Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 avril 1920 17 avril 1920
Description : 1920/04/17 (T14,N1426). 1920/04/17 (T14,N1426).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254992n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTtRES
h DES
h ^hes ÉTRANGERES
ET LA GUERRE
N° 1426
Samedi 17 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui soa* ém
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
p. I
PRESSE ALLEMANDE. — L'occupation des villes
du Mein (note Fahne, Frankfurter Zei-
tithu).
~E AMÉRICAINE. - Le résultat des p-Ié.
V^cites au Slesvig (World). — L'armée
i a:nçalse (Boston Transcript). — Les
lrnpôts aux Etats-Unis (World, Chicago
UQily News) : l'exemple de la France
World).
ANGLAISE. — La situation de l'Autri-
: le débat du 14 avril aux Commu-
Jes (Daily News). — La réaction inter-
nationale (Daily Herald). — La Grande-
~l\ retagne et le sionisme (Times).
8SF- MALIENNE. — Le voyage à Rome du
haricelier Renner (Corriere della Sera,
de a Nazionale). — Le Congrès du parti
| ! Populaire italien (Giornale d'italia, Cor-
1 nere d ltalia). - La nouvelle Autriche
le port de Trieste : déclarations du
j^nistre autrichien des Voies et Com-
PilE Ulllcations (Messaggero).
p SSE. DE TCHÉCO-SLOVAQUIE. — Les vain-
qlleurs et les vaincus dans la reconsti-
tiltioll .économique de l'Europe (Prager
p aQblatt).
YOUGOSLAVE. — Manifestation à Za-
! ^reb sur la question adriatique (Agra-
* r Tagblatt).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
RANCE, GRANDE-BRETAGNE
ET ALLEMAGNE
■> r^pUPATION DES VILLES DU MEIN.
ltude opposée de l'Angleterre et de
S® Mein-éF1Hu'e correspond aux intérêts opposes
"l&t.S'q.,tats vis-à-vis de l'Allemagne. Les
,eùlent evastés, la France et la Belgique,
! !. remAiPai:> la violence, forcer l'Allemagne
Veivi ses engagements économiques
Pre s'assurer des gages pour leur
ec?nstitution. -
hUs ^.fP^a^smës anglais et américain,
k %d. r cn^rei ont besoin du débouché alle-
ilJH dét ls, ne veulent pas que l'Allemagne
mais qu'elle soit solvable.
leur « Justice ».
ROTE FAHNE, 10.4.
- L'oc ellpatioii de Francfort, Da rinstadt,
0C(ïuPation de Francfort, Darmstadt,
Ùlle Tt Cest avant tout le commencement
ueil nouvelle politique française pour la-
J?eUe in ^ranC€ n'a pas le consentement
de ses alliés et que l'Angleterre, particulie-
fp ^'Pt iaSs s l'intérêt de la situation qu'elle
nf1 Europe, situation qui est la base
même de toute sa position mondiale, ne
peu t ID PPOlver. La France veut isoler la
K usse le Rhin, en Allemagne du Sud
et en Autriche-Hongrie, elle veut créer des.
Etats qui soient sous sa dépendance abso-
lue. Si ce plan devait réussir la puissance
continentale de la France en Europe de-
viendrait formidable et une situation serait
créée, que l'Angleterre, très certainement,
ne souhaite pas. La politique allemande
suivie par le Foreign Office est claire. L'Al-
lemagne est à ce point affaiblie que, pendant
des générations, elle ne sera plus un dan-
ger pour l'Angleterre. Son unité doit être
maintenue pour assurer la paix, l'équilibre
et la force économique de l'Europe centrale.
« Francfort » signifie donc un danger pour
les principes de la politique générale an-
glaise. Le ton tranchant que les Affaires
Etrangères d'Angleterre ont adopté vis-à-
vis de leur allié n'a donc rien de surpre-
nant et il y a lieu de penser qu'elles ne s'en
sont pas tenues à des paroles.
La France a répondu à la note de l'An-
gleterre et elle indique, à la fin de sa ré-
ponse, s'il faut en croire les journaux fran-
çais, que, au cas où l'Angleterre persiste-
rait dans sa résistance contre la France, elle
pourrait mettre un obstacle aux revendica-
tions anglaises dans toute l'Asie musul-
mane. Une telle menace, si elle était vrai-
ment exprimée sous une forme aussi lour-
de, serait insensée. C'est l'Angleterre qui
domine la situation en Orient et nullement
la France. Là-bas, le rôle de l'Angleterre
est de donner, celui de la France, de de-
mander.
Il est vrai que l'Angleterre, depuis le
Proche Orient jusque dans l'Inde, doit lut-
ter contre de grosses difficultés que la
France pourrait aggraver, mais ce serait là
un acte d'hostilité tel contre le puissant
allié, que la France si affaiblie au point de
vue économique et tout entière à la merci
des pays dont les finances restent fortes,
aurait très certainement à en pâtir. Il est
possible que les Français songent à échan-
ger contre Francfort, des annexions en Sy-
rie et en Mésopotamie, mais les Anglais
s'ils se rendent compte de la signification
véritable de l'occupation de Francfort se-
ront d'un autre avis.
Cependant ne nous laissons pas aller à
un optimisme que rien ne justifie. Le gou-
vernement anglais se voit entravé par l'at-
titude de la presse anglaise. Les journaux
de Lord Northcliffe et ceux de tendance
nationaliste comme la Morning Post profi-
tent de cet incident pour lancer de violen-
tes attaques contre Lloyd George à qui l'on
reproche de manquer à sa parole d'allié.
Ces ennemis irréconciliables de l'Allemagne
redoutent une désagrégation de l'alliance
et, par suite, une grande victoire politique
de l'Allemagne qui serait un dommage irré-
parable. On ne voudrait pas abandonner
l'idée de solidarité et on exige de la diplo-
matie anglaise qu'elle surmonte la crise ac.
tuelle, sans porter atteinte à l'Entente.
FRANKFURTER ZEITUNG, 13.4, matin.
L'EUROPE CENTRALE
ET ORIENTALE
LA SITUATION DE L'AUTRICHE. —
LE DÉBAT DU 14 AVRIL A LA CHAMBRE DES COM-
MUNES. — * Le débat d'hier aux Communes
sur les traités de paix avec l'Autriche et la
Bulgarie a permis à M. Asquith, à lord Ro-
bert Cecil ainsi qu'à d'autres orateurs de
rappeler des vérités nécessaires. Si l'on
peut admettre avec M. Harmsworth et M.
Bonar Law que les rédacteurs de ces traités
se sont heurtés à de graves difficultés, il
faut reconnaître en revanche, contrairement
à ce que dit ce dernier, que le traité de
Saint-Germain ne respecte pas le droit des
peuples à disposer d'eux-mêmes. Il suffit de
citer la clause qui attribue à l'Italie le Tyrol
du Sud. Mais les dispositions économiques,
et plus encore celles qui se rapportent aux
réparations forment la partie la plus déplo-
rable du traité. M. Asquith et lord Robert
Cecil ont été d'accord pour demander que
les charges financières, imposées à l'Autri-
che fussent précisées sans délai. Ce n'est
là qu'une proposition vraiment modeste. Si
l'on veut tenir compte des enseignements
élémentaires de la science économique, il
faut abandonner l'espoir que l'Autriche
puisse procéder à la moindre réparation.
Sans doute, il est à craindre que ce précé-
dent ne provoque des demandes analogues
de la part de la Hongrie et de la Turquie,
qui sont en mesure de fournir des indemni-
tés d'un montant raisonnable. En tout cas,
il faut écarter la possibilité d'un paiement
prochain de l'Autriche ou de l'accumulation
de sa dettte avec intérêts composés. Une
lourde charge pèse à cet égard sur la com-
mission des réparations ; les gouvernements
qui y sont représentés, doivent lui faire con-
naître nettement que l'indulgence s'impose,
dans ce cas, moins dans l'intérêt de l'Autri-
che même que dans celui de l'Europe. (Ed.)
DAILY NEWS, 14.4.
LE VOYAGE A ROME DU CHANCELIER
RENNER. — En même temps que la France
marchait outre-Rhin, mettant en péril par
un seul geste la pacification de l'Europe
Céntrale et la solidité des alliances occiden-
tales, l'Italie accueillait le représentant au-
trichien comme un ami et comme le repré-
sentant d'un peuple ami. La paix de Ver-
sailles est juridiquement parfaite depuis
quelques mois déjà, la paix de Saint-Ger-
main est encore dans les limbes des ratifi-
cations, mais l'Italie a accompli un acte de
paix véritable, tandis que l'armistice n'est
pas encore fini pour elle, en montrant à l'hé-
ritière directe de son ennemie héréditaire
qu'elle avait l'intention d'appliquer le traité
dans un esprit de transaction bienfaisante
et d'indulgence rédemptrice, tandis que la
France croyait indispensable, en pleine
paix, d'ajouter un « appendice » à sa guerre.
Nous avons déjà dit que nous connaissons
et apprécions les motifs français. Nous sa-
vons combien on peut nous objecter facile-
ment la diversité des situations : la France
a devant elle, même après la victoire, une
Allemagne encore compacte et riche en ave-
nir, tandis qu'à côté de l'Italie il n'y a plus
que les décombres d'un passé irrévocable.
Mais ces raisons ne comptent pas quand
la rancune est tenace et les Italiens, s'ils
étaient de nature haineuse, auraient de quoi
détester tout ce qui vient de Vienne, autant
h DES
h ^hes ÉTRANGERES
ET LA GUERRE
N° 1426
Samedi 17 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui soa* ém
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
p. I
PRESSE ALLEMANDE. — L'occupation des villes
du Mein (note Fahne, Frankfurter Zei-
tithu).
~E AMÉRICAINE. - Le résultat des p-Ié.
V^cites au Slesvig (World). — L'armée
i a:nçalse (Boston Transcript). — Les
lrnpôts aux Etats-Unis (World, Chicago
UQily News) : l'exemple de la France
World).
ANGLAISE. — La situation de l'Autri-
: le débat du 14 avril aux Commu-
Jes (Daily News). — La réaction inter-
nationale (Daily Herald). — La Grande-
~l\ retagne et le sionisme (Times).
8SF- MALIENNE. — Le voyage à Rome du
haricelier Renner (Corriere della Sera,
de a Nazionale). — Le Congrès du parti
| ! Populaire italien (Giornale d'italia, Cor-
1 nere d ltalia). - La nouvelle Autriche
le port de Trieste : déclarations du
j^nistre autrichien des Voies et Com-
PilE Ulllcations (Messaggero).
p SSE. DE TCHÉCO-SLOVAQUIE. — Les vain-
qlleurs et les vaincus dans la reconsti-
tiltioll .économique de l'Europe (Prager
p aQblatt).
YOUGOSLAVE. — Manifestation à Za-
! ^reb sur la question adriatique (Agra-
* r Tagblatt).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
RANCE, GRANDE-BRETAGNE
ET ALLEMAGNE
■> r^pUPATION DES VILLES DU MEIN.
ltude opposée de l'Angleterre et de
S® Mein-éF1Hu'e correspond aux intérêts opposes
"l&t.S'q.,tats vis-à-vis de l'Allemagne. Les
,eùlent evastés, la France et la Belgique,
! !. remAiPai:> la violence, forcer l'Allemagne
Veivi ses engagements économiques
Pre s'assurer des gages pour leur
ec?nstitution. -
hUs ^.fP^a^smës anglais et américain,
k %d. r cn^rei ont besoin du débouché alle-
ilJH dét ls, ne veulent pas que l'Allemagne
mais qu'elle soit solvable.
leur « Justice ».
ROTE FAHNE, 10.4.
- L'oc ellpatioii de Francfort, Da rinstadt,
0C(ïuPation de Francfort, Darmstadt,
Ùlle Tt Cest avant tout le commencement
ueil nouvelle politique française pour la-
J?eUe in ^ranC€ n'a pas le consentement
de ses alliés et que l'Angleterre, particulie-
fp ^'Pt iaSs s l'intérêt de la situation qu'elle
nf1 Europe, situation qui est la base
même de toute sa position mondiale, ne
peu t ID PPOlver. La France veut isoler la
K usse le Rhin, en Allemagne du Sud
et en Autriche-Hongrie, elle veut créer des.
Etats qui soient sous sa dépendance abso-
lue. Si ce plan devait réussir la puissance
continentale de la France en Europe de-
viendrait formidable et une situation serait
créée, que l'Angleterre, très certainement,
ne souhaite pas. La politique allemande
suivie par le Foreign Office est claire. L'Al-
lemagne est à ce point affaiblie que, pendant
des générations, elle ne sera plus un dan-
ger pour l'Angleterre. Son unité doit être
maintenue pour assurer la paix, l'équilibre
et la force économique de l'Europe centrale.
« Francfort » signifie donc un danger pour
les principes de la politique générale an-
glaise. Le ton tranchant que les Affaires
Etrangères d'Angleterre ont adopté vis-à-
vis de leur allié n'a donc rien de surpre-
nant et il y a lieu de penser qu'elles ne s'en
sont pas tenues à des paroles.
La France a répondu à la note de l'An-
gleterre et elle indique, à la fin de sa ré-
ponse, s'il faut en croire les journaux fran-
çais, que, au cas où l'Angleterre persiste-
rait dans sa résistance contre la France, elle
pourrait mettre un obstacle aux revendica-
tions anglaises dans toute l'Asie musul-
mane. Une telle menace, si elle était vrai-
ment exprimée sous une forme aussi lour-
de, serait insensée. C'est l'Angleterre qui
domine la situation en Orient et nullement
la France. Là-bas, le rôle de l'Angleterre
est de donner, celui de la France, de de-
mander.
Il est vrai que l'Angleterre, depuis le
Proche Orient jusque dans l'Inde, doit lut-
ter contre de grosses difficultés que la
France pourrait aggraver, mais ce serait là
un acte d'hostilité tel contre le puissant
allié, que la France si affaiblie au point de
vue économique et tout entière à la merci
des pays dont les finances restent fortes,
aurait très certainement à en pâtir. Il est
possible que les Français songent à échan-
ger contre Francfort, des annexions en Sy-
rie et en Mésopotamie, mais les Anglais
s'ils se rendent compte de la signification
véritable de l'occupation de Francfort se-
ront d'un autre avis.
Cependant ne nous laissons pas aller à
un optimisme que rien ne justifie. Le gou-
vernement anglais se voit entravé par l'at-
titude de la presse anglaise. Les journaux
de Lord Northcliffe et ceux de tendance
nationaliste comme la Morning Post profi-
tent de cet incident pour lancer de violen-
tes attaques contre Lloyd George à qui l'on
reproche de manquer à sa parole d'allié.
Ces ennemis irréconciliables de l'Allemagne
redoutent une désagrégation de l'alliance
et, par suite, une grande victoire politique
de l'Allemagne qui serait un dommage irré-
parable. On ne voudrait pas abandonner
l'idée de solidarité et on exige de la diplo-
matie anglaise qu'elle surmonte la crise ac.
tuelle, sans porter atteinte à l'Entente.
FRANKFURTER ZEITUNG, 13.4, matin.
L'EUROPE CENTRALE
ET ORIENTALE
LA SITUATION DE L'AUTRICHE. —
LE DÉBAT DU 14 AVRIL A LA CHAMBRE DES COM-
MUNES. — * Le débat d'hier aux Communes
sur les traités de paix avec l'Autriche et la
Bulgarie a permis à M. Asquith, à lord Ro-
bert Cecil ainsi qu'à d'autres orateurs de
rappeler des vérités nécessaires. Si l'on
peut admettre avec M. Harmsworth et M.
Bonar Law que les rédacteurs de ces traités
se sont heurtés à de graves difficultés, il
faut reconnaître en revanche, contrairement
à ce que dit ce dernier, que le traité de
Saint-Germain ne respecte pas le droit des
peuples à disposer d'eux-mêmes. Il suffit de
citer la clause qui attribue à l'Italie le Tyrol
du Sud. Mais les dispositions économiques,
et plus encore celles qui se rapportent aux
réparations forment la partie la plus déplo-
rable du traité. M. Asquith et lord Robert
Cecil ont été d'accord pour demander que
les charges financières, imposées à l'Autri-
che fussent précisées sans délai. Ce n'est
là qu'une proposition vraiment modeste. Si
l'on veut tenir compte des enseignements
élémentaires de la science économique, il
faut abandonner l'espoir que l'Autriche
puisse procéder à la moindre réparation.
Sans doute, il est à craindre que ce précé-
dent ne provoque des demandes analogues
de la part de la Hongrie et de la Turquie,
qui sont en mesure de fournir des indemni-
tés d'un montant raisonnable. En tout cas,
il faut écarter la possibilité d'un paiement
prochain de l'Autriche ou de l'accumulation
de sa dettte avec intérêts composés. Une
lourde charge pèse à cet égard sur la com-
mission des réparations ; les gouvernements
qui y sont représentés, doivent lui faire con-
naître nettement que l'indulgence s'impose,
dans ce cas, moins dans l'intérêt de l'Autri-
che même que dans celui de l'Europe. (Ed.)
DAILY NEWS, 14.4.
LE VOYAGE A ROME DU CHANCELIER
RENNER. — En même temps que la France
marchait outre-Rhin, mettant en péril par
un seul geste la pacification de l'Europe
Céntrale et la solidité des alliances occiden-
tales, l'Italie accueillait le représentant au-
trichien comme un ami et comme le repré-
sentant d'un peuple ami. La paix de Ver-
sailles est juridiquement parfaite depuis
quelques mois déjà, la paix de Saint-Ger-
main est encore dans les limbes des ratifi-
cations, mais l'Italie a accompli un acte de
paix véritable, tandis que l'armistice n'est
pas encore fini pour elle, en montrant à l'hé-
ritière directe de son ennemie héréditaire
qu'elle avait l'intention d'appliquer le traité
dans un esprit de transaction bienfaisante
et d'indulgence rédemptrice, tandis que la
France croyait indispensable, en pleine
paix, d'ajouter un « appendice » à sa guerre.
Nous avons déjà dit que nous connaissons
et apprécions les motifs français. Nous sa-
vons combien on peut nous objecter facile-
ment la diversité des situations : la France
a devant elle, même après la victoire, une
Allemagne encore compacte et riche en ave-
nir, tandis qu'à côté de l'Italie il n'y a plus
que les décombres d'un passé irrévocable.
Mais ces raisons ne comptent pas quand
la rancune est tenace et les Italiens, s'ils
étaient de nature haineuse, auraient de quoi
détester tout ce qui vient de Vienne, autant
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Collections numériques similaires Fonds régional : Limousin Fonds régional : Limousin /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Limous1"[Stade] Bergeyre, 14/3/26, équipe [de rugby] de Limoges : [photographie de presse] / [Agence Rol] /ark:/12148/btv1b53159317t.highres Jean Bap.te Chavoix : avocat né à Juillac Bas Limousin le 4 8.bre 1738 député de la séné.ssée de Limoges à l'Assemblée nationale de 1789 : [estampe] / Labadye del. ; Courbe sc. /ark:/12148/btv1b10547798n.highres
- Auteurs similaires Fonds régional : Limousin Fonds régional : Limousin /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Limous1"[Stade] Bergeyre, 14/3/26, équipe [de rugby] de Limoges : [photographie de presse] / [Agence Rol] /ark:/12148/btv1b53159317t.highres Jean Bap.te Chavoix : avocat né à Juillac Bas Limousin le 4 8.bre 1738 député de la séné.ssée de Limoges à l'Assemblée nationale de 1789 : [estampe] / Labadye del. ; Courbe sc. /ark:/12148/btv1b10547798n.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6254992n/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6254992n/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6254992n/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6254992n/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6254992n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6254992n
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6254992n/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest