Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 février 1920 20 février 1920
Description : 1920/02/20 (T14,N1383). 1920/02/20 (T14,N1383).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254949n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUE R R E
N° 1383
Vendredi 20 février 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraitS
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAI RE
PRESSS ALLEMANDE. - La Publication des do-
cuments franco-yougoslaves (Hambur-
-"eRICAINF-. — Les concessions de
M. Nitti dans question adriatique
(New-York Times ). — La mise en com-
lJnis de la puissance navale des Etats-
Unis et de la Grande-Bretagne (New
Republic). - Le sort de Constantinople
(Times-Picayujne). — L'élection prési-
dentille de 1920 (Kansas City Times,
( ^ttshinnt -Post> Public Ledger). - Le
prix de la VIe aux Etats-Unis (Literary
Digest). - « Un généralissime écono-
misque»( Outlook).- La demande d'une
confèrence, internationale
PRESSE ANGLAISE. - Les décisions de Lon-
Daily On'stan,tineple (Morning Post,
Dalily Graphic Daily Chronicle). -
Ille mIes Turcs (Times).
L'Arménie et les Turcs (Times).
Ch~ PAGNOLE. - Les compagnies de
) ~~d~ et le capital étranger
(Olascoaga dans Debate)
sUr IALlENNE. :- La note de M. Wilson
la question adriatique (Corriere
£ POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
QUESTION ADRIATIQUE
LES NCESSIONS DE M. NITTI. -
TION AMERICANE : Tout semble prouver
l'espoir d'un ri 'i règlement à l'amiable de
question de l'Adriatique s'est envolé.
Nitti avait déclare que si les Yougosla-
ves n'acceptaient Pas sa dernière proposi.
son il ne ferait plus aucun effort pour ar-
|river çà un compromis et qu'il demanderait
et q l'es, lUre. et simple du traité de
et donnait l', Plus grande partie de la Dal-
matie à l'Italie. Ce serait la guerre. Les
Yogoslaves n'acceptérent pas sa proposi-
tion;le conseil suprême se sépara sans
Rome Il eé'ision et M. Nitti est rentré
est pas touut.Si délégués yougo-
déclaraient avoir fait en posant leurs
conditions un r effort )i pour arriver
accord, le Conseil Suprême n'enten-
plus cette oreille. Il fut accordé huit
aux Yougoslaves pour donner (( une
Les mauvais habitudes sont vite acqui-
ss.Après quartorze orze mois de débats au sujet
ans e, précêdés d'une année de
S formalités, ni l'une ni l'au-
tre des deux parties ne veut voir dans une
proposition quelconque de la partie adverse
autre chose qu'un point de départ pour de
nouveaux arguments. Mais cela ne peut
pas continuer à tout jamais ; toute chose a
une fin et il y a toujours la possibilité que
dans l'espèce cette fin soit des plus regret-
tables.
En quoi consiste aujourd'hui le différend
entre les deux nations ? Les Yougoslaves
ont accepté la majeure partie des proposi-
tions de M. Nitti ; il semble qu'il ne s'agi-
rait plus que de l'île de Lissa et du trian-
gle de territoire situé à l'angle sud-est de
l'Istrie et s'étendant à partir de la frontière
que préconisait M. Wilson jusqu'à Fiume.
La question que devrait se poser le peu-
ple yougoslave n'est pas de savoir s'il n'au-
rait pas plutôt que les Italiens un droit
ethnographique à Lissa et à Volosca, mais
si Lissa et Volosca valent bien la peine que
l'on prolonge à leur propos une situation
tendue dont un seul acte de violence pour-
rait faire sortir la guerre.
Quand M. Nitti parle de s'en tenir au
traité de Londres on ne sait jusqu'à quel
point il parle sérieusement. Il serait obligé
de combattre les Slaves pour obtenir la
Dalmatie ; son propre peuple ne consentirait
jamais à voir attribuer Fiume définitive-
ment à un Etat slave, comme le prévoit ce
traité. Mais de prolonger la disputa ne
peut rien produire de bon. Le docteur
Trumbitch et ses collègues devraient se
dire que M. Nitti sera sans doute un bon
voisin. Il a déjà fait plus de concessions
que n'aurait osé en proposer, semble-t-il,
aucun autre homme d'Etat italien. Ce
qu'il offre aujourd'hui mérite d'être accepté.
NEW YORK TIMES, 22.1.
LA PUBLICATION DES DOCUMENTS
FRANCO - YOUGOSLAVES. — OPINION
ALLEMANDE. — La France a tout aussi peur
de l'Italie que de l'Allemagne ; toutes les
subtilités inventées par la Société des, Na-
tions ne peuvent l'en guérir. Il ne semble
pas que les Alliés soient prêts à s'unir con-
tre l'Italie ; il ne reste à la France que les
Slaves, les ennemis héréditaires de l'Italie, et
le Gouvernement de Paris s'occupe, à n'en
pas douter, à constituer un front slave,
grâce auquel il pourrait tenir l'Italie en
échec. C'est pourquoi les révélations de
l'Idea Nazionale semblent parfaitement
plausibles. Mais. ce qui parait étrange, c'est
l'émotion causée en Italie par la révélation
de la conjuration franco-yougoslave. Au-
rait-on dormi, en Italie, durant ces trois
derniers trimestres ? La politique slave de
la France était cependant facile à discerner,
même pour les esprits les plus obtus. Les
Alliés et, en particulier, l'Angleterre, ont
fait de la France le bailli et le bourreau de
l'Europe Centrale et l'ont laissée libre de
se procurer les chiens de garde nécessaires.
C'est le rôle que la France assigne aux
nombreux Etats nouveaux qui s'échelonnent
de la mer Baltique à la mer Ionienne. L'Al-
lemagne et l'Autriche vont avoir à souffrir
profondément du mal que l'Entente a vo-
lontairement causé en créant dans l'Est des
Etats non viables et l'Italie ne sera ni sûre
ni heureuse de vivre tant que l'évolution
historique n'aura pas mis fin à ce mauvais
rêve. Quand cela sera-t-il ? C'est ce qu'on
ne peut dire.
HAMBURGER NACHRICHTEN,
14.2, matin.
LA NOTE DE M. WILSON AU CONSEIL
SUPREME. — La « rentrée » [sic, en fran-
çais] de Wilson qui vient de se produire,
concerne la moins importante peut-être de
toutes les questions qui sont encore en
suspens. Le président américain aurait pu
nous donner son avis sur l'affaire de la
remise des coupables allemands à l'En-
tente, ou sur celle de la reprise des rap-
ports avec la Russie bolcheviste ou encore
sur l'organisation de la Turquie, ou sur la
question irlandaise ou l'agitation égyp-
tienne. Même en laissant de côté le pro-
blème de la liberté des mers et les autres
détails de principe de ces fameux « points »
dont M. Wilson a fléchi la rigidité depuis
quelques temps, il aurait pu trouver cent
autres occasions lui permettant de faire
savoir à nouveau à l'Europe — après cette
si longue période de silence, qui semblait
signifier un désintéressement complet —
qu'il entendait encore s'occuper des choses
de ce bas-monde et recommencer à mettre
son veto sur telle ou telle décision des
Puissances européennes. Mais M. Wilson
préfère recommencer à agiter le problème
adriatique ; c'est-à-dire qu'il préfère recom-
mencer à faire plaisir aux Yougoslaves et
à contrarier les Italiens.
Attendons le texte de sa communication,
qui semble devoir contenir des apprécia-
tions hostiles à l'Italie et qui doivent être
assez graves puisque les chefs des gouver-
nements réunis à Londres ont éprouvé le
besoin de les rétorquer avec vivacité. Et
attendons aussi des nouvelles plus précises
sur la situation américaine — troublée par
le désaccord entre Wilson et Lansing —
qui a amené la démission de ce dernier
pour pouvoir situer ce nouveau phénomène
« Wilson » à la place qu'il doit occuper.
Mais il est facile de s'apercevoir dès main-
tenant de la gravité du nouveau coup de
tête de M. Wilson et il est de notre devoir
de ne point nous la dissimuler. Le président
aurait bien pu, lancer son veto, lorsque le
projet de compromis avec la Yougoslavie
était encore en gestation (et Lloyd George,
qui peut s'en dire l'auteur, ne manqua
certes point d'en informer à temps le fan-
tasque président) : mais en le lançant de
préférence aujourd'hui que les nations de
l'Entente ont pris des attitudes et fait des
démarches, il a tout l'air de vouloir leur
créer les plus graves embarras. La
France et l'Angleterre ont répondu à
M. Wilson que ce qui était fait était fait,
et qu'elles se trouvaient désormais enga-
gées à faire accepter le compromis par la
Yougoslavie ou à faire appliquer le traité
de Londres. S'il est permis de faire des pro- -
nostics, on peut dire que cette réponse est
destinée à irriter toujours davantage l'iras-
cible maître de la Maison-Blanche. Com-
ment, l'on ose encore lui parler de ce
traité de Londres sur lequel — lui qui a su
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUE R R E
N° 1383
Vendredi 20 février 1920
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraitS
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAI RE
PRESSS ALLEMANDE. - La Publication des do-
cuments franco-yougoslaves (Hambur-
-"eRICAINF-. — Les concessions de
M. Nitti dans question adriatique
(New-York Times ). — La mise en com-
lJnis de la puissance navale des Etats-
Unis et de la Grande-Bretagne (New
Republic). - Le sort de Constantinople
(Times-Picayujne). — L'élection prési-
dentille de 1920 (Kansas City Times,
( ^ttshinnt -Post> Public Ledger). - Le
prix de la VIe aux Etats-Unis (Literary
Digest). - « Un généralissime écono-
misque»( Outlook).- La demande d'une
confèrence, internationale
PRESSE ANGLAISE. - Les décisions de Lon-
Daily On'stan,tineple (Morning Post,
Dalily Graphic Daily Chronicle). -
Ille mIes Turcs (Times).
L'Arménie et les Turcs (Times).
Ch~ PAGNOLE. - Les compagnies de
) ~~d~ et le capital étranger
(Olascoaga dans Debate)
sUr IALlENNE. :- La note de M. Wilson
la question adriatique (Corriere
£ POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
QUESTION ADRIATIQUE
LES NCESSIONS DE M. NITTI. -
TION AMERICANE : Tout semble prouver
l'espoir d'un ri 'i règlement à l'amiable de
question de l'Adriatique s'est envolé.
Nitti avait déclare que si les Yougosla-
ves n'acceptaient Pas sa dernière proposi.
son il ne ferait plus aucun effort pour ar-
|river çà un compromis et qu'il demanderait
et q l'es, lUre. et simple du traité de
et donnait l', Plus grande partie de la Dal-
matie à l'Italie. Ce serait la guerre. Les
Yogoslaves n'acceptérent pas sa proposi-
tion;le conseil suprême se sépara sans
Rome Il eé'ision et M. Nitti est rentré
est pas touut.Si délégués yougo-
déclaraient avoir fait en posant leurs
conditions un r effort )i pour arriver
accord, le Conseil Suprême n'enten-
plus cette oreille. Il fut accordé huit
aux Yougoslaves pour donner (( une
Les mauvais habitudes sont vite acqui-
ss.Après quartorze orze mois de débats au sujet
ans e, précêdés d'une année de
S formalités, ni l'une ni l'au-
tre des deux parties ne veut voir dans une
proposition quelconque de la partie adverse
autre chose qu'un point de départ pour de
nouveaux arguments. Mais cela ne peut
pas continuer à tout jamais ; toute chose a
une fin et il y a toujours la possibilité que
dans l'espèce cette fin soit des plus regret-
tables.
En quoi consiste aujourd'hui le différend
entre les deux nations ? Les Yougoslaves
ont accepté la majeure partie des proposi-
tions de M. Nitti ; il semble qu'il ne s'agi-
rait plus que de l'île de Lissa et du trian-
gle de territoire situé à l'angle sud-est de
l'Istrie et s'étendant à partir de la frontière
que préconisait M. Wilson jusqu'à Fiume.
La question que devrait se poser le peu-
ple yougoslave n'est pas de savoir s'il n'au-
rait pas plutôt que les Italiens un droit
ethnographique à Lissa et à Volosca, mais
si Lissa et Volosca valent bien la peine que
l'on prolonge à leur propos une situation
tendue dont un seul acte de violence pour-
rait faire sortir la guerre.
Quand M. Nitti parle de s'en tenir au
traité de Londres on ne sait jusqu'à quel
point il parle sérieusement. Il serait obligé
de combattre les Slaves pour obtenir la
Dalmatie ; son propre peuple ne consentirait
jamais à voir attribuer Fiume définitive-
ment à un Etat slave, comme le prévoit ce
traité. Mais de prolonger la disputa ne
peut rien produire de bon. Le docteur
Trumbitch et ses collègues devraient se
dire que M. Nitti sera sans doute un bon
voisin. Il a déjà fait plus de concessions
que n'aurait osé en proposer, semble-t-il,
aucun autre homme d'Etat italien. Ce
qu'il offre aujourd'hui mérite d'être accepté.
NEW YORK TIMES, 22.1.
LA PUBLICATION DES DOCUMENTS
FRANCO - YOUGOSLAVES. — OPINION
ALLEMANDE. — La France a tout aussi peur
de l'Italie que de l'Allemagne ; toutes les
subtilités inventées par la Société des, Na-
tions ne peuvent l'en guérir. Il ne semble
pas que les Alliés soient prêts à s'unir con-
tre l'Italie ; il ne reste à la France que les
Slaves, les ennemis héréditaires de l'Italie, et
le Gouvernement de Paris s'occupe, à n'en
pas douter, à constituer un front slave,
grâce auquel il pourrait tenir l'Italie en
échec. C'est pourquoi les révélations de
l'Idea Nazionale semblent parfaitement
plausibles. Mais. ce qui parait étrange, c'est
l'émotion causée en Italie par la révélation
de la conjuration franco-yougoslave. Au-
rait-on dormi, en Italie, durant ces trois
derniers trimestres ? La politique slave de
la France était cependant facile à discerner,
même pour les esprits les plus obtus. Les
Alliés et, en particulier, l'Angleterre, ont
fait de la France le bailli et le bourreau de
l'Europe Centrale et l'ont laissée libre de
se procurer les chiens de garde nécessaires.
C'est le rôle que la France assigne aux
nombreux Etats nouveaux qui s'échelonnent
de la mer Baltique à la mer Ionienne. L'Al-
lemagne et l'Autriche vont avoir à souffrir
profondément du mal que l'Entente a vo-
lontairement causé en créant dans l'Est des
Etats non viables et l'Italie ne sera ni sûre
ni heureuse de vivre tant que l'évolution
historique n'aura pas mis fin à ce mauvais
rêve. Quand cela sera-t-il ? C'est ce qu'on
ne peut dire.
HAMBURGER NACHRICHTEN,
14.2, matin.
LA NOTE DE M. WILSON AU CONSEIL
SUPREME. — La « rentrée » [sic, en fran-
çais] de Wilson qui vient de se produire,
concerne la moins importante peut-être de
toutes les questions qui sont encore en
suspens. Le président américain aurait pu
nous donner son avis sur l'affaire de la
remise des coupables allemands à l'En-
tente, ou sur celle de la reprise des rap-
ports avec la Russie bolcheviste ou encore
sur l'organisation de la Turquie, ou sur la
question irlandaise ou l'agitation égyp-
tienne. Même en laissant de côté le pro-
blème de la liberté des mers et les autres
détails de principe de ces fameux « points »
dont M. Wilson a fléchi la rigidité depuis
quelques temps, il aurait pu trouver cent
autres occasions lui permettant de faire
savoir à nouveau à l'Europe — après cette
si longue période de silence, qui semblait
signifier un désintéressement complet —
qu'il entendait encore s'occuper des choses
de ce bas-monde et recommencer à mettre
son veto sur telle ou telle décision des
Puissances européennes. Mais M. Wilson
préfère recommencer à agiter le problème
adriatique ; c'est-à-dire qu'il préfère recom-
mencer à faire plaisir aux Yougoslaves et
à contrarier les Italiens.
Attendons le texte de sa communication,
qui semble devoir contenir des apprécia-
tions hostiles à l'Italie et qui doivent être
assez graves puisque les chefs des gouver-
nements réunis à Londres ont éprouvé le
besoin de les rétorquer avec vivacité. Et
attendons aussi des nouvelles plus précises
sur la situation américaine — troublée par
le désaccord entre Wilson et Lansing —
qui a amené la démission de ce dernier
pour pouvoir situer ce nouveau phénomène
« Wilson » à la place qu'il doit occuper.
Mais il est facile de s'apercevoir dès main-
tenant de la gravité du nouveau coup de
tête de M. Wilson et il est de notre devoir
de ne point nous la dissimuler. Le président
aurait bien pu, lancer son veto, lorsque le
projet de compromis avec la Yougoslavie
était encore en gestation (et Lloyd George,
qui peut s'en dire l'auteur, ne manqua
certes point d'en informer à temps le fan-
tasque président) : mais en le lançant de
préférence aujourd'hui que les nations de
l'Entente ont pris des attitudes et fait des
démarches, il a tout l'air de vouloir leur
créer les plus graves embarras. La
France et l'Angleterre ont répondu à
M. Wilson que ce qui était fait était fait,
et qu'elles se trouvaient désormais enga-
gées à faire accepter le compromis par la
Yougoslavie ou à faire appliquer le traité
de Londres. S'il est permis de faire des pro- -
nostics, on peut dire que cette réponse est
destinée à irriter toujours davantage l'iras-
cible maître de la Maison-Blanche. Com-
ment, l'on ose encore lui parler de ce
traité de Londres sur lequel — lui qui a su
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")Les Monuments historiques de la France : bulletin des diverses sections de la Commission des monuments historiques et de la Commission supérieure des monuments naturels et des sites /ark:/12148/bd6t5377978f.highres Annales de la Société des architectes de l'Est et Annuaire du bâtiment : Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Vosges /ark:/12148/bd6t543240573.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6254949n/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6254949n/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6254949n/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6254949n/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6254949n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6254949n
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6254949n/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest