Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 février 1920 28 février 1920
Description : 1920/02/28 (T14,N1390). 1920/02/28 (T14,N1390).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254956s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
---,.-
1 "STERES
DES
ïûeSÉTRangeRes
? DE LA GUERRE
N° 1390
Samedi 28 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 -
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
f —.
LLn
w11, - Vers la France ou
, Iers lgleterre ? (A. Redlich dans
ossis, e eitung). — La petite bour-
alleniallcle et le socialisme
1 eiPziQer Neueste Nachrichten). —
ns d'impôts de M. Erz-
1 nr&t Runfttn ïï!n!!Urger Nachrichten, i Tâ-
9111che Rundschau Kreuz-ZeitunfJ., Post'
g, p Peiheit, KÕlnisehe Volkszeitung).
p0lldres LsiitE"i Les décisions de
tldres Sur la Russie (Westminster
Conette, l)aily Herald). - Le sort de
IlstalItl "(Ple (lord Robert Cecil dans
in de Standard, Globe). — L'élec-
V Chestel Guardi..).
ru.^Noisp
Les bolcheviks et la
h. VH (Berlin n9ske i Tidende). ■
Iï® - Les bolcheviks et
grève ande (Nieuwe Courant). - La
(Ata des oUvriers des ports hollandais
b as bOde)
La politique britan-
I què et Italie (1 dea N azionale). -
LISse et le port de Gênes (Epoea).
Po LITIQ U E GENERALE
ET DIPLOMATIE
------ -
LALLEMAGNE ET LA PAIX
1t
Aqne et la paix
ou VERS L'AN-
ERRE ? -Le salut doit-il venir de
qu'o r' Met en l' Angleterre ? Les par-
^«Cp»»\ethCiP r ?Voient aux révélations
Se sent» n tranq,,ilisés- Mais ils
I choses .1, tout d'abord, que
lit aurait eu la force
imposer sa volonté, n'a pas fait usage de cette
- MCn?' N^'Us 8* declSlon a été prise. Et, déci-
5 IlS\Îk^sj la rési>îi pas pùurquoi, en
e' Gela sW1Ce Emglaise ne s'est
StàpJ'Àngletpr. Passe au moment où
,s8t ,
M~eteL~"r~ que ses buts de guerre
Politiciens avisés de Lon-
) l'A. lie Urs s que l'on ne pouvait de-
li t&tlema gne qu'une expiation limitée
ont toujours veillé à
IvOi^'és dation® aux COnditionsimposées
M~ que? dépens, mais à ceux de
V ÏIm® tlh- questi °" de l'occupation des
frNii^i'e Ws a été Jemise sur le tapis par
*li i et ceta des négociations du traité de
Iys et C^a ju le fnent 3U
\lr|tcrv!nait Poui- ,moment où la
"ï11'' soient rendus les
ei l esna vires de commerce
^k ^• hL>a ,-Ca^cul n'est-il Pas très simple ?
<8leterre a obtenu tout ce
qu'elle voulait de l'Allemagne. Il lui sera donc
doublement facile de faire la généreuse pour
s'assurer, si possible, dans l'adversaire pillé et
dépouillé, une aide contre ceux qui jusqu'ici
ont été ses alliés. Comme il est curieux de
constater la coïncidence opportune qui existe
entre la mansuétude dont fait preuve l'Angle-
terre dans la question de l'extradition, et le
conflit anglo-français en Syrie! Que cela suffise
pour indiquer à l'Allemagne le choix qu'elle
doit faire. D'une part, de belles paroles, mais
des conflits incessants; de l'autre un dur et
pénible travail, mais une ascension commune
et la paix sur le continent.
A. Redlich.
VOSSISCHE ZEITUNG, 24. 2. matin.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LA POLITIQUE BRITANNIQUE ET
L'ITALIE. — De Londres : Réduite à ses
termes les plus concrets et les plus simples, la
nouveauté essentielle de la situation diploma-
tique est tout entier dans les accords qui vien-
nent de se conclure entre Lloyd George et
Nitti. Tout l'apparat de la solidarité des alliés,
de la formation d'un bloc européen, et du re-
nouvellement de l'amitié française, n'a qu'une
valeur décorative. Le fait important et domi-
nant a été et est celui-ci : l'Angleterre a aban-
donné la politique suivie jusqu'à présent par
elle, et a décidé de poser la question adriatique
sur une base politique personnelle et non plus
sur la base de la volonté pure et simple du
président Wilson.. Ce fdit n'existait pas le
13 janvier. Il a commencé à exister vers cette
époque. Trumbitch en perçut un indice symp-
tomatique, précisément le 13, quand, dans une
conversation privée, il fut prié, de façon affec-
tueuse et émouvante, par Clemenceau, de ne
pas pousser trop loin sa résistance.
Lloyd George commençât, en eftet, alors à
changer d'avis et la France ne pouvait résister
seule à là pression britannique.
La possibilité d'une entente concrète entre
Lloyd George et Nitti avaient commencé à se
dessiner et les bases mêmes qui devaient être
celles de cette entente en excluaient forcément
la France. La France et l'Angleterre étaient
divisées sur de nombreuses questions orientales
et sur de nombreuses questions relatives à
l'exécution du traité de Versailles. Un antago-
nisme absolu existait entre ces deux puissan-
ces, vis-à-vis du problème russe. Or, un accord
italo-anglais pour la Russie, pour les questions
relatives à l'exécution du traité de Versaille, et
éventuellement même pour l'Orient, aurait
amené un isolement français évident et certain.
La France ne pouvait donc que donner son
adhésion à la politique de Lloyd George, même
si cette politique se trouvait en contradiction
avec les tendances du quai d'Orsay.
Il est peut-être utile de garder tout cela
présent à l'esprit pour posséder les éléments
les plus simples et les plus sûrs d'une élude de
la situation diplomatique qui est aujourd'hui
celle de l'Italie à la Conférence de Londres.
Quelles raisons ont poussé Lloyd George à
chercher une base d'accord avec M. Nitti ou,
si c'est ce dernier qui en a pris l'initiative,
quelle a été la cause de sa réussite?
En écartant les raisons de caractère senti-
mental qui ont cependant, étant donné le
caractère de Lloyd George, une certaine impor-
tance, ces causes essentielles de la réussite sont
an nombre de trois : la crise anglo-américaine;
la nécessité de résoudre la question de la paix
avec la Russie ; la valeur méditerranéenne de
l'Italie. L'Angleterre, à la suite de l'erreur
commise par Lloyd George en abandonnant
l'Adriatique à Wilson, avait été entraînée à
suivre envers l'Italie une politique dont les
bases se trouvaient à Paris et à Washington
beaucoup plus qu'à Londres. Elle a suivi cette
route jusqu'au fameux mémorandum du
9 décembre. Aujourd'hui, en présence de la
crise wilsonienne qui vient de se produire, et
de la nature essentiellement anti-britannique
de cette crise, Lloyd George a rebroussé che-
mm, et en est revenu, dans ses rapports avec
l'Italie, à une politique anglaise autonome.
M. Nitti s'est montré disposé à partager les
idées de Lloyd George dans la reprise des rela-
tions a vec la Russie.
M. Nitti était disposé à soutenir Lloyd George
contre une intransigeance de la part de la
France. C'est sans doute sur ce terrain que
l'accord italo-britannique, rendu possible par
la nouvelle orientation de la politique anglaise
dans le problème des rapports avec les Etats-
Unis, a trouvé sa base.
L'accord a eu des répercussions immédiates
sur la politique orientale et méditerranéenne,
Son premier effet diplomatique a été la déci-
sion des alliés au sujet du commerce avec la 10
Russie, et la nouvelle façon dont le problème
adriatique a été posé.
Dans la séance de samedi, la Conférence a
précisé les termes généraux de sa réponse au
Président Wilson, et a fait savoir à Trumbitch
que la note américaine ne dispensait pas le
royaume Serbo-Croato-Slovène de donner lui-
même une réponse. Trumbitch a déclaré que
la crise du gouvernement de Belgrade, obligeait
à attendre encore avant de pouvoir prendre la
responsabilité d'une décision. A ce moment s'est
déclenchée une campagne politique, soutenue
d'un côté par Robert Cecil et par Grey, et de
l'autre par Steed, pour soulever l'opinion
publique anglaise contre l'orientation nouvelle
de la politique de Lloyd George, et obliger celui-
ci à faire machine en arrière.
L'important, c'est que Lloyd Gporge n'a
point cédé à cette pression. Il a dû accepter
quelques conseils, mais le fond de la note de
réponse au Président Wilson est resté intact.
La vérité, que Steel se garde bien d'avouer,
c'est que Lloyd George a fait savoir que, si
Trumbitch refuse le compromis, il n'y aura
même pas lieu de discuter l'application du
traité de Londres.
Leonardo Vitetti.
IDEA NAZIONALE, 25.2.
[L'Idea Nazionale fait suivre cette correspon-
dance de Londres des commentaires suivants ;]
Toute la souplesse dont Lloyd George fait
preuve aujourd'hui ne peut effacer la politique
anglaise pratiquée précédemment pendant plus
d'un an après l'armistice, et qui participait
nettement d'une hostilité, visant à exclure
l'Italie de la paix au bénéfice de n'impotte qui,
fût-ce de la Yougoslavie ou de la Grèce. Cette
participation — pour ne pas citer d'autres faits
1 "STERES
DES
ïûeSÉTRangeRes
? DE LA GUERRE
N° 1390
Samedi 28 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 -
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
f —.
LLn
w11, - Vers la France ou
, Iers lgleterre ? (A. Redlich dans
ossis, e eitung). — La petite bour-
alleniallcle et le socialisme
1 eiPziQer Neueste Nachrichten). —
ns d'impôts de M. Erz-
1 nr&t Runfttn ïï!n!!Urger Nachrichten, i Tâ-
9111che Rundschau Kreuz-ZeitunfJ., Post'
g, p Peiheit, KÕlnisehe Volkszeitung).
p0lldres LsiitE"i Les décisions de
tldres Sur la Russie (Westminster
Conette, l)aily Herald). - Le sort de
IlstalItl "(Ple (lord Robert Cecil dans
in de Standard, Globe). — L'élec-
V Chestel Guardi..).
ru.^Noisp
Les bolcheviks et la
h. VH (Berlin n9ske i Tidende). ■
Iï® - Les bolcheviks et
grève ande (Nieuwe Courant). - La
(Ata des oUvriers des ports hollandais
b as bOde)
La politique britan-
I què et Italie (1 dea N azionale). -
LISse et le port de Gênes (Epoea).
Po LITIQ U E GENERALE
ET DIPLOMATIE
------ -
LALLEMAGNE ET LA PAIX
1t
Aqne et la paix
ou VERS L'AN-
ERRE ? -Le salut doit-il venir de
qu'o r' Met en l' Angleterre ? Les par-
^«Cp»»\ethCiP r ?Voient aux révélations
Se sent» n tranq,,ilisés- Mais ils
I choses .1, tout d'abord, que
lit aurait eu la force
imposer sa volonté, n'a pas fait usage de cette
- MCn?' N^'Us 8* declSlon a été prise. Et, déci-
5 IlS\Îk^sj la rési>îi pas pùurquoi, en
e' Gela sW1Ce Emglaise ne s'est
StàpJ'Àngletpr. Passe au moment où
,s8t ,
M~eteL~"r~ que ses buts de guerre
Politiciens avisés de Lon-
) l'A. lie Urs s que l'on ne pouvait de-
li t&tlema gne qu'une expiation limitée
ont toujours veillé à
IvOi^'és dation® aux COnditionsimposées
M~ que? dépens, mais à ceux de
V ÏIm® tlh- questi °" de l'occupation des
frNii^i'e Ws a été Jemise sur le tapis par
*li i et ceta des négociations du traité de
Iys et C^a ju le fnent 3U
\lr|tcrv!nait Poui- ,moment où la
"ï11'' soient rendus les
ei l esna vires de commerce
^k ^• hL>a ,-Ca^cul n'est-il Pas très simple ?
<8leterre a obtenu tout ce
qu'elle voulait de l'Allemagne. Il lui sera donc
doublement facile de faire la généreuse pour
s'assurer, si possible, dans l'adversaire pillé et
dépouillé, une aide contre ceux qui jusqu'ici
ont été ses alliés. Comme il est curieux de
constater la coïncidence opportune qui existe
entre la mansuétude dont fait preuve l'Angle-
terre dans la question de l'extradition, et le
conflit anglo-français en Syrie! Que cela suffise
pour indiquer à l'Allemagne le choix qu'elle
doit faire. D'une part, de belles paroles, mais
des conflits incessants; de l'autre un dur et
pénible travail, mais une ascension commune
et la paix sur le continent.
A. Redlich.
VOSSISCHE ZEITUNG, 24. 2. matin.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LA POLITIQUE BRITANNIQUE ET
L'ITALIE. — De Londres : Réduite à ses
termes les plus concrets et les plus simples, la
nouveauté essentielle de la situation diploma-
tique est tout entier dans les accords qui vien-
nent de se conclure entre Lloyd George et
Nitti. Tout l'apparat de la solidarité des alliés,
de la formation d'un bloc européen, et du re-
nouvellement de l'amitié française, n'a qu'une
valeur décorative. Le fait important et domi-
nant a été et est celui-ci : l'Angleterre a aban-
donné la politique suivie jusqu'à présent par
elle, et a décidé de poser la question adriatique
sur une base politique personnelle et non plus
sur la base de la volonté pure et simple du
président Wilson.. Ce fdit n'existait pas le
13 janvier. Il a commencé à exister vers cette
époque. Trumbitch en perçut un indice symp-
tomatique, précisément le 13, quand, dans une
conversation privée, il fut prié, de façon affec-
tueuse et émouvante, par Clemenceau, de ne
pas pousser trop loin sa résistance.
Lloyd George commençât, en eftet, alors à
changer d'avis et la France ne pouvait résister
seule à là pression britannique.
La possibilité d'une entente concrète entre
Lloyd George et Nitti avaient commencé à se
dessiner et les bases mêmes qui devaient être
celles de cette entente en excluaient forcément
la France. La France et l'Angleterre étaient
divisées sur de nombreuses questions orientales
et sur de nombreuses questions relatives à
l'exécution du traité de Versailles. Un antago-
nisme absolu existait entre ces deux puissan-
ces, vis-à-vis du problème russe. Or, un accord
italo-anglais pour la Russie, pour les questions
relatives à l'exécution du traité de Versaille, et
éventuellement même pour l'Orient, aurait
amené un isolement français évident et certain.
La France ne pouvait donc que donner son
adhésion à la politique de Lloyd George, même
si cette politique se trouvait en contradiction
avec les tendances du quai d'Orsay.
Il est peut-être utile de garder tout cela
présent à l'esprit pour posséder les éléments
les plus simples et les plus sûrs d'une élude de
la situation diplomatique qui est aujourd'hui
celle de l'Italie à la Conférence de Londres.
Quelles raisons ont poussé Lloyd George à
chercher une base d'accord avec M. Nitti ou,
si c'est ce dernier qui en a pris l'initiative,
quelle a été la cause de sa réussite?
En écartant les raisons de caractère senti-
mental qui ont cependant, étant donné le
caractère de Lloyd George, une certaine impor-
tance, ces causes essentielles de la réussite sont
an nombre de trois : la crise anglo-américaine;
la nécessité de résoudre la question de la paix
avec la Russie ; la valeur méditerranéenne de
l'Italie. L'Angleterre, à la suite de l'erreur
commise par Lloyd George en abandonnant
l'Adriatique à Wilson, avait été entraînée à
suivre envers l'Italie une politique dont les
bases se trouvaient à Paris et à Washington
beaucoup plus qu'à Londres. Elle a suivi cette
route jusqu'au fameux mémorandum du
9 décembre. Aujourd'hui, en présence de la
crise wilsonienne qui vient de se produire, et
de la nature essentiellement anti-britannique
de cette crise, Lloyd George a rebroussé che-
mm, et en est revenu, dans ses rapports avec
l'Italie, à une politique anglaise autonome.
M. Nitti s'est montré disposé à partager les
idées de Lloyd George dans la reprise des rela-
tions a vec la Russie.
M. Nitti était disposé à soutenir Lloyd George
contre une intransigeance de la part de la
France. C'est sans doute sur ce terrain que
l'accord italo-britannique, rendu possible par
la nouvelle orientation de la politique anglaise
dans le problème des rapports avec les Etats-
Unis, a trouvé sa base.
L'accord a eu des répercussions immédiates
sur la politique orientale et méditerranéenne,
Son premier effet diplomatique a été la déci-
sion des alliés au sujet du commerce avec la 10
Russie, et la nouvelle façon dont le problème
adriatique a été posé.
Dans la séance de samedi, la Conférence a
précisé les termes généraux de sa réponse au
Président Wilson, et a fait savoir à Trumbitch
que la note américaine ne dispensait pas le
royaume Serbo-Croato-Slovène de donner lui-
même une réponse. Trumbitch a déclaré que
la crise du gouvernement de Belgrade, obligeait
à attendre encore avant de pouvoir prendre la
responsabilité d'une décision. A ce moment s'est
déclenchée une campagne politique, soutenue
d'un côté par Robert Cecil et par Grey, et de
l'autre par Steed, pour soulever l'opinion
publique anglaise contre l'orientation nouvelle
de la politique de Lloyd George, et obliger celui-
ci à faire machine en arrière.
L'important, c'est que Lloyd Gporge n'a
point cédé à cette pression. Il a dû accepter
quelques conseils, mais le fond de la note de
réponse au Président Wilson est resté intact.
La vérité, que Steel se garde bien d'avouer,
c'est que Lloyd George a fait savoir que, si
Trumbitch refuse le compromis, il n'y aura
même pas lieu de discuter l'application du
traité de Londres.
Leonardo Vitetti.
IDEA NAZIONALE, 25.2.
[L'Idea Nazionale fait suivre cette correspon-
dance de Londres des commentaires suivants ;]
Toute la souplesse dont Lloyd George fait
preuve aujourd'hui ne peut effacer la politique
anglaise pratiquée précédemment pendant plus
d'un an après l'armistice, et qui participait
nettement d'une hostilité, visant à exclure
l'Italie de la paix au bénéfice de n'impotte qui,
fût-ce de la Yougoslavie ou de la Grèce. Cette
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