Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 avril 1920 07 avril 1920
Description : 1920/04/07 (T14,N1417). 1920/04/07 (T14,N1417).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254983p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Ministères
DES
ÏJES ÉTRANGÈRES
DE LA GUERRE
N° 1417
Mercredi 7 avril 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque. x
SOMMAIRE
{JIIESSE: ,
ltESSEAI'•'••MANDE. — L'Allemagne et la
crise ® danoise (Koelnische Zeitung ;
kun(J> Bernhard dans Vossische Zei-
<
PRESSE AMÉRICAINE — La garde sur le Rhin
Times). — La situation de
la p J^logne et de la Roumanie (Frank
1] , dans New York Tribune).
? Tirn/rle et Mésopotamie (New York
pI* rn'e s, Sun and New York Herald).
^sse ANglaise- — Les « ambassadeurs »
--- L s aux Etats-Unis (Daily Herald).
T conditions de travail des doc-
--- l (Pall Mali Gazette, Daily Herald).
j 'es finances égyptiennes : la taxa-
h tninsfes entreprises étrangères (West-
is Vp fhi-ne* jer Gazette).
CKa^uPAGN0LE- - Les séances de la
arnbre française les 25 et 26 mars
nESSE: 1 eSpondencia de Espana).
v
en T/aHe^ne. — L'impôt sur le capital
p Zetta dhe : le délai de déclaration (Gaz-
nESSE: del Popolo).
ttiâr;/-P0NAISE- - Les nouvelles lignes
maritimes du Japon (Jifi Shimpo). -
lW"S„mentation du tonnage japonais
L'augementation du tonnage Japonais
(Osa l'a Mainichi).
PULIflQUE GENERALE
Kl DIPLOMATIE
U ^NCE ET ALLEMAGNE
Akkli, GAPDE SUR LE RHIN. — OPINION
t4 -- La contre-révolution qui a
DI Ut sé A e ^e,rlin le gouvernement d'Ebert
h, "t êtr,c, comme l'événement le
(L irnn. r'"ant de la politique internationale
!c/s til]i\ iA^^tice. Les radicaux dans les
~~hk~ ne manqueront pas de soutenir
t^verr]n^ en rejetant la responsabilité du
Atr~t sur ceux qui n'ont pas voulu
WleUre ^^demnité n et renoncer au châti-
ment <1, "Allemaanie mais, on peut leur ré-
ère nn Allemagne devait être punie à
e de la puissance de cet élément
k^tio^ re. Maintenant qu'il règne à Ber-
(u ï"k §e 0-nversion récente de M. Lloyd
-\j ;iVri',, <1uel ques-unes des idées de
eyne-s n'a plus qu'un intérêt
tion lXlona.re -La Hongrie est gouvernée par
tiQv. Orare tes réactionnaires ; une tac-
te couleur Éiom,ine la Turquie ;
ite ù i, .l,f si la guerre est finie.
WU S'é1uXerriement de cette espèce ar-
,e tre qu'ir r en Allemagne il est peu pro-
® qu'il -Tienne + sa promesse de respecter
se » aité. a Proposition de faire juger par
;erriand les criminels de. guerre
~~6~ rien ; on s'appliquera presque
les a rendre nuls, les plébiscites
11?06? orientales et c'est là le
Wik Wto PUis,se attendre. Les hostilités
¡Q P^oeh n'ces occidentales peuvent être
procfi 'Il qu'on ne l'aurait cru possible
Coup ernière---
«Etat + à Berlin ne signifie pas na-
turellement une révolution nationale, mais
il n'y a pas d'évidence qu'une grande partie
du peuple allemand désirait une républi-
que et la vieille aristocratie militaire
dont l'hostilité au gouvernement républicain
était notoire était toujours puissante et sou-
vent capable d'influencer ce même gouver-
nement à rencontre des républicains sincè-
res.
Peut-être quelques' Allemands défendront-
ils leur république ; cela reste à voir. Au
moment où l'on parlait d'Hindenburg comme
candidat à la présidence, son succès sem-
blait certain et Hindenburg était considèré
comme le candidat de la réaction. Aujour-
d'hui il est probable qu'il n'est, pas assez
réactionnaire pour Kapp, Lutttwitz et les
autres leaders de cette nouvelle révolution,
à moins qu'ils n'aient pensé qu'il n était pas
nécessaire d'attendre. Ils ont vu l'Amérique
refuser de ratifier le traité et se retirer
apparemment des affaires d Europe ; ils ont
vu l'Angleterre, la France et l'Italie divisées
et se querellant. La grande alliance qui a
gagné la guerre est brisée et 11-es alliés sont
retournés au travail satisfaits de leur vic-
toire —- qui n'a pas été si complète qu'on
l'espérait Si cette nouvelle révolution s'é-
tend à toute l'Allemagne, la sécurité au
monde occidental reposera principalement
sur une garantie : la garde sur le Rhin.
l'armée d'occupation française tient la fron-
tière du Rhin à cause de ce danger de réac-
tion ; cette armée est probablement assez
forte pour protéger la France, mais nous
sommes tous directement intéressés par ce
qui va se passer en Allemagne. (Ed.)
NEW YORK TIMES, 14.3.
LES SEANCES DE LA CHAMBRE FRAN-
ÇAISE. LES 25 ET 26 MARS. — PRESSE
ESPAGNOLE : [Presque tous les journaux es-
pagnols ont donné d'importants extraits du
discours de M. Millerand, fournis par l'a-
gence Fabra. La plupart les donnent sans
ajouter d'autres, commentaires que ceux des
journaux français].
La CORFlESPONDKYCI,4 DE ESPANA du
27 mars publie l'artide suivant sous le ti-
tre - « L'ANGLETERRE ET LA FRANCE ». Comme
on pouvait s'y attendre le discours prononcé
par M Barthou à la Chambre des Députés
PU France a eu sa répercussion en Angle-
terre La réponse de M. Millerand, chef du
gouvernement français, a mis les choses à
leur place Il y a, si ce n'est unanimité d'ap-
préciation du moins unité d'action entre
l'Angleterre et la France en ce qui concerne
les trois questions de capitale importance :
le problème russe, la situation en Turquie
et le traitement à observer à l'égard de
l'Allemagne. Ce. dernier point est celui qui
prête à une différence d'appréciation.
[Après avoir donné des extraits de la
Westminster Gazette et du Times, la Cor-
respondencia de Espana conclut :]
On oublie une chose, c'est que c'est la
France qui a souffert le plus vivement des
effets de la guerre. La France n'a pas fait
seulement de grands sacrifices par voie
d'emprunts pour faire face aux dépenses de
ses armées, mais aussi elle a vu en outre
détruire une partie importante de sa ri-
chesse, dans ses régions les plus actives et
les plus prospères. Et il est juste qu'elle
réclame à l'Allemagne, avant tout, les in-
demnités qui lui sont dues.
LE SLESVIG
L'ALLEMAGNE ET LA CRISE DANOISE.
— On peut se demander qui a bien pu
encourager les nationalistes danois, à l'heu-
re précise où, d'après le résultat du plébis-
cite, la destinée de la deuxième zone a été
fixée dans le sens allemand, à reprendre
l'idée de l'internationalisation de la dernière
zone avec Flensbourg, et à poursuivre la
réalisation de cette idée, au risque même
de mettre le pays dans une grave situation
intérieure. Et avant tout, qui donc a pu
donner au roi le courage, lui, qui jusqu'ici
avait laissé les choses suivre leur cours au
Danemark, de prendre soudain l'attitude
d'un homme fort et d'oser, à l'occasion du
Slesvig, un acte qu'un grand nombre de
Danois ne craignent pas de désigner comme
un coup d'Etat. N'y aurait-il pas, là derrière,
des instigateurs étrangers, qui auraient en-
couragé les nationalistes et leur royal chef,
en les assurant qu'une bonne tutelle ga-
rantirait la réussite de ce plan odieux ?
Quoi qu'il en soit, nous avons le droit, nous
Allemands, de considérer l'attitude du roi
de Danemark et de son nouveau cabinet
comme dirigée contre nous ou, pour mieux
dire, comme une provocation faite à l'Alle-
magne, attendu qu'elle a pour but de nous
dépouiller d'un précieux territoire allemand
et de nous ravir de braves compatriotes qui
viennent de nous prouver leur fidélité et
qui, d'après le texte du traité de paix, le-
quel rend- le plébiscite décisif pour la fixa-
tion de la frontière, ne doivent sous aucun
prétexte être séparés de nous ni livrés, pour
masquer momentanément les convoitises
danoises, à un groupement international
composé des nations les plus diverses.
KOELNISCHE ZEITUNG, 1.4, soir.
« LE DOIGT DE L'ANGLETERRE » [sous ce ti-
tre ]. -- En se rangeant aux côtés de ses im-
périalistes, le roi de Danemark a certaine-
ment prévu les difficultés politiques inté-
rieures qui résulteraient de cette attitude
comme avec la tension qui se produirait
dans les relations germano-danoises. Cepen-
dant si, malgré cela, il a agi comme il vient
de le faire, c'es.t qu'à coup sûr il devait
croire que les buts de politique extérieure
pour lesquels il risquait de provoquer ces
conflits pouvaient être atteints par le Dane-
mark. La signification internationale des
événements qui se passent actuellement au
Danemark peut, par conséquent, se résu-
mer en cette question : quelle est donc la
puissance européenne qui a fait espérer au
roi que la commission interalliée passerait
par-dessus le résultat du plébiscite dans la
deuxième zone du Slesvig et serait éventuel-
lement disposée à étendre l'influence danoise
plus loin que ne l'a permis le résultat du
plébiscite ?
DES
ÏJES ÉTRANGÈRES
DE LA GUERRE
N° 1417
Mercredi 7 avril 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque. x
SOMMAIRE
{JIIESSE: ,
ltESSEAI'•'••MANDE. — L'Allemagne et la
crise ® danoise (Koelnische Zeitung ;
kun(J> Bernhard dans Vossische Zei-
<
PRESSE AMÉRICAINE — La garde sur le Rhin
Times). — La situation de
la p J^logne et de la Roumanie (Frank
1] , dans New York Tribune).
? Tirn/rle et Mésopotamie (New York
pI* rn'e s, Sun and New York Herald).
^sse ANglaise- — Les « ambassadeurs »
--- L s aux Etats-Unis (Daily Herald).
T conditions de travail des doc-
--- l (Pall Mali Gazette, Daily Herald).
j 'es finances égyptiennes : la taxa-
h tninsfes entreprises étrangères (West-
is Vp fhi-ne* jer Gazette).
CKa^uPAGN0LE- - Les séances de la
arnbre française les 25 et 26 mars
nESSE: 1 eSpondencia de Espana).
v
en T/aHe^ne. — L'impôt sur le capital
p Zetta dhe : le délai de déclaration (Gaz-
nESSE: del Popolo).
ttiâr;/-P0NAISE- - Les nouvelles lignes
maritimes du Japon (Jifi Shimpo). -
lW"S„mentation du tonnage japonais
L'augementation du tonnage Japonais
(Osa l'a Mainichi).
PULIflQUE GENERALE
Kl DIPLOMATIE
U ^NCE ET ALLEMAGNE
Akkli, GAPDE SUR LE RHIN. — OPINION
t4 -- La contre-révolution qui a
DI Ut sé A e ^e,rlin le gouvernement d'Ebert
h, "t êtr,c, comme l'événement le
(L irnn. r'"ant de la politique internationale
!c/s til]i\ iA^^tice. Les radicaux dans les
~~hk~ ne manqueront pas de soutenir
t^verr]n^ en rejetant la responsabilité du
Atr~t sur ceux qui n'ont pas voulu
WleUre ^^demnité n et renoncer au châti-
ment <1, "Allemaanie mais, on peut leur ré-
ère nn Allemagne devait être punie à
e de la puissance de cet élément
k^tio^ re. Maintenant qu'il règne à Ber-
(u ï"k §e 0-nversion récente de M. Lloyd
-\j ;iVri',, <1uel ques-unes des idées de
eyne-s n'a plus qu'un intérêt
tion lXlona.re -La Hongrie est gouvernée par
tiQv. Orare tes réactionnaires ; une tac-
te couleur Éiom,ine la Turquie ;
ite ù i, .l,f si la guerre est finie.
WU S'é1uXerriement de cette espèce ar-
,e tre qu'ir r en Allemagne il est peu pro-
® qu'il -Tienne + sa promesse de respecter
se » aité. a Proposition de faire juger par
;erriand les criminels de. guerre
~~6~ rien ; on s'appliquera presque
les a rendre nuls, les plébiscites
11?06? orientales et c'est là le
Wik Wto PUis,se attendre. Les hostilités
¡Q P^oeh n'ces occidentales peuvent être
procfi 'Il qu'on ne l'aurait cru possible
Coup ernière---
«Etat + à Berlin ne signifie pas na-
turellement une révolution nationale, mais
il n'y a pas d'évidence qu'une grande partie
du peuple allemand désirait une républi-
que et la vieille aristocratie militaire
dont l'hostilité au gouvernement républicain
était notoire était toujours puissante et sou-
vent capable d'influencer ce même gouver-
nement à rencontre des républicains sincè-
res.
Peut-être quelques' Allemands défendront-
ils leur république ; cela reste à voir. Au
moment où l'on parlait d'Hindenburg comme
candidat à la présidence, son succès sem-
blait certain et Hindenburg était considèré
comme le candidat de la réaction. Aujour-
d'hui il est probable qu'il n'est, pas assez
réactionnaire pour Kapp, Lutttwitz et les
autres leaders de cette nouvelle révolution,
à moins qu'ils n'aient pensé qu'il n était pas
nécessaire d'attendre. Ils ont vu l'Amérique
refuser de ratifier le traité et se retirer
apparemment des affaires d Europe ; ils ont
vu l'Angleterre, la France et l'Italie divisées
et se querellant. La grande alliance qui a
gagné la guerre est brisée et 11-es alliés sont
retournés au travail satisfaits de leur vic-
toire —- qui n'a pas été si complète qu'on
l'espérait Si cette nouvelle révolution s'é-
tend à toute l'Allemagne, la sécurité au
monde occidental reposera principalement
sur une garantie : la garde sur le Rhin.
l'armée d'occupation française tient la fron-
tière du Rhin à cause de ce danger de réac-
tion ; cette armée est probablement assez
forte pour protéger la France, mais nous
sommes tous directement intéressés par ce
qui va se passer en Allemagne. (Ed.)
NEW YORK TIMES, 14.3.
LES SEANCES DE LA CHAMBRE FRAN-
ÇAISE. LES 25 ET 26 MARS. — PRESSE
ESPAGNOLE : [Presque tous les journaux es-
pagnols ont donné d'importants extraits du
discours de M. Millerand, fournis par l'a-
gence Fabra. La plupart les donnent sans
ajouter d'autres, commentaires que ceux des
journaux français].
La CORFlESPONDKYCI,4 DE ESPANA du
27 mars publie l'artide suivant sous le ti-
tre - « L'ANGLETERRE ET LA FRANCE ». Comme
on pouvait s'y attendre le discours prononcé
par M Barthou à la Chambre des Députés
PU France a eu sa répercussion en Angle-
terre La réponse de M. Millerand, chef du
gouvernement français, a mis les choses à
leur place Il y a, si ce n'est unanimité d'ap-
préciation du moins unité d'action entre
l'Angleterre et la France en ce qui concerne
les trois questions de capitale importance :
le problème russe, la situation en Turquie
et le traitement à observer à l'égard de
l'Allemagne. Ce. dernier point est celui qui
prête à une différence d'appréciation.
[Après avoir donné des extraits de la
Westminster Gazette et du Times, la Cor-
respondencia de Espana conclut :]
On oublie une chose, c'est que c'est la
France qui a souffert le plus vivement des
effets de la guerre. La France n'a pas fait
seulement de grands sacrifices par voie
d'emprunts pour faire face aux dépenses de
ses armées, mais aussi elle a vu en outre
détruire une partie importante de sa ri-
chesse, dans ses régions les plus actives et
les plus prospères. Et il est juste qu'elle
réclame à l'Allemagne, avant tout, les in-
demnités qui lui sont dues.
LE SLESVIG
L'ALLEMAGNE ET LA CRISE DANOISE.
— On peut se demander qui a bien pu
encourager les nationalistes danois, à l'heu-
re précise où, d'après le résultat du plébis-
cite, la destinée de la deuxième zone a été
fixée dans le sens allemand, à reprendre
l'idée de l'internationalisation de la dernière
zone avec Flensbourg, et à poursuivre la
réalisation de cette idée, au risque même
de mettre le pays dans une grave situation
intérieure. Et avant tout, qui donc a pu
donner au roi le courage, lui, qui jusqu'ici
avait laissé les choses suivre leur cours au
Danemark, de prendre soudain l'attitude
d'un homme fort et d'oser, à l'occasion du
Slesvig, un acte qu'un grand nombre de
Danois ne craignent pas de désigner comme
un coup d'Etat. N'y aurait-il pas, là derrière,
des instigateurs étrangers, qui auraient en-
couragé les nationalistes et leur royal chef,
en les assurant qu'une bonne tutelle ga-
rantirait la réussite de ce plan odieux ?
Quoi qu'il en soit, nous avons le droit, nous
Allemands, de considérer l'attitude du roi
de Danemark et de son nouveau cabinet
comme dirigée contre nous ou, pour mieux
dire, comme une provocation faite à l'Alle-
magne, attendu qu'elle a pour but de nous
dépouiller d'un précieux territoire allemand
et de nous ravir de braves compatriotes qui
viennent de nous prouver leur fidélité et
qui, d'après le texte du traité de paix, le-
quel rend- le plébiscite décisif pour la fixa-
tion de la frontière, ne doivent sous aucun
prétexte être séparés de nous ni livrés, pour
masquer momentanément les convoitises
danoises, à un groupement international
composé des nations les plus diverses.
KOELNISCHE ZEITUNG, 1.4, soir.
« LE DOIGT DE L'ANGLETERRE » [sous ce ti-
tre ]. -- En se rangeant aux côtés de ses im-
périalistes, le roi de Danemark a certaine-
ment prévu les difficultés politiques inté-
rieures qui résulteraient de cette attitude
comme avec la tension qui se produirait
dans les relations germano-danoises. Cepen-
dant si, malgré cela, il a agi comme il vient
de le faire, c'es.t qu'à coup sûr il devait
croire que les buts de politique extérieure
pour lesquels il risquait de provoquer ces
conflits pouvaient être atteints par le Dane-
mark. La signification internationale des
événements qui se passent actuellement au
Danemark peut, par conséquent, se résu-
mer en cette question : quelle est donc la
puissance européenne qui a fait espérer au
roi que la commission interalliée passerait
par-dessus le résultat du plébiscite dans la
deuxième zone du Slesvig et serait éventuel-
lement disposée à étendre l'influence danoise
plus loin que ne l'a permis le résultat du
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