Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-03-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 mars 1920 04 mars 1920
Description : 1920/03/04 (T14,N1394). 1920/03/04 (T14,N1394).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254960p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
-INISTERES
'N és DES
ÏTDp TRANGERES
t.1 DE LA GUERRE
N° 1394
Jeudi 4 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
%or
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
L'Italie et ses al-
liés : déclaratif ns L'Italie et ses al-
(Ge,rnc, Une M. Carnevali
Une interview de
ichten)
: lieUes lchten). - Les difficultés maté-
- rifi ii s de la presse (Frankfurter Zei-
h /i,n9).
E amé
i ^-L'artSE' La doctrine de Mon-
~~es~ X du Pacte de la So.
^desisjatî^ nî(M°rning Oregonian).
Crise- Politique anglaise» (Bos-
ton Herld).- La santé de M. Wilson
• (Publi, , Ledger).-L'élection. prési-
dentiell ede 1920 L'élection prési-
- iledg er
Ledg ) er Los Angeles Times, Public
t^r). y es bénéfices des exploi-
jl ^ts des
~a T- La question adria-
i (JJad la PUblIcatIOn du Foreign Office
SYrieg (elegraph). - La France et les
yriens (p
PreSS) s P. a Philipps dans Daily Ex-
press) La grève des chemins pe fer
Aforni fDallYNews, Daily Herald,
.- ng Post, Times).
*
^IJIQDE GENERALE
[ ET DIPLOMATIE
LE LES ÉTATS-UNIS ET
E r3 DE VERSAILLES
t.iA DorCx eTRrEDE monroe. -
X[) U PAc-rE. - La
le?der^d^mocrafcs
tèpQbÍi ~ntre les leaders démocrate~
éch °Ue sur l'article X
tt es cliff r 1fle de IMWnonnr°e.
es di. llére nées a,,
"",Oe ne au Sujet de la doctrine
°f ne sônt Pas fondamentales. Le
2 K de a SOCleté des Nations reconnaît
#C;ede la 1116 de Monroe qu'il
t^%p une entente regionale ». C'est
c?nîteste ; la doc-
en est une politique nationale
Vnis et non un accord ou un
trat entre- les n- tatsde l'hémisphère
» ies p a de l'hémisphère
'PP^le entente
U n°n< une honnête lecture de
"ne honnête lecture de
b SaV vons eil^end la i SS6r en ^ehors de
♦ ï* e-- on ne voît PasPourcIuoi les
kratles Useraient- nt la i réserve qui la
iet de rarticle X est
La réerXf Lodge répudie
r Du il eme et lui substitue une autre
• ''exf<* one ?°rte o^ n a les Démocrates et
en, s pourront se mettre
i ~es. lie par e ri
des concessions mu-
ktit ti et pollr le Peuple des Etats-Unis,
t te il Ment on Pourrait ratifier
11 a. l'article X. Le pré-
*S Si à obtenir ce qu'il veut
v
en termes fixés par lui et non par d'autres ;
les leaders du Sénat ne sont pas arrivés à un
compromis ; le reste de l'assemblée doit
maintenant trouver une solution par la
voie de la discussion ouverte. La situation
semble désespérée à moins qu'une puissante
forcé de conciliation ne se manifeste.
Cette force pourrait et devrait être le
président des Etats-Unis. (Ed.).
MORNING OREGONIAN (de Portland)
1.2.
LA POLITIQUE ITALIENNE
L'ITALIE ET SES ALLIÉS- - Les
déclarations suivantes d'un journaliste italien
catholique nous semblent très caractéristiques
du mécontentement qui règne aujourd'hui en
Italie contre les Alliés, d'autant plus que
Dalmo Carnevali (sic) est un homme d'opinions
modérée, et nullement nationalistes.
« Le monde nousapparaît maintenant comme
un toust dans lequel l'Angleterre et l'Amérique
dominent les mers, possèdent la moitié des
pays habités et contrôlent l'autre. A partir de
maintenant. seules règnent la puissance et la
richesse L'Italie a signé le protocole de cette
razzia fantastique et a aussi approuvé une
conception de la vie qui ne répond nullement
ni à son esprit, ni à sa nature, et qui la livre.
L'Italie manque de tout ce qui, pour le vain-
queur d'aujourd'hui, fait la force et la richesse
d'un pays et les Italiens de toutes les classes
et de tous les partis se montrent irrités, en
voyant le résultat des menées diplomatiques
et financières que les journaux appellent « la
Conférence de Paris ». Tout le monde chez
nous est mécontent : l'Italie se révoite con-
tre les injustices du nationalisme aveugle et de
l'infâme mercantilisme. Dès les premiers
jours, l'Italie aurait dû quitter la salle de la
Conférenee et n'y plus retourner. Elle n'a
rien à gagner à donner son adhésion à un
système politique qui célèbre le triomphe de
l'argent. Les pays riches, l'Angleterre, la
France, les Etats-Unis, ne se font encore au-
cune idée de ce que la guerre a coûté en
réalité à l'Italie en hommes, en argent et en
sacrifices de toutes sortes. On a peut-être lu
les chiffres officiels, mais on n'a pas compris
ce qu'ils signifient, comparés à la force écono-
mique de notre pays.
L'Italie a perdu 1/5 de sa population, sa
dette couvre les 8/10 de sa fortune nationale
et sa flotte de commerce est diminuée de 7/10.
Aucun autre pays parmi les Alliés, n'a été,
toute proportion gardée, aussi durement
atteint. En dédommagement de ses sacrifices,
l'Italie n'a pas demandé de reconnaissance,
mais seulement un minimum de justice.
C'est la France, l'Angleterre et l'Amerique
qui par leur ingratitude, leur brutalité et leur
égoïsme, nous ont amenés à ce sentiment
d'isolement qu'éprouvent aujourd'hui tous les
Italiens. Ceci est extrêmement triste. Mais il
est très bon aussi que, juste au moment où
il s'apprêtait à jouer son véritable rôle dans le
monde, un peuple aussi jeune que l'Italie
reçoive un pareil coup et se trouve si dure-
ment placé devant la réalité. Il se trouve
ainsi guéri des illusions auxquelles il s'était
abandonné auparavant. Maintenant que le
monde a déposé le masque, l'Italie voit et re-
connaît ce qu'il est et la conséquence qu'elle
doit en tirer, est de choisir elle-même sa voie
et de la suivre par ses propres moyens. »
GERMANIA, 28.2. soir.
LA QUESTION ADRIATIQUE. —
LA PUBLICATION DU FOREIGN OFFICE [Cf. Bull.,
n° 1392, p. 1]. - Nous sommes ramenés au
point ou nous en étions au printemps 1918
quand s'ouvrit à Rome le Congrès auquel étaient
représentées, d'un côté l'Italie, de l'autre toutes
les nationalités encore soumises à la monarchie
austro-hongroise. De grands espoirs avaient été
fondés, à l'époque, sur le complet accord de prin-
cipe auquel toutes les parties intéressées étaient
en apparence parvenues, et, en particulier sur le
fait que tout malentendu, tout motif de riva-
lité entre les Italiens et les Yougoslaves sem-
blait avoir été écarté. Mais la fin des hostilités
et les premiers travaux du Congrès de la paix
montrèrent bientôt combien il était dur, et
quasi impossible ds réaliser en pratique l'accord
conçu par le Congrès de Rome. La rivalité
entre Italiens et Yougoslaves a été ouverte et
acharnée, et la longueur des opérations de la
Conférence a été due en grande partie aux
efforts continus des Etats-Unis et des autres
alliés pour leur donner la solution du pro-
blême qu'ils ne pouvaient pas résoudre par
eux-mêmes.
Au cours de toutes ces tentatives, l'influence
des Etats-Unis s'est exercée dans un sens que
nous avons toujours fortement déploré, en
affirmant à mainte reprise qu'on ne prêtait
point une attention sulfisante aux revendica-
tions italiennes. A cette opinion, nous restons
fideles, il est inutile de le dire ; et nous som-
mes tenus d'ajouter que notre jugement est
renforcé par la publication de cette correspon-
dance diplomatique.,. Nous ne faisons pas pro-
fession de croire que les deux gonvernements
arriveront vraisemblablement à une entente
ni même qu'ils chercheront à y arriver après
qu'une longue dispute a envenimé leur que-
relle. Extérieurement, la situation est la
même qu'après le Congrès de Rome ; en réalité,
l'atmosphère est essentiellement différent.
Néanmoins, il se peut que l'impossibilité appa-
rente d'obtenir une solution toute faite de la
Conférence, incite les deux gouvernements à
apporter à leur attitude les changements fon-
damentaux qui sont nécessaires.
Mais l'intérêt qui s'attache à cette correspon-
dance vient surtout, non point tant du pro-
blème adriatique lui-même, que du différend
diplomatique qu'elle révèle entre le gouverne-
ment des Etats-Unis et ceux de Grande-Bre-
tagne et de France. La note du Président
Wilson, datée du 10 février, (note dont on con-
naissait la teneur avant qu'elle n'eût été
officiellement communiquée au public) a été
qualifiée de « bombe » ; et ce qualificatif, nous
le voyons maintenant, était à peine exagéré.
La note accusait les gouvernements français et
anglais d'avoir cédé aux demandes italiennes
qu'ils avaient antérieurement rejetées, de con-
cert avec les Etats-Unis. Elle parlait de ces
demandes en des termes qui justifiaient plei-
nement la précaution prise par M. Wilson d'an-
noncer qu'il « s'exprimerait avec la plus grande
franchise ». La position dans laquelle étaient
placés les gouvernements anglais et français
'N és DES
ÏTDp TRANGERES
t.1 DE LA GUERRE
N° 1394
Jeudi 4 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
%or
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
L'Italie et ses al-
liés : déclaratif ns L'Italie et ses al-
(Ge,rnc, Une M. Carnevali
Une interview de
ichten)
: lieUes lchten). - Les difficultés maté-
- rifi ii s de la presse (Frankfurter Zei-
h /i,n9).
E amé
i ^-L'artSE' La doctrine de Mon-
~~es~ X du Pacte de la So.
^desisjatî^ nî(M°rning Oregonian).
Crise- Politique anglaise» (Bos-
ton Herld).- La santé de M. Wilson
• (Publi, , Ledger).-L'élection. prési-
dentiell ede 1920 L'élection prési-
- iledg er
Ledg ) er Los Angeles Times, Public
t^r). y es bénéfices des exploi-
jl ^ts des
~a T- La question adria-
i (JJad la PUblIcatIOn du Foreign Office
SYrieg (elegraph). - La France et les
yriens (p
PreSS) s P. a Philipps dans Daily Ex-
press) La grève des chemins pe fer
Aforni fDallYNews, Daily Herald,
.- ng Post, Times).
*
^IJIQDE GENERALE
[ ET DIPLOMATIE
LE LES ÉTATS-UNIS ET
E r3 DE VERSAILLES
t.iA DorCx eTRrEDE monroe. -
X[) U PAc-rE. - La
le?der^d^mocrafcs
tèpQbÍi ~ntre les leaders démocrate~
éch °Ue sur l'article X
tt es cliff r 1fle de IMWnonnr°e.
es di. llére nées a,,
"",Oe ne au Sujet de la doctrine
°f ne sônt Pas fondamentales. Le
2 K de a SOCleté des Nations reconnaît
#C;ede la 1116 de Monroe qu'il
t^%p une entente regionale ». C'est
en est une politique nationale
Vnis et non un accord ou un
trat entre- les n- tatsde l'hémisphère
» ies p a de l'hémisphère
'PP^le entente
U n°n< une honnête lecture de
"ne honnête lecture de
b SaV vons eil^end la i SS6r en ^ehors de
♦ ï* e-- on ne voît PasPourcIuoi les
kratles Useraient- nt la i réserve qui la
iet de rarticle X est
La réerXf Lodge répudie
r Du il eme et lui substitue une autre
• ''exf<* one ?°rte o^ n a les Démocrates et
en, s pourront se mettre
i ~es. lie par e ri
des concessions mu-
ktit ti et pollr le Peuple des Etats-Unis,
t te il Ment on Pourrait ratifier
11 a. l'article X. Le pré-
*S Si à obtenir ce qu'il veut
v
en termes fixés par lui et non par d'autres ;
les leaders du Sénat ne sont pas arrivés à un
compromis ; le reste de l'assemblée doit
maintenant trouver une solution par la
voie de la discussion ouverte. La situation
semble désespérée à moins qu'une puissante
forcé de conciliation ne se manifeste.
Cette force pourrait et devrait être le
président des Etats-Unis. (Ed.).
MORNING OREGONIAN (de Portland)
1.2.
LA POLITIQUE ITALIENNE
L'ITALIE ET SES ALLIÉS- - Les
déclarations suivantes d'un journaliste italien
catholique nous semblent très caractéristiques
du mécontentement qui règne aujourd'hui en
Italie contre les Alliés, d'autant plus que
Dalmo Carnevali (sic) est un homme d'opinions
modérée, et nullement nationalistes.
« Le monde nousapparaît maintenant comme
un toust dans lequel l'Angleterre et l'Amérique
dominent les mers, possèdent la moitié des
pays habités et contrôlent l'autre. A partir de
maintenant. seules règnent la puissance et la
richesse L'Italie a signé le protocole de cette
razzia fantastique et a aussi approuvé une
conception de la vie qui ne répond nullement
ni à son esprit, ni à sa nature, et qui la livre.
L'Italie manque de tout ce qui, pour le vain-
queur d'aujourd'hui, fait la force et la richesse
d'un pays et les Italiens de toutes les classes
et de tous les partis se montrent irrités, en
voyant le résultat des menées diplomatiques
et financières que les journaux appellent « la
Conférence de Paris ». Tout le monde chez
nous est mécontent : l'Italie se révoite con-
tre les injustices du nationalisme aveugle et de
l'infâme mercantilisme. Dès les premiers
jours, l'Italie aurait dû quitter la salle de la
Conférenee et n'y plus retourner. Elle n'a
rien à gagner à donner son adhésion à un
système politique qui célèbre le triomphe de
l'argent. Les pays riches, l'Angleterre, la
France, les Etats-Unis, ne se font encore au-
cune idée de ce que la guerre a coûté en
réalité à l'Italie en hommes, en argent et en
sacrifices de toutes sortes. On a peut-être lu
les chiffres officiels, mais on n'a pas compris
ce qu'ils signifient, comparés à la force écono-
mique de notre pays.
L'Italie a perdu 1/5 de sa population, sa
dette couvre les 8/10 de sa fortune nationale
et sa flotte de commerce est diminuée de 7/10.
Aucun autre pays parmi les Alliés, n'a été,
toute proportion gardée, aussi durement
atteint. En dédommagement de ses sacrifices,
l'Italie n'a pas demandé de reconnaissance,
mais seulement un minimum de justice.
C'est la France, l'Angleterre et l'Amerique
qui par leur ingratitude, leur brutalité et leur
égoïsme, nous ont amenés à ce sentiment
d'isolement qu'éprouvent aujourd'hui tous les
Italiens. Ceci est extrêmement triste. Mais il
est très bon aussi que, juste au moment où
il s'apprêtait à jouer son véritable rôle dans le
monde, un peuple aussi jeune que l'Italie
reçoive un pareil coup et se trouve si dure-
ment placé devant la réalité. Il se trouve
ainsi guéri des illusions auxquelles il s'était
abandonné auparavant. Maintenant que le
monde a déposé le masque, l'Italie voit et re-
connaît ce qu'il est et la conséquence qu'elle
doit en tirer, est de choisir elle-même sa voie
et de la suivre par ses propres moyens. »
GERMANIA, 28.2. soir.
LA QUESTION ADRIATIQUE. —
LA PUBLICATION DU FOREIGN OFFICE [Cf. Bull.,
n° 1392, p. 1]. - Nous sommes ramenés au
point ou nous en étions au printemps 1918
quand s'ouvrit à Rome le Congrès auquel étaient
représentées, d'un côté l'Italie, de l'autre toutes
les nationalités encore soumises à la monarchie
austro-hongroise. De grands espoirs avaient été
fondés, à l'époque, sur le complet accord de prin-
cipe auquel toutes les parties intéressées étaient
en apparence parvenues, et, en particulier sur le
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et les premiers travaux du Congrès de la paix
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quasi impossible ds réaliser en pratique l'accord
conçu par le Congrès de Rome. La rivalité
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eux-mêmes.
Au cours de toutes ces tentatives, l'influence
des Etats-Unis s'est exercée dans un sens que
nous avons toujours fortement déploré, en
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point une attention sulfisante aux revendica-
tions italiennes. A cette opinion, nous restons
fideles, il est inutile de le dire ; et nous som-
mes tenus d'ajouter que notre jugement est
renforcé par la publication de cette correspon-
dance diplomatique.,. Nous ne faisons pas pro-
fession de croire que les deux gonvernements
arriveront vraisemblablement à une entente
ni même qu'ils chercheront à y arriver après
qu'une longue dispute a envenimé leur que-
relle. Extérieurement, la situation est la
même qu'après le Congrès de Rome ; en réalité,
l'atmosphère est essentiellement différent.
Néanmoins, il se peut que l'impossibilité appa-
rente d'obtenir une solution toute faite de la
Conférence, incite les deux gouvernements à
apporter à leur attitude les changements fon-
damentaux qui sont nécessaires.
Mais l'intérêt qui s'attache à cette correspon-
dance vient surtout, non point tant du pro-
blème adriatique lui-même, que du différend
diplomatique qu'elle révèle entre le gouverne-
ment des Etats-Unis et ceux de Grande-Bre-
tagne et de France. La note du Président
Wilson, datée du 10 février, (note dont on con-
naissait la teneur avant qu'elle n'eût été
officiellement communiquée au public) a été
qualifiée de « bombe » ; et ce qualificatif, nous
le voyons maintenant, était à peine exagéré.
La note accusait les gouvernements français et
anglais d'avoir cédé aux demandes italiennes
qu'ils avaient antérieurement rejetées, de con-
cert avec les Etats-Unis. Elle parlait de ces
demandes en des termes qui justifiaient plei-
nement la précaution prise par M. Wilson d'an-
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