Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 avril 1920 02 avril 1920
Description : 1920/04/02 (T14,N1414). 1920/04/02 (T14,N1414).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254980f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
• ''P1
MINISTERES
DES
Il\ES étrangères
-LA GUERRE
N° 1414
Vendredi 2 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par 8xtraha
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
I
tao. aAli-emandk. - France, Grande-Bre-
f tau,, et Allemagne (A. Redlich dans
J tion Stsche Zeituny ; Post). - La ques-
Ition, la liulir (Neue Badische Landes-
zeiti Frankfurter Zeitung). - Lu-
(// et le coup d Etat militaire
PIIE:~ Yilscile Zeitung).
VsL AMEHIC:\l'JE. - « La régence améri-
cain [Chicago Tribune). - Les éco-
et la production (Washington
Post).
PRESSE ANCUISE. - Les séances de la
Chambre française et de la Chambre
(leVpmnmnes' 1(1 25 niars (Daily Tete-
des Communes, le 25 mars (LJaily Tele-
ils La Prise de Novorossisk par
1(îs v lcheviks (Manchester Guardian,
/n,s i prés eniés au Vatican (Morning l'os t.).
- La natiolialisatioin des mines : les
* * j natIOnalisation des mines : les
ftien
""E *
1 1-em "°'-Lani,aisk. - Les communistes al-
r arlds et la Hollande (Telegraaf).
KEs
| tf lands et la Hollande (Telegraaf).
i S'^lïennk. - Catholicisme et pro-
1 Ii anhsrne en Allemagne (Osservatore
l°)' :
~SE La Houmanie et les
ets
ne)
! K- — L'emprunt français (Ber-
l" 'agblatt).
l POLITIQUE GENERALE
* ET DIPLOMATIE
t, GRANDE-BRETAGNE
r. ET ALLEMAGNE
n~s St CES DE LA CHAMBRE FRAN-
DE LA CHAMBRE DES COM-
..!~ 'E 25 MARS. - Presse AN-
& 'W:m ^tenant que la tension atmos-
1.
! a tl à uCp^e 'Par le discours de M. Bar-
ilv Q QUel Chd.rnrhlf"e des députés a diminué,
%"i intérêt à apprécier cet incident
tj,,, dorlt est le signe. L'aliment 'trouble
e ne saurait être ignoré, même
pu tipmle .plu® grand compte possible
(Û j„. f%rir .e Prise par le président du Con-
par M. Le Trocquer, ministre
~t~s Jlx Publics, par M. Briand et par
br't él.iJ1e Core- La dernière partie de la
n«ss,ee avait été réservée à un dé-
Cs,ir-A,P°l'tume extérieure, et M. Bar-
&i(jQl)cieo. e premier orateur inscrit En tant
r]e rrerrÜer ministre, en tant que pré-
llir~ il d~ Cornmission des Affaires étran-
lin?' il u fVa^- par ses déclarations, rete-
tiçj stterit
!"!lIl] effet n générale ; et l'on peut imagi-
1 effet Produit, quand son discours se
( en une sorte d'attaque acerbe
contre la politique de l'Angleterre, et eri
particulier contre M. Lloyd George.
Sans doute les ciitiëtl/'if'nt en partie inspirées par des motifs
d'ordre politique personnel ; sans doute la
Chambre a fait justice de ces critiques en
rotant sa confiance au ministère par 518 voix
contre 70 ; ■sans doute aussi le ton de la
presse aui soutenait le même point de rue
Iflle M■ Barrthou s'est sensiblement modifié
à la suite du peu de succès obtenu par son
discours ; mais il n'en reste pas moins que
M. liait hou croyait le moment venu pour
un discours de cette nature.
Depuis quelques semaines, une certaine
amertume s'était révélée dans la presse ou
ailleurs au sujet des retards, constants ap-
portés par l'Allemagne à exécuter le traité
de Versailles et de la prétendue tolérance du
gouvernement anglais à cet égard. Aux yeux
de ceux qui partageaient cette opinion, la
Grande-Bretagne ayant obtenu par elle-mê-
me tout ce qu'elle pouvait espérer du traité
de paix était indifférente aux revendications
de son alliée et trouvait, plus d'intérêt à re-
mettre ^'ur pied l'Allemagne pour reprendre,
à l'avenir, des relations commerciales avec
elle. C'est 1 là le fond de l'argumentation. Il
n'est pas surprenant que la tendance géné-
rale, en ce pays-ci, ait été de n'y répondre
que par le silence. Nous estimons que notre
conduite pendant la guerre ne saurait être
taxée cl 'Ié:güïs me. quoi qu'on en puisse dire.
Ce que la Grande-Bretagne a fait pour la
France est parfaitement bien compris ici,
bien que (pour des raisons évidentes) nous
n'aimions point à le proclamer publique-
ment. Nous préférons naturellement voir re-
connaître nos efforts par le peuple français
et ses gouvernants. Le résultat le plus heu-
reux du discours de M. Barthou est d'avoir
suscité à la Chambre et en dehors, des hom-
mages sans réserves à notre conduite en
tant qu'alliés, et des déclarations autorisées
sur le sentiment durable de respect mutuel
qui doit cimenter l'Entente cordiale.
fparquaient de M. ilarthoii sur le désar-
mement peut être réfuté prir l'affirmation
indiscutable que le licenciement des troupes
n'a nullement été retardé par l'action de
l'Angleterre, mais par la nature, même cle la
situation intérieure en Allemagne. L'attitude
de la Grande-Bretagne au sujet de la livrai-
son des coupables s'exidique également -par
une saine compréhension de cette situation.
Il est inutile de discuter plus longuement
-le réquisitoire de M. Barthou pour en éta-
blir le véritable caractère. Non seulement
son contenu, mais son ton ont été générale-
ment considérés en France comme regret-
tables. On lui a dit qu'il s'était complète-
ment mépris sur le sentiment réel de ses
compatriotes à l'égard de leur alliée, et qu'il
avait pris un accès passager d'irritation, du
aux anxiétés du moment, pour une manifes-
tation profonde de l'opinion publique qu'il
eltt pu faire tourner à soft avantage. Le dis-
cours de M. Le Trocquer, exposant Jes ar-
rangements conclus avec le gouvernement
britannique pour tripler la livraison de
charbon à la France, a été la première ré-
ponse à M. Barthou. Puis M. Millerand ré-
futa avec dignité « les paroles imprudentes »
qui venaient d'être prononcées, et continua
par une justification détaillée de la politi-
que de l'alliance. Lui aussi insista sur la x
mauvaise volonté de l'Allemagne à se con-
former aux importantes clauses militaires
du traité et sur la nécessité pour les Alliés
de suivre une ligne de conduite unique afin
de faire exécuter rigoureusement ces clau-
ses ; mais il condamna énergiquement l'at-
titude de M. Barthou, et la Chambre l'ap-
plaudit avec enthousiasme quand il déclara
« que la France savait qu'elle ne ferait ja-
mais appel en vain à la loyauté et à l'amitié
de ses alliés ». Enfin la meilleure réponse
faite au discours de M. Barthou a peut-être
été faite, le même. jour, à la Chambre des
Communes, quand Al. Lloyd George (ignorant
ce qu'on disait de lui presque à la même
heure à Paris) plaida ardemment pour qu'on
reconnût clairement la condition terrible où
se trouve actuellement la France ; réduisit à
néant toute suggestion faite pour ne pas
soutenir les droits de la France à des répa-
rations ; et défendit le traité comme l'ins-
trument propre à assurer la justice à la
France et à la Belgique sans écraser l'Alle-
magne. Ce sont là des vues, pouvons-nous
ajouter, avec lesquelles M. Millerand a ex-
primé son complet accord Le débat à la
Chambre, en dépit du discours initial de
M. Barthou (ou peut-être à cause de lui)
n'a pas été sans profit pour les relations
franco-britanniques, parce qu'il a ramené
lei:=i esprits à l'examen des faits concrets en
ce qui concerne la nécessité d'une coopéra-
tion prolongée, et aussi en ce qui concerne
l'execution des clauses du traité de Versail-
les.
DAILY TELEGRAPH, 30.3.
I'hes.se allemande - Avant et après le
traité de paix, la France, comme l'Angle-
terre, a eu des exigences vis-à-vis de l'Al-
lemagne. On a toléré celles de l'Angleterre,
mais les exigences françaises ont été re-
poussées ; on fait droit à toutes les exi-
gences anglaises et celles de la France res-
tent affaire des années et des décades à ve-
nir. rien n'est plus simple pour l'Angle-
terre que de faire la généreuse et de plain-
dre le peuple allemand d'être en proie à la
rigueur des français ; mais, jusqu'à pré-
sent, tous ces jolis discours ne nous ont
rien rapporté, si ce n'est la méfiance et le
mécontentement des Français, et de nou-
velles exigences de leur part en ce qui
touche les mesures de sécurité qu'ils consi-
dèrent comme nécessaires, étant pris entre
des alliés très tièdes et un adversaire alle-
mand qui a suivi une pareille politique.
On peut, en définitive, comprendre que
l'Angleterre, se plaçant au point de vue des
buts politiques qu'elle poursuit, emploie ces
moyens, propres à empêcher une collabo-
ration politique et économique des deux
principales puissances continentales et à lui
assurer les mains libres en Russie, en Asie
antérieure en Afrique et en Extrême-Orient
Ces moyens employés par l'Angleterre ont
été si aveuglément, si fanatiquement, si
superstitieusement soutenus en Allemagne
que leur succès dépassé toute attente. II
n'y a plus, en réalité, de bêtise politique
MINISTERES
DES
Il\ES étrangères
-LA GUERRE
N° 1414
Vendredi 2 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par 8xtraha
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
I
tao. aAli-emandk. - France, Grande-Bre-
f tau,, et Allemagne (A. Redlich dans
J tion Stsche Zeituny ; Post). - La ques-
Ition, la liulir (Neue Badische Landes-
zeiti Frankfurter Zeitung). - Lu-
(// et le coup d Etat militaire
PIIE:~ Yilscile Zeitung).
VsL AMEHIC:\l'JE. - « La régence améri-
cain [Chicago Tribune). - Les éco-
et la production (Washington
Post).
PRESSE ANCUISE. - Les séances de la
Chambre française et de la Chambre
(leVpmnmnes' 1(1 25 niars (Daily Tete-
des Communes, le 25 mars (LJaily Tele-
ils La Prise de Novorossisk par
1(îs v lcheviks (Manchester Guardian,
/n,s
- La natiolialisatioin des mines : les
* * j natIOnalisation des mines : les
ftien
""E *
1 1-em "°'-Lani,aisk. - Les communistes al-
r arlds et la Hollande (Telegraaf).
KEs
| tf lands et la Hollande (Telegraaf).
i S'^lïennk. - Catholicisme et pro-
1 Ii anhsrne en Allemagne (Osservatore
l°)' :
~SE La Houmanie et les
ets
ne)
! K- — L'emprunt français (Ber-
l" 'agblatt).
l POLITIQUE GENERALE
* ET DIPLOMATIE
t, GRANDE-BRETAGNE
r. ET ALLEMAGNE
n~s St CES DE LA CHAMBRE FRAN-
DE LA CHAMBRE DES COM-
..!~ 'E 25 MARS. - Presse AN-
& 'W:m ^tenant que la tension atmos-
1.
! a tl à uCp^e 'Par le discours de M. Bar-
ilv Q QUel Chd.rnrhlf"e des députés a diminué,
%"i intérêt à apprécier cet incident
tj,,, dorlt est le signe. L'aliment 'trouble
e ne saurait être ignoré, même
pu tipmle .plu® grand compte possible
(Û j„. f%rir .e Prise par le président du Con-
par M. Le Trocquer, ministre
~t~s Jlx Publics, par M. Briand et par
br't él.iJ1e Core- La dernière partie de la
n«ss,ee avait été réservée à un dé-
Cs,ir-A,P°l'tume extérieure, et M. Bar-
&i(jQl)cieo. e premier orateur inscrit En tant
r]e rrerrÜer ministre, en tant que pré-
llir~ il d~ Cornmission des Affaires étran-
lin?' il u fVa^- par ses déclarations, rete-
tiçj stterit
!"!lIl] effet n générale ; et l'on peut imagi-
1 effet Produit, quand son discours se
( en une sorte d'attaque acerbe
contre la politique de l'Angleterre, et eri
particulier contre M. Lloyd George.
Sans doute les ciiti
d'ordre politique personnel ; sans doute la
Chambre a fait justice de ces critiques en
rotant sa confiance au ministère par 518 voix
contre 70 ; ■sans doute aussi le ton de la
presse aui soutenait le même point de rue
Iflle M■ Barrthou s'est sensiblement modifié
à la suite du peu de succès obtenu par son
discours ; mais il n'en reste pas moins que
M. liait hou croyait le moment venu pour
un discours de cette nature.
Depuis quelques semaines, une certaine
amertume s'était révélée dans la presse ou
ailleurs au sujet des retards, constants ap-
portés par l'Allemagne à exécuter le traité
de Versailles et de la prétendue tolérance du
gouvernement anglais à cet égard. Aux yeux
de ceux qui partageaient cette opinion, la
Grande-Bretagne ayant obtenu par elle-mê-
me tout ce qu'elle pouvait espérer du traité
de paix était indifférente aux revendications
de son alliée et trouvait, plus d'intérêt à re-
mettre ^'ur pied l'Allemagne pour reprendre,
à l'avenir, des relations commerciales avec
elle. C'est 1 là le fond de l'argumentation. Il
n'est pas surprenant que la tendance géné-
rale, en ce pays-ci, ait été de n'y répondre
que par le silence. Nous estimons que notre
conduite pendant la guerre ne saurait être
taxée cl 'Ié:güïs me. quoi qu'on en puisse dire.
Ce que la Grande-Bretagne a fait pour la
France est parfaitement bien compris ici,
bien que (pour des raisons évidentes) nous
n'aimions point à le proclamer publique-
ment. Nous préférons naturellement voir re-
connaître nos efforts par le peuple français
et ses gouvernants. Le résultat le plus heu-
reux du discours de M. Barthou est d'avoir
suscité à la Chambre et en dehors, des hom-
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tant qu'alliés, et des déclarations autorisées
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qui doit cimenter l'Entente cordiale.
fparquaient de M. ilarthoii sur le désar-
mement peut être réfuté prir l'affirmation
indiscutable que le licenciement des troupes
n'a nullement été retardé par l'action de
l'Angleterre, mais par la nature, même cle la
situation intérieure en Allemagne. L'attitude
de la Grande-Bretagne au sujet de la livrai-
son des coupables s'exidique également -par
une saine compréhension de cette situation.
Il est inutile de discuter plus longuement
-le réquisitoire de M. Barthou pour en éta-
blir le véritable caractère. Non seulement
son contenu, mais son ton ont été générale-
ment considérés en France comme regret-
tables. On lui a dit qu'il s'était complète-
ment mépris sur le sentiment réel de ses
compatriotes à l'égard de leur alliée, et qu'il
avait pris un accès passager d'irritation, du
aux anxiétés du moment, pour une manifes-
tation profonde de l'opinion publique qu'il
eltt pu faire tourner à soft avantage. Le dis-
cours de M. Le Trocquer, exposant Jes ar-
rangements conclus avec le gouvernement
britannique pour tripler la livraison de
charbon à la France, a été la première ré-
ponse à M. Barthou. Puis M. Millerand ré-
futa avec dignité « les paroles imprudentes »
qui venaient d'être prononcées, et continua
par une justification détaillée de la politi-
que de l'alliance. Lui aussi insista sur la x
mauvaise volonté de l'Allemagne à se con-
former aux importantes clauses militaires
du traité et sur la nécessité pour les Alliés
de suivre une ligne de conduite unique afin
de faire exécuter rigoureusement ces clau-
ses ; mais il condamna énergiquement l'at-
titude de M. Barthou, et la Chambre l'ap-
plaudit avec enthousiasme quand il déclara
« que la France savait qu'elle ne ferait ja-
mais appel en vain à la loyauté et à l'amitié
de ses alliés ». Enfin la meilleure réponse
faite au discours de M. Barthou a peut-être
été faite, le même. jour, à la Chambre des
Communes, quand Al. Lloyd George (ignorant
ce qu'on disait de lui presque à la même
heure à Paris) plaida ardemment pour qu'on
reconnût clairement la condition terrible où
se trouve actuellement la France ; réduisit à
néant toute suggestion faite pour ne pas
soutenir les droits de la France à des répa-
rations ; et défendit le traité comme l'ins-
trument propre à assurer la justice à la
France et à la Belgique sans écraser l'Alle-
magne. Ce sont là des vues, pouvons-nous
ajouter, avec lesquelles M. Millerand a ex-
primé son complet accord Le débat à la
Chambre, en dépit du discours initial de
M. Barthou (ou peut-être à cause de lui)
n'a pas été sans profit pour les relations
franco-britanniques, parce qu'il a ramené
lei:=i esprits à l'examen des faits concrets en
ce qui concerne la nécessité d'une coopéra-
tion prolongée, et aussi en ce qui concerne
l'execution des clauses du traité de Versail-
les.
DAILY TELEGRAPH, 30.3.
I'hes.se allemande - Avant et après le
traité de paix, la France, comme l'Angle-
terre, a eu des exigences vis-à-vis de l'Al-
lemagne. On a toléré celles de l'Angleterre,
mais les exigences françaises ont été re-
poussées ; on fait droit à toutes les exi-
gences anglaises et celles de la France res-
tent affaire des années et des décades à ve-
nir. rien n'est plus simple pour l'Angle-
terre que de faire la généreuse et de plain-
dre le peuple allemand d'être en proie à la
rigueur des français ; mais, jusqu'à pré-
sent, tous ces jolis discours ne nous ont
rien rapporté, si ce n'est la méfiance et le
mécontentement des Français, et de nou-
velles exigences de leur part en ce qui
touche les mesures de sécurité qu'ils consi-
dèrent comme nécessaires, étant pris entre
des alliés très tièdes et un adversaire alle-
mand qui a suivi une pareille politique.
On peut, en définitive, comprendre que
l'Angleterre, se plaçant au point de vue des
buts politiques qu'elle poursuit, emploie ces
moyens, propres à empêcher une collabo-
ration politique et économique des deux
principales puissances continentales et à lui
assurer les mains libres en Russie, en Asie
antérieure en Afrique et en Extrême-Orient
Ces moyens employés par l'Angleterre ont
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