Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 avril 1920 15 avril 1920
Description : 1920/04/15 (T14,N1424). 1920/04/15 (T14,N1424).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254990t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES 9
DES
ÉTRANGÈRES
I DE LA GUERRE
1 N° 1424
Jeudi 15 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sea* ta
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
eSt. ALLEMANDE. - L'attitude de la
PGrande-Bretagne, à l'occasion de l'a-
vance des troupes françaises. (G.
ipmhard, dans Vossische Zeitung ; E.
n" dans Deutsche Tageszeitung ; Berli-
¡¡n ner Tageblatt ; Frankfurter Zeitung).
E'VJE AMÉRICAINE. — Une déclaration de
p1- Hoover sur la nécessité, pour les
ria!s-Unis, de. ratifier avec réserves le
raité de Versailles (World, New York
*r}burie). — Le rejet du Traité de Ver-
saules par le Sénat américain (World,
,ew York Times, New York Tribune,
TV. ashinqton Post, Boston Transcript,
Imes-Picayune, Philadelphia Record.
EV^E ANGLAISE. — Les Déclarations de
rj- Bonar Law à la Chambre des Com-
munes, le 12 avril (Times, Daily Chro-
iC ^anches ter Guardian).
p R E ITALIENNE. - « De Rapallo à San
Reino » (M. Borsa, dans Secolo). —
(Rance et Italie : « Le silence du Roi »
esto del Carlino).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
t LLEMAGNE ET LES ALLIÉS
^^TUDE DE LA GRANDE-BRETA-
le- PRESSE ALLEMANDE. — Juste avant
î ï ^'iino solution se présente, par suite de
Ce du 10 avril, l'Angleterre inter-
Menut u» Vec une .protestation qui, ou bien sera
bi~ demain par les événements, ou
bien, même au cas où des difficultés surgi-
ne serait d'aucune utilité pour l'Al-
ell'It ne- Car personne ne croit sérieuse-
StV- e l'Angleterre ait en réalité l'inten-
~etc~ Souligner ses paroles par un acte
ile.
11® but de ce beau geste, en tous cas,
ratw;
»*lle !,£ quittent l'Allemagne, beaucoup
SI croiront que c'est là le résul-
lu v-lri^erverition anglaise. De nouveau
hi~ erre leur apparaîtra comme une
tlce prête à porter secours. Et de nou-
Jevéeo „ gagnes de malentendus se seront
pe PariQ e l'Allemagne et la France. On
A l'Art plus en Allemagne du vol,
e la gleterre, des colonies allemandes et
h flotte commerciale allemande. Et
tu arid on raconte en détail dans les jour-
„ ^unent chaque jour de nouveaux
J'Vitvg e l'ancienne marine de guerre alle-
ii^dp o °nt traînés dans les ports anglais,
il est ra que le cœur d'un allemand batte
taUS Vit e que le cœur d'un Allemand batte
'n~t j,e- Unité après unité, tonne après
tn I'A ^ngleterreavec une rigueur impi-
l' les -n oree le peuple allemand à exécu-
l'les n
ra3raphes du traité de paix dont
Rlefp«^e tire profit. Et tel un troupeau
do 011s, le peuple allemand remplit ces
obligations, mais dès qu'il est question
d'exécuter le traité vis-à-vis de la France,
on parle de Shylock.
Ceux qui, en Allemagne, ne cessent de se
plaindre de la tendance anglophobe de cer-
taines orientations politiques ne craignent
pas, sans aucun égard pour les sentiments
de la France, de faire appel à l'Angleterre là
où il s'agit de choses qui ne peuvent se ré-
gler que par une entente entre la France et
l'Allemagne.
Il faut comprendre l'état 'd'esprit qui, peu
à peu, se fait jour en France, en voyant que
toute tendance que montre l'Angleterre à
faire de la politique d'isolement vis-à-vis de
la France est exploitée par l'Allemagne con-
tre la France. La France sent qu'elle sera
frustrée des fruits de l'œuvre politique à la-
quelle pendant des décades entières elle
s'est vouée en Asie et que, pour cette fin,
l'amoncellement des difficultés entre 1"AHe-
magne et la France est un des moyens les
plus importants employé par la politique
anglaise. Et la France croit percevoir que,
pour cette politique, l'Angleterre trouve un
appui de nlus en plus grand dans les sym-
pathies de l'Allemagne. — Georg Bernhard.
VOSSISCHE ZEITUNG, 10.4 matin.
— Avons-nous quelque raison d'affirmer
que la France est complètement isolée ou le
sera ? Il est sûr au contraire que l'Angle-
terre et la France feront tout pour qu'entre
elles il ne se creuse pas de fossé. Qui peut
répondre que les efforts des deux Puissan-
ces pour rester étroitement unies ne se fe-
ront pas aux dépens de l'Allemagne ? Quel-
ques concessions de la part de la France
non seulement ne serviraient. de rien à
l'Allemagne, mais seraient en fin de compte
un succès de la France et un pas de plus
fait vers la destruction de l'empire alle-
mand.
Aucun indice ne nous permet jusqu'ici de
penser que l'Allemagne obtiendra son droit
des mains des Puissances de l'Entente.
Personne ne peut dire quel sera le résultat
de la Conférence de l'Entente ni ce qui se
passera d'ici là.
C'est avec appréhension que nous envisa-
geons les événements à venir, ou tout au
moins avec un absolu scepticisme, particu-
lièrement en ce qui concerne la politique
anglaise. Actuellement toutes les illusions
allemandes sont suspendues à cette politi-
que comme un essaim d'abeilles à une
branche d'arbre. grâce à l'habileté de la
propagande britannique en Allemagne.
Y a-t-il rien de plus niais que le cri de
triomphe que pousse l'Allemagne sur
« l'isolement de la France, » ? Ces paroles
inconsidérées ne vont-elles pas au contraire
renforcer la position de la France et faire
croire, en France comme en Grande-Breta-
gne, que les Allemands comptent sur l'iso-
lement et les troubles intérieurs de la
France pour marcher sur le voisin de
l'Ouest ? Et tous ces joueurs de flûte alle-
mands ne voient pas combien grandes sont
les sympathies de l'Angleterre pour la
France ni que l'intérêt de la politique bri-
tannique est de rester en union étroite avec
la France ? — (E. R.)
DEUTSCHE TAGESZEITUNG, 11.4, matin.
— On ne sait pas encore pourquoi l'An-
gleterre, l'Italie et l'Amérique ne se sont
pas détournées, dès la première heure, avec
,éidlat et devant de monde entier, du mili-
tarisme français, ivre de puissance. Au
début, nous avons été un peu surpris que
même Nitti qui, plus que tout'autre, a fait
preuve de compréhension devant ce qui se
passe en Allemagne et en Europe, ait gardé
le silence. et ait observé une attitude ex-
pectante. Nous n'avons plus lieu aujourd'hui
de douter que, durant ce silence, il ait su
agir avec sagacité. Mais, en constatant
tout cela, il faut nous garder d'espérer
trop. Lloyd George va rencontrer mainte-
nant Mi~Merand à San Remo, et les dernières
déclarations du gouvernement français lais-
sent entendre que l'on a compris, il est vrai,
en France, la nécessité de battre en re-
traite, mais que l'on espère, au moyen de
détours élégants, se faufiler jusqu'au but
que l'on poursuit réellement. Le gouverne-
ment français cherchera à empêcher que
l'on prenne des mesures et des décisions qui
rendraient impossible à l'avenir que la Fran-
ce exerce un droit de souveraineté en Alle-
magne et tournant la t.uQilon,t,Ó des Alliés, il
essaiera de nous faire sentir que c'est la
France, comme étant l'Etat le plus voisin,
dont l'intérêt est tout particulièrement en
jeu, qui décidera du sort de l'Allemagne.
Devant cela, nous n'avons qu'à déclarer
que nous ne reconnaissons aucun privilège
à la France, et que nous ne connaissons
qu'un traité, que l'Allemagne a signé avec
les Alliés et non avec la France seule.
Quant à savoir s'il serait bon de s'adresser
à la Société des Nations, c'est ce dont beau-
coup, doutent ; tant que nous n'en faisons
pas partie, il ne nous faut pas l'importuner
et les personnes auxquelles nous pourrions,
là, nous adresser, ont, même si elles vien-
nent de Hollande, si peu de bonnes dispo-
sitions à notre égard qu'il n' a guère lieu
d'espérer une réponse satisfaisante.
BERLINER TAGEBLATT, 12.4.
— En réalité, il est à redouter que l'on
cherche du côté des Alliés à faire, par la
suite, d'une manière ou de l'autre au moyen
d'un compromis, du coup de force perpétré
par M. Millerand contre Francfort un état
de choses conforme au traité.
Ce ne serait pas la première fois que
~Lloyd George, aux dépens du Droit et de la
Morale, signerait un compromis au sujet
d'une exigence injuste dp la' France, exi-
gence qui Je gêne. et ceci au plus grand
profit des visées impérialistes du gouver-
nement anglais fussent-elles même dans la
lointaine Turquie d'Asie.
FRANKFURTER ZEITUNG. 12.4, soir.
LES DECLARATIONS DE M. BONAR
LAW A LA CHAMBRE DES COMMUNES.
[SÉANCE DU 12 AVRIL]. — Sous la pression de
l'opinion publique qu'il sentait irrésistible,
le gouvernement a fait la seule chose sensée
qui lui restait à faire. Il a essayé de répa-
rer le mal qu'il avait causé la semaine der-
nière. C'est chose impossible, mais, heureu-
sement pour l'humanité, il y a des raisons
d'espérer qu'avec l'aide de la patience
DES
ÉTRANGÈRES
I DE LA GUERRE
1 N° 1424
Jeudi 15 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sea* ta
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
eSt. ALLEMANDE. - L'attitude de la
PGrande-Bretagne, à l'occasion de l'a-
vance des troupes françaises. (G.
ipmhard, dans Vossische Zeitung ; E.
n" dans Deutsche Tageszeitung ; Berli-
¡¡n ner Tageblatt ; Frankfurter Zeitung).
E'VJE AMÉRICAINE. — Une déclaration de
p1- Hoover sur la nécessité, pour les
ria!s-Unis, de. ratifier avec réserves le
raité de Versailles (World, New York
*r}burie). — Le rejet du Traité de Ver-
saules par le Sénat américain (World,
,ew York Times, New York Tribune,
TV. ashinqton Post, Boston Transcript,
Imes-Picayune, Philadelphia Record.
EV^E ANGLAISE. — Les Déclarations de
rj- Bonar Law à la Chambre des Com-
munes, le 12 avril (Times, Daily Chro-
iC ^anches ter Guardian).
p R E ITALIENNE. - « De Rapallo à San
Reino » (M. Borsa, dans Secolo). —
(Rance et Italie : « Le silence du Roi »
esto del Carlino).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
t LLEMAGNE ET LES ALLIÉS
^^TUDE DE LA GRANDE-BRETA-
le- PRESSE ALLEMANDE. — Juste avant
î ï ^'iino solution se présente, par suite de
Ce du 10 avril, l'Angleterre inter-
Menut u» Vec une .protestation qui, ou bien sera
bi~ demain par les événements, ou
bien, même au cas où des difficultés surgi-
ne serait d'aucune utilité pour l'Al-
ell'It ne- Car personne ne croit sérieuse-
StV- e l'Angleterre ait en réalité l'inten-
~etc~ Souligner ses paroles par un acte
ile.
11® but de ce beau geste, en tous cas,
ratw;
»*lle !,£ quittent l'Allemagne, beaucoup
SI croiront que c'est là le résul-
lu v-lri^erverition anglaise. De nouveau
hi~ erre leur apparaîtra comme une
tlce prête à porter secours. Et de nou-
Jevéeo „ gagnes de malentendus se seront
pe PariQ e l'Allemagne et la France. On
A l'Art plus en Allemagne du vol,
e la gleterre, des colonies allemandes et
h flotte commerciale allemande. Et
tu arid on raconte en détail dans les jour-
„ ^unent chaque jour de nouveaux
J'Vitvg e l'ancienne marine de guerre alle-
ii^dp o °nt traînés dans les ports anglais,
il est ra que le cœur d'un allemand batte
taUS Vit e que le cœur d'un Allemand batte
'n~t j,e- Unité après unité, tonne après
tn I'A ^ngleterreavec une rigueur impi-
l' les -n oree le peuple allemand à exécu-
l'les n
ra3raphes du traité de paix dont
Rlefp«^e tire profit. Et tel un troupeau
do 011s, le peuple allemand remplit ces
obligations, mais dès qu'il est question
d'exécuter le traité vis-à-vis de la France,
on parle de Shylock.
Ceux qui, en Allemagne, ne cessent de se
plaindre de la tendance anglophobe de cer-
taines orientations politiques ne craignent
pas, sans aucun égard pour les sentiments
de la France, de faire appel à l'Angleterre là
où il s'agit de choses qui ne peuvent se ré-
gler que par une entente entre la France et
l'Allemagne.
Il faut comprendre l'état 'd'esprit qui, peu
à peu, se fait jour en France, en voyant que
toute tendance que montre l'Angleterre à
faire de la politique d'isolement vis-à-vis de
la France est exploitée par l'Allemagne con-
tre la France. La France sent qu'elle sera
frustrée des fruits de l'œuvre politique à la-
quelle pendant des décades entières elle
s'est vouée en Asie et que, pour cette fin,
l'amoncellement des difficultés entre 1"AHe-
magne et la France est un des moyens les
plus importants employé par la politique
anglaise. Et la France croit percevoir que,
pour cette politique, l'Angleterre trouve un
appui de nlus en plus grand dans les sym-
pathies de l'Allemagne. — Georg Bernhard.
VOSSISCHE ZEITUNG, 10.4 matin.
— Avons-nous quelque raison d'affirmer
que la France est complètement isolée ou le
sera ? Il est sûr au contraire que l'Angle-
terre et la France feront tout pour qu'entre
elles il ne se creuse pas de fossé. Qui peut
répondre que les efforts des deux Puissan-
ces pour rester étroitement unies ne se fe-
ront pas aux dépens de l'Allemagne ? Quel-
ques concessions de la part de la France
non seulement ne serviraient. de rien à
l'Allemagne, mais seraient en fin de compte
un succès de la France et un pas de plus
fait vers la destruction de l'empire alle-
mand.
Aucun indice ne nous permet jusqu'ici de
penser que l'Allemagne obtiendra son droit
des mains des Puissances de l'Entente.
Personne ne peut dire quel sera le résultat
de la Conférence de l'Entente ni ce qui se
passera d'ici là.
C'est avec appréhension que nous envisa-
geons les événements à venir, ou tout au
moins avec un absolu scepticisme, particu-
lièrement en ce qui concerne la politique
anglaise. Actuellement toutes les illusions
allemandes sont suspendues à cette politi-
que comme un essaim d'abeilles à une
branche d'arbre. grâce à l'habileté de la
propagande britannique en Allemagne.
Y a-t-il rien de plus niais que le cri de
triomphe que pousse l'Allemagne sur
« l'isolement de la France, » ? Ces paroles
inconsidérées ne vont-elles pas au contraire
renforcer la position de la France et faire
croire, en France comme en Grande-Breta-
gne, que les Allemands comptent sur l'iso-
lement et les troubles intérieurs de la
France pour marcher sur le voisin de
l'Ouest ? Et tous ces joueurs de flûte alle-
mands ne voient pas combien grandes sont
les sympathies de l'Angleterre pour la
France ni que l'intérêt de la politique bri-
tannique est de rester en union étroite avec
la France ? — (E. R.)
DEUTSCHE TAGESZEITUNG, 11.4, matin.
— On ne sait pas encore pourquoi l'An-
gleterre, l'Italie et l'Amérique ne se sont
pas détournées, dès la première heure, avec
,éidlat et devant de monde entier, du mili-
tarisme français, ivre de puissance. Au
début, nous avons été un peu surpris que
même Nitti qui, plus que tout'autre, a fait
preuve de compréhension devant ce qui se
passe en Allemagne et en Europe, ait gardé
le silence. et ait observé une attitude ex-
pectante. Nous n'avons plus lieu aujourd'hui
de douter que, durant ce silence, il ait su
agir avec sagacité. Mais, en constatant
tout cela, il faut nous garder d'espérer
trop. Lloyd George va rencontrer mainte-
nant Mi~Merand à San Remo, et les dernières
déclarations du gouvernement français lais-
sent entendre que l'on a compris, il est vrai,
en France, la nécessité de battre en re-
traite, mais que l'on espère, au moyen de
détours élégants, se faufiler jusqu'au but
que l'on poursuit réellement. Le gouverne-
ment français cherchera à empêcher que
l'on prenne des mesures et des décisions qui
rendraient impossible à l'avenir que la Fran-
ce exerce un droit de souveraineté en Alle-
magne et tournant la t.uQilon,t,Ó des Alliés, il
essaiera de nous faire sentir que c'est la
France, comme étant l'Etat le plus voisin,
dont l'intérêt est tout particulièrement en
jeu, qui décidera du sort de l'Allemagne.
Devant cela, nous n'avons qu'à déclarer
que nous ne reconnaissons aucun privilège
à la France, et que nous ne connaissons
qu'un traité, que l'Allemagne a signé avec
les Alliés et non avec la France seule.
Quant à savoir s'il serait bon de s'adresser
à la Société des Nations, c'est ce dont beau-
coup, doutent ; tant que nous n'en faisons
pas partie, il ne nous faut pas l'importuner
et les personnes auxquelles nous pourrions,
là, nous adresser, ont, même si elles vien-
nent de Hollande, si peu de bonnes dispo-
sitions à notre égard qu'il n' a guère lieu
d'espérer une réponse satisfaisante.
BERLINER TAGEBLATT, 12.4.
— En réalité, il est à redouter que l'on
cherche du côté des Alliés à faire, par la
suite, d'une manière ou de l'autre au moyen
d'un compromis, du coup de force perpétré
par M. Millerand contre Francfort un état
de choses conforme au traité.
Ce ne serait pas la première fois que
~Lloyd George, aux dépens du Droit et de la
Morale, signerait un compromis au sujet
d'une exigence injuste dp la' France, exi-
gence qui Je gêne. et ceci au plus grand
profit des visées impérialistes du gouver-
nement anglais fussent-elles même dans la
lointaine Turquie d'Asie.
FRANKFURTER ZEITUNG. 12.4, soir.
LES DECLARATIONS DE M. BONAR
LAW A LA CHAMBRE DES COMMUNES.
[SÉANCE DU 12 AVRIL]. — Sous la pression de
l'opinion publique qu'il sentait irrésistible,
le gouvernement a fait la seule chose sensée
qui lui restait à faire. Il a essayé de répa-
rer le mal qu'il avait causé la semaine der-
nière. C'est chose impossible, mais, heureu-
sement pour l'humanité, il y a des raisons
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