Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 mars 1920 01 mars 1920
Description : 1920/03/01 (T14,N1391). 1920/03/01 (T14,N1391).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549576
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÊRES
upp. DES
¡FFirats êtrangeres
ET DE LA GUERRE
N° 1391
Lundi rr Mars 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par eztrait8
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
t SOMMAIRE
d" NDE. — Les déclarations
~er ~,,"~ M. Erzberger (Hannov'er-
scher Kurier, Koelnische Zeitung, Vor-
waerts Berliner Tageblatt, Freiheit,
Pli reUZ-Zeitung, Taegliche Rundschau).
L ntsst A
I ICAINE - La ratification du
es Maires : Déclarations de
L ane, ministre de l'Intérieur
(PUBLIE T eA9-r)-— Les réserves Lodge
> P Ja lno des Nations (World). -
Présidentielle de 1920 :
R candIdature Hoower (Philadelphia
b 'Mu' r a candidature Nicholas
Sseang Butler (New York Times).
sSE AN
le d "b GLAISE. - L'Empire Ottoman :
le e at du 26 février à la Chambre
des Conlnunes (M°rning Post, Daily
DQifflilIcle, Daily Express, Daily News,
^aily'Herald) Express' Daihl News,
LANl) ISE"
GU.ilI OLLANDAISE. 7~ L'extradition de
5stre (|p„ T Déclarations du Mi-
Ilistre es Affaires Etrangères des
lell1- as (AlgemeenHandelsblad). -
Le mouvement 'communiste à Amster-
| S*"0>k' ^cSSÏÏS/ Amster"—
et 1>Eu-
L'Aiiiéri'que et l'Eu-
rop e (COPriere della Sera).
PÛLE générale
ET DIPLOMATIE
ONSABILITÉS
~~HAh DE LA GUERRE
'■SS» VI |0UT'® N ° E G UIL L A U M E 11
vSm ODS DU MINISTRE DES AFFAIRES
ÛEs Pays r — Interviewé par
î a* eori@espot)dant du Chicago Daily
Kv JH'* I» i^ioi^trp (jos AIT air cs Etrangeres des
t'i~v , Ni Van Ka a déclaré que le
I f^in» 8 Allié. J 8, ,eP°ndrait à la der-
~in~~ AttS 'Fondrait à la der-
: les premiers jours de
Pro ,-
Le gouvernement néerland ais persistera à
V* I'ev '~Per~ i~ neeriandais persistera à
<*a C°"Action qu'une éventuelle livrai-
V Dr^ Perem.
C'Pe- nP peut être fondée sur
\?ll,ler^111 DP n^me'
« le gouvernement
ril'intft£ °uveïnement
•" de déporter i'ex-
e< une mi ?,e uhoIlandaise à cause
elus AISÉE en H /?CE' Celle-ci est infi-
aisée eu Hollande. Toutefois, le
!' kJS tlt néerlanH aisest disposé à prendre
fa18uftsS^ciales f0Ur soumettre les faits
*' \uSle8 H** GUiilaume Il à un contrôle
.etQeCoI'I'espo
* demandé si le gou-
«i\h,le tïif^Pereur permettrait éventuelle-
ment à l'ex-empereur de retourner en Alle-
1 1I¡.\li~ t, a repondu que, pour le
qU'i} s etay t pas occupé de cette pos-
b t s'était Pas Occupé de cette pos-
1 l presentait, occupé de cette pos-
u.
Le fait que la Hollande n'a pas encore adhéré
à la Société des Nations a facilité au gouverne-
ment néerlandais le refus opposé à la requête
des Alliés.
ALGEMEEN HANDELSBLAD [d'Amsterdam] 27.2
LES ÉTATS-UNIS ET
LE TRAITÉ DE VERSAILLES
LA RATIFICATION ET LES AFFAI-
RES. — DÉCLARATIONS DE M. FRANKLIN K.
LANE, MINISTRE DE L'INTÉRIEUR. — « Je n'ai
aucune inquiétude quant aux affaires que
le commerce de l'Europe pourra nous enle-
ver, du fait que les nations européennes
auront ratifié le traité de paix avant nous.
Lorsque j'envisage notre avenir écono-
mique, je vois que nos marchands, nos
industriels, nos agriculteurs, nos ouvriers
et nos inventeurs — spécialement nos
inventeurs — vont avoir les mains surchar-
gées de commandes devant les insatiables
besoins de la nation américaine. Avec notre
opulence nouvelle et surabondante, non
seulement nos facultés d'achat se sont
augmentées, mais encore s'est intensifié
notre désir de choses nouvelles. Et ceci est
spécialement la caractéristique des gens
qui se trouvaient déjà à même de se procu-
rer les agréments à l'existence. Toute
notre histoire me semble justifier ces pré-
visions. Par exemple nous achetons et nous
faisons circuler plus d'automobiles qu'au-
cune nation au monde. Nous faisons usage
du plus grand nombre de gramophones.
Nous construisons les maisons les plus
luxueuses et nous avons une plus grande
proportion de propriétaires que dans les
autres pays. Nous emplissons nos maisons
avec des articles destinés à les rendre con-
fortables, articles de la plus grande variété
et nous en multiplions le nombre autant
qu'il est possible. Le bibelot, le dernier
lancé, si seulement il peut ajouter quelque
chose au plaisir, à la commodité ou au
confort de la moyenne des Américains, est
assuré de trouver des acheteurs. C'est pour-
quoi les annonces dans nos journaux et
dans nos périodiques sont presque aussi
intéressantes à lire que le texte même.
Notre population est hantée du désir de
suivre toutes les suggestions ayant pour but
d'ajouter quoi que ce soit à ce qu'elle pos-
sède déjà de bonheur humain plus ou moins
complet. Tous ceux qui ont, aux Etats-
Unis, un article à vendre le vendront,
— comme le disait en riant, l'autre jour,
un commerçant, — dix fois pour une
« même s'il est de bonne qualité ». Nous ne
faisons qu'aborder le champ qui s'ouvre
devant nous dans les transactions avec
l'univers. Et ce ne sera pas simplement
l'augmentation de la demande pour tout
ce qui existe actuellement des plus di-
verses commodités de la vie, mais l'on
réclamera aussi des choses que l'on n'a
jamais eues. Notre génie d'invention alors
sera mis à une dure épreuve, si je ne me
trompe, pour satisfaire à ces exigences. Et
elles se produiront de la part de gens, à même
autrefois de pouvoir se procurer des objets
de qualité excellente, mais qui maintenant
en veulent de meilleurs encore, de même que
de la part de cette classe innombrable
d'individus qui, pour la première fois de
leur vie, peuvent se procurer du confor-
table. Les articles de ce genre sont d'une
variété infinie. Pour moi « leur variété n'a
de limites que celles des capacités de
l'invention et de la production. Le mou-
vement des affaires américaines, dans la
période qui succédera à notre ratification
du traité de paix, atteindra une puissance
et prendra une borne dépassant tout ce
que l'on a pu voir auparavant dans cet
ordre de faits ».
PUBLIC LEDGER (de Philadelphie), 26. 1.
LES RÉSERVES LODGE ET LA
SOCIÉTÉ DES NATIONS — Le Sun de
New-York, qui, avec le New York Ame-
rican de M. Hearst, est- à la tête des
journaux qui font campagne pour empê-
cher la ratification du traité de paix, avoue
enfin que le but véritable des réserves Lodge
n'est autre que la destruction de la Société
des Nations.
L'ancien Attorney général Wickersham
ayant déclaré qu'il « serait difficile de
prévoir le degré d'embarras que ces réserves
produiraient dans l'application effective
de la Société des Nations, le Sun reconnaît
avec une joie maligne « qu'à part le rejet
de tout le pacte » rien n'est mieux fait que
les réserves Lodge pour gêner le fonction-
nement de la Société des Nations.
La franchise que met le Sun à déclarer
que le but des réserves Lodge est de détruire
la Société des Nations est délicieuse en
comparaison avec la dissimulation de la
New York Tribune qui soutient que « le
défaut de l'article X, en ce qui concerne les
Etats-Unis, c'est qu'il ne tient aucun
compte des particularités de notre consti-
tution » et que la réserve Lodge est destinée
à remédier à ce défaut.
Les « particularités de notre constitution »
dont parle la Tribune n'existent pas. Les
Etats-Unis n'assument aux termes de l'ar-
ticle X aucune obligation que n'assument de
même les autres pays et il n'est imposé
au pouvoir des Etats-Unis de faire ou de ne
pas faire la guerre aucune restriction qui
ne s'applique pas également à tous les
autres gouvernements parlementaires.
Les Etats-Unis ne peuvent pas plus se
mettre en guerre sans le consentement du
Congrès, que ne le peut la grande-Bretagne,
sans le consentement de la Chambre des
Communes, ou la France sans le consente- ,
ment de la Chambre des Députés. Les entra-
ves « inhérentes à notre système constitu-
tionnel » dont parle la Tribune, sont des
entraves inhérentes au système de tous les
peuples libres. Les nations qui ont déjà
ratifié le traité savent pertinemment que
ces entraves sont à peu près universelles
et qu'il faut en tenir compte dans l'inter-
prétation du pacte.
L'argument que la réserve Lodge à
l'article X est néçessaire pour sauvegarder
les pouvoirs constitutionnels du Congrès
et pour « américaniser » le pacte est radica-
lement faux, et cela personne ne le sait
upp. DES
¡FFirats êtrangeres
ET DE LA GUERRE
N° 1391
Lundi rr Mars 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par eztrait8
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
t SOMMAIRE
d" NDE. — Les déclarations
~er ~,,"~ M. Erzberger (Hannov'er-
scher Kurier, Koelnische Zeitung, Vor-
waerts Berliner Tageblatt, Freiheit,
Pli reUZ-Zeitung, Taegliche Rundschau).
L ntsst A
I ICAINE - La ratification du
es Maires : Déclarations de
L ane, ministre de l'Intérieur
(PUBLIE T eA9-r)-— Les réserves Lodge
> P Ja lno des Nations (World). -
Présidentielle de 1920 :
R candIdature Hoower (Philadelphia
b 'Mu' r a candidature Nicholas
Sseang Butler (New York Times).
sSE AN
le d "b GLAISE. - L'Empire Ottoman :
le e at du 26 février à la Chambre
des Conlnunes (M°rning Post, Daily
DQifflilIcle, Daily Express, Daily News,
^aily'Herald) Express' Daihl News,
LANl) ISE"
GU.ilI OLLANDAISE. 7~ L'extradition de
5stre (|p„ T Déclarations du Mi-
Ilistre es Affaires Etrangères des
lell1- as (AlgemeenHandelsblad). -
Le mouvement 'communiste à Amster-
| S*"0>k' ^cSSÏÏS/ Amster"—
et 1>Eu-
L'Aiiiéri'que et l'Eu-
rop e (COPriere della Sera).
PÛLE générale
ET DIPLOMATIE
ONSABILITÉS
~~HAh DE LA GUERRE
'■SS» VI |0UT'® N ° E G UIL L A U M E 11
vSm ODS DU MINISTRE DES AFFAIRES
ÛEs Pays r — Interviewé par
î a* eori@espot)dant du Chicago Daily
Kv JH'* I» i^ioi^trp (jos AIT air cs Etrangeres des
t'i~v , Ni Van Ka a déclaré que le
I f^in» 8 Allié. J 8, ,eP°ndrait à la der-
~in~~ AttS 'Fondrait à la der-
: les premiers jours de
Pro ,-
Le gouvernement néerland ais persistera à
V* I'ev '~Per~ i~ neeriandais persistera à
<*a C°"Action qu'une éventuelle livrai-
V Dr^ Perem.
C'Pe- nP peut être fondée sur
\?ll,ler^111 DP n^me'
« le gouvernement
ril'intft£ °uveïnement
•" de déporter i'ex-
e< une mi ?,e uhoIlandaise à cause
elus AISÉE en H /?CE' Celle-ci est infi-
aisée eu Hollande. Toutefois, le
!' kJS tlt néerlanH aisest disposé à prendre
fa18uftsS^ciales f0Ur soumettre les faits
*' \uSle8 H** GUiilaume Il à un contrôle
.etQeCoI'I'espo
* demandé si le gou-
«i\h,le tïif^Pereur permettrait éventuelle-
ment à l'ex-empereur de retourner en Alle-
1 1I¡.\li~ t, a repondu que, pour le
qU'i} s etay t pas occupé de cette pos-
b t s'était Pas Occupé de cette pos-
1 l presentait, occupé de cette pos-
u.
Le fait que la Hollande n'a pas encore adhéré
à la Société des Nations a facilité au gouverne-
ment néerlandais le refus opposé à la requête
des Alliés.
ALGEMEEN HANDELSBLAD [d'Amsterdam] 27.2
LES ÉTATS-UNIS ET
LE TRAITÉ DE VERSAILLES
LA RATIFICATION ET LES AFFAI-
RES. — DÉCLARATIONS DE M. FRANKLIN K.
LANE, MINISTRE DE L'INTÉRIEUR. — « Je n'ai
aucune inquiétude quant aux affaires que
le commerce de l'Europe pourra nous enle-
ver, du fait que les nations européennes
auront ratifié le traité de paix avant nous.
Lorsque j'envisage notre avenir écono-
mique, je vois que nos marchands, nos
industriels, nos agriculteurs, nos ouvriers
et nos inventeurs — spécialement nos
inventeurs — vont avoir les mains surchar-
gées de commandes devant les insatiables
besoins de la nation américaine. Avec notre
opulence nouvelle et surabondante, non
seulement nos facultés d'achat se sont
augmentées, mais encore s'est intensifié
notre désir de choses nouvelles. Et ceci est
spécialement la caractéristique des gens
qui se trouvaient déjà à même de se procu-
rer les agréments à l'existence. Toute
notre histoire me semble justifier ces pré-
visions. Par exemple nous achetons et nous
faisons circuler plus d'automobiles qu'au-
cune nation au monde. Nous faisons usage
du plus grand nombre de gramophones.
Nous construisons les maisons les plus
luxueuses et nous avons une plus grande
proportion de propriétaires que dans les
autres pays. Nous emplissons nos maisons
avec des articles destinés à les rendre con-
fortables, articles de la plus grande variété
et nous en multiplions le nombre autant
qu'il est possible. Le bibelot, le dernier
lancé, si seulement il peut ajouter quelque
chose au plaisir, à la commodité ou au
confort de la moyenne des Américains, est
assuré de trouver des acheteurs. C'est pour-
quoi les annonces dans nos journaux et
dans nos périodiques sont presque aussi
intéressantes à lire que le texte même.
Notre population est hantée du désir de
suivre toutes les suggestions ayant pour but
d'ajouter quoi que ce soit à ce qu'elle pos-
sède déjà de bonheur humain plus ou moins
complet. Tous ceux qui ont, aux Etats-
Unis, un article à vendre le vendront,
— comme le disait en riant, l'autre jour,
un commerçant, — dix fois pour une
« même s'il est de bonne qualité ». Nous ne
faisons qu'aborder le champ qui s'ouvre
devant nous dans les transactions avec
l'univers. Et ce ne sera pas simplement
l'augmentation de la demande pour tout
ce qui existe actuellement des plus di-
verses commodités de la vie, mais l'on
réclamera aussi des choses que l'on n'a
jamais eues. Notre génie d'invention alors
sera mis à une dure épreuve, si je ne me
trompe, pour satisfaire à ces exigences. Et
elles se produiront de la part de gens, à même
autrefois de pouvoir se procurer des objets
de qualité excellente, mais qui maintenant
en veulent de meilleurs encore, de même que
de la part de cette classe innombrable
d'individus qui, pour la première fois de
leur vie, peuvent se procurer du confor-
table. Les articles de ce genre sont d'une
variété infinie. Pour moi « leur variété n'a
de limites que celles des capacités de
l'invention et de la production. Le mou-
vement des affaires américaines, dans la
période qui succédera à notre ratification
du traité de paix, atteindra une puissance
et prendra une borne dépassant tout ce
que l'on a pu voir auparavant dans cet
ordre de faits ».
PUBLIC LEDGER (de Philadelphie), 26. 1.
LES RÉSERVES LODGE ET LA
SOCIÉTÉ DES NATIONS — Le Sun de
New-York, qui, avec le New York Ame-
rican de M. Hearst, est- à la tête des
journaux qui font campagne pour empê-
cher la ratification du traité de paix, avoue
enfin que le but véritable des réserves Lodge
n'est autre que la destruction de la Société
des Nations.
L'ancien Attorney général Wickersham
ayant déclaré qu'il « serait difficile de
prévoir le degré d'embarras que ces réserves
produiraient dans l'application effective
de la Société des Nations, le Sun reconnaît
avec une joie maligne « qu'à part le rejet
de tout le pacte » rien n'est mieux fait que
les réserves Lodge pour gêner le fonction-
nement de la Société des Nations.
La franchise que met le Sun à déclarer
que le but des réserves Lodge est de détruire
la Société des Nations est délicieuse en
comparaison avec la dissimulation de la
New York Tribune qui soutient que « le
défaut de l'article X, en ce qui concerne les
Etats-Unis, c'est qu'il ne tient aucun
compte des particularités de notre consti-
tution » et que la réserve Lodge est destinée
à remédier à ce défaut.
Les « particularités de notre constitution »
dont parle la Tribune n'existent pas. Les
Etats-Unis n'assument aux termes de l'ar-
ticle X aucune obligation que n'assument de
même les autres pays et il n'est imposé
au pouvoir des Etats-Unis de faire ou de ne
pas faire la guerre aucune restriction qui
ne s'applique pas également à tous les
autres gouvernements parlementaires.
Les Etats-Unis ne peuvent pas plus se
mettre en guerre sans le consentement du
Congrès, que ne le peut la grande-Bretagne,
sans le consentement de la Chambre des
Communes, ou la France sans le consente- ,
ment de la Chambre des Députés. Les entra-
ves « inhérentes à notre système constitu-
tionnel » dont parle la Tribune, sont des
entraves inhérentes au système de tous les
peuples libres. Les nations qui ont déjà
ratifié le traité savent pertinemment que
ces entraves sont à peu près universelles
et qu'il faut en tenir compte dans l'inter-
prétation du pacte.
L'argument que la réserve Lodge à
l'article X est néçessaire pour sauvegarder
les pouvoirs constitutionnels du Congrès
et pour « américaniser » le pacte est radica-
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