Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-03-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 mars 1920 22 mars 1920
Description : 1920/03/22 (T14,N1408). 1920/03/22 (T14,N1408).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254974q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 MINISTÈRES
ht DES
^HKS ÉTRANGÈRES
tr DE LA GUERRE
1 N° 1408
Lundi 22 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont éea
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
~l\~ss SOMMAIRE Il
ALLEMANDE. — Le coup d'Etat
Pb Ihhnre (Frankfurter Zeitung).
AMÉRICAINE. — Fiume et la So-
» te Nations (Evening Post). -
La demission de M. Lansing (Public
de IUOA' — L'élection présidentielle
de 1920 la candidature de M. Lowden
(N jeuj-York Times : la candidature de
dU: ."Oover (World) : la candidature
Major-Général Wood (World).
p E ANGLAISE. — Le plébiscite de
LASeC0nc^e zone du Slesvig (Scolsman).
*Vs HOLLANDAISE. — Le Kaiser et le
r°nPr*nz en Hollande (Volk) *
ITALIENNE. — Fiume république
inï-Rendante - (Corriere della Sera) —
a reprise, des relations entre la France
*? Vatican (Secolo. — Le nouveau
Co lstere Nitti (Idea Nazionale). — Le
P d'Etat de Berlin (Resto del Car-
o..
: •
POLITIQUE GÉNÉRALE
ifiï DIPLOMATIE
^QUESTION ADRIATIQUE
,Iumr:. ET LA SOCIÉTÉ DES NA-
SOltP\1b tSous ce titre. — Jusqu'à ce que
~hi'~ le texte des notes échangées entre
^shin 3.t °n et les capitales alliées, rien ne
5°Us rorise à dire que la menaçante
Nestot °n de M. Wilson ait été déter-
8'r une nouvelle explosion d'impé-
h~~tn~ la Conférence de la paix. Les
~-
sf lit ré 8 les plans vraisemblables au sujet
U Jé rls" que feront les Alliés au Pré-
sident nous montrent cette réponse comme
ri oS résenter les raisons des change-
t'^ts o, ufvenus dans la question de l'A-
J'k eL aePuiS le départ de Paris de M.
(i t^ent ^rnrr^'e demandant au Président
ns. p agw ait lui-même dans ces con-
S. ri autre termes, elle invoquerait
Ife tirea8 d ^Ul a dû, en grande partie, ame-
'P la plarice à donner son assentiment
auxs nouveaux accords au su jet die l'Adria-
la France est loin d'avoir été
'Jt'abLe^rn ent disposée envers les ambi-
'if,,!s itaillennas
'¡r¡ vej ,.-'
Ura^ P,rétendre, non plus, que le
Vel acA^d dans l'Adriatique marque le
tri ^{>h€ e l'impérialisme italien. Il n'y
(t Se aPPeler la dernière fois que M.
est résenté devant le Chambre des
pn avait prédit sa défaite à pro-
î^' de !'„ Cor^ auquel il avait consenti à
Paris. ; sauva par un appel pur et
K'ittjSe sauva par un appel pur et
lai H modération. Il fit valoir la
titI¡ lI1a.iIlte.e certains sacrifices si l'on vou-
1.)Ut Ar la bonne entente entre l'I-
talie et On ne voit guère dans
*Vi gne que Nitti ait rapporté de
Une vVlctoire pour l'impérialisme.
L'Adriatique est un problème des plus
complexes, c'est pourquoi elle exige un
« modus vivendi » que devra suivre plus
tard un règlement définitif par les soins de
La Société des Nations. Un membre de la
délégation yougoslave à Londres a décla-
ré au représentant du World (de New-
York) que son gouvernement s'en remet-
trait entièrement à la Société des Nations.
Nous estimons que M. Wilson aurait dû
voir dans la question de Fiume une nou-
velle raison de hâter la ratification du trai-
té plutôt qu'une raison d'en faire prévoir
la mort. Pourquoi la nouvelle de l'accord
Lloyd-George-Clemenceau est-elle arrivée à
Washington d'une si brusque façon qu'elle
a provoqué chez le Président un si vif res-
sentiment ? C'est pour la simple raison
que nous noms sommes tenus à l'écart des
conseils des Alliés. Si la Société des Na-
tions avait fonctionné, comme elle l'aurait
dû, avec la participation de l'Amérique, la
crise actuelle ne se serait pas produite.
Mais, dira-t-on peut-être, en ratifiant le
traité et en adhérant à la Société des Na-
tions, nous ferions le sacrifice de notre li-
berté C'est ne tenir aucun compte du fait
qu'en ratifiant le traité de Versailles nous
ne nous engagerions à rien pour ce qui est
de Fiume et de l'Adriatique. Ces régions
ne sont pas comprises dans le traité avec
l'Allemagne. Leur sort devra être déter-
miné, en partie, dans le traité avec l'Au-
triche. qui était maîtresse de la Dalmatie
et de l'Istrie et dans le traité avec la Hon-
grie, à laquelle appartenait Fiume. Le
Président a menacé de retirer le traité al-
lemand à propos d'un litige où l'Allema-
gne n'est pour. rien. Au contraire, la rati-
fication du traité allemand nous ferait en-
trer dans la Société des Nations et nous
mettrait en mesure d'étudier de première
main le problème de Fiume.
EVENING POST, (de New-York), 19.2
FIUME RÉPUBLIQUE INDÉPEN-
DANTE — Le bruit court que les légion-
naires de Fiume se préparent à proclamer la
République souveraine et indépendante de
Fiume, dans les limites du » Corpus Separa-
tum». Cependant, nous n'y croyons point et
n'y voulons point croire, parce que, malgré
tous leurs excès et toutes leurs erreurs de
jugement, les légionnaires conservent un
culte extrêmement orthodoxe pour le droit
de l'Italie et l'italianité de Fiume. Or, la
proclamation de la République de Fiume in-
fligerait une atteinte grave et peut être ir-
réparable au droit de l'Italie et de l'Italia-
nité de Fiume.
Les légionnaires sont partis en septem-
bre dernier, précisément pour paralyser,
au moyen d'un fait accompli, les manœu-
vres internationales qui tendaient à la
constitution d'un Etat-tampon ou (Tun Etat-
libre de Fiume. Leur action choquait Wil-
son qui s'obstinait depuis avril à vouloir
rendre un jugement de Salomon sur le sort
de Fiume. Et les légionnaires appuyaient
leur résistance sur le droit plébiscitaire
de Fiume, qui avait réclamé à diverses
reprises son annexion à l'Italie. Mais s'ils
détournent aujourd'hui ce droit plébisci-
taire de son but, jusqu'à lui faire procla-
mer la souveraineté et l'indépendance du
« corpus separatum », ils donnent raison
à Wilson au-delà de ses espérances. Et au-
cun paradoxe ne serait plus lamentable
que cette conclusion wilsonienne à outran-
ce, de l'expédition anti-wilsonienne de d'An-
nunzio.
Il est possible que da situation détermi-
née par la longue incertitude et par les
souffrances éneryantes des citoyens ren-
dent nécessaire une issue à cet état de cho-
ses ambigu. Mais, tant que notre gouver-
nement n'a pas renoncé officiellement à cet
espoir d'incorporer Fiume à l'Italie, ou de
pouvoir la protéger efficacement contre les
violences dénationalisatrices, ce n'est pas
aux légionnaires qu'il incombe de prendre
une mesure mortelle à la cause dont ils se
proclament — et dont ils furent — les
champions. La proclamation de la Républi-
que de Fiume risquerait de mettre un terme
à l'agitation pour l'annexion de Fiume.
Si les légionnaires croient que l'état de
choses actuel ne saurait se prolonger, ils
n'ont qu'à rentrer dans la légalité en cé-
dant le commandement au général CarL-
glia. Ils ont souvent commis de graves er-
reurs, mais toujours en s'imaginant rester
fidèles à leur programme. La proclamation
de la République de Fiume aurait, au con-
traire, les conséquences, d'une concession
au programme opposé.
C'est la raison pour laquelle il nous est
impossible de croire aux bruits qui cou-
rent.
CORRIERE DELLA SERA, 17.3.
LE SAINT.-SIÈGE
LA REPRISE DES RELATIONS EN-
TRE LA FRANCE ET LE VATICAN.
OPINION ITALIENNE. — Nous ne pouvons cer-
tainement considérer comme menaçante
pour nous une decision que les Français sont
en train de prendre —il faudrait plutôt dire :
« qu'ils ont prise » —non point certainement
pour nous faire ancun tort, mais pour proté-
ger ce qu'ils croient être leurs intérêts. Il est
de fait, cependant, qu'à partir d'aujourd'hui
le Vatican — qui en était réduit à la fiche
de consolation des affaires religieuses -
redeviendra un terrain propice à des com-
pétitions et à des intrigues politiques,
orientales surtout. Il devra donc être sur-
veillé avec plus d'attention par l'Italie
Ce n' est toutefois pas cette question
qui nous préoccupe dans se rapprochement
de la France et du Vatican. C'est la nou-
velle politique française dont ce fait nous
offre une manifestation de plus. Une poli-
tique de ce genre ne peut se faire que grâce
à la concentration de tous les éléments ar-
riérés par conséquent surtout des ultramon
tains qui ont toujours joué un rôle notable
dans le chauvinisme français et dans la
politique d'aventures. C'est pourquoi la
politique dont le rapprochement entre la
France et le Vatican est un signe nous
préoccupe parce qu'elle est destinée à trou-
ht DES
^HKS ÉTRANGÈRES
tr DE LA GUERRE
1 N° 1408
Lundi 22 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont éea
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
~l\~ss SOMMAIRE Il
ALLEMANDE. — Le coup d'Etat
Pb Ihhnre (Frankfurter Zeitung).
AMÉRICAINE. — Fiume et la So-
» te Nations (Evening Post). -
La demission de M. Lansing (Public
de IUOA' — L'élection présidentielle
de 1920 la candidature de M. Lowden
(N jeuj-York Times : la candidature de
dU: ."Oover (World) : la candidature
Major-Général Wood (World).
p E ANGLAISE. — Le plébiscite de
LASeC0nc^e zone du Slesvig (Scolsman).
*Vs HOLLANDAISE. — Le Kaiser et le
r°nPr*nz en Hollande (Volk) *
ITALIENNE. — Fiume république
inï-Rendante - (Corriere della Sera) —
a reprise, des relations entre la France
*? Vatican (Secolo. — Le nouveau
Co lstere Nitti (Idea Nazionale). — Le
P d'Etat de Berlin (Resto del Car-
o..
: •
POLITIQUE GÉNÉRALE
ifiï DIPLOMATIE
^QUESTION ADRIATIQUE
,Iumr:. ET LA SOCIÉTÉ DES NA-
SOltP\1b tSous ce titre. — Jusqu'à ce que
~hi'~ le texte des notes échangées entre
^shin 3.t °n et les capitales alliées, rien ne
5°Us rorise à dire que la menaçante
Nestot °n de M. Wilson ait été déter-
8'r une nouvelle explosion d'impé-
h~~tn~ la Conférence de la paix. Les
~-
sf lit ré 8 les plans vraisemblables au sujet
U Jé rls" que feront les Alliés au Pré-
sident nous montrent cette réponse comme
ri oS résenter les raisons des change-
t'^ts o, ufvenus dans la question de l'A-
J'k eL aePuiS le départ de Paris de M.
(i t^ent ^rnrr^'e demandant au Président
ns. p agw ait lui-même dans ces con-
S. ri autre termes, elle invoquerait
Ife tirea8 d
'P la plarice à donner son assentiment
auxs nouveaux accords au su jet die l'Adria-
la France est loin d'avoir été
'Jt'abLe^rn ent disposée envers les ambi-
'if,,!s itaillennas
'¡r¡ vej ,.-'
Ura^ P,rétendre, non plus, que le
Vel acA^d dans l'Adriatique marque le
tri ^{>h€ e l'impérialisme italien. Il n'y
(t Se aPPeler la dernière fois que M.
est résenté devant le Chambre des
pn avait prédit sa défaite à pro-
î^' de !'„ Cor^ auquel il avait consenti à
Paris. ; sauva par un appel pur et
K'ittjSe sauva par un appel pur et
lai H modération. Il fit valoir la
titI¡ lI1a.iIlte.e certains sacrifices si l'on vou-
1.)Ut Ar la bonne entente entre l'I-
talie et On ne voit guère dans
*Vi gne que Nitti ait rapporté de
Une vVlctoire pour l'impérialisme.
L'Adriatique est un problème des plus
complexes, c'est pourquoi elle exige un
« modus vivendi » que devra suivre plus
tard un règlement définitif par les soins de
La Société des Nations. Un membre de la
délégation yougoslave à Londres a décla-
ré au représentant du World (de New-
York) que son gouvernement s'en remet-
trait entièrement à la Société des Nations.
Nous estimons que M. Wilson aurait dû
voir dans la question de Fiume une nou-
velle raison de hâter la ratification du trai-
té plutôt qu'une raison d'en faire prévoir
la mort. Pourquoi la nouvelle de l'accord
Lloyd-George-Clemenceau est-elle arrivée à
Washington d'une si brusque façon qu'elle
a provoqué chez le Président un si vif res-
sentiment ? C'est pour la simple raison
que nous noms sommes tenus à l'écart des
conseils des Alliés. Si la Société des Na-
tions avait fonctionné, comme elle l'aurait
dû, avec la participation de l'Amérique, la
crise actuelle ne se serait pas produite.
Mais, dira-t-on peut-être, en ratifiant le
traité et en adhérant à la Société des Na-
tions, nous ferions le sacrifice de notre li-
berté C'est ne tenir aucun compte du fait
qu'en ratifiant le traité de Versailles nous
ne nous engagerions à rien pour ce qui est
de Fiume et de l'Adriatique. Ces régions
ne sont pas comprises dans le traité avec
l'Allemagne. Leur sort devra être déter-
miné, en partie, dans le traité avec l'Au-
triche. qui était maîtresse de la Dalmatie
et de l'Istrie et dans le traité avec la Hon-
grie, à laquelle appartenait Fiume. Le
Président a menacé de retirer le traité al-
lemand à propos d'un litige où l'Allema-
gne n'est pour. rien. Au contraire, la rati-
fication du traité allemand nous ferait en-
trer dans la Société des Nations et nous
mettrait en mesure d'étudier de première
main le problème de Fiume.
EVENING POST, (de New-York), 19.2
FIUME RÉPUBLIQUE INDÉPEN-
DANTE — Le bruit court que les légion-
naires de Fiume se préparent à proclamer la
République souveraine et indépendante de
Fiume, dans les limites du » Corpus Separa-
tum». Cependant, nous n'y croyons point et
n'y voulons point croire, parce que, malgré
tous leurs excès et toutes leurs erreurs de
jugement, les légionnaires conservent un
culte extrêmement orthodoxe pour le droit
de l'Italie et l'italianité de Fiume. Or, la
proclamation de la République de Fiume in-
fligerait une atteinte grave et peut être ir-
réparable au droit de l'Italie et de l'Italia-
nité de Fiume.
Les légionnaires sont partis en septem-
bre dernier, précisément pour paralyser,
au moyen d'un fait accompli, les manœu-
vres internationales qui tendaient à la
constitution d'un Etat-tampon ou (Tun Etat-
libre de Fiume. Leur action choquait Wil-
son qui s'obstinait depuis avril à vouloir
rendre un jugement de Salomon sur le sort
de Fiume. Et les légionnaires appuyaient
leur résistance sur le droit plébiscitaire
de Fiume, qui avait réclamé à diverses
reprises son annexion à l'Italie. Mais s'ils
détournent aujourd'hui ce droit plébisci-
taire de son but, jusqu'à lui faire procla-
mer la souveraineté et l'indépendance du
« corpus separatum », ils donnent raison
à Wilson au-delà de ses espérances. Et au-
cun paradoxe ne serait plus lamentable
que cette conclusion wilsonienne à outran-
ce, de l'expédition anti-wilsonienne de d'An-
nunzio.
Il est possible que da situation détermi-
née par la longue incertitude et par les
souffrances éneryantes des citoyens ren-
dent nécessaire une issue à cet état de cho-
ses ambigu. Mais, tant que notre gouver-
nement n'a pas renoncé officiellement à cet
espoir d'incorporer Fiume à l'Italie, ou de
pouvoir la protéger efficacement contre les
violences dénationalisatrices, ce n'est pas
aux légionnaires qu'il incombe de prendre
une mesure mortelle à la cause dont ils se
proclament — et dont ils furent — les
champions. La proclamation de la Républi-
que de Fiume risquerait de mettre un terme
à l'agitation pour l'annexion de Fiume.
Si les légionnaires croient que l'état de
choses actuel ne saurait se prolonger, ils
n'ont qu'à rentrer dans la légalité en cé-
dant le commandement au général CarL-
glia. Ils ont souvent commis de graves er-
reurs, mais toujours en s'imaginant rester
fidèles à leur programme. La proclamation
de la République de Fiume aurait, au con-
traire, les conséquences, d'une concession
au programme opposé.
C'est la raison pour laquelle il nous est
impossible de croire aux bruits qui cou-
rent.
CORRIERE DELLA SERA, 17.3.
LE SAINT.-SIÈGE
LA REPRISE DES RELATIONS EN-
TRE LA FRANCE ET LE VATICAN.
OPINION ITALIENNE. — Nous ne pouvons cer-
tainement considérer comme menaçante
pour nous une decision que les Français sont
en train de prendre —il faudrait plutôt dire :
« qu'ils ont prise » —non point certainement
pour nous faire ancun tort, mais pour proté-
ger ce qu'ils croient être leurs intérêts. Il est
de fait, cependant, qu'à partir d'aujourd'hui
le Vatican — qui en était réduit à la fiche
de consolation des affaires religieuses -
redeviendra un terrain propice à des com-
pétitions et à des intrigues politiques,
orientales surtout. Il devra donc être sur-
veillé avec plus d'attention par l'Italie
Ce n' est toutefois pas cette question
qui nous préoccupe dans se rapprochement
de la France et du Vatican. C'est la nou-
velle politique française dont ce fait nous
offre une manifestation de plus. Une poli-
tique de ce genre ne peut se faire que grâce
à la concentration de tous les éléments ar-
riérés par conséquent surtout des ultramon
tains qui ont toujours joué un rôle notable
dans le chauvinisme français et dans la
politique d'aventures. C'est pourquoi la
politique dont le rapprochement entre la
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