ils l'aidèrent
à constituer un gouvernement, qui pût es-
pérer davantage de la paix que de la
guerre. Ils réussirent à mettre en sentinelle
devant le Traité, sinon toute la France, du
moins une partie de la France, exactement
celle qui garda trente ans le pouvoir.
L'Europe n'échappera à un bouleversement
universel des institutions, des fortunes et
des doctrines que si elle sait désarmer l'Al-
lemagne en employant des moyens qui réus-
sirent si bien en France, il y a un siècle.
L'Allemagne ne peut vivre isolée en
Europe et entourée d'ennemis. Elle a be-
soin de trouver en Europe, sinon un ami,
du moins un appui. Mais la géographie
parle clairement et indique qu'elle ne peut,
après la disparition de l'Autriche, chercher
cet appui qu'en Russie ou en France.
Une alliance avec la Russie, surtout si le
bolchevisme dure, c'est le sort de l'Europe
en péril.
Il n'est pas téméraire d'affirmer que l'ave-
nir de l'Europe dépend aujourd'hui, je ne
dirai pas de la réconciliation, mais d'un
accord entre la France et l'Allemagne.
La guerre mondiale n'a pas été, com-
me on le répète, un duel entre l'Angleterre
et l'Allemagne ; mais la dernière guerre en
tre la France et l'Allemagne. La paix ne
sera la paix que si France et Allemagne
déposent sincèrement, au moins pour un
certain temps, les armes et renoncent à des
sentiments d'hostilité. Malgré les apparen-
ces, je crois que toute espérance n'est pas
perdue. En Allemagne, par exemple, la fail-
lite de Kapp et de Lüttwitz a prouvé que
tout le peuple n'est pas fidèle, corps et âme,
à la tradition du prussianïsme. Mais les
autres Etats européens ont le devoir, dans
leur propre intérêt, d'aider la France et
l'Allemagne à conclure cet accord, et il ne
serait pas mauvais que l'Angleterre et
l'Italie se demandassent si elles ont fait et
si elles font tout ce qu'elles pouvaient et
tout ce qu'elles peuvent pour y réussir. —
(Guglielmo Ferrero.)
SECOLO, 14.4.
POUR UNE POLITIQUE DE RAPPRO-
CHEMENT. — UN DISCOURS DU Dr HEIM. —
Le Parti Populaire Bavarois vient de tenir
une assemblée à Ratisbonne dans laquelle
le Haut-Palatinat se trouvait très fortement
représenté. — Le Dr Heim examinant la si-
tuation politique générale a abordé la ques-
tion des rapports de la France et de l'Alle-
magne.
« Nous ne pouvons rien changer par la
force à l'état de choses existant et nous ne
voulons pas non plus employer la force.
Notre sang a coulé assez longtemps et il
existe un moyen de parvenir à une entente.
Les Français souffrent, comme nous, des
conséquences de la guerre. Pourront-ils
supporter ces conséquences plus facilement
s'ils poursuivent notre ruine économique ?
— Quand une pomme saine est à côté d'une
pomme pourrie, la pomme saine se gâte,
mais jamais encore une pomme gâtée n'est
redevenue bonne parce qu'elle était à côté
d'une pomme saine. Il en est ainsi de nos
deux peuples. Si les Français nous préci-
pitent dans la détresse ils s'y précipiteront
du même coup. La France suit une mau-
vaise politique. On fait aujourd'hui au quai
d'Orsay une politique de violence et de
brutailité à la prussienne, qui tourne tou-
jours mal.
Sur trois points les Français auraient
avec nous des intérêts communs.
En premier lieu, leur intérêt est qu'au
point de vue politique nous nous relevions
en même temps qu'eux, et eux, en même
temps que nous.
Deuxièmement, ils ont intérêt, eux aussi,
à l' avenir d'une politique continentale de
paix. En dehors de l'impérialisme, il y a
encore quelque chose ; il v a l'état pacifique
du travail, même sans la couleur rouge. Les
Français devaient se souvenir de ce fait his-
torique que l'Angleterre oppose toujours
une puissance à l'autre pour en tirer avan-
tage et ne laisse aucun pays continental gar-
der une longue prospérité. Toute la politi-
que anglaise va se tourner contre la France.
Quel est donc alors pour la France l'allié
le plus proche, sinon l'Allemagne ?
DES
ES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1429
Mercredi 21 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui SONT 4M
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
1 SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Pour une politique de
Rapprochement avec la France : un dis-
cours du Dr Heim (Bayerischer Kurier,
Munchener Post). - La France et le sé-
paratisme rhénan : bruits de négocia-
tions (National-liberale Korrespondenz,
iinchcn-Auqsburger Abendzeitung). —
Les deux tendances à la Conférence de
San Remo (O. Müller dans Deutsche
Allgemeine Zeitung). — Le parti mili-
taire et les spartakistes (vossische Zei-
ttoig, Rote Fahne).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'élection présiden-
helle : pour la dignité de la campagne
(Chicago Daily News). — L exode rural
aux Etats-Unis (Washington Post). -
Les-gisements pétrolifères du Caucase
et de Perse : la concurrence anglo-amé-
ricaine (New York Times). — L'expor-
tation du cuivre américain en Europe
(World). — L'aide américaine à l'Eu-
eope et l'impôt sur le revenu (World).
Pnt8'SF- ANGLAISE. — Le problème russe à la
Conférence de San Remo (Daily Herald,
uaihj Telegraph).
SSE ITALIENNE. - Le désarmement de
'Allemagne (G. Ferrero dans Secolo).
T La grève de Turin (Giornale d'Ita-
ta).
SE SUSSE. - La Conférence de San
Remo (Zürichcr Post).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET ALLEMAGNE
OfJjf*1* DESARMEMENT DE L'ALLEMA-
°Ilt tr» [sous ce titre]. — Les vainqueurs
qirji P présumé de leurs forces, en pensant
qu'il siffirait d'inscrire dans un traité ce
ém rmérnent, et que l'Allemagne vien-
8QhUeUr offrir de bon gré, avec un beau
salut sur un coussin de velours, l'épée qui
les fait trembler quatre années ctu-
h peu à peu confirment la crainte
A1 raire que nous exprimions dès 1919.
agne dit aux vainqueurs : « Si vous
r'ao.c,e mes armes, venez les prendre. » La
suivie par la Belgique, s'est mise en
U-V e,mlent pour aller les prendre, tandis
que ahe et l'Angleterre ne bougeaient
t,'ser à, l' Alliés s'étaient entendus pour im-
eral et Allemagne un désarmement unila.
et surveillé ; mais à la première diffi-
»
culté, les uns ont recours à la force, les au-
tres s'en lavent les mains, et l'Alliance, qui
a gagné la guerre et fait la paix, se brise.
La dissolution finale de l'Europe va-t-elle
commencer ?
On parle beaucoup en Angleterre et en
Italie de reviser le Traité, mais on en parle
à la légère. On a parlé dans le vague,
sans chercher sérieusement quel est le dé-
faut ou l'erreur véritable du Traité, et com-
ment on pourrait y remédier. C'est là un
danger nouveau, aussi grand que l'ancien.
Il est nécessaire que les peuples com-
prennent l'enseignement des faits. Il im-
porte au plus haut degré, et non pas à la
France seule, mais à l'Europe, et au monde
entier, que, l'Allemagne soit désarmée. Mais
il est puéril de penser qu'un peuple qui est
en armes depuis l'aube de l'histoire, que la
plus formidable puissance guerrière de
tous les siècles déposera pour toujours et
humblement l'épée, uniquement parce que
MM. Clemenceau, Lloyd George, Wilson et
Orlando le lui ont imposé avec un fronce-
ment de sourcils dans une belle salle du
château de Versailles. Les choses de ce
monde ne sont malheureusement pas aussi
simples ni aussi aisées. En 1814, l'Europe
devait résoudre un problème semblable à
celui d'aujourd'hui. La France avait été
vaincue par une coalition ; mais elle restait
la première épée du monde, puisqu'elle
pouvait battre chacun de ses adversaires
isolés, et que ses adversaires ne l'avaient
battue qu'en se coalisant et à grand'peine.
Que firent alors les hommes de la Sainte-
Alliance qui connaissaient leur métier un
peu mieux que les hommes de l'Entente ?
Il ne leur vint pas une seconde à l'esprit
de faire la protégée et la servante de l'Eu-
rope une nation qui pendant tant d'années
en avait été l'arbitre. Ils s'entendirent en-
tre eux pour maintenir la paix et se dé-
fendre. et ils introduisirent dans cette En-
tente la France, l'enchaînant ainsi sans
l'humilier. Sans avoir trop l'air de se mê-
ler de ses affaires intérieures, ils l'aidèrent
à constituer un gouvernement, qui pût es-
pérer davantage de la paix que de la
guerre. Ils réussirent à mettre en sentinelle
devant le Traité, sinon toute la France, du
moins une partie de la France, exactement
celle qui garda trente ans le pouvoir.
L'Europe n'échappera à un bouleversement
universel des institutions, des fortunes et
des doctrines que si elle sait désarmer l'Al-
lemagne en employant des moyens qui réus-
sirent si bien en France, il y a un siècle.
L'Allemagne ne peut vivre isolée en
Europe et entourée d'ennemis. Elle a be-
soin de trouver en Europe, sinon un ami,
du moins un appui. Mais la géographie
parle clairement et indique qu'elle ne peut,
après la disparition de l'Autriche, chercher
cet appui qu'en Russie ou en France.
Une alliance avec la Russie, surtout si le
bolchevisme dure, c'est le sort de l'Europe
en péril.
Il n'est pas téméraire d'affirmer que l'ave-
nir de l'Europe dépend aujourd'hui, je ne
dirai pas de la réconciliation, mais d'un
accord entre la France et l'Allemagne.
La guerre mondiale n'a pas été, com-
me on le répète, un duel entre l'Angleterre
et l'Allemagne ; mais la dernière guerre en
tre la France et l'Allemagne. La paix ne
sera la paix que si France et Allemagne
déposent sincèrement, au moins pour un
certain temps, les armes et renoncent à des
sentiments d'hostilité. Malgré les apparen-
ces, je crois que toute espérance n'est pas
perdue. En Allemagne, par exemple, la fail-
lite de Kapp et de Lüttwitz a prouvé que
tout le peuple n'est pas fidèle, corps et âme,
à la tradition du prussianïsme. Mais les
autres Etats européens ont le devoir, dans
leur propre intérêt, d'aider la France et
l'Allemagne à conclure cet accord, et il ne
serait pas mauvais que l'Angleterre et
l'Italie se demandassent si elles ont fait et
si elles font tout ce qu'elles pouvaient et
tout ce qu'elles peuvent pour y réussir. —
(Guglielmo Ferrero.)
SECOLO, 14.4.
POUR UNE POLITIQUE DE RAPPRO-
CHEMENT. — UN DISCOURS DU Dr HEIM. —
Le Parti Populaire Bavarois vient de tenir
une assemblée à Ratisbonne dans laquelle
le Haut-Palatinat se trouvait très fortement
représenté. — Le Dr Heim examinant la si-
tuation politique générale a abordé la ques-
tion des rapports de la France et de l'Alle-
magne.
« Nous ne pouvons rien changer par la
force à l'état de choses existant et nous ne
voulons pas non plus employer la force.
Notre sang a coulé assez longtemps et il
existe un moyen de parvenir à une entente.
Les Français souffrent, comme nous, des
conséquences de la guerre. Pourront-ils
supporter ces conséquences plus facilement
s'ils poursuivent notre ruine économique ?
— Quand une pomme saine est à côté d'une
pomme pourrie, la pomme saine se gâte,
mais jamais encore une pomme gâtée n'est
redevenue bonne parce qu'elle était à côté
d'une pomme saine. Il en est ainsi de nos
deux peuples. Si les Français nous préci-
pitent dans la détresse ils s'y précipiteront
du même coup. La France suit une mau-
vaise politique. On fait aujourd'hui au quai
d'Orsay une politique de violence et de
brutailité à la prussienne, qui tourne tou-
jours mal.
Sur trois points les Français auraient
avec nous des intérêts communs.
En premier lieu, leur intérêt est qu'au
point de vue politique nous nous relevions
en même temps qu'eux, et eux, en même
temps que nous.
Deuxièmement, ils ont intérêt, eux aussi,
à l' avenir d'une politique continentale de
paix. En dehors de l'impérialisme, il y a
encore quelque chose ; il v a l'état pacifique
du travail, même sans la couleur rouge. Les
Français devaient se souvenir de ce fait his-
torique que l'Angleterre oppose toujours
une puissance à l'autre pour en tirer avan-
tage et ne laisse aucun pays continental gar-
der une longue prospérité. Toute la politi-
que anglaise va se tourner contre la France.
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