Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 avril 1920 10 avril 1920
Description : 1920/04/10 (T14,N1420). 1920/04/10 (T14,N1420).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254986x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 MINISTERES
h DES
Ip A 11\ E S ÉTRANGÈRES
T °E LA GUERRE
N° 1420
Samedi 10 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
frSE ALLEMANDE. — L'avance des troupes
n.Çais tiQdische & Landeszeitung, Kreuz - Zei-
Lung, Freiheit, Vossische Zeitung). —
tua. politique italienne (Vossische Zei-
ffly)- - Les responsabilités de Noske
hta! Kuttner dans Vorwaerts).
d SE AMÉRICAINE. — La lettre du Prési-
dent Wilson au sénateur Hitchcock
World, New York Times). — L'opposi-
q on socialiste à l'intervention au Mexi-
eUa. (New York Gall). - La baisse des
pXPortations américaines (Washington
PIIEs;st, Chicago Tribune).
fr E: ANGLAISE — L'avance des troupes
rançaises (Daily Mail). — La Perse et
la Russie des Soviets (Manchester
PilES uardian).
hi frSE: ESPAGNOLE. — L'avance des troupes
fr ar'Çaises (Gortespondencia de Espana,
l
ITALIENNE. — L'avance des troupes
- anÇaises (Idea Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L' FRANCE ET ALLEMAGNE
SEANCE DES TROUPES FRANÇAI-
T" Nous ne pouvons pas croire que la
r^ôo?Victorieuse, bien qu'elle montre une
Stp~ que nous ne comprenons pas, re-
Ai a Poignée de soldats de la Reichswehr
q4i 0r pénétré dans le territoire de la Ruhr
quiète d'un Grand Etat-Major, qui
%sv,® plus que comme souvenir his^°rl"
s sommes plutôt d'avis que M. Mil-
Sud a d'autres idées. Il s'agit de renfor-
ce be du gouvernement et de prou-
4Lbie q,a., Chambre que l'on n'est pas plus
Pepe ve qu un Barthou par exemple. On es-
Q~~sta. occupant Francfort, Hanau et
~t ébranler la structure intérieure
pI'-^Alio Iïla§ne et détourner le public irai -
PPnii, doS imnr>ooainna ris,,noréables qu'il
!)eI\:V\.l Ve el -~'lJ' ..,"-',,, o..4~O- -
se¡.8oé ql.1 'i l regardant ce qui se passe. On a
la Pourrait être avantageux de lais-
sra"ver le chaos dans le territoire de
sa ^Uhr.Parce qu'alors la population des
nans -pourrait se sentir poussée à
v>r So regards vers la France comme
oïNs lhe r^a,lveur. Le Temps écrivait avec
t'e- il y a quelques jours déjà: « On
regarde vers l'ordre français ».
Mais gouvernement allemand en ei -
A Pénl? troupes de la Reichswehr qui
Pe' r, e1 tré dans le bassin de la Ruhr,
!\esl Y a lent violé le traité ?
H'p| l y eu atteinte portée au traité, ce
delt} Qu'n très légère atteinte. Nous espe-
(Ie commissaire d'empire social
krate Severing -ne fera pas venir plus
Ou la qu'il n'est vraiment nécessaire,
j où a l'erreur ne menace pas, on n'a
pas besoin d'intervenir par un grand dé-
ploiement de forces militaires. fout doit
montrer, même dans les faits extérieurs,
qu'une troupe républicaine destinée à main-
tenir l'ordre remplit ici, d'accord avec la
population paisible et d'accord avant tout
avec le prolétariat sain, une tâche non poli-
tique.
Le jour où un homme d'Etat français à
vues larges, un homme d'Etat qui aurait
l'esprit clair d'un Nitti voudrait ouvrir la
voie qui conduirait à une entente sincère et
satisfaisante, les plaies de l'Allemagne et
de la France pourraient être guéries et on
pourrait faire tomber les armes des mains
du dernier Allemand qui prêcherait la re-
vanche Mais le vent qui nous vient aujour-
d'hui de France ne nous apporte pas encore
de pareilles possibilités et il y aurait peut-
être lieu pour nous de souhaiter de voir au
gouvernail, après Millerand, Barthou.
Le maréchal Foch aurait, d'après Mille-
rand élaboré un projet dans lequel seraient
exigées « des réparations publiques, mora-
les et matérielles, des châtiments et des
garanties pour l'avenir ».
Personne ne peut prévoir les surprises
que cache le projet du maréchal Foch.
La politique suivie, par l'Allemagne im-
périaliste a consisté à jouer tous ses atouts
et à affirmer son prestige. Cette politique
ne nous a pas réussi. •
Reste à savoir l'effet que cette même po-
litique produira en France. Mais est-ce bien
là en réalité une politique ? En tous cas ce
n'est pas là le moyen de parvenir à une
« collaboration économique » de la France
et de l'Allemagne et de guérir l'Europe des
convulsions où elle se débat. — T. W
BERLINER TAGEBLATT, 6-4 matin.
-- Le territoire industriel rhéno-westpha-
lien devient le foyer de la politique étran-
gère Le désir insatiable des Français de
procéder à une intervention militaire en Al-
lemagne a provoqué, à l'occasion de l'em-
ploi de troupes allemandes dans la zone
neutre une crise qui, en tout cas, ne peut
être que pleine d'enseignement pour l'ave-
nir. Cela prouve de nouveau que la France,
qui ne cesse d'exiger la stricte exécution du
traité de paix serait toute disposée à ne pas
s'en tenir rigoureusement aux clauses de
ce même traité. Elle cherche l'occasion de
prendre un développement militaire plus
grand qu'il ne lui avait été permis de le
faire iusqu'ici et, à cette fin, tout prétexte
lui est bon. Elle tient à ces idées avec
une opiniâtreté qui ne peut venir que d'une
politique méthodique et qui, visiblement, ne
poursuit pas d'autre but que la destruction
de l'unité allemande.
La politique française tout entière, com-
me l'ont démontré les débats qui ont eu
lieu à la Chambre des députés, est devenue
un élément de trouble pour l'Europe. La
Chambre, à une écrasante majorité, a de
nouveau sommé le gouvernement de tout
faire pour que le traité de Versailles soit
strictement exécuté. Et ce traité est l'idée
fixe des Français.
1 WFFE BADlSCHE LANDESZEITUNG, 6.4,
matin.
— Si les Français ne semblent pas avoir
surmonté encore l'angoisse puérile qu'ils
éprouvent devant l'Allemagne battue et dé-
sarmée, nous ne pouvons pas croire qu'ils
aient véritablement peur des 13.500 hom-
mes concentrés dans le bassin industriel.
Il semble, en réalité, que l'attitude de l'Al-
lemagne ait été un prétexte bienvenu pour
élargir la zone d'occupation, ce que l'on
désirait depuis longtemps.
La question est de savoir si des fautes
commises du côté allemand n'ont pas en-
couragé cette politique des Français, Nous
ne pouvons pas croire. que, si, dès l'abord,
on avait posé à la France avec toute l'éner-
gie nécessaire cette alternative : ou de don-
ner son consentement aux mesures militai-
res à prendre dans le bassin de la Ruhr,
ou de subir un grand dommage par la
perte des livraisons de charbon, la France
eût refusé son consentement.
Il faut ajouter à cela la grossière mala-
dresse commise par le chancelier d'empire
Müller en faisant, à la séance de l'Assem-
blée nationale du 30 mars, une communi-
cation sur l'état des négociations franco-
allemandes qu'on ne pouvait interpréter que
comme si la France avait retiré l'opposition
qu'elle avait faite à toute intervention mi-
litaire dans le bassin de la Ruhr.
Cependant, on ne peut naturellement ap-
prouver, en aucune manière, l'attitude de la
France. — (H. W.)
„ KREUZ-ZEITUNG, 6.4, soir.
— Il ne peut subsister le moindre doute
sur la responsabilité du gouvernement al-
lemand qui, dans son aveuglement, a per-
mis que le gouvernement français trouve le
prétexte tant souhaité d'intervenir militai-
rement. Il ne servira de rien que l'on cher-
che officieusement à nier cette responsabi-
lité. Il faut que le gouvernement fasse en
sorte que la Reichswehr soit immédiatement
retirée de la zone neutre. Le maintien de
l'ordre et du calme doit être confié, dans ces
territoires, aux gardes locales qui peuvent
être aidées, à l'occasion, par les ouvriers
organisés des autres villes. Mais il ne faut
pas donner au gouvernement français, ne
fût-ce même qu'une minute, le prétexte de
maintenir son occupation. Il faut que là
Reichswehr se retire ! Ce qui était aupara-
vant déjà un commandement de la politique
intérieure est devenu maintenant une né-
cessité absolue de la politique extérieure.
FREIHEIT, citée par la
Kölnische Zeitung, 7.4, matin.
— Par cette intervention, la France a
porté un grand coup au développement de
l'idée d'entente. Ni le traité de paix ni un
accord additionnel quelconque ne donne aux
Alliés la possibilité d'occuper un territoire
allemand. Le gouvernement français conti-
nue à employer des moyens militaires là où
justement, selon le point de vue démocra-
tique, l'instrument le plus efficace devrait
être l'action politique. Il méconnaît égale-
ment l'immense influence que les impondé-
rables et les sentiments possèdent dans le
monde. En France, les hommes d'Etat se
rendent aux idées des maréchaux. Mais si
h DES
Ip A 11\ E S ÉTRANGÈRES
T °E LA GUERRE
N° 1420
Samedi 10 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
frSE ALLEMANDE. — L'avance des troupes
n.Çais
Lung, Freiheit, Vossische Zeitung). —
tua. politique italienne (Vossische Zei-
ffly)- - Les responsabilités de Noske
hta! Kuttner dans Vorwaerts).
d SE AMÉRICAINE. — La lettre du Prési-
dent Wilson au sénateur Hitchcock
World, New York Times). — L'opposi-
q on socialiste à l'intervention au Mexi-
eUa. (New York Gall). - La baisse des
pXPortations américaines (Washington
PIIEs;st, Chicago Tribune).
fr E: ANGLAISE — L'avance des troupes
rançaises (Daily Mail). — La Perse et
la Russie des Soviets (Manchester
PilES uardian).
hi frSE: ESPAGNOLE. — L'avance des troupes
fr ar'Çaises (Gortespondencia de Espana,
l
ITALIENNE. — L'avance des troupes
- anÇaises (Idea Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L' FRANCE ET ALLEMAGNE
SEANCE DES TROUPES FRANÇAI-
T" Nous ne pouvons pas croire que la
r^ôo?Victorieuse, bien qu'elle montre une
Stp~ que nous ne comprenons pas, re-
Ai a Poignée de soldats de la Reichswehr
q4i 0r pénétré dans le territoire de la Ruhr
quiète d'un Grand Etat-Major, qui
%sv,® plus que comme souvenir his^°rl"
s sommes plutôt d'avis que M. Mil-
Sud a d'autres idées. Il s'agit de renfor-
ce be du gouvernement et de prou-
4Lbie q,a., Chambre que l'on n'est pas plus
Pepe ve qu un Barthou par exemple. On es-
Q~~sta. occupant Francfort, Hanau et
~t ébranler la structure intérieure
pI'-^Alio Iïla§ne et détourner le public irai -
PPnii, doS imnr>ooainna ris,,noréables qu'il
!)eI\:V\.l Ve el -~'lJ' ..,"-',,, o..4~O- -
se¡.8oé ql.1 'i l regardant ce qui se passe. On a
la Pourrait être avantageux de lais-
sra"ver le chaos dans le territoire de
sa ^Uhr.Parce qu'alors la population des
nans -pourrait se sentir poussée à
v>r So regards vers la France comme
oïNs lhe r^a,lveur. Le Temps écrivait avec
t'e- il y a quelques jours déjà: « On
regarde vers l'ordre français ».
Mais gouvernement allemand en ei -
A Pénl? troupes de la Reichswehr qui
Pe' r, e1 tré dans le bassin de la Ruhr,
!\esl Y a lent violé le traité ?
H'p| l y eu atteinte portée au traité, ce
delt} Qu'n très légère atteinte. Nous espe-
(Ie commissaire d'empire social
krate Severing -ne fera pas venir plus
Ou la qu'il n'est vraiment nécessaire,
j où a l'erreur ne menace pas, on n'a
pas besoin d'intervenir par un grand dé-
ploiement de forces militaires. fout doit
montrer, même dans les faits extérieurs,
qu'une troupe républicaine destinée à main-
tenir l'ordre remplit ici, d'accord avec la
population paisible et d'accord avant tout
avec le prolétariat sain, une tâche non poli-
tique.
Le jour où un homme d'Etat français à
vues larges, un homme d'Etat qui aurait
l'esprit clair d'un Nitti voudrait ouvrir la
voie qui conduirait à une entente sincère et
satisfaisante, les plaies de l'Allemagne et
de la France pourraient être guéries et on
pourrait faire tomber les armes des mains
du dernier Allemand qui prêcherait la re-
vanche Mais le vent qui nous vient aujour-
d'hui de France ne nous apporte pas encore
de pareilles possibilités et il y aurait peut-
être lieu pour nous de souhaiter de voir au
gouvernail, après Millerand, Barthou.
Le maréchal Foch aurait, d'après Mille-
rand élaboré un projet dans lequel seraient
exigées « des réparations publiques, mora-
les et matérielles, des châtiments et des
garanties pour l'avenir ».
Personne ne peut prévoir les surprises
que cache le projet du maréchal Foch.
La politique suivie, par l'Allemagne im-
périaliste a consisté à jouer tous ses atouts
et à affirmer son prestige. Cette politique
ne nous a pas réussi. •
Reste à savoir l'effet que cette même po-
litique produira en France. Mais est-ce bien
là en réalité une politique ? En tous cas ce
n'est pas là le moyen de parvenir à une
« collaboration économique » de la France
et de l'Allemagne et de guérir l'Europe des
convulsions où elle se débat. — T. W
BERLINER TAGEBLATT, 6-4 matin.
-- Le territoire industriel rhéno-westpha-
lien devient le foyer de la politique étran-
gère Le désir insatiable des Français de
procéder à une intervention militaire en Al-
lemagne a provoqué, à l'occasion de l'em-
ploi de troupes allemandes dans la zone
neutre une crise qui, en tout cas, ne peut
être que pleine d'enseignement pour l'ave-
nir. Cela prouve de nouveau que la France,
qui ne cesse d'exiger la stricte exécution du
traité de paix serait toute disposée à ne pas
s'en tenir rigoureusement aux clauses de
ce même traité. Elle cherche l'occasion de
prendre un développement militaire plus
grand qu'il ne lui avait été permis de le
faire iusqu'ici et, à cette fin, tout prétexte
lui est bon. Elle tient à ces idées avec
une opiniâtreté qui ne peut venir que d'une
politique méthodique et qui, visiblement, ne
poursuit pas d'autre but que la destruction
de l'unité allemande.
La politique française tout entière, com-
me l'ont démontré les débats qui ont eu
lieu à la Chambre des députés, est devenue
un élément de trouble pour l'Europe. La
Chambre, à une écrasante majorité, a de
nouveau sommé le gouvernement de tout
faire pour que le traité de Versailles soit
strictement exécuté. Et ce traité est l'idée
fixe des Français.
1 WFFE BADlSCHE LANDESZEITUNG, 6.4,
matin.
— Si les Français ne semblent pas avoir
surmonté encore l'angoisse puérile qu'ils
éprouvent devant l'Allemagne battue et dé-
sarmée, nous ne pouvons pas croire qu'ils
aient véritablement peur des 13.500 hom-
mes concentrés dans le bassin industriel.
Il semble, en réalité, que l'attitude de l'Al-
lemagne ait été un prétexte bienvenu pour
élargir la zone d'occupation, ce que l'on
désirait depuis longtemps.
La question est de savoir si des fautes
commises du côté allemand n'ont pas en-
couragé cette politique des Français, Nous
ne pouvons pas croire. que, si, dès l'abord,
on avait posé à la France avec toute l'éner-
gie nécessaire cette alternative : ou de don-
ner son consentement aux mesures militai-
res à prendre dans le bassin de la Ruhr,
ou de subir un grand dommage par la
perte des livraisons de charbon, la France
eût refusé son consentement.
Il faut ajouter à cela la grossière mala-
dresse commise par le chancelier d'empire
Müller en faisant, à la séance de l'Assem-
blée nationale du 30 mars, une communi-
cation sur l'état des négociations franco-
allemandes qu'on ne pouvait interpréter que
comme si la France avait retiré l'opposition
qu'elle avait faite à toute intervention mi-
litaire dans le bassin de la Ruhr.
Cependant, on ne peut naturellement ap-
prouver, en aucune manière, l'attitude de la
France. — (H. W.)
„ KREUZ-ZEITUNG, 6.4, soir.
— Il ne peut subsister le moindre doute
sur la responsabilité du gouvernement al-
lemand qui, dans son aveuglement, a per-
mis que le gouvernement français trouve le
prétexte tant souhaité d'intervenir militai-
rement. Il ne servira de rien que l'on cher-
che officieusement à nier cette responsabi-
lité. Il faut que le gouvernement fasse en
sorte que la Reichswehr soit immédiatement
retirée de la zone neutre. Le maintien de
l'ordre et du calme doit être confié, dans ces
territoires, aux gardes locales qui peuvent
être aidées, à l'occasion, par les ouvriers
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fût-ce même qu'une minute, le prétexte de
maintenir son occupation. Il faut que là
Reichswehr se retire ! Ce qui était aupara-
vant déjà un commandement de la politique
intérieure est devenu maintenant une né-
cessité absolue de la politique extérieure.
FREIHEIT, citée par la
Kölnische Zeitung, 7.4, matin.
— Par cette intervention, la France a
porté un grand coup au développement de
l'idée d'entente. Ni le traité de paix ni un
accord additionnel quelconque ne donne aux
Alliés la possibilité d'occuper un territoire
allemand. Le gouvernement français conti-
nue à employer des moyens militaires là où
justement, selon le point de vue démocra-
tique, l'instrument le plus efficace devrait
être l'action politique. Il méconnaît égale-
ment l'immense influence que les impondé-
rables et les sentiments possèdent dans le
monde. En France, les hommes d'Etat se
rendent aux idées des maréchaux. Mais si
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