Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 février 1920 18 février 1920
Description : 1920/02/18 (T14,N1381). 1920/02/18 (T14,N1381).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254947t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
t MINISTERES
? DES
PAIRES êtiungeres
ET ei GUERRE
N° 1381
Mercredi 18 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE 1
^SSE aitpx,.f.DE* - Le jugement des au-
teurg - d-~s au-
L'ex à ŒiiminelllS (Freiheit). —
u traiItéet la politique bri-
tunnlqUe (Neue Badische Landeszei-
ng). - La Prusse et les pays rhé-
an8 : dôJnr^onis du Minisitre Prési-
< : ent Blfsch (Kolnische Volkzeltung).
e .d
t" AMÉRICAINE. — L'élection présiden-
^&Me en France (\Vorld, New York Tri-
une, New York Times, Washington
bune iv f , Jï 0r^ Herald, Philadelphie/,
Record Hera,ld' Philadelphia
lie cord, Public Ledger, Chicago Tribu-
ne. Chim Da-ily News, Kansas City
Star, Nation).
1j*e$se
i'RESSE ANGLAISE* * La Grande-Bretagne et
les changes européens (Daily Chronicle).
I Rêsse Les documents franco-
fella sprn (ldea Nazionale, Corriere
de ila Sera, Messaggero). - La France
ae Vrutican (Gazzetta del Popolo).
1 POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
E NT DES AUTEURS D'ACTES
llses,es Que des atrocités aient été
Ses, on ne pourra le nier et il faut
8 aient lo expiation. Les nationa-
•ist* tofi Perchent maintenant, par l'agitation
IU'il 'S %U -
Soient
k:.JsL[*\ pou? pu soient PUnis. Et c'est pourquoi il faut
, cherohe pas à sous-
^ccoun;,hip tÎI à la Peine qu'ils méri-
tions oublier non plus que les
'ent ùtVi ls e faPuot rFiï rl pa^ les gouvernements
Pay ante sont par les gouvernements
PrtJrs oùente Sont répandues dans les autres
p4y.s où ellestrourvent créanice le plus sou-
%, retard très grave apporté en cette
lUi - leo
b^nnî^'ici les gouvernements allemands
jusqu'ici, n'ont rien fait pour juger les
l'étrquallit's a f Ju naître l'impression, à
Orlger que ces crimes ne devaient pas
être punis. En ce rnoenerlt l'agitation natio-
Q 18te Pour ml'agitation natio-
girc, renforcer cette opi-
r? vSt POurqUoi il est nécessaire de
qu'il intolérable de
!
ia a-b-so~lum,ént intolérable de
N> rw£ L.^ête re s?e?^ée du peuple allemand
a0atteinte du fait que
co3^ une niaîn prot* ectrLce sur les atro-
cités e% rnis'es. protectrice sur les atro-
^«Va eS-
kstlÏVrè®netteïl1def nationalistes, il faut
er très nettement qu'il est absolument
s agit ni la Punition des coupa-
ges US$Ue de trouver une
re qui offre vraiment toutes les ga-
FREIHEIT, 13,2, matin.
L'EXECUTION DU TRAITE ET LA PO-
LITIQUE BRITANNIQUE. — La question
de la revision du traité de paix se dessine
peu à peu. En Allemagne, dès l'instant où
l'on a connu les conditions ennmies, elle a
été à l'ordre du jour, et elle y restera tant
que le but ne sera pas atteint.
Mais voici que même dans les pays en-
nemis, on commence à s'en occuper plus sé-
rieusement, après que des voix isolées se
sont souvent élevées déjà en faveur d'une
modification du traité, comme cela a été le
cas en Amérique, en Angleterre et en Italie.
Les nouvelles venues d'Angleterre ont
produit une grande sensation en Allemagne
Après le parti travailliste, c'est maintenant
Asquith, Lord Curzon, le libéral Mc Lean
qui demandent la revision du traité de Ver-
sailles. La position de Lloyd George s'en
trouve ébranlée.
Comme le monde entier, l'Allemagne tout
particulièrement se demande avec un inté-
rêt grandissant quelle tournure vont pren-
dre les choses. Les chefs politiques de l'En-
tente se sont réunis en une conférence à
Londres. Nous mettons en garde contre des
espoirs exagérés. Jusqu'ici pour des rai-
sons politiques supérieures les chefs de
l'Entente ont toujours réussi à se mettre
d'accord, car en France, aussi bien qu'en
Angleterre, on continue à considérer une
étroite alliance comme la base même de la
politique extérieure. C'est pourquoi il ne
faut pas croire en Allemagne que la révi-
sion soit déjà chose faite.
NEUE BADISCHE LAANDESZEITUNG,
13.2, soir.
— Les discours prononcés lors de la ren-
trée du Parlement le 10 février et que re-
produisent les journaux anglais montrent
que Lloyd George a l'intention de passer à
l'attaque. Sa coalition n'est pas encore de-
venue un parti véritable mais la réponse
faite par le Premier Ministre aux critiques
gênants du camp des libéraux indépen-
dants prouve qu'il a rompu définitivement
avec son ancien parti et veut suivre désor-
mais la voie dans laquelle s'était engagé
Chamberlain. De même Lloyd George vient
de prendre vis-à-vis du parti travailliste une
attitude nettement hostile. •
Au sujet du règlement de la question rus-
se, il veut suivre les préceptes de la raison
et les principes de l'humanité, quant à son
attitude vis-à-vis du traité de Versailles qui
intéresse naturellement par-dessus tout les
Allemands, il a cessé de garder le silence.
Si Lloyd George a évité de prendre nette-
ment position dans la question de la paix
qui domine tous les autres problèmes, son
ministre des Affaires Etrangères, ministre
responsable, Lord Curzon, s'est exprimé,
le même jour à la Chambre des Lords, très
clairement à ce sujet. #
Ça été jusqu'ici la tactique de Lloyd Geor-
ge, dans les questions qui peuvent susciter
l'irritation de l'opinion publique, de laisser
tout d'abord parler ses ministres.
Il est très probable que cette fois encore
il veut se rendre compte de l'effet que la
nouvelle politique esquissée va produire à
l'intérieur du pays et à l'étranger.
En France, les paroles de Lord Curzon
ont provoqué une grande émotion. En An-
gleterre, on pourrait croire en lisant les
journaux anglais du 11 qu'elles n'ont pas été
remarquées. Ceci serait une erreur. L'opi-
nion publique anglaise garde une attitude
expectante. Les reproches et les blâmes de
la presse française la forceront très certai-
nement à prendre bientôt position.
FRANKFURTER ZEITUNG,
14.2, matin.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LES DOCUMENTS FRANCO-YOUGO-
SLAVES. — * Après les démentis, voici le
démenti. Après que les journaux et les mi-
lieux officieux ont pris la parole, c'est le
gouvernement français qui dénonce résolu-
ment la fausseté des révélations suisses au
sujet de prétendues négociations franco-
yougoslaves pour une aliance dirigée contre
l'Italie. Si vraiment quelque figurant d'an-
tichambre, zélé mais subalterne et irres-
ponsable, a tramé il y a quelques mois les
premiers fils d'une vilaine intrigue que le
gouvernement français a défaite aussitôt
après (comme cela s'était produit deux ans
auparavant lorsque RIboit réduisit à néant
le complot de Sixte) la France saura bien
mettre au rancart ces mauvais serviteurs
qui, — même en faisant abstraction de
toute considération de loyauté et d'honneur
— auraient voulu faire conclure un mau-
vais marché à leur pays en lui offrant le
beau cadeau d'une alliance balkanique dont
le prix d'achat était représenté par l'Italie.
Se rapprocher de la Yougoslavie pour
perdre irrémédiablement l'Italie, poursuivre
l'ombre pour abandonner le corps, n'aurait
certes pas constitué une brillante affaire.
L'on comprend l'incrédulité de la presse
française, l'on comprend l'énergie décisive
du communiqué Havas et de celui de l'am-
bassade française à Rome. Après en avoir
pris acte, nous pouvons, puisque personne
n'a le droit de mettre en doute la parole de
la France, passer à l'ordre du jour.
L'ordre du jour annonce pour la nieme
fois la solution imminente du problème
adriatique. L'occasion ne pourrait être meil-
leure — elle est même unique — pour que
le gouvernement français fasse succéder
aux excellentes paroles par lesquelles il dé-
ment et désavoue l'esprit d'intrigue et de
désaccord, des faits meilleurs encore. Il
déplore cette toute récente tentative de dé-
tacher l'Italie de la France. Mais l atmos-
phère était saturée de méfiance, et per-
sonne n'aurait essayé d'enfoncer un coin
aussi profond entre l'Italie et la France, si v
entre les deux pays n'avait pas bâillé une
fissure assez large pour qu'on pût y intro-
duire cette pointe. Le gouvernement fran-
çais doit méditer sur cette situation préli-
minaire.
Les révélations suisses s'appuyaient sur
une donnée de faits déjà existante : l'inquié-
tude causée à l'opinion publique italienne
par la tiédeur dont le gouvernement fran-
çais faisait preuve au sujet de la solution
du problème adriatique. Il faut effacer de la
? DES
PAIRES êtiungeres
ET ei GUERRE
N° 1381
Mercredi 18 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE 1
^SSE aitpx,.f.DE* - Le jugement des au-
teurg - d-~s au-
L'ex à ŒiiminelllS (Freiheit). —
u traiItéet la politique bri-
tunnlqUe (Neue Badische Landeszei-
ng). - La Prusse et les pays rhé-
an8 : dôJnr^onis du Minisitre Prési-
< : ent Blfsch (Kolnische Volkzeltung).
e .d
t" AMÉRICAINE. — L'élection présiden-
^&Me en France (\Vorld, New York Tri-
une, New York Times, Washington
bune iv f , Jï 0r^ Herald, Philadelphie/,
Record Hera,ld' Philadelphia
lie cord, Public Ledger, Chicago Tribu-
ne. Chim Da-ily News, Kansas City
Star, Nation).
1j*e$se
i'RESSE ANGLAISE* * La Grande-Bretagne et
les changes européens (Daily Chronicle).
I Rêsse Les documents franco-
fella sprn (ldea Nazionale, Corriere
de ila Sera, Messaggero). - La France
ae Vrutican (Gazzetta del Popolo).
1 POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
E NT DES AUTEURS D'ACTES
llses,es Que des atrocités aient été
Ses, on ne pourra le nier et il faut
8 aient lo expiation. Les nationa-
•ist* tofi Perchent maintenant, par l'agitation
IU'il 'S %U -
Soient
k:.JsL[*\ pou? pu
, cherohe pas à sous-
^ccoun;,hip tÎI à la Peine qu'ils méri-
tions oublier non plus que les
'ent ùtVi ls e faPuot rFiï rl pa^ les gouvernements
Pay ante sont par les gouvernements
PrtJrs oùente Sont répandues dans les autres
p4y.s où ellestrourvent créanice le plus sou-
%, retard très grave apporté en cette
lUi - leo
b^nnî^'ici les gouvernements allemands
jusqu'ici, n'ont rien fait pour juger les
l'étrquallit's a f Ju naître l'impression, à
Orlger que ces crimes ne devaient pas
être punis. En ce rnoenerlt l'agitation natio-
Q 18te Pour ml'agitation natio-
girc, renforcer cette opi-
r? vSt POurqUoi il est nécessaire de
qu'il intolérable de
!
ia a-b-so~lum,ént intolérable de
N> rw£ L.^ête re s?e?^ée du peuple allemand
a0atteinte du fait que
co3^ une niaîn prot* ectrLce sur les atro-
cités e% rnis'es. protectrice sur les atro-
^«Va eS-
kstlÏVrè®netteïl1def nationalistes, il faut
er très nettement qu'il est absolument
s agit ni la Punition des coupa-
ges US$Ue de trouver une
re qui offre vraiment toutes les ga-
FREIHEIT, 13,2, matin.
L'EXECUTION DU TRAITE ET LA PO-
LITIQUE BRITANNIQUE. — La question
de la revision du traité de paix se dessine
peu à peu. En Allemagne, dès l'instant où
l'on a connu les conditions ennmies, elle a
été à l'ordre du jour, et elle y restera tant
que le but ne sera pas atteint.
Mais voici que même dans les pays en-
nemis, on commence à s'en occuper plus sé-
rieusement, après que des voix isolées se
sont souvent élevées déjà en faveur d'une
modification du traité, comme cela a été le
cas en Amérique, en Angleterre et en Italie.
Les nouvelles venues d'Angleterre ont
produit une grande sensation en Allemagne
Après le parti travailliste, c'est maintenant
Asquith, Lord Curzon, le libéral Mc Lean
qui demandent la revision du traité de Ver-
sailles. La position de Lloyd George s'en
trouve ébranlée.
Comme le monde entier, l'Allemagne tout
particulièrement se demande avec un inté-
rêt grandissant quelle tournure vont pren-
dre les choses. Les chefs politiques de l'En-
tente se sont réunis en une conférence à
Londres. Nous mettons en garde contre des
espoirs exagérés. Jusqu'ici pour des rai-
sons politiques supérieures les chefs de
l'Entente ont toujours réussi à se mettre
d'accord, car en France, aussi bien qu'en
Angleterre, on continue à considérer une
étroite alliance comme la base même de la
politique extérieure. C'est pourquoi il ne
faut pas croire en Allemagne que la révi-
sion soit déjà chose faite.
NEUE BADISCHE LAANDESZEITUNG,
13.2, soir.
— Les discours prononcés lors de la ren-
trée du Parlement le 10 février et que re-
produisent les journaux anglais montrent
que Lloyd George a l'intention de passer à
l'attaque. Sa coalition n'est pas encore de-
venue un parti véritable mais la réponse
faite par le Premier Ministre aux critiques
gênants du camp des libéraux indépen-
dants prouve qu'il a rompu définitivement
avec son ancien parti et veut suivre désor-
mais la voie dans laquelle s'était engagé
Chamberlain. De même Lloyd George vient
de prendre vis-à-vis du parti travailliste une
attitude nettement hostile. •
Au sujet du règlement de la question rus-
se, il veut suivre les préceptes de la raison
et les principes de l'humanité, quant à son
attitude vis-à-vis du traité de Versailles qui
intéresse naturellement par-dessus tout les
Allemands, il a cessé de garder le silence.
Si Lloyd George a évité de prendre nette-
ment position dans la question de la paix
qui domine tous les autres problèmes, son
ministre des Affaires Etrangères, ministre
responsable, Lord Curzon, s'est exprimé,
le même jour à la Chambre des Lords, très
clairement à ce sujet. #
Ça été jusqu'ici la tactique de Lloyd Geor-
ge, dans les questions qui peuvent susciter
l'irritation de l'opinion publique, de laisser
tout d'abord parler ses ministres.
Il est très probable que cette fois encore
il veut se rendre compte de l'effet que la
nouvelle politique esquissée va produire à
l'intérieur du pays et à l'étranger.
En France, les paroles de Lord Curzon
ont provoqué une grande émotion. En An-
gleterre, on pourrait croire en lisant les
journaux anglais du 11 qu'elles n'ont pas été
remarquées. Ceci serait une erreur. L'opi-
nion publique anglaise garde une attitude
expectante. Les reproches et les blâmes de
la presse française la forceront très certai-
nement à prendre bientôt position.
FRANKFURTER ZEITUNG,
14.2, matin.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LES DOCUMENTS FRANCO-YOUGO-
SLAVES. — * Après les démentis, voici le
démenti. Après que les journaux et les mi-
lieux officieux ont pris la parole, c'est le
gouvernement français qui dénonce résolu-
ment la fausseté des révélations suisses au
sujet de prétendues négociations franco-
yougoslaves pour une aliance dirigée contre
l'Italie. Si vraiment quelque figurant d'an-
tichambre, zélé mais subalterne et irres-
ponsable, a tramé il y a quelques mois les
premiers fils d'une vilaine intrigue que le
gouvernement français a défaite aussitôt
après (comme cela s'était produit deux ans
auparavant lorsque RIboit réduisit à néant
le complot de Sixte) la France saura bien
mettre au rancart ces mauvais serviteurs
qui, — même en faisant abstraction de
toute considération de loyauté et d'honneur
— auraient voulu faire conclure un mau-
vais marché à leur pays en lui offrant le
beau cadeau d'une alliance balkanique dont
le prix d'achat était représenté par l'Italie.
Se rapprocher de la Yougoslavie pour
perdre irrémédiablement l'Italie, poursuivre
l'ombre pour abandonner le corps, n'aurait
certes pas constitué une brillante affaire.
L'on comprend l'incrédulité de la presse
française, l'on comprend l'énergie décisive
du communiqué Havas et de celui de l'am-
bassade française à Rome. Après en avoir
pris acte, nous pouvons, puisque personne
n'a le droit de mettre en doute la parole de
la France, passer à l'ordre du jour.
L'ordre du jour annonce pour la nieme
fois la solution imminente du problème
adriatique. L'occasion ne pourrait être meil-
leure — elle est même unique — pour que
le gouvernement français fasse succéder
aux excellentes paroles par lesquelles il dé-
ment et désavoue l'esprit d'intrigue et de
désaccord, des faits meilleurs encore. Il
déplore cette toute récente tentative de dé-
tacher l'Italie de la France. Mais l atmos-
phère était saturée de méfiance, et per-
sonne n'aurait essayé d'enfoncer un coin
aussi profond entre l'Italie et la France, si v
entre les deux pays n'avait pas bâillé une
fissure assez large pour qu'on pût y intro-
duire cette pointe. Le gouvernement fran-
çais doit méditer sur cette situation préli-
minaire.
Les révélations suisses s'appuyaient sur
une donnée de faits déjà existante : l'inquié-
tude causée à l'opinion publique italienne
par la tiédeur dont le gouvernement fran-
çais faisait preuve au sujet de la solution
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