Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 février 1920 26 février 1920
Description : 1920/02/26 (T14,N1388). 1920/02/26 (T14,N1388).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254954z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
Er DE LA GUERRE
N° 1388
Jeudi 26 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages' imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
PRESSE ALLEMANDE fer de
Bagdad en 1907. - Le chemin de fer de
Lord, Haldane: — A propos du livre de
Brentano dans : Berliner Tageblatt).
les efforts de l'Allemagne pour la revi-
sion du traité de Versailles (L. Rasch-
dau dans Tag). — Le séjour des étran-
gels en Allemagne (Germania).
PRESSE AMERICAINE- Le Sénat américain
et l'article 10 du Pacte de la Société des
Nations (Philadelphia Record). — Etats-
Unis et Russier {New York Times).
PRESSE ANGLAIS (Da~~ "- Le sort de Constantino-
ple (Daily Express)-
l'armée R.~ Les crédits de
Daily 1 Y Herald).
PRESSE HOLLANDAISE - Une conférence
Communiste secrète à Amsterdam (Al-
jemeen Handelsblad, Tribune).
PRESSE ITALIENNE La politique d'attente
de l'Italie dans la question adriatique
(Messaggero). - Le sort de Constanti-
nople (Messaggero). - Pour une coali-
tion '°u parlementaire (Stampa).
PRESSE YOU. GOSLAVIE La crise ministé-
rielle et les élections (lntargui List).
(Intargui List).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES DE LA GUERRE
LES CHEMIN DE FER DE BAGDAD. A
propos du livre de LORD HALDANE « BEFORE
THE WAR » [ «Avant la Suerre „-). - En 1907,
l'empereurétait l'hôte de son oncle Bertie
à Windsor.Parmi sa suite se trouvaient le
secrétaire d' Schcp7?es + Affaires étrangères,
haron von Schœn et le ministre de la
Guerre von Einem. Haldane fut également
mandé à Windsor. Des le soir de son ar-
~rivée l'empereur ; dans un entretien qu'il
eut avec lui, exprima t ses regrets de voir
que certaine (ff: Illis frottements, au sujet du che-
min de fer de Bagdad menaçaient de trou-
~nouveau gleterr0 ?+ ?i0ns entre l'Allema-
~Et l'Anleterre avait et il demanda ce que
des anglais avait en - réalité l'intention de
~faire la bas Haldan répondit : « Une porte
pour l'Inde i entend £ treUr 1?i ayant deman-
ce qu'il entendait par là, Haldane dé-
clara que les Qrlb.ée n,utfliSSt voulaient empêcher
~armée POlIr n Utilisât le chemin de fer de
~pour conqérir l'Inde. C'est pour.
~l'Angeterre réclamait rèclaIllait l'embouchure de
l'Enphrate et ~~?r~S:ll le, Pays avoisinant. Le soir
~représantation théâtrale était donnée
château. Haldane était assis derrière
l'empereur. Soudain celui-ci se retourna et
dit à Haldane : « Vous aurez votre porte. »
Haldane saisit immédiatement l'importance
de cette réflexion, et la représentation ter-
minée, il demanda à l'empereur s'il avait-
parlé sérieusement. Le lendemain, dès sept
heures du matin, on frappa à la chambre
de Haldane à Windsor et, tout casqué, un
garde du corps de l'empereur entra et dit :
« Sa Majesté vous fait dire qu'elle a parlé
sérieusement en vous disant ce qu'elle a
dit hier soir. » Sans plus tarder, Haldane
se rendit au ministère des Affaires étran-
gères à Londres. Le cabinet tint conseil et
Haldane fut chargé d'informer l'empereur
que l'Angleterre était prête à conclure l'ac-
cord mais qu'elle désirait que la Russie et
la France y participassent. Haldane repar-
tit pour Windsor afin d'en informer l'em-
pereur. Celui-ci se montra formalisé de la
participation de la Russie et de la France,
mais demanda que Haldane se rendît le soir,
après la représentation, dans les apparte-
ments de l'empereur afin de prendre part à
une délibération avec les ministres qu'il
avait amenés. Le baron Schœn. avec lequel
Haldane s'était entretenu auparavant, était
d'avis que la Russie ne soulèverait pas la
moindre difficulté. La réunion eut lieu à
une heure du matin. En dehors de Sahœn
et de Einem, l'ambassadeur d'Allemagne,
comte Metternicih, était présent. Haldane
ayant dit qu'il se faisait l'effet d'un intrus
dans un conseil de cabinet allemand, l'em-
pereur répondit que pour cette nuit-là il
serait son président du conseil. Quelques
conseillers de l'empereur protestèrent éner-
giquement contre l'acceptation des proposi-
tions du cabinet britannique. Finalement
toutefois Haldane l'emporta avec sa propo-
sition de réunir à Berlin, pour traiter de la
question du chemin de fer de Bagdad, une
conférence groupant l'Angleterre, la Fran-
ce, la Russie et l'Allemagne, et l'empereur
donna l'ordre à M. von Schœn de se ren-
dre le lendemain matin à Londres pour
faire officiellement cette proposition à Sir
Edward Grey. Ainsi fut fait. Mais, quelques
semaines plus tard, des difficultés furent
soulevées par Berlin : on ne voulait rien
savoir de la participation de la France et
de la Russie, attendu que cela ne servirait
qu'à faire échouer la conférence et qu'à
renforcer l'opposition existant entre l'Alle-
magne et les autres Puissances. Ainsi se
termina cette affaire, au vif regret de Hal-
dane qui pense que c'est le prince de Bülow
qui l'a fait échouer. D'après ce que sait Hal-
dane. la conception française est que si la
question du chemin de fer de Bagdad avait
pu recevoir une solution, un grand obsta-
cle à la réconciliation des intérêts alle-
mands avec les intérêts français et anglais
aurait été écarté. — (Lujo Brentano.)
BERLINER TAGEBLATT, 22.2, matin.
LE TRAITÉ DE VERSAILLES
L'OPPOSITION AU SENAT AMERICAIN.
— L'ARTICLE 10 DU PACTE DE LA SOCIÉTÉ DES
NATIONS. — Si l'opposition républicaine au
traité de paix était inspirée par la bonne
foi, nous pensons qu'on pourrait arriver fa-
cilement à un compromis.C'est là la crainte
des irréconciliables qui ont fait savoir au
sénateur Lodge que s'il cédait quoi que ce
fût au président et aux sénateurs démo-
crates, ils le renverseraient et lui inflige-
raient quelque terrible châtiment. Ils ne
veulent auaun compromis ; ils ne veulent
aucun traité. D'autre part, le sénateur Lod-
ge et quelques autres républicains obser-
vent le flot montant de la colère publique
contre les républicains qui ne veulent ni ra-
tifier le traité qui leur a été soumis, ni
s'entendre sur un texte qui ne l'annule
pas.
Le conflit porte aujourd'hui à peu près
uniquement sur l'article 10 qui comprend
deux clauses dont la première nous enga-
gerait, si le traité était ratifié, à respecter
et à garantir l'indépendance politique et
l'intégrité territoriale de nos associés dans
la Société des Nations. Nous n'avons pas
le moindre doute sur l'opinion de la grande
majorité du peuple américain a cet égard.
Sans cela, il ne peut y avoir pour nous de
Société des Nations et nous sacrifions les
principes pour lesquels nous avons combat-
tu. Nous ne pensons pas que les Améri-
cains aient levé 4 millions d'hommes et
contracté une dette de près de 25 milliards
de dollars simplement pour défendre la
France contre l'Allemagne. Le peuple amé-
ricain avait d'autres objets quand il est
entré dans la guerre ; il était déterminé à
abattre le militarisme dans le monde.' Le
seul moyen d'y arriver est d'établir la So-
ciété des Nations. M. Roosevelt et M. Lod-
ge nous l'ont dit.
La seconde clause de l'article 10 prévoit
que le Conseil de la Société des Nations dé-
cidera les mesures à prendre pour que
cette garantie soit efficace. On fait cette ob-
jection que l'armée et la marine des Etats-
Unis sont mises ainsi sous les ordres du
Conseil. Ce n'est pas exact. L'Angleterre,
la France, l'Italie et le Japon ne désirent
pas plus que les Etats-Unis placer leur ma-
rine et leur armée sous le commandement
du Conseil de la Société des Nations. Ce
Conseil ne doit pas diriger mais indiquer
les mesures à prendre. Chaque membre
souverain de la Société a le droit d'accep-
ter ou de rejeter les avis du Conseil et
nous ne sommes pas les seuls jaloux de
notre souveraineté.
Si quelques-uns des sénateurs pensent
qu'il y a presque ambiguïté dans l'article
10, qu'on y ajoute une réserve par laquelle
le Congrès garde son droit souverain d'ac-
cepter les propositions du Conseil ou de
prendre d'autres mesures. L'article 10 ga-
rantirait de cette manière l'indépendance
politique et l'intégrité territoriale des mem-
bres de la Société des Nations en respectant
les droits de chacun d'eux. — (Ed.)
PHILADELPHIA RECORD, 26.1.
LES EFFORTS DE L'ALLEMAGNE
POUR LA REVISION. — Les hommes sen-
sés au bord de la Tamise s'avouent aujour-
d'hui que la politique anglaise s'est embour-
bée et que les solutions projetées devien-
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
Er DE LA GUERRE
N° 1388
Jeudi 26 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages' imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
PRESSE ALLEMANDE fer de
Bagdad en 1907. - Le chemin de fer de
Lord, Haldane: — A propos du livre de
Brentano dans : Berliner Tageblatt).
les efforts de l'Allemagne pour la revi-
sion du traité de Versailles (L. Rasch-
dau dans Tag). — Le séjour des étran-
gels en Allemagne (Germania).
PRESSE AMERICAINE- Le Sénat américain
et l'article 10 du Pacte de la Société des
Nations (Philadelphia Record). — Etats-
Unis et Russier {New York Times).
PRESSE ANGLAIS (Da~~ "- Le sort de Constantino-
ple (Daily Express)-
l'armée R.~ Les crédits de
Daily 1 Y Herald).
PRESSE HOLLANDAISE - Une conférence
Communiste secrète à Amsterdam (Al-
jemeen Handelsblad, Tribune).
PRESSE ITALIENNE La politique d'attente
de l'Italie dans la question adriatique
(Messaggero). - Le sort de Constanti-
nople (Messaggero). - Pour une coali-
tion '°u parlementaire (Stampa).
PRESSE YOU. GOSLAVIE La crise ministé-
rielle et les élections (lntargui List).
(Intargui List).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES DE LA GUERRE
LES CHEMIN DE FER DE BAGDAD. A
propos du livre de LORD HALDANE « BEFORE
THE WAR » [ «Avant la Suerre „-). - En 1907,
l'empereurétait l'hôte de son oncle Bertie
à Windsor.Parmi sa suite se trouvaient le
secrétaire d' Schcp7?es + Affaires étrangères,
haron von Schœn et le ministre de la
Guerre von Einem. Haldane fut également
mandé à Windsor. Des le soir de son ar-
~rivée l'empereur ; dans un entretien qu'il
eut avec lui, exprima t ses regrets de voir
que certaine (ff: Illis frottements, au sujet du che-
min de fer de Bagdad menaçaient de trou-
~nouveau gleterr0 ?+ ?i0ns entre l'Allema-
~Et l'Anleterre avait et il demanda ce que
des anglais avait en - réalité l'intention de
~faire la bas Haldan répondit : « Une porte
pour l'Inde i entend £ treUr 1?i ayant deman-
ce qu'il entendait par là, Haldane dé-
clara que les Qrlb.ée n,utfliSSt voulaient empêcher
~armée POlIr n Utilisât le chemin de fer de
~pour conqérir l'Inde. C'est pour.
~l'Angeterre réclamait rèclaIllait l'embouchure de
l'Enphrate et ~~?r~S:ll le, Pays avoisinant. Le soir
~représantation théâtrale était donnée
château. Haldane était assis derrière
l'empereur. Soudain celui-ci se retourna et
dit à Haldane : « Vous aurez votre porte. »
Haldane saisit immédiatement l'importance
de cette réflexion, et la représentation ter-
minée, il demanda à l'empereur s'il avait-
parlé sérieusement. Le lendemain, dès sept
heures du matin, on frappa à la chambre
de Haldane à Windsor et, tout casqué, un
garde du corps de l'empereur entra et dit :
« Sa Majesté vous fait dire qu'elle a parlé
sérieusement en vous disant ce qu'elle a
dit hier soir. » Sans plus tarder, Haldane
se rendit au ministère des Affaires étran-
gères à Londres. Le cabinet tint conseil et
Haldane fut chargé d'informer l'empereur
que l'Angleterre était prête à conclure l'ac-
cord mais qu'elle désirait que la Russie et
la France y participassent. Haldane repar-
tit pour Windsor afin d'en informer l'em-
pereur. Celui-ci se montra formalisé de la
participation de la Russie et de la France,
mais demanda que Haldane se rendît le soir,
après la représentation, dans les apparte-
ments de l'empereur afin de prendre part à
une délibération avec les ministres qu'il
avait amenés. Le baron Schœn. avec lequel
Haldane s'était entretenu auparavant, était
d'avis que la Russie ne soulèverait pas la
moindre difficulté. La réunion eut lieu à
une heure du matin. En dehors de Sahœn
et de Einem, l'ambassadeur d'Allemagne,
comte Metternicih, était présent. Haldane
ayant dit qu'il se faisait l'effet d'un intrus
dans un conseil de cabinet allemand, l'em-
pereur répondit que pour cette nuit-là il
serait son président du conseil. Quelques
conseillers de l'empereur protestèrent éner-
giquement contre l'acceptation des proposi-
tions du cabinet britannique. Finalement
toutefois Haldane l'emporta avec sa propo-
sition de réunir à Berlin, pour traiter de la
question du chemin de fer de Bagdad, une
conférence groupant l'Angleterre, la Fran-
ce, la Russie et l'Allemagne, et l'empereur
donna l'ordre à M. von Schœn de se ren-
dre le lendemain matin à Londres pour
faire officiellement cette proposition à Sir
Edward Grey. Ainsi fut fait. Mais, quelques
semaines plus tard, des difficultés furent
soulevées par Berlin : on ne voulait rien
savoir de la participation de la France et
de la Russie, attendu que cela ne servirait
qu'à faire échouer la conférence et qu'à
renforcer l'opposition existant entre l'Alle-
magne et les autres Puissances. Ainsi se
termina cette affaire, au vif regret de Hal-
dane qui pense que c'est le prince de Bülow
qui l'a fait échouer. D'après ce que sait Hal-
dane. la conception française est que si la
question du chemin de fer de Bagdad avait
pu recevoir une solution, un grand obsta-
cle à la réconciliation des intérêts alle-
mands avec les intérêts français et anglais
aurait été écarté. — (Lujo Brentano.)
BERLINER TAGEBLATT, 22.2, matin.
LE TRAITÉ DE VERSAILLES
L'OPPOSITION AU SENAT AMERICAIN.
— L'ARTICLE 10 DU PACTE DE LA SOCIÉTÉ DES
NATIONS. — Si l'opposition républicaine au
traité de paix était inspirée par la bonne
foi, nous pensons qu'on pourrait arriver fa-
cilement à un compromis.C'est là la crainte
des irréconciliables qui ont fait savoir au
sénateur Lodge que s'il cédait quoi que ce
fût au président et aux sénateurs démo-
crates, ils le renverseraient et lui inflige-
raient quelque terrible châtiment. Ils ne
veulent auaun compromis ; ils ne veulent
aucun traité. D'autre part, le sénateur Lod-
ge et quelques autres républicains obser-
vent le flot montant de la colère publique
contre les républicains qui ne veulent ni ra-
tifier le traité qui leur a été soumis, ni
s'entendre sur un texte qui ne l'annule
pas.
Le conflit porte aujourd'hui à peu près
uniquement sur l'article 10 qui comprend
deux clauses dont la première nous enga-
gerait, si le traité était ratifié, à respecter
et à garantir l'indépendance politique et
l'intégrité territoriale de nos associés dans
la Société des Nations. Nous n'avons pas
le moindre doute sur l'opinion de la grande
majorité du peuple américain a cet égard.
Sans cela, il ne peut y avoir pour nous de
Société des Nations et nous sacrifions les
principes pour lesquels nous avons combat-
tu. Nous ne pensons pas que les Améri-
cains aient levé 4 millions d'hommes et
contracté une dette de près de 25 milliards
de dollars simplement pour défendre la
France contre l'Allemagne. Le peuple amé-
ricain avait d'autres objets quand il est
entré dans la guerre ; il était déterminé à
abattre le militarisme dans le monde.' Le
seul moyen d'y arriver est d'établir la So-
ciété des Nations. M. Roosevelt et M. Lod-
ge nous l'ont dit.
La seconde clause de l'article 10 prévoit
que le Conseil de la Société des Nations dé-
cidera les mesures à prendre pour que
cette garantie soit efficace. On fait cette ob-
jection que l'armée et la marine des Etats-
Unis sont mises ainsi sous les ordres du
Conseil. Ce n'est pas exact. L'Angleterre,
la France, l'Italie et le Japon ne désirent
pas plus que les Etats-Unis placer leur ma-
rine et leur armée sous le commandement
du Conseil de la Société des Nations. Ce
Conseil ne doit pas diriger mais indiquer
les mesures à prendre. Chaque membre
souverain de la Société a le droit d'accep-
ter ou de rejeter les avis du Conseil et
nous ne sommes pas les seuls jaloux de
notre souveraineté.
Si quelques-uns des sénateurs pensent
qu'il y a presque ambiguïté dans l'article
10, qu'on y ajoute une réserve par laquelle
le Congrès garde son droit souverain d'ac-
cepter les propositions du Conseil ou de
prendre d'autres mesures. L'article 10 ga-
rantirait de cette manière l'indépendance
politique et l'intégrité territoriale des mem-
bres de la Société des Nations en respectant
les droits de chacun d'eux. — (Ed.)
PHILADELPHIA RECORD, 26.1.
LES EFFORTS DE L'ALLEMAGNE
POUR LA REVISION. — Les hommes sen-
sés au bord de la Tamise s'avouent aujour-
d'hui que la politique anglaise s'est embour-
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