Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 avril 1920 14 avril 1920
Description : 1920/04/14 (T14,N1423). 1920/04/14 (T14,N1423).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549895
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
■*
Ministères
DES
J^ES ÉTRANGÈRES
T°E LA GUERRE
r ----
N°1423
1 N° 1423
Mercredi 14 avril 1920
Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d.
, résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~SE ALLEMANDE. — L'avance des troupes
françaises (Berliner Tageblatt, Hambur-
Qer Echo, Koelnische Zeitung, Frank-
trtcr Zeitung).
ESSE AMÉRICAINE. - La solde des officiers
américains (\Vorld). -Les Etats-Unis et
* la 'constitution de l'Europe (Washing-
p on Post).
()i '¡SE ANGLAISE. — L'avance des troupes
françaises (Daily Chronicle, Times). —
politique des Alliés dans l'Empire
Jttoman (Manchester Guardian). - La
, ciété des Nations et l'Arménie (Obser-
C'~-
SE AUTRICHIENNE. — L'avance des trou-
K', françaises (Wiener Morgenzeitung).
p ITiE ESPAGNOLE. — L'avance des troupes
tançaises (V anguardia). — Le nouvel
bIhhassadeur de France à Madrid (De-
v ale)
~E ITALIENNE. — Le Parti Populaire ita-
•' sir Gt la question agraire (Corriere délla
era).
f POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
j^ANce, GRANDE-BRETAGNE
L' ET ALLEMAGNE
j, fyANGE DES TROUPES FRANÇAISES.
Nte contraire à toute raison et à
cité ivraie du militarisme français a sus-
?^ naturellement dans la population
?W Ptancfort une extrême émotion. Si les
.■■s'iïiîa.gin&nt que les Allemands sont
Wibles et sourds à toute provocation, ils
lia Irlpent fort.
JfU Il les troupes du général Degoutte
lintotiré , cela, nous ne le savons pas. Mais
i ce qu'entreprennent les miiitar;;->-
tom -soient français ou allemands, il y
\J. Urs des coups. Le général Degoutte a
SswUssi sa bataille. Il a prouvé que la
for ce militaire avec laquelle il est
?Vr^ns tes villes non défend ms a su gio-
erilerit « régler son compte à une gar-
Le étants insubordonnée.
te eu le allemand' a par trop saigné et
/a.tlcfo e ne -peut souhaiter voir soit a
asoit dans d'autres villes soumises
K^cei^^ation militaire de la France, s'a-
04cel er de nouvelles victimes. On peut
pr!ls Pl' aux intrus ce que l'on pense, et cela
Ux intrus ce que l'on pense, et cela
sans provocation qui puisse les pousser a
r6 fe^ 8 armes, mais au contraire avec
ik digne, de la froideur et de la
th^eDt Mais le monde entier, très certai-
aPercevi*a de mieux en mieux ou
t?6 la i Afrique de violence de la France.
etlt de e bassin de la Ruhr, le gouverne-
dft M. Millerand voulait empêcher que
la vie et les biens des habitants fussent
protégés contre la terreur rouge et contre
les bandes de brigands et à Francfort, ce
gouvernement déchaîne les passions et pro-
voque une boucherie. Sous prétexte de ré-
primer le militarisme allemand, le milita-
risme français règne et agit en maître tout
comme ces mutins de la Baltique dont le
peuple allemand, sans secours étranger, est
venu à bout. Et partout où se trouve cette
politique de violence de la France, elle jette
ce trouble, trouble dont non seulement l'Al-
lemagne mais aussi la France et toute l'Eu-
rope auront longtemps à souffrir.
BERLINER TAGEBLATT, 8.4, matin.
— Le peuple français apprend ces jours-ci
à connaître où cela peut conduire, de lais-
ser les éléments chauvins exercer une in-
fluence prépondérante sur. la politique du
pays. Les Français auraient pu s'épargner
cette grande désillusion si les tristes expé-
riences que le peuple allemand avait faites
avec des dirigeants militaires leur avaient
servi d'exemple. En vérité, les choses sont
telles que la France, comme tout le reste de
l'Europe, a intérêt au rétablissement éco-
nomique de l'Allemagne. Si la France, par
des menaces toujours renouvelées, empêche
au rend finalement impossible ce rétablisse-
ment, elle sera alors en contradiction avec
ses alliés qui, à coup sûr, ne sont pas dis-
posés à accepter que les folies des traineurs
de sabres français se fassent à leurs dépens.
Il faut espérer que la douche que Londres a
envoyée sur Paris sera assez froide pour
que, de là-bas, on fasse tout pour faire ces-
ser l'occupation des villes allemandes le plus
tôt possible.
Le gouvernement allemand a naturelle-
ment en même temps le devoir de faire tout
ce qui est en son pouvoir pour détendre la
situation en retirant la Reichswehr aussi
rapidement que possible.
HAMBURGER ECHO. 10.4, matin.
- Le mécontentement de la France se fait
jour déjà dans quelques amabilités en-
voyées à l'adresse du Premier anglais.
Cependant, n'oublions pas que ce sont là
des disputes qui éclatent dans les meilleu-
res familles et chez les meilleurs amis.
Il ne se produira pas de changement im-
médiat dans le groupement des forces tel
qu'il s'est opéré pendant la guerre, du
moins vis-à-vis de l'Allemagne, — et nous
nous exposerions à d'amères déceptions si
nous attachions à ces incidents des espéran-
ces fantastiques qui ne pourront se réali-
ser.
Cependant il est une chose que l'on est en
droit d'admettre après la démarche du
gouvernement britannique : c'est que la
crainte qui règne partout en Allemagne que
les Français, sur de nouveaux prétextes,
pourraient prolonger indéfiniment l'occupa-
tion de la région du Mein est désormais
sans fondement, en ce sens que l'on peut
espérer que les gouvernements qui protes-
tent aujourd'hui passeraient à des mesures
énergiques au cas où M. Millerand ne tien-
drait pas sa parole d'évacuer la région du
Mein dès que la Reichswehr serait retirée
de la zone neutre. La protestation de Lon-
dres est également un avertissement très
net aux ouvriers allemands de toutes les
tendances socialistes. Il dépend d'eux oa^Mn-
tenant de voir s'il sera donné aux Français
quelque apparence de droit à s'installer sur
la Ruhr et sur le Mein. S'ils font en sorte
que le calme revienne immédiatement dans
le district industriel, afin que les troupes
allemandes puissent être retirées, ils au-
ront alors bien mérité de la patrie. Les
jours qui vont venir diront s'ils ressentent
et comment ils ressentent l'épreuve patrioti-
que que leur imposent les événements.
KOELSISCIIE ZEITUNG, 10.4, matin.
— A-t-on bien compris à l'étranger que
l'avenir de la démocratie en Allemagne dé-
pend en grande partie de l'attitude que le
monde, à l'avenir, prendra vis-à-vis de
nous ? Nous en doutons fort. Nous voyons
dans la presse étrangère que l'on se mé-
prend encore sur ce qui s'est passé en Alle-
magne depuis un mois. Et nous constatons
avant tout que l'on se rend très peu compte,
dans le monde, que la nouvelle violence
faite à l'Allemagne par la politique française
est une aide apportée à la réaction en Alle-
magne; réaction que l'on prétend combattre
et il est difficile encore de calculer la por-
tée de cette aide. Mais il y a une chose qu'il
faut enfin reconnaître, c'est que l'on tue la
démocratie en Allemagne en poussant le
peuple allemand au désespoir et cela, juste
au moment où elle était sur le point de
triompher définitivement.
La voie était lilbre qui devait mener len-
tement au rétablissement intelledueil, poli-
tique et économique de notre peuple. Le fait
que l'étranger aujourd'hui estime le mark
allemand au double de ce qu'il était avant
le « putsch » Kapp est un signe que les
milieux économiques de l'étranger s'en ren-
dent compte. Mais la fatalité veut que la po-
litique de l'étranger, et avant tout la poli-
tique de la France, soit dominée encore par
la volonté et l'esprit inverses, et qu'ainsi
soient menacées de destruction toutes les
conquêtes de la démocratie allemande. Il
faudrait pourtant que l'on se rendît enfin
compte dans le monde que la démocratie
en Allemagne ne peut vivre que si on laisse
à notre malheureux peuple au moins la pos-
sibilité de vivre, et elle ne peut vivre que
si l'étranger, dans la politique qu'il suit
vis-à-vis de nous, veut se laisser guider par
l'esprit de la démocratie.
Toute injustice faite à l'Allemagne ren-
force en Allemagne la réaction que l'on
avait jetée à bas, parce que l'esprit d'hosti-
lité chauvine et nationaliste qui l'inspire
donne de nouvelles forces chez nous au na-
tionalisme et au chauvinisme. Toute vio-
lence que doit supporter l'Allemagne de-
vient une arme de la réaction contre le gou-
vernement démocratique de la République
que la propagande réactionnaire s'applique
à rendre responsable de tout ce qui arrive.
Une Allemagne qui devrait désespérer de
son existence ne pourrait pas rester démo-
cratique. Elle deviendrait de nouveau la
proie de l'agitation de gauche et de droite
Ministères
DES
J^ES ÉTRANGÈRES
T°E LA GUERRE
r ----
N°1423
1 N° 1423
Mercredi 14 avril 1920
Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d.
, résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~SE ALLEMANDE. — L'avance des troupes
françaises (Berliner Tageblatt, Hambur-
Qer Echo, Koelnische Zeitung, Frank-
trtcr Zeitung).
ESSE AMÉRICAINE. - La solde des officiers
américains (\Vorld). -Les Etats-Unis et
* la 'constitution de l'Europe (Washing-
p on Post).
()i '¡SE ANGLAISE. — L'avance des troupes
françaises (Daily Chronicle, Times). —
politique des Alliés dans l'Empire
Jttoman (Manchester Guardian). - La
, ciété des Nations et l'Arménie (Obser-
C'~-
SE AUTRICHIENNE. — L'avance des trou-
K', françaises (Wiener Morgenzeitung).
p ITiE ESPAGNOLE. — L'avance des troupes
tançaises (V anguardia). — Le nouvel
bIhhassadeur de France à Madrid (De-
v ale)
~E ITALIENNE. — Le Parti Populaire ita-
•' sir Gt la question agraire (Corriere délla
era).
f POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
j^ANce, GRANDE-BRETAGNE
L' ET ALLEMAGNE
j, fyANGE DES TROUPES FRANÇAISES.
Nte contraire à toute raison et à
cité ivraie du militarisme français a sus-
?^ naturellement dans la population
?W Ptancfort une extrême émotion. Si les
.■■s'iïiîa.gin&nt que les Allemands sont
Wibles et sourds à toute provocation, ils
lia Irlpent fort.
JfU Il les troupes du général Degoutte
lintotiré , cela, nous ne le savons pas. Mais
i ce qu'entreprennent les miiitar;;->-
tom -soient français ou allemands, il y
\J. Urs des coups. Le général Degoutte a
SswUssi sa bataille. Il a prouvé que la
for ce militaire avec laquelle il est
?Vr^ns tes villes non défend ms a su gio-
erilerit « régler son compte à une gar-
Le étants insubordonnée.
te eu le allemand' a par trop saigné et
/a.tlcfo e ne -peut souhaiter voir soit a
asoit dans d'autres villes soumises
K^cei^^ation militaire de la France, s'a-
04cel er de nouvelles victimes. On peut
pr!ls Pl' aux intrus ce que l'on pense, et cela
Ux intrus ce que l'on pense, et cela
sans provocation qui puisse les pousser a
r6 fe^ 8 armes, mais au contraire avec
ik digne, de la froideur et de la
th^eDt Mais le monde entier, très certai-
aPercevi*a de mieux en mieux ou
t?6 la i Afrique de violence de la France.
etlt de e bassin de la Ruhr, le gouverne-
dft M. Millerand voulait empêcher que
la vie et les biens des habitants fussent
protégés contre la terreur rouge et contre
les bandes de brigands et à Francfort, ce
gouvernement déchaîne les passions et pro-
voque une boucherie. Sous prétexte de ré-
primer le militarisme allemand, le milita-
risme français règne et agit en maître tout
comme ces mutins de la Baltique dont le
peuple allemand, sans secours étranger, est
venu à bout. Et partout où se trouve cette
politique de violence de la France, elle jette
ce trouble, trouble dont non seulement l'Al-
lemagne mais aussi la France et toute l'Eu-
rope auront longtemps à souffrir.
BERLINER TAGEBLATT, 8.4, matin.
— Le peuple français apprend ces jours-ci
à connaître où cela peut conduire, de lais-
ser les éléments chauvins exercer une in-
fluence prépondérante sur. la politique du
pays. Les Français auraient pu s'épargner
cette grande désillusion si les tristes expé-
riences que le peuple allemand avait faites
avec des dirigeants militaires leur avaient
servi d'exemple. En vérité, les choses sont
telles que la France, comme tout le reste de
l'Europe, a intérêt au rétablissement éco-
nomique de l'Allemagne. Si la France, par
des menaces toujours renouvelées, empêche
au rend finalement impossible ce rétablisse-
ment, elle sera alors en contradiction avec
ses alliés qui, à coup sûr, ne sont pas dis-
posés à accepter que les folies des traineurs
de sabres français se fassent à leurs dépens.
Il faut espérer que la douche que Londres a
envoyée sur Paris sera assez froide pour
que, de là-bas, on fasse tout pour faire ces-
ser l'occupation des villes allemandes le plus
tôt possible.
Le gouvernement allemand a naturelle-
ment en même temps le devoir de faire tout
ce qui est en son pouvoir pour détendre la
situation en retirant la Reichswehr aussi
rapidement que possible.
HAMBURGER ECHO. 10.4, matin.
- Le mécontentement de la France se fait
jour déjà dans quelques amabilités en-
voyées à l'adresse du Premier anglais.
Cependant, n'oublions pas que ce sont là
des disputes qui éclatent dans les meilleu-
res familles et chez les meilleurs amis.
Il ne se produira pas de changement im-
médiat dans le groupement des forces tel
qu'il s'est opéré pendant la guerre, du
moins vis-à-vis de l'Allemagne, — et nous
nous exposerions à d'amères déceptions si
nous attachions à ces incidents des espéran-
ces fantastiques qui ne pourront se réali-
ser.
Cependant il est une chose que l'on est en
droit d'admettre après la démarche du
gouvernement britannique : c'est que la
crainte qui règne partout en Allemagne que
les Français, sur de nouveaux prétextes,
pourraient prolonger indéfiniment l'occupa-
tion de la région du Mein est désormais
sans fondement, en ce sens que l'on peut
espérer que les gouvernements qui protes-
tent aujourd'hui passeraient à des mesures
énergiques au cas où M. Millerand ne tien-
drait pas sa parole d'évacuer la région du
Mein dès que la Reichswehr serait retirée
de la zone neutre. La protestation de Lon-
dres est également un avertissement très
net aux ouvriers allemands de toutes les
tendances socialistes. Il dépend d'eux oa^Mn-
tenant de voir s'il sera donné aux Français
quelque apparence de droit à s'installer sur
la Ruhr et sur le Mein. S'ils font en sorte
que le calme revienne immédiatement dans
le district industriel, afin que les troupes
allemandes puissent être retirées, ils au-
ront alors bien mérité de la patrie. Les
jours qui vont venir diront s'ils ressentent
et comment ils ressentent l'épreuve patrioti-
que que leur imposent les événements.
KOELSISCIIE ZEITUNG, 10.4, matin.
— A-t-on bien compris à l'étranger que
l'avenir de la démocratie en Allemagne dé-
pend en grande partie de l'attitude que le
monde, à l'avenir, prendra vis-à-vis de
nous ? Nous en doutons fort. Nous voyons
dans la presse étrangère que l'on se mé-
prend encore sur ce qui s'est passé en Alle-
magne depuis un mois. Et nous constatons
avant tout que l'on se rend très peu compte,
dans le monde, que la nouvelle violence
faite à l'Allemagne par la politique française
est une aide apportée à la réaction en Alle-
magne; réaction que l'on prétend combattre
et il est difficile encore de calculer la por-
tée de cette aide. Mais il y a une chose qu'il
faut enfin reconnaître, c'est que l'on tue la
démocratie en Allemagne en poussant le
peuple allemand au désespoir et cela, juste
au moment où elle était sur le point de
triompher définitivement.
La voie était lilbre qui devait mener len-
tement au rétablissement intelledueil, poli-
tique et économique de notre peuple. Le fait
que l'étranger aujourd'hui estime le mark
allemand au double de ce qu'il était avant
le « putsch » Kapp est un signe que les
milieux économiques de l'étranger s'en ren-
dent compte. Mais la fatalité veut que la po-
litique de l'étranger, et avant tout la poli-
tique de la France, soit dominée encore par
la volonté et l'esprit inverses, et qu'ainsi
soient menacées de destruction toutes les
conquêtes de la démocratie allemande. Il
faudrait pourtant que l'on se rendît enfin
compte dans le monde que la démocratie
en Allemagne ne peut vivre que si on laisse
à notre malheureux peuple au moins la pos-
sibilité de vivre, et elle ne peut vivre que
si l'étranger, dans la politique qu'il suit
vis-à-vis de nous, veut se laisser guider par
l'esprit de la démocratie.
Toute injustice faite à l'Allemagne ren-
force en Allemagne la réaction que l'on
avait jetée à bas, parce que l'esprit d'hosti-
lité chauvine et nationaliste qui l'inspire
donne de nouvelles forces chez nous au na-
tionalisme et au chauvinisme. Toute vio-
lence que doit supporter l'Allemagne de-
vient une arme de la réaction contre le gou-
vernement démocratique de la République
que la propagande réactionnaire s'applique
à rendre responsable de tout ce qui arrive.
Une Allemagne qui devrait désespérer de
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