Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 avril 1920 19 avril 1920
Description : 1920/04/19 (T14,N1427). 1920/04/19 (T14,N1427).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549932
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 MINISTÈRES
DES
I Ï *IFTES ÉTRANGÈRES
.T LA GUERRE
N° 1427
Lundi 19 avril 1920
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
p *
PF^SSE ALLEMANDE. — L'occupation des villes
du Meki (Freiheit). — Le prétendu
Conseil militaire » de Mayence (Ber-
liner Tageblatt, Vossische Zeitung,
PTanklurtçr Zeitung).
P*ESSE AMÉlUCAINE. — La question d'Irlande
aux Etats-Unis : le voyage de M. de
CALERA, et la réserve votée au. Sénat sur
l'Irlande (New York Times, Philadel-
Phia record). — L'élection présiden-
tiell-e : « L'argent et la présidence »
[World). — La condamnation du séna-
teur Newberry (Public Ledger). — Le
Pt'oifframme naval des Etats-Unis (Chi-
CagO Daily News). — La participation
d^s employés à la direction des entre-
mises (World).
I\E:SSE ANGLAISE. — Le traité de Saint-Ger-
Irla}¡n à la Chambre des Communes
(14 avril) (Times, Westminster Gazette).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
fRANCE ET ALLEMAGNE
-^OCCUPATION DES VILLES DU MEIN.
P~ 8 faux-fuyants et les subterfuges de la
falt e bourgeoise ne changeront rien à ce
sQll que le gouvernement allemand, dans
a.uv cfion militaire de la Ruhr, contrevenait
ProloS Ipulations du Traité de Paix et du
Prof^ °'e additionnel du mois d'août der-
^ier» rart- 43 du Traité interdit l'emploi de
Win i dans la zone neutre. L'accord du
Haoî
018 no t concède à l'Allemagne, jusqu'au
1 0 "il 1920, 20 bataillons d'infanterie, 10
"Jns de cavalerie et 2 batteries d'artil-
'erie 4 compagnies de pionniers.
f!?e si les faibles contingents de cha-
qUt Ration ne dépassaient pas, au total,
't C4'ffle global des troupes autorisées,
<ÏUi v.,e l AUemagne l'a soutenu à la France
;f.a.it ;n a rien cru, la lettre du Traité n'en
^etï\aJ~!as moins violée. De plus, on a fait
^via3aer en France que des formations
'~-tiN ont été utilisées alors que d'après
l'arttele 198 du Traité, l'Allemagne ne doit
S°ssért er aucun aéroplane militaire à dater
du jer ? c tobre 1919 et que, d'après l'article
tnil 1919 et que, d'après l'article
202 to ut le matériel d'aviation doit être livré
rqité 1 s du jour de la mise en vigueur du
é*
his^UC<^r<^ du mois d'août, au surplus, ne
disait mot des mesures que la France em-
ploierait SI l'Allemagne n'observait pas les
f» Pillais °S du Traité. Il n'y était point
Aiîestion j
lIernand de l'occupation éventuelle de villes
es par des troupes françaises. Ce
silence laissait la France libre dans le
choix de ses moyens de représailles.
Nous ne pouvons pas, dans notre situa-
tion, nous servir de l'opposition de l'Angle-
terre et de l'Amérique. Il s'agit là d'un in-
cident' qui n'intéresse que l'Entente. L'Alle-
magne a conclu l'accord du mois d'août avec
la France seule. Ces dernières semaines
elle a négocié exclusivement avec elle re-
connaissant ainsi que seul ce pays était
impliqué dans l'affaire. Que si, maintenant,
d'autres membres de l'Entente se dissocient
de l'attitude de leurs alliés, l'attitude de
l'Allemagne n'en doit pas être modifiée le
moins du monde.
C'est dans ces circonstances difficiles
qu'un homme nouveau assume la direction
de la politique étrangère : le publiscite Adolf
Köster. Il est, pour nous, plus que douteux
que le Dr Köster qui commença comme ra-
dical et finit dans le socialisme patriotique
le plus déclaré soit la personnalité qui s'im-
posait pour cet emploi.
FREIHEIT, 11.4.
LE PRETENDU « CONSEIL MILITAIRE »
DE MAYENCE. — [L'Agence Wolff a pu-
blié, à la date du 12 avril, une information
officieuse selon laquelle un conseil aurait été
tenu, le 9 avril, à Mayence, par des officiers
supérieurs français, Conseil qui aurait ar-
rêté des « directives » précises visant, entre
autres, à assurer à la France la ligne du
Rhin, à agrandir l'Etat-tampon, créé entre
la France et l'Allemagne, de certaines par-
ties de la rive droite telles que Francfort-sur-
le-Mein et ses environs, le bassin de la Ruhr
et la région industrielle de Dusseldorf, et à
diviser l'Allemagne en cinq ou six grandes
Républiques].
— Il n'y a pas lieu de douter de l'authen-
ticité de ces « DIRECTIVES ». Pourquoi penser
que les officiers français n'aient pas reçu de
pareilles instructions ? Ces « directives »
répondent exactement à la « politique d'a-
néantissement » réclamée, depuis des mois,
par toute la presse nationaliste de France.
Que ce soient là encore les idées du maré-
chal Foch et de tout le parti militaire qui
règne en France, c'est ce qu'on sait depuis
longtemps.
Talonnés par la peur, tous ces vainqueurs
voient dans le- morcellement de l'Allemagne
le seul moyen de retrouver le repos et le
sommeil. Il est dit dans ces directives que
la « FRANCE DOIT METTRE LES ALLIÉS DEVANT
UN FAIT ACCOMPLI ». La France vient de ten-
ter de le faire. L'entrée des' troupes fran-
çaises en Allemagne, ordonnée sous des
prétextes mensongers, devait être le COM-
MENCEMENT DE LA RÉALISATION DE CE PLAN. Il
semble qu'à Londres et à Rome on ait com-
pris l'intention véritable de Foch, Millerand
et consorts.
Il est dit, de plus, dans ces instructions
qu'il faut PROFITER DE TOUS LES EMBARRAS
OU SE TROUVERAIT L'ALLEMAGNE et chercher à
gagner les « Indépendants » à la France.
Des Indépendants loyaux ne se prêteront
pas à ce crime de haute trahison, mais il
faut que, dans leur parti, ils fassent en sorte
de prévenir et d'empêcher les « impruden-
ces » qui jusqu'ici n'ont pas manqué.
Il est même fort probable que le milita-
risme français, non seulement tirera profit
des crises où se trouvera l'Allemagne, mais
qu'il aidera encore à susciter ces crises au
moyen des innombrables agents secrets qui
travaillent à sa solde en Allemagne.
Quelques journaux italiens sont d'avis que
la main du militarisme français se retrouve
dans les troubles de la Ruhr. En tout cas,
le militarisme français encourage tout ce qui
pourrait conduire à une dissolution de l'Em-
pire allemand et les « directives de Mayen-
ce » montrent, de nouveau, que, dans tous
les milieux et dans tous les partis d'Alle-
magne, il faut suivre ces menées avec la
plus extrême attention.
BERLINER TAGEBLATT, 13.4, matin.
— Le contenu de la déclaration présente
les indices de la façon de voir des militaires,
façon qui se représente chaque fois comme
stéréotypée — qu'il s'agisse des généraux
allemands dans les Etats de la Baltique, du
commandant des troupes rouges de Wesel
ou des chefs français sur le Rhin.
Un fait remarquable décèle la mentalité
des militaires : c'est que dans cette déclara-
tion on ne prévoit que la guerre, la paix
étant considérée comme un état de choses
anormal. Il reste à attendre l'écho que la
publication allemande aura à l'étranger,
particulièrement en France.
VOSSISCHE ZEITUNG, 13.4.
[Le 15 avril, l'Agence Wolf publie à
Francfort, sur l'ordre des autorités militai-
res françaises, un démenti à l'information
officielle du « Conseil de Mayence »].
— Nous laissons aux autorités françaises
et allemandes le soin de discuter de l'au-
thenticité du document.
Nous constatons seulement que l'informa-
tion est venue naturellement du gouverne-
ment d'Empire et non du gouvernement
prussien qui n'a pas le droit, d'après la
Constitution, de traiter des affaires de poli-
tique extérieure.
Cette précision suffit pour illustrer le dé-
menti français, disant que l'information pu-
bliée par l'Agence Wolf « est une fausse in-
formation de plus, destinée peut-être à com-
battre par avance les difficultés que la poli-
tique prussienne pourrait susciter à l'inté-
rieur même de l'Allemagne. »
Le lecteur allemand n'apprendra pas sans
intérêt ni sans étonnement, l'étrange con-
ception qu'on se fait de la situation politi-
que intérieure de l'Allemagne.
FRANKFURTER ZEITUNG, 17.4, matin.
LA PAIX AVEC L'AUTRICHE
LE TRAITE DE SAINT-GERMAIN A LA
CHAMBRE DES COMMUNES. — [SÉANCE
DU 14 AVRIL.] - Le Bill autorisant la ratifi-
cation des traités de paix avec l'Autriche et
la Bulgarie a été lu pour la seconde fois et
approuvé par la Chambre, après le rejet de
l'amendement du colonel Malone par 188
voix contre 34. Cet amendement, il est pres-
DES
I Ï *IFTES ÉTRANGÈRES
.T LA GUERRE
N° 1427
Lundi 19 avril 1920
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
p *
PF^SSE ALLEMANDE. — L'occupation des villes
du Meki (Freiheit). — Le prétendu
Conseil militaire » de Mayence (Ber-
liner Tageblatt, Vossische Zeitung,
PTanklurtçr Zeitung).
P*ESSE AMÉlUCAINE. — La question d'Irlande
aux Etats-Unis : le voyage de M. de
CALERA, et la réserve votée au. Sénat sur
l'Irlande (New York Times, Philadel-
Phia record). — L'élection présiden-
tiell-e : « L'argent et la présidence »
[World). — La condamnation du séna-
teur Newberry (Public Ledger). — Le
Pt'oifframme naval des Etats-Unis (Chi-
CagO Daily News). — La participation
d^s employés à la direction des entre-
mises (World).
I\E:SSE ANGLAISE. — Le traité de Saint-Ger-
Irla}¡n à la Chambre des Communes
(14 avril) (Times, Westminster Gazette).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
fRANCE ET ALLEMAGNE
-^OCCUPATION DES VILLES DU MEIN.
P~ 8 faux-fuyants et les subterfuges de la
falt e bourgeoise ne changeront rien à ce
sQll que le gouvernement allemand, dans
a.uv cfion militaire de la Ruhr, contrevenait
ProloS Ipulations du Traité de Paix et du
Prof^ °'e additionnel du mois d'août der-
^ier» rart- 43 du Traité interdit l'emploi de
Win i dans la zone neutre. L'accord du
Haoî
018 no t concède à l'Allemagne, jusqu'au
1 0 "il 1920, 20 bataillons d'infanterie, 10
"Jns de cavalerie et 2 batteries d'artil-
'erie 4 compagnies de pionniers.
f!?e si les faibles contingents de cha-
qUt Ration ne dépassaient pas, au total,
't C4'ffle global des troupes autorisées,
<ÏUi v.,e l AUemagne l'a soutenu à la France
;f.a.it ;n a rien cru, la lettre du Traité n'en
^etï\aJ~!as moins violée. De plus, on a fait
^via3aer en France que des formations
'~-tiN ont été utilisées alors que d'après
l'arttele 198 du Traité, l'Allemagne ne doit
S°ssért er aucun aéroplane militaire à dater
du jer ? c tobre 1919 et que, d'après l'article
tnil 1919 et que, d'après l'article
202 to ut le matériel d'aviation doit être livré
rqité 1 s du jour de la mise en vigueur du
é*
his^UC<^r<^ du mois d'août, au surplus, ne
disait mot des mesures que la France em-
ploierait SI l'Allemagne n'observait pas les
f» Pillais °S du Traité. Il n'y était point
Aiîestion j
lIernand de l'occupation éventuelle de villes
es par des troupes françaises. Ce
silence laissait la France libre dans le
choix de ses moyens de représailles.
Nous ne pouvons pas, dans notre situa-
tion, nous servir de l'opposition de l'Angle-
terre et de l'Amérique. Il s'agit là d'un in-
cident' qui n'intéresse que l'Entente. L'Alle-
magne a conclu l'accord du mois d'août avec
la France seule. Ces dernières semaines
elle a négocié exclusivement avec elle re-
connaissant ainsi que seul ce pays était
impliqué dans l'affaire. Que si, maintenant,
d'autres membres de l'Entente se dissocient
de l'attitude de leurs alliés, l'attitude de
l'Allemagne n'en doit pas être modifiée le
moins du monde.
C'est dans ces circonstances difficiles
qu'un homme nouveau assume la direction
de la politique étrangère : le publiscite Adolf
Köster. Il est, pour nous, plus que douteux
que le Dr Köster qui commença comme ra-
dical et finit dans le socialisme patriotique
le plus déclaré soit la personnalité qui s'im-
posait pour cet emploi.
FREIHEIT, 11.4.
LE PRETENDU « CONSEIL MILITAIRE »
DE MAYENCE. — [L'Agence Wolff a pu-
blié, à la date du 12 avril, une information
officieuse selon laquelle un conseil aurait été
tenu, le 9 avril, à Mayence, par des officiers
supérieurs français, Conseil qui aurait ar-
rêté des « directives » précises visant, entre
autres, à assurer à la France la ligne du
Rhin, à agrandir l'Etat-tampon, créé entre
la France et l'Allemagne, de certaines par-
ties de la rive droite telles que Francfort-sur-
le-Mein et ses environs, le bassin de la Ruhr
et la région industrielle de Dusseldorf, et à
diviser l'Allemagne en cinq ou six grandes
Républiques].
— Il n'y a pas lieu de douter de l'authen-
ticité de ces « DIRECTIVES ». Pourquoi penser
que les officiers français n'aient pas reçu de
pareilles instructions ? Ces « directives »
répondent exactement à la « politique d'a-
néantissement » réclamée, depuis des mois,
par toute la presse nationaliste de France.
Que ce soient là encore les idées du maré-
chal Foch et de tout le parti militaire qui
règne en France, c'est ce qu'on sait depuis
longtemps.
Talonnés par la peur, tous ces vainqueurs
voient dans le- morcellement de l'Allemagne
le seul moyen de retrouver le repos et le
sommeil. Il est dit dans ces directives que
la « FRANCE DOIT METTRE LES ALLIÉS DEVANT
UN FAIT ACCOMPLI ». La France vient de ten-
ter de le faire. L'entrée des' troupes fran-
çaises en Allemagne, ordonnée sous des
prétextes mensongers, devait être le COM-
MENCEMENT DE LA RÉALISATION DE CE PLAN. Il
semble qu'à Londres et à Rome on ait com-
pris l'intention véritable de Foch, Millerand
et consorts.
Il est dit, de plus, dans ces instructions
qu'il faut PROFITER DE TOUS LES EMBARRAS
OU SE TROUVERAIT L'ALLEMAGNE et chercher à
gagner les « Indépendants » à la France.
Des Indépendants loyaux ne se prêteront
pas à ce crime de haute trahison, mais il
faut que, dans leur parti, ils fassent en sorte
de prévenir et d'empêcher les « impruden-
ces » qui jusqu'ici n'ont pas manqué.
Il est même fort probable que le milita-
risme français, non seulement tirera profit
des crises où se trouvera l'Allemagne, mais
qu'il aidera encore à susciter ces crises au
moyen des innombrables agents secrets qui
travaillent à sa solde en Allemagne.
Quelques journaux italiens sont d'avis que
la main du militarisme français se retrouve
dans les troubles de la Ruhr. En tout cas,
le militarisme français encourage tout ce qui
pourrait conduire à une dissolution de l'Em-
pire allemand et les « directives de Mayen-
ce » montrent, de nouveau, que, dans tous
les milieux et dans tous les partis d'Alle-
magne, il faut suivre ces menées avec la
plus extrême attention.
BERLINER TAGEBLATT, 13.4, matin.
— Le contenu de la déclaration présente
les indices de la façon de voir des militaires,
façon qui se représente chaque fois comme
stéréotypée — qu'il s'agisse des généraux
allemands dans les Etats de la Baltique, du
commandant des troupes rouges de Wesel
ou des chefs français sur le Rhin.
Un fait remarquable décèle la mentalité
des militaires : c'est que dans cette déclara-
tion on ne prévoit que la guerre, la paix
étant considérée comme un état de choses
anormal. Il reste à attendre l'écho que la
publication allemande aura à l'étranger,
particulièrement en France.
VOSSISCHE ZEITUNG, 13.4.
[Le 15 avril, l'Agence Wolf publie à
Francfort, sur l'ordre des autorités militai-
res françaises, un démenti à l'information
officielle du « Conseil de Mayence »].
— Nous laissons aux autorités françaises
et allemandes le soin de discuter de l'au-
thenticité du document.
Nous constatons seulement que l'informa-
tion est venue naturellement du gouverne-
ment d'Empire et non du gouvernement
prussien qui n'a pas le droit, d'après la
Constitution, de traiter des affaires de poli-
tique extérieure.
Cette précision suffit pour illustrer le dé-
menti français, disant que l'information pu-
bliée par l'Agence Wolf « est une fausse in-
formation de plus, destinée peut-être à com-
battre par avance les difficultés que la poli-
tique prussienne pourrait susciter à l'inté-
rieur même de l'Allemagne. »
Le lecteur allemand n'apprendra pas sans
intérêt ni sans étonnement, l'étrange con-
ception qu'on se fait de la situation politi-
que intérieure de l'Allemagne.
FRANKFURTER ZEITUNG, 17.4, matin.
LA PAIX AVEC L'AUTRICHE
LE TRAITE DE SAINT-GERMAIN A LA
CHAMBRE DES COMMUNES. — [SÉANCE
DU 14 AVRIL.] - Le Bill autorisant la ratifi-
cation des traités de paix avec l'Autriche et
la Bulgarie a été lu pour la seconde fois et
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