Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-03-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 mars 1920 19 mars 1920
Description : 1920/03/19 (T14,N1406). 1920/03/19 (T14,N1406).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254972w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
I Jfc*c.v -
I AllNISTERES
J~. DES
klaes ETRANGERES
! E la guerre
N° 1406
Jeudi 18 et Vendredi 19 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par oxbmi*
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
RICAINE* — La politique des
-
^Êtafi f-UT nis en Russie (Washington
(Bst). - Les Turcs à Constantinople
Os ton Transcrjpt, New York Times).
de ANGLAISE. — L'enquête du Conseil
ré ,la Société des Nations sur le
Ggllne soviétique russe (Westminster
dèQzettej. -— Les dispositions militaires
des Alliés en Turquie ( Freeman's
(ja- — Le rôle des Etats-Unis
- ns 1 Empire ottoman (Irish Times).
I-e texte définitif des décisions de
iiom-s sur la reconstitution écono-
qU (Daily Telegraph, Times,
CheltY Mail, Daily Chronicle, Man-
chestl" Guardian).
Ksl ®Spa.gn°le. — L'agitation révo-
lu lonnaire au Portugal (Tribuna).
ITALlENNE. — Les dispositions
rnilitaires des Alliés en Turquie (Gior-
riQie d'Italia). - La reprise des rela-
(Co S entre la France et le Vatican
* fGw-leFe d'Italia, Idea Nazionale.
bld .\>OUGOSLA VE. — Le groupe des
ÏHduePendants (Epoha, Obzor).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
tunia POLITIQUE DES ETATS-
te~s,tJ; La Politique traditionnelle des
o eomporte le maintien d'une
6 avec la Russie. Cette politique
hth-^ée si des ressemblances et des sym-
"thi s Qui favorisent une bonne entente
~osd peuples. L'amitié de la Russe
ee à une des époques les plus cri-
*}e ; ^hfâtoire américaine, alors que
Abraham Lincoln se l'IlCQln se. voyait menacé par
Il où étaient les gouvernements
~~- La. anglais de reconnaître les Con-
citérés. La , RUls.s.i,e s'opposa au démem-
bremnet de l'Union l n'on américaine et empêcha
p de p"i Union américaine et empêcha
la France et 'l'Angleterre de prendre une
L~~ IÚoU aurait pu résulter la destruc-
^srUltis-
~t. s~r Qu'il S devraient l'être de ce geste
amical fait îait à l'heure où les amis leur
~M~ piu
1» sw5Ue J'amais nécessaires ? L'A-
S Np Hua^Pose-t-elite au démembrement
9 d le ? Exerce-t-elle son influence
cisinT?ler les puissances de prendre
e ,dont l'effet pourrait être de
~t de la Russie ?
%ss ent, IIlOUS ne sommes, pas ré-
duit à répondre à ces questions par un
«non» absolu, biem qu'il serait exagéré
Tjy\ par l'affirmative. Jusqu'ici,
n'ont pas imité les Alliés
en suivant la druelle politique qu'ils ont
adoptée vis-à-vis de la nation russe. Notre
gouvernement, toutefois, ne s'est pas ef-
forcé d'assurer le peuple russe de sa fer-
me résolution de lui conserver son amitié
et de l'aider à maintenir son intégrité ter-
ritoriale et politique. Notre attitude Off-
icielle envers la Russie semble s'être ins-
pirée parfois de considérations éphémères
et des conseils des Alliés plutôt que de res-
ter sur le terrain solide d'une amitié im-
prescriptible. Cependant, les Etats-Unis
n'ont pas été si loin qu'il ne leur soit en-
core possible de rattraper leurs fautes.
Les pertes en hommes de la Russie re-
présentent 15 de l'ensemble des pertes
alliées. La Russie a été le seul pays à péné-
trer en pays ennemi et ,à lui faire subir les
horreurs de l'invasion. La Russie s'est
montrée une alliée fidèle et par ses efforts
elle a s'auvé l'Itatlie et protégé la France.
L'Allemagne, profitant de la révolution rus-
se, a injecté à la Russie le poison du bol-
chevisme et a terrassé la nation. Les Al-
liés, au lieu de défendre leur camarade
blessé et de maintenir l'intégrité russe, ont
été jusqu'à reconnaître officiellement trois
ou quatre prétendues « républiques » qui
sont autant de membres dont la Russie a
été amputée.
La Lettonie, l'Esthonie, l'Azerbaijan et la
Géorgie, dont l'indépendance a été recon-
nue par la France et par la Grande-Breta-
gne, la Lithuanie, l'Ukraine et autres pro-
vinces qui réclament l'indépendance ne
sont pas des nations. La Californie et le
Texas auraient des motifs bien plus sérieux
de se déclarer indépendants que n'en ont
ces marches de la Russie à se séparer sous
le fallacieux prétexte qu'elles veulent dis-
poser d'elles-mêmes.
Aucune province ne saurait, en Europe,
maintenir une souveraineté indépendante,
et l'on peut en dire autant des prétendues
nations telles qule la Lettonie, l'Esthonie,
l'Azerbaijan et la Géorgie. Ces régions sont
aussi impuissantes que le serait l'Alsace
si elle avait le malheur de devenir indépen-
dante moment anément. Combien de temps
l'Alsace pourrait-elle maintenir son indé-
pendance contre l'Allemagne, si la France
n'était pas d'à pour la défendre ?
Les territoires qui constituaient l'ancien
Empire russe appartiennent tous au peu-
ple de la Russie. Si cette affirmation est
fausse, le droit des peuples à disposer
d'eux-mêmes n'est qu'un mensonge, le prin-
cipe d'un libre gouvernement parmi les
hommes devient une impossibilité. Si, au
contraire, elle est vraie, les Aliés et les
Etats-Unis ont une responsabilité solennel-
le à laqualle ils ne peuvent se dérober sans
forfaire à l'honneur. Ils ont le devoir de
protéger dans son mailheur leur allié et
ami, de défendre son territoire, d'aider au
rétablissement de sa santé et de ses forces.
M. Lloyd George a dit très justement
qu'il ne peut y avoir de paix en Europe
tant que la paix ne régnera pas en Russie.
La paix régnera un de ces jours en Rus-
sie. Cette poignée de bolcheviks ne fetra
pas éternellement peser son joug sur les
popullations de la Russie. Le soulèvement
peut se produire à n'importe quel moment
et marquer les débuts des États-Unis de
Russie.
Les Américains individuellement et le
gouvernement des Etats-Unis, doivent pre-
ter leur appui à la Russie et aux Russes
envers et contre tout. A l'heure de l'adver-
sité, la Russie a besoin de l'amitié, de la
protection des Etats-Unis. li ne faut pas
que l'on puisse accuser l'Amérique de s'ê-
tre abstenue de rendre le bien pour le bietn,
de montrer à la Russie sa reconnaissance
des services qu'elle en a reçus autrefois.
Voilà le véritable chemin qui conduit à la
paix.
WASHINGTON POST, 20.2.
L'ENQUÊTE SUR LE RÉGIME
SOVIÉTIQUE.- Le Conseil de la Société
des Nations a décidé l'envoi en Russie d'une
commission d'enquête ; il a adressé au gou-
vernement des Soviets un télégramme lui
demandait d'accorder les facilités nécessai-
res aux membres de la mission. Le nom du
docteur Nansen, l'explorateur bien connu
et auteur d'un projet en vue du ravitail-
lement de la Russie, est prononcé pour la
présidence de la Commission; d'autre part,
le bureau international du Travail sera re-
présenté par un patron et un ouvrier. Le
choix de ce dernier offre une importance
particulière ; il faut que son témoignage
reçoive pleine créance dans des milieux ou-
vriers et n'apparaisse pas comme le sim-
ple reflet du point de vue officiel. La mis-
sion aura à dissiper de nombreuses légen-
des ; elle donnera au public, qui n'a reçu
jusquà présent que des renseignements
tendancieux et inexacts, un aperçu impar-
tial et rigoureusement exact de l'état ac-
tuel de la Russie. Si les affirmations du
gouvernement des Soviets sont sincères,
il ne peut pas souhaiter mieux (Ed.).
WESTMINSTER GAZETTE, 15.3.
L'EMPIRE OTTOMAN
LES TURCS A CONSTANTINOPLE.
PRESSE AMERICAINE. — La nouvelle que les
Turcs vont rester en Europe satisfait les
diplomates français et anglais. La France
et l'Angleterre qui comptent des millions
de Musulmans dans leurs domaines colo-
niaux ont insisté pour que le sultan soit
maintenu à Constantinople et que cette
ville reste la capitale de la religion ma-
hométane. L'expulsion du sultan de Cons-
tantinople aurait profondément agité tout
le monde musulman. Les gouvernements
français et anglais ont compris dès le début
l'étendue du danger ; dans ces conditions,
leur décision est sans aucun doute la meil-
leure solution du problème turc, vu que le
sultan doit être privé de la plus grande
partie de son pouvoir temporel. Il n'aura
plus la clef des Dardanelles car la coûteuse
leçon de la guerre a appris quelque chose
aux Alliés.
Ceux qui voulaient chasser complète-
ment les Turcs d'Europe seront, peut-être
déçus par l'Accord des Alliés. Mais l'ex-
I AllNISTERES
J~. DES
klaes ETRANGERES
! E la guerre
N° 1406
Jeudi 18 et Vendredi 19 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par oxbmi*
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
RICAINE* — La politique des
-
^Êtafi f-UT nis en Russie (Washington
(Bst). - Les Turcs à Constantinople
Os ton Transcrjpt, New York Times).
de ANGLAISE. — L'enquête du Conseil
ré ,la Société des Nations sur le
Ggllne soviétique russe (Westminster
dèQzettej. -— Les dispositions militaires
des Alliés en Turquie ( Freeman's
(ja- — Le rôle des Etats-Unis
- ns 1 Empire ottoman (Irish Times).
I-e texte définitif des décisions de
iiom-s sur la reconstitution écono-
qU (Daily Telegraph, Times,
CheltY Mail, Daily Chronicle, Man-
chestl" Guardian).
Ksl ®Spa.gn°le. — L'agitation révo-
lu lonnaire au Portugal (Tribuna).
ITALlENNE. — Les dispositions
rnilitaires des Alliés en Turquie (Gior-
riQie d'Italia). - La reprise des rela-
(Co S entre la France et le Vatican
* fGw-leFe d'Italia, Idea Nazionale.
bld .\>OUGOSLA VE. — Le groupe des
ÏHduePendants (Epoha, Obzor).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
tunia POLITIQUE DES ETATS-
te~s,tJ; La Politique traditionnelle des
o eomporte le maintien d'une
6 avec la Russie. Cette politique
hth-^ée si des ressemblances et des sym-
"thi s Qui favorisent une bonne entente
~osd peuples. L'amitié de la Russe
ee à une des époques les plus cri-
*}e ; ^hfâtoire américaine, alors que
Abraham Lincoln se l'IlCQln se. voyait menacé par
Il où étaient les gouvernements
~~- La. anglais de reconnaître les Con-
citérés. La , RUls.s.i,e s'opposa au démem-
bremnet de l'Union l n'on américaine et empêcha
p de p"i Union américaine et empêcha
la France et 'l'Angleterre de prendre une
L~~ IÚoU aurait pu résulter la destruc-
^srUltis-
~t. s
amical fait îait à l'heure où les amis leur
~M~ piu
1» sw5Ue J'amais nécessaires ? L'A-
S Np Hua^Pose-t-elite au démembrement
9 d le ? Exerce-t-elle son influence
cisinT?ler les puissances de prendre
e ,dont l'effet pourrait être de
~t de la Russie ?
%ss ent, IIlOUS ne sommes, pas ré-
duit à répondre à ces questions par un
«non» absolu, biem qu'il serait exagéré
Tjy\ par l'affirmative. Jusqu'ici,
n'ont pas imité les Alliés
en suivant la druelle politique qu'ils ont
adoptée vis-à-vis de la nation russe. Notre
gouvernement, toutefois, ne s'est pas ef-
forcé d'assurer le peuple russe de sa fer-
me résolution de lui conserver son amitié
et de l'aider à maintenir son intégrité ter-
ritoriale et politique. Notre attitude Off-
icielle envers la Russie semble s'être ins-
pirée parfois de considérations éphémères
et des conseils des Alliés plutôt que de res-
ter sur le terrain solide d'une amitié im-
prescriptible. Cependant, les Etats-Unis
n'ont pas été si loin qu'il ne leur soit en-
core possible de rattraper leurs fautes.
Les pertes en hommes de la Russie re-
présentent 15 de l'ensemble des pertes
alliées. La Russie a été le seul pays à péné-
trer en pays ennemi et ,à lui faire subir les
horreurs de l'invasion. La Russie s'est
montrée une alliée fidèle et par ses efforts
elle a s'auvé l'Itatlie et protégé la France.
L'Allemagne, profitant de la révolution rus-
se, a injecté à la Russie le poison du bol-
chevisme et a terrassé la nation. Les Al-
liés, au lieu de défendre leur camarade
blessé et de maintenir l'intégrité russe, ont
été jusqu'à reconnaître officiellement trois
ou quatre prétendues « républiques » qui
sont autant de membres dont la Russie a
été amputée.
La Lettonie, l'Esthonie, l'Azerbaijan et la
Géorgie, dont l'indépendance a été recon-
nue par la France et par la Grande-Breta-
gne, la Lithuanie, l'Ukraine et autres pro-
vinces qui réclament l'indépendance ne
sont pas des nations. La Californie et le
Texas auraient des motifs bien plus sérieux
de se déclarer indépendants que n'en ont
ces marches de la Russie à se séparer sous
le fallacieux prétexte qu'elles veulent dis-
poser d'elles-mêmes.
Aucune province ne saurait, en Europe,
maintenir une souveraineté indépendante,
et l'on peut en dire autant des prétendues
nations telles qule la Lettonie, l'Esthonie,
l'Azerbaijan et la Géorgie. Ces régions sont
aussi impuissantes que le serait l'Alsace
si elle avait le malheur de devenir indépen-
dante moment anément. Combien de temps
l'Alsace pourrait-elle maintenir son indé-
pendance contre l'Allemagne, si la France
n'était pas d'à pour la défendre ?
Les territoires qui constituaient l'ancien
Empire russe appartiennent tous au peu-
ple de la Russie. Si cette affirmation est
fausse, le droit des peuples à disposer
d'eux-mêmes n'est qu'un mensonge, le prin-
cipe d'un libre gouvernement parmi les
hommes devient une impossibilité. Si, au
contraire, elle est vraie, les Aliés et les
Etats-Unis ont une responsabilité solennel-
le à laqualle ils ne peuvent se dérober sans
forfaire à l'honneur. Ils ont le devoir de
protéger dans son mailheur leur allié et
ami, de défendre son territoire, d'aider au
rétablissement de sa santé et de ses forces.
M. Lloyd George a dit très justement
qu'il ne peut y avoir de paix en Europe
tant que la paix ne régnera pas en Russie.
La paix régnera un de ces jours en Rus-
sie. Cette poignée de bolcheviks ne fetra
pas éternellement peser son joug sur les
popullations de la Russie. Le soulèvement
peut se produire à n'importe quel moment
et marquer les débuts des États-Unis de
Russie.
Les Américains individuellement et le
gouvernement des Etats-Unis, doivent pre-
ter leur appui à la Russie et aux Russes
envers et contre tout. A l'heure de l'adver-
sité, la Russie a besoin de l'amitié, de la
protection des Etats-Unis. li ne faut pas
que l'on puisse accuser l'Amérique de s'ê-
tre abstenue de rendre le bien pour le bietn,
de montrer à la Russie sa reconnaissance
des services qu'elle en a reçus autrefois.
Voilà le véritable chemin qui conduit à la
paix.
WASHINGTON POST, 20.2.
L'ENQUÊTE SUR LE RÉGIME
SOVIÉTIQUE.- Le Conseil de la Société
des Nations a décidé l'envoi en Russie d'une
commission d'enquête ; il a adressé au gou-
vernement des Soviets un télégramme lui
demandait d'accorder les facilités nécessai-
res aux membres de la mission. Le nom du
docteur Nansen, l'explorateur bien connu
et auteur d'un projet en vue du ravitail-
lement de la Russie, est prononcé pour la
présidence de la Commission; d'autre part,
le bureau international du Travail sera re-
présenté par un patron et un ouvrier. Le
choix de ce dernier offre une importance
particulière ; il faut que son témoignage
reçoive pleine créance dans des milieux ou-
vriers et n'apparaisse pas comme le sim-
ple reflet du point de vue officiel. La mis-
sion aura à dissiper de nombreuses légen-
des ; elle donnera au public, qui n'a reçu
jusquà présent que des renseignements
tendancieux et inexacts, un aperçu impar-
tial et rigoureusement exact de l'état ac-
tuel de la Russie. Si les affirmations du
gouvernement des Soviets sont sincères,
il ne peut pas souhaiter mieux (Ed.).
WESTMINSTER GAZETTE, 15.3.
L'EMPIRE OTTOMAN
LES TURCS A CONSTANTINOPLE.
PRESSE AMERICAINE. — La nouvelle que les
Turcs vont rester en Europe satisfait les
diplomates français et anglais. La France
et l'Angleterre qui comptent des millions
de Musulmans dans leurs domaines colo-
niaux ont insisté pour que le sultan soit
maintenu à Constantinople et que cette
ville reste la capitale de la religion ma-
hométane. L'expulsion du sultan de Cons-
tantinople aurait profondément agité tout
le monde musulman. Les gouvernements
français et anglais ont compris dès le début
l'étendue du danger ; dans ces conditions,
leur décision est sans aucun doute la meil-
leure solution du problème turc, vu que le
sultan doit être privé de la plus grande
partie de son pouvoir temporel. Il n'aura
plus la clef des Dardanelles car la coûteuse
leçon de la guerre a appris quelque chose
aux Alliés.
Ceux qui voulaient chasser complète-
ment les Turcs d'Europe seront, peut-être
déçus par l'Accord des Alliés. Mais l'ex-
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