Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 avril 1920 12 avril 1920
Description : 1920/04/12 (T14,N1421). 1920/04/12 (T14,N1421).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254987b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1!!7 1
HP ÉTRANGÈRES
u LA GUERRE
-
~2~
Lundi 12 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont daa
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
)~SE ALLEMANDE. — L'avance des troupes
s aIlçaises (Frankfurter Zeitung).
AMÉRICAINE. — Déclarations de M.
U'(;. Adoo sur les finances des Etats-
Unis (New York Times). — Les impôts
! les valeurs mobilières (New York
îi)l es).
; ESPAGNOLE. — L'avance des. troupes
françises (Correspondencia de Espana).
~~, Le nouvel ambassadeur de France à
Madrid (Soi). — La situation ministé-
rielle (So 1). 1 ministc-
ITALIENNE. — L'avance des troupes
nÇaise,s (F. Coppola dans Idea Nazio-
ale). — Les grèves de Bologne (Cor-
~nere délia Sera, Secolo).
SUISSE. — L'avance des troupes
M ssançaises (Thurgauer Zeitung).
YOUGOSLAVE. — Manifestations à
j ,grade (Epoha). v
------------
POLITIQUE. GENERALE
ET DIPLOMATIE
RANCE ET ALLEMAGNE
ance DES troupes françaises.
SSE ALLEMANDE. — Des mesures insen-
l'CKvenant, de commérages criminels,
m posité sans dignité aucune, une pro-
.e inexcusable ont eu leur part dans
j déments malheureux de Francfort,
î®rs.ooine de nous ne doute que cette
dation des esprits n'ait sa source ail-
's11'8; dans le simple fait que de nouvelles
!m~' de l'Allemagne sont occupées par
Qllpes d'une nation qui, depuis la rati-
r du Traité de Versailles, vit avec
ioans un état de droit excluant, selon
J1 du peuple allemand tout entier et
B JJ. ern.ent aussi d'une grande partie de
ter, une pareille mesure militaire.
a savons bien que l'armée française
** ne fait aujourd'hui qu'exécuter les
lui sont donnés et qu'elle ne veut
jfe par elle-même pour rendre, par
e volonté, cette situation terrible,
t Jtole encore. Que ce qui est inévita-
emplisse donc avec calme et di-
B *ais nous voulons profiter des dé-
Ps de la municipalité de Francfort
a Celer bien haut, par-dessus les limites
h 'vi.lle et les frontières de notre em-
rlous considérons la décision prise
111 blI?et français de constater que « la
pâiaie a été troublée ». et de s'oc-
e tr: là le droit de prendre des mesu-
raordinaires contre le « danger alle-
^ornme une injustice sans exemple
f Un acte propre à glacer dans le
a jeune semence de la régénération et
]?i^0nstitation pour l'Allemagne et
l'ope -
ticilie française, sous la pression
de ses conseillers militaires, vient de por-
ter un rude coup à la tendance qui se ma-
nifestait, chez quelques-uns des principaux
alliés, à se tourner vers la raison pratique.
D'abord le coup d'état insensé de Kapp,
puis la marche par delà Francfort. Les con-
séquences en sont incalculables. Une seule
chose est sûre, c'est que l'esprit de réconci-
liation et de travail en commun des peu-
ples vient de recevoir une terrible atteinte.
Tout dépend du Conseil des Alliés — tout,
si l'Allemagne est assez sage pour faire
apparaître, grâce à son attitude, l'acte de
la France d'autant plus injuste et condam-
nable. Le gouvernement allemand, qui
avait perdu un temps précieux dans des né-
gociations pénibles avec Millerand, n'était
pas en état d'attendre l'autorisation du
Conseil Suprême pour procéder à l'épura-
tion du bassin de la Ruhr. Il a agi ainsi
contraint et forcé. Mais le gouvernement
français a franchi la limite fixée par le
Traité de Versailles, sans avoir l'autorisa-
tion des autres alliés. Ç'a été là une politi-
que fort consciente. La France voulait un
fait accompli. Le Conseil Suprême, s'il est
de sang-froid, pourra pardonner la faute
commise par l'Allemagne. Mais justement
s'il est de sang-froid il ne pourra pas ad-
mettre l'acte injuste de Millerand à moins
de se mettre à la remorque de la politique
personnelle de la France et d'abandonner la
politique de raison dont il semblait se rap-
procher. Il serait prématuré de vouloir dire
si le Conseil des Alliés choisira, pour sortir
de cette situation critique, un moyen qui
rende pleine justice au droit allemand.
La question de Francfort est devenue la
pierre de touche de la manière" de voir des
Alliés.
Ou bien la France a raison, et alors il y
a lieu de repousser la réclamation de l'Al-
lemagne, ou bien elle a tort et alors aucune
considération ne pourra faire échapper le
Conseil Suprême, et par suite les gouverne-
ments et les peuples qui y sont représentés,
au reproche formidable d'avoir, au seuil
même de la paix, sacrifié leur conscience
à une diplomatie lamentable.
FRANKFURTER ZEITUNG, 8.4, soir.
PRESSE ITALIENNE. — *, On a dit que l'An-
gleterre, au point de vue même de ses inté-
rêts, avait peut-être commis une erreur en
détruisant en fait les décisions du Conseil
Suprême sur l'intégrité de la Turquie, com-
me en décidant brusquement, contre la vo-
lonté des Alliés, l'expédition disciplinaire de
Constantinople, et en la réalisant avec leur
collaboration forcée. Il est douteux que cela
soit vrai. De toutes façons nous-mêmes et
d'autres avons abondamment discuté la
question. Un fait demeure toutefois : lorsque
l'Angleterre a cru — à-tort ou à raison —
que l'intérêt vital de l'Entente l'obligeait à
faire — contre la volonté de la Confé-
rence - une démonstration de la force
contre la Turquie, elle n'a pas ba-
lancé entre la voilonté de la Conférence
et son intérêt vital, et elle a accompli la
manifestation de force. Mais l'on dit que
l'Angleterre est sortie de la guerre avec une
'puissance hégémonique. Les autres alliés
ont bien plus besoin d'elle que celle-ci a
besoin d'eux. Il lui était donc assez facile
de se passer de leur consentement et de
leur imposer sa volonté. Cela est vrai. Mais
tel n'est point le cas de la France politi-
quement et économiquement ; la France dé-
pend de l'Angleterre et de l'Amérique. La
France, abandonnée par l'Amérique et ty-
rannisée par l'Angleterre, éprouve le be-
soin vital pour son avenir de s'assurer de
la solidarité italienne. La France est déjà
presque totalement isolée et elle ne peut ris-
quer sans grand danger de rendre son iso-
lement complet et définitif. Elle ne peut
donc faire abstraction de la volonté de aa
conférence, qui est d'ailleurs le total de la
volonté des Alliés. Toutefois, quand le gou-
vernement allemand a demandé avec tant
d'insistance la permission d'envoyer ses
troupes pour réprimer le communisme sur
la Ruhr, l'Amérique l'a donnée immédiate-
ment et l'Italie et l'Angleterre étaient prê-
tes à la donner. Seule la France a catégo-
riquement et inflexiblement refusé son au-
torisation, Ce n'est pas tout. Quand l'Alle-
magne, forte du consentement de l'Amé-
rique, de l'Angleterre et de l'Italie, a passé
des paroles aux actes, et qu'avant d'obte-
nir l'autorisation formelle de la Conférence,
elle a fait avancer la Reichswehr dans la
zone neutre, la France, de son côté, sans
attendre le consentement des Alliés, et mê-
me en sachant fort bien aller à l'encontre
de leurs intentions a passé, elle aussi, des
paroles aux actes et a. occupé seule et de
sa propre initiative, Francfort. Darmstadt,
Hanau et quelques autres villes.
Que la France agisse pour ou contre ses
propres intérêts en creusant ainsi toujours
plus profondément l'abîme de haine qui la
sépare du monde germanique, en s'isolant
toujours davantage devant cette haine ger-
manique, et en adoptant une attitude et un
langage artificiellement démagogiques —
comme dans la déclaration du général De-
goutte, langage dangereux pour tous et
avant tout pour elle-même : c'est une ap-
préciation de principe qui ne concerne que
la France vis-à-vis d'elle-même et de son
avenir. Que son acte soit ou non compa-
tible avec les intérêts de l'Europe, que l'Al-
lemagne en réprimant fortement le mouve-
ment de la Ruhr soit, une seconde fois, en
train de nous sauver du bolchevisme de la
plèbe universelle, c'est là encore une appré-
ciation de principe qui regarde chacun des
Alliés et que nous réexaminerons en ce qui
concerne l'Italie. De toute façon un fait pré-
judiciel demeure cependant. Quand la
France s'est trouvée entre ce qu'elle consi-
dérait à tort ou à raison comme son inté-
rêt vital et la volonté nécalcitrante et même
contraire de la Conférence, celle-ci n'a pas
hésité entre son intérêt et la Conférence
Elle a fait abstraction de la Conférence, elle
a repris sa liberté d'action, elle a décidé
et elle a accompli, seule et pour son propre
compte, la. démonstration de force qu'elle
considérait comme nécessaire, à tort ou à
raison.
De plus petits Etats, dont la puissance et
le prestige ne peuvent se comparer à ceux
HP ÉTRANGÈRES
u LA GUERRE
-
~2~
Lundi 12 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont daa
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
)~SE ALLEMANDE. — L'avance des troupes
s aIlçaises (Frankfurter Zeitung).
AMÉRICAINE. — Déclarations de M.
U'(;. Adoo sur les finances des Etats-
Unis (New York Times). — Les impôts
! les valeurs mobilières (New York
îi)l es).
; ESPAGNOLE. — L'avance des. troupes
françises (Correspondencia de Espana).
~~, Le nouvel ambassadeur de France à
Madrid (Soi). — La situation ministé-
rielle (So 1). 1 ministc-
ITALIENNE. — L'avance des troupes
nÇaise,s (F. Coppola dans Idea Nazio-
ale). — Les grèves de Bologne (Cor-
~nere délia Sera, Secolo).
SUISSE. — L'avance des troupes
M ssançaises (Thurgauer Zeitung).
YOUGOSLAVE. — Manifestations à
j ,grade (Epoha). v
------------
POLITIQUE. GENERALE
ET DIPLOMATIE
RANCE ET ALLEMAGNE
ance DES troupes françaises.
SSE ALLEMANDE. — Des mesures insen-
l'CKvenant, de commérages criminels,
m posité sans dignité aucune, une pro-
.e inexcusable ont eu leur part dans
j déments malheureux de Francfort,
î®rs.ooine de nous ne doute que cette
dation des esprits n'ait sa source ail-
's11'8; dans le simple fait que de nouvelles
!m~' de l'Allemagne sont occupées par
Qllpes d'une nation qui, depuis la rati-
r du Traité de Versailles, vit avec
ioans un état de droit excluant, selon
J1 du peuple allemand tout entier et
B JJ. ern.ent aussi d'une grande partie de
ter, une pareille mesure militaire.
a savons bien que l'armée française
** ne fait aujourd'hui qu'exécuter les
lui sont donnés et qu'elle ne veut
jfe par elle-même pour rendre, par
e volonté, cette situation terrible,
t Jtole encore. Que ce qui est inévita-
emplisse donc avec calme et di-
B *ais nous voulons profiter des dé-
Ps de la municipalité de Francfort
a Celer bien haut, par-dessus les limites
h 'vi.lle et les frontières de notre em-
rlous considérons la décision prise
111 blI?et français de constater que « la
pâiaie a été troublée ». et de s'oc-
e tr: là le droit de prendre des mesu-
raordinaires contre le « danger alle-
^ornme une injustice sans exemple
f Un acte propre à glacer dans le
a jeune semence de la régénération et
]?i^0nstitation pour l'Allemagne et
l'ope -
ticilie française, sous la pression
de ses conseillers militaires, vient de por-
ter un rude coup à la tendance qui se ma-
nifestait, chez quelques-uns des principaux
alliés, à se tourner vers la raison pratique.
D'abord le coup d'état insensé de Kapp,
puis la marche par delà Francfort. Les con-
séquences en sont incalculables. Une seule
chose est sûre, c'est que l'esprit de réconci-
liation et de travail en commun des peu-
ples vient de recevoir une terrible atteinte.
Tout dépend du Conseil des Alliés — tout,
si l'Allemagne est assez sage pour faire
apparaître, grâce à son attitude, l'acte de
la France d'autant plus injuste et condam-
nable. Le gouvernement allemand, qui
avait perdu un temps précieux dans des né-
gociations pénibles avec Millerand, n'était
pas en état d'attendre l'autorisation du
Conseil Suprême pour procéder à l'épura-
tion du bassin de la Ruhr. Il a agi ainsi
contraint et forcé. Mais le gouvernement
français a franchi la limite fixée par le
Traité de Versailles, sans avoir l'autorisa-
tion des autres alliés. Ç'a été là une politi-
que fort consciente. La France voulait un
fait accompli. Le Conseil Suprême, s'il est
de sang-froid, pourra pardonner la faute
commise par l'Allemagne. Mais justement
s'il est de sang-froid il ne pourra pas ad-
mettre l'acte injuste de Millerand à moins
de se mettre à la remorque de la politique
personnelle de la France et d'abandonner la
politique de raison dont il semblait se rap-
procher. Il serait prématuré de vouloir dire
si le Conseil des Alliés choisira, pour sortir
de cette situation critique, un moyen qui
rende pleine justice au droit allemand.
La question de Francfort est devenue la
pierre de touche de la manière" de voir des
Alliés.
Ou bien la France a raison, et alors il y
a lieu de repousser la réclamation de l'Al-
lemagne, ou bien elle a tort et alors aucune
considération ne pourra faire échapper le
Conseil Suprême, et par suite les gouverne-
ments et les peuples qui y sont représentés,
au reproche formidable d'avoir, au seuil
même de la paix, sacrifié leur conscience
à une diplomatie lamentable.
FRANKFURTER ZEITUNG, 8.4, soir.
PRESSE ITALIENNE. — *, On a dit que l'An-
gleterre, au point de vue même de ses inté-
rêts, avait peut-être commis une erreur en
détruisant en fait les décisions du Conseil
Suprême sur l'intégrité de la Turquie, com-
me en décidant brusquement, contre la vo-
lonté des Alliés, l'expédition disciplinaire de
Constantinople, et en la réalisant avec leur
collaboration forcée. Il est douteux que cela
soit vrai. De toutes façons nous-mêmes et
d'autres avons abondamment discuté la
question. Un fait demeure toutefois : lorsque
l'Angleterre a cru — à-tort ou à raison —
que l'intérêt vital de l'Entente l'obligeait à
faire — contre la volonté de la Confé-
rence - une démonstration de la force
contre la Turquie, elle n'a pas ba-
lancé entre la voilonté de la Conférence
et son intérêt vital, et elle a accompli la
manifestation de force. Mais l'on dit que
l'Angleterre est sortie de la guerre avec une
'puissance hégémonique. Les autres alliés
ont bien plus besoin d'elle que celle-ci a
besoin d'eux. Il lui était donc assez facile
de se passer de leur consentement et de
leur imposer sa volonté. Cela est vrai. Mais
tel n'est point le cas de la France politi-
quement et économiquement ; la France dé-
pend de l'Angleterre et de l'Amérique. La
France, abandonnée par l'Amérique et ty-
rannisée par l'Angleterre, éprouve le be-
soin vital pour son avenir de s'assurer de
la solidarité italienne. La France est déjà
presque totalement isolée et elle ne peut ris-
quer sans grand danger de rendre son iso-
lement complet et définitif. Elle ne peut
donc faire abstraction de la volonté de aa
conférence, qui est d'ailleurs le total de la
volonté des Alliés. Toutefois, quand le gou-
vernement allemand a demandé avec tant
d'insistance la permission d'envoyer ses
troupes pour réprimer le communisme sur
la Ruhr, l'Amérique l'a donnée immédiate-
ment et l'Italie et l'Angleterre étaient prê-
tes à la donner. Seule la France a catégo-
riquement et inflexiblement refusé son au-
torisation, Ce n'est pas tout. Quand l'Alle-
magne, forte du consentement de l'Amé-
rique, de l'Angleterre et de l'Italie, a passé
des paroles aux actes, et qu'avant d'obte-
nir l'autorisation formelle de la Conférence,
elle a fait avancer la Reichswehr dans la
zone neutre, la France, de son côté, sans
attendre le consentement des Alliés, et mê-
me en sachant fort bien aller à l'encontre
de leurs intentions a passé, elle aussi, des
paroles aux actes et a. occupé seule et de
sa propre initiative, Francfort. Darmstadt,
Hanau et quelques autres villes.
Que la France agisse pour ou contre ses
propres intérêts en creusant ainsi toujours
plus profondément l'abîme de haine qui la
sépare du monde germanique, en s'isolant
toujours davantage devant cette haine ger-
manique, et en adoptant une attitude et un
langage artificiellement démagogiques —
comme dans la déclaration du général De-
goutte, langage dangereux pour tous et
avant tout pour elle-même : c'est une ap-
préciation de principe qui ne concerne que
la France vis-à-vis d'elle-même et de son
avenir. Que son acte soit ou non compa-
tible avec les intérêts de l'Europe, que l'Al-
lemagne en réprimant fortement le mouve-
ment de la Ruhr soit, une seconde fois, en
train de nous sauver du bolchevisme de la
plèbe universelle, c'est là encore une appré-
ciation de principe qui regarde chacun des
Alliés et que nous réexaminerons en ce qui
concerne l'Italie. De toute façon un fait pré-
judiciel demeure cependant. Quand la
France s'est trouvée entre ce qu'elle consi-
dérait à tort ou à raison comme son inté-
rêt vital et la volonté nécalcitrante et même
contraire de la Conférence, celle-ci n'a pas
hésité entre son intérêt et la Conférence
Elle a fait abstraction de la Conférence, elle
a repris sa liberté d'action, elle a décidé
et elle a accompli, seule et pour son propre
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considérait comme nécessaire, à tort ou à
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