Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 février 1920 17 février 1920
Description : 1920/02/17 (T14,N1380). 1920/02/17 (T14,N1380).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254946d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
^STÈRES
L DES
"HES ETRANGERES
LA GUERRE
N° 1380
Mardi 17 février 1920
N
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
pr 'eSF. ALLEMANDE. — L'exécution du traité
,t la r6e de l'occupation (Kôlnische
^Urin t ^Vziger Neueste Nachrich-
tu n), - Le Plébiscite en Prusse Orien-
Pnrle (Berliner Tageblatt).
Cl^ ,AMÉRICAINE. „ L'Europe et la So-
lete des Nations x (Washmgton Post).
0 i ra^ons de l'amiral Sirns sur
relations des Etats-Unis avec la
relations ? ^es Etats-Unis avec la
Grande-Bretagne (New York Times). -
îimes) et responsable » (New Yorle
VsSE Ai.
PRESSE ANGLAISE. - Le Conseil de la Socléte
Pnts ,
f-t' ~- (Globe). - La paix avec la
^°ngrie J(t- Jlmesh - La nationalisation
min en Grande-Bretagne (Daily
fI Qll, Datly News, Daily Chronicle).
pl': ESPAGNOLE, - Les élections munici-
pales à Madnd (Dia). élections munici-
d' * - La Cour permanente
p e JustIce lnternationale (Maasbode).
(iJe liO:-';CHOISE. - Le traité de Neuilly
HtssE sti Naplo, Pester Lloyd). N 'J]
Vss NaPlo, n Llyd).
Les documents franco-
~].M aliq) Pour * accord italo-yougo-
"ïsse e Brssolati dans Secolo).
la F. - Le Prince-Régent et
a Pitu a t1* 01, 'intérieure en Yougoslavie
(politi lia)
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
I
If L OCIÉTÉ DES NATIONS
» SOCIETE DES
^*'Wre[sono ]. - Il est à sup
~e"~ ne reprOChera guère au prési-
;;i:rnetIe ®°n d'avnir a ^ncé - la convocation
.v^elip Pour ja nr
réunion du Con-
'ïI (je foi ^cSté des Nations. C'est une
e oU
fhf,J$é ^autre accomplir tout
M s°uScrirp chef de -la nation qui a
de souscrire au pacte. Le côté qiuMi éa;
e déroba c'est de voir comment
-JH (JA Peu à peu au cauche-
rn. t> reri3" Société n d ?^ NT ations.
du qu'à cette première réu-
fiin C-ons* e" le Jalpon sera représenté,
aitl 6 la LaliiJl Gr^n Etats-Unis se.
ront absents. La significatioin, de ces deux
*Vs.t,le qu'on n' de ces deux
est telle qu'on ne saurait l'exagérer.
Il ï t bio * Possible L? m, si les Etats-Unis
ontr,48 v ,- , îment amis de
^n a Conf ~f qui ne de Paris, ce serait
neit Pas représenté au
Coi î eiJ, bt non uns les Etats-Unis. C'est là
une « possibilité » des plus intéressantes.
que nous n'avons pas à discuter ici.
Mais pourquoi donc la Grèce ne fait-elle
pas partie du Conseil, ainsi qu'en avait dé-
cidé le synode de Paris ? Il faut poser cette
question aux Grecs qui auraient entendu dé-
clarer aux Américains qu'ils ne pouvaient
guère s'attendre à ce qu'il leur fût permis
de conserver leurs propres territoires, mais
qu'on les obligerait de les céder aux Bul-
gares, leurs ennemis. Personne ne peut dire
sur quoi repose cette affirmation attribuée
aux Américains. Les Américains n'exer-
çaient aucune juridiction dans les Balkans.
Les Etats-Unis n'étaient ni les alliés de la
Grèce, ni les ennemis de la Bulgarie, bien
que des Bulgares fussent les alliés de l'Al-
lemagne et les ennemis des Etats-Unis.
A Paris des Américains ont usurpé en
se mêlant des arrangements territoriaux
une qualité à laquelle ils n'avaient aucun
droit. Ils ont aidé à exercer une contrainte
sur les petites nations en insistant pour
que fussent appliquées les dispositions con-
tenues dans les traités avec l'Autriche et
avec la Hongrie, dispositions demandant
aux nations nouvelles de reconnaître la si-
tuation prépondérante des « principaux gou-
vernements alliés et associés m en ce qui
concerne la revendication des droits des
minorités. C'était ni plus ni moins la né-
gation de d'égalité des peuples, un empié-
tement sur la souveraineté des petites na-
tions. et incidemment l'anéantissement de
toutes les ambitieuses prétentions de la
Société des Nations.
Ce sont les." grands cinq ™ qui seront
les véritables suzerains de la Roumanie, de
la Grèce, de la Yougoslavie, de la Hongrie,
de la Bulgarie et de l'Autriche et non pas
la Société des Nations, mais les gouverne-
ments alliés et associés.
Quoi commentaire passé sur la Société
des Nations par ses propres créateurs ?
On .ne peut pas s'en remettre à elle du
soin de rendre la justice ou d'imposer la
paix à l'Europe. S'il en était autrement,
on lui aurait confié la tâche de surveiller
les travaux de la commission des répara-
tions, le paiement des indemnités par l'Al-
lemagne, la protection des minorités, la
réduction des flottes, etc. Mais non ! Quand
il s'agit des réalités en Europe ou en Asie,
le rôle de la Société des Nations est nul.
Ce n'est que dans le domaine de l'imagina-
tion, de la poésie et du roman que la So-
ciété des Nations est toute-puissante.
Etonnez-vous que les nations victorieuses
aient prolongé d'existence du commande-
ment militaire interallié sous le maréohal
Foch, en étendant même ses pouvoirs [Cf.
Bull n° 1376, p. 1, col. 2-31, de manière
à lui permettre d'étrangler l'Allemagne, de
repousser toute attaque du bolchevisme et
de galvaniser la victoire que la Conférence
de Paris avait étouffée sous le poids de la
Société des Nations.
Les principales nations alliées ont conclu
une nouvelle alliance militaire défensive.
Ce n'est pas nous qui les en blâmerons.
Elles sont en mesure, à présent, de sur-
vivre même à la Société des Nations.
WASHINGTON POST, 16.1.
LE CONSEIL DE LA SOCIETE DES
NATIONS s'est consacré hier, pour la pre-
mière fois, à une œuvre d'ordre pratique ;
l'esprit qui a marqué les délibérations et le
choix des problèmes traités est du plus
heureux présage pour le succès de cette
institution. M. Léon Bourgeois a présenté
uii rapport définitif sur la création d'une
cour permanente de justice internationale ;
il a montré à la fois les avantages qu'elle
apporterait et les difficultés que soulevait
sa constitution, en vue d'en assurer le suc-
cès. La situation de la Suisse qui est dési-
reuse à la fois d'entrer dans la Société des
Nations et de maintenir sa neutralité, a été
examinée et pleinement reconnue ; la ques-
tion difficile de l'administration du bassin
de la Sarre a été réglée d'une manière aussi
équitable qu'heureuse ; des décisions satis-
faisantes ont été prises également pour
Dantzig. Si le Conseil continue à se consa-
crer à l'examen de problèmes d'ordre prati-
que, tout laisse prévoir le succès de la So-
ciété des Nations, surtout lorsqu'un repré-
sentant de l'Amérique viendra apporter au
Conseil le concours de son autorité et de
son expérience. Toutefois, il importe essen-
tiellement, à notre avis, de décider quelle
langue sera employée dans les '-'bats.
L'emploi d'interprètes a apporté une gêne à
la marche de la séance d'hier ; il faudrait
l'éviter, s'il est possible. La plupart des
membres connaissent sans doute le fran-
çais, langue traditionnelle de la diplomatie,
et il en est peu sans doute parmi eux qui
ne possèdent également une connaissance
aussi approfondie de l'anglais. S'il importe
peu que le choix se porte sur l'une ou l'au-
tre langue, il est en revanche très désirable
que le Conseil prenne une décision à cet
égard. — (Ed.)
GLOBE [de Londres], 14.2.
LA COUR PERMANENTE DE JUSTICE
INTERNATIONALE. — Le ministère des
Affaires étrangères fait la communication
suivante :
« L'article 14 du pacte de la Société des
Nations charge le Conseil de cette Société
de la préparation d'un projet de Cour per-
manente de justice internationale. Pénétrés
de la grande importance de cette question,
divers pays en ont déjà confié l'étude à des
commissions compétentes. C'est ainsi que
la Commission néerlandaise de prépara-
tion à la troisième Conférence de la Paix,
qui s'occupe de l'étude des questions d'or-
dre juridique international, a indiqué ses
vues dans un rapport que le Gouvernement
a fait parvenir au secrétariat général de la
Société des Nations. Des projets analogues
ont été également élaborés dans les pays
scandinaves et en Suisse et transmis audit
secrétariat.
A différents points de vue, ces projets
sont concordants. En considération des di-
vergences constatées entre temps sur cer-
tains points, il a paru au Gouvernement
néerlandais qu'un travail utile pourrait
être accompli si les divers projets étaient
remplacés par un projet unique. Il s'est, en
conséquence, mis en relation avec les gou-
vernements danois, norvégien, suédois et
L DES
"HES ETRANGERES
LA GUERRE
N° 1380
Mardi 17 février 1920
N
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
pr
,t la r6e de l'occupation (Kôlnische
^Urin t ^Vziger Neueste Nachrich-
tu n), - Le Plébiscite en Prusse Orien-
Pnrle (Berliner Tageblatt).
Cl^ ,AMÉRICAINE. „ L'Europe et la So-
lete des Nations x (Washmgton Post).
0 i ra^ons de l'amiral Sirns sur
relations des Etats-Unis avec la
relations ? ^es Etats-Unis avec la
Grande-Bretagne (New York Times). -
îimes) et responsable » (New Yorle
VsSE Ai.
PRESSE ANGLAISE. - Le Conseil de la Socléte
Pnts ,
f-t' ~- (Globe). - La paix avec la
^°ngrie J(t- Jlmesh - La nationalisation
min en Grande-Bretagne (Daily
fI Qll, Datly News, Daily Chronicle).
pl': ESPAGNOLE, - Les élections munici-
pales à Madnd (Dia). élections munici-
d' * - La Cour permanente
p e JustIce lnternationale (Maasbode).
(iJe liO:-';CHOISE. - Le traité de Neuilly
HtssE sti Naplo, Pester Lloyd). N 'J]
Vss NaPlo, n Llyd).
Les documents franco-
~].M aliq) Pour * accord italo-yougo-
"ïsse e Brssolati dans Secolo).
la F. - Le Prince-Régent et
a Pitu a t1* 01, 'intérieure en Yougoslavie
(politi lia)
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
I
If L OCIÉTÉ DES NATIONS
» SOCIETE DES
^*'Wre[sono ]. - Il est à sup
~e"~ ne reprOChera guère au prési-
;;i:rnetIe ®°n d'avnir a ^ncé - la convocation
.v^elip Pour ja nr
réunion du Con-
'ïI (je foi ^cSté des Nations. C'est une
e oU
fhf,J$é ^autre accomplir tout
M s°uScrirp chef de -la nation qui a
de souscrire au pacte. Le côté qiuMi éa;
e déroba c'est de voir comment
-JH (JA Peu à peu au cauche-
rn.
du qu'à cette première réu-
fiin C-ons* e" le Jalpon sera représenté,
aitl 6 la LaliiJl Gr^n Etats-Unis se.
ront absents. La significatioin, de ces deux
*Vs.t,le qu'on n' de ces deux
est telle qu'on ne saurait l'exagérer.
Il ï t bio * Possible L? m, si les Etats-Unis
ontr,48 v ,- , îment amis de
^n a Conf
neit Pas représenté au
Coi î eiJ, bt non uns les Etats-Unis. C'est là
une « possibilité » des plus intéressantes.
que nous n'avons pas à discuter ici.
Mais pourquoi donc la Grèce ne fait-elle
pas partie du Conseil, ainsi qu'en avait dé-
cidé le synode de Paris ? Il faut poser cette
question aux Grecs qui auraient entendu dé-
clarer aux Américains qu'ils ne pouvaient
guère s'attendre à ce qu'il leur fût permis
de conserver leurs propres territoires, mais
qu'on les obligerait de les céder aux Bul-
gares, leurs ennemis. Personne ne peut dire
sur quoi repose cette affirmation attribuée
aux Américains. Les Américains n'exer-
çaient aucune juridiction dans les Balkans.
Les Etats-Unis n'étaient ni les alliés de la
Grèce, ni les ennemis de la Bulgarie, bien
que des Bulgares fussent les alliés de l'Al-
lemagne et les ennemis des Etats-Unis.
A Paris des Américains ont usurpé en
se mêlant des arrangements territoriaux
une qualité à laquelle ils n'avaient aucun
droit. Ils ont aidé à exercer une contrainte
sur les petites nations en insistant pour
que fussent appliquées les dispositions con-
tenues dans les traités avec l'Autriche et
avec la Hongrie, dispositions demandant
aux nations nouvelles de reconnaître la si-
tuation prépondérante des « principaux gou-
vernements alliés et associés m en ce qui
concerne la revendication des droits des
minorités. C'était ni plus ni moins la né-
gation de d'égalité des peuples, un empié-
tement sur la souveraineté des petites na-
tions. et incidemment l'anéantissement de
toutes les ambitieuses prétentions de la
Société des Nations.
Ce sont les." grands cinq ™ qui seront
les véritables suzerains de la Roumanie, de
la Grèce, de la Yougoslavie, de la Hongrie,
de la Bulgarie et de l'Autriche et non pas
la Société des Nations, mais les gouverne-
ments alliés et associés.
Quoi commentaire passé sur la Société
des Nations par ses propres créateurs ?
On .ne peut pas s'en remettre à elle du
soin de rendre la justice ou d'imposer la
paix à l'Europe. S'il en était autrement,
on lui aurait confié la tâche de surveiller
les travaux de la commission des répara-
tions, le paiement des indemnités par l'Al-
lemagne, la protection des minorités, la
réduction des flottes, etc. Mais non ! Quand
il s'agit des réalités en Europe ou en Asie,
le rôle de la Société des Nations est nul.
Ce n'est que dans le domaine de l'imagina-
tion, de la poésie et du roman que la So-
ciété des Nations est toute-puissante.
Etonnez-vous que les nations victorieuses
aient prolongé d'existence du commande-
ment militaire interallié sous le maréohal
Foch, en étendant même ses pouvoirs [Cf.
Bull n° 1376, p. 1, col. 2-31, de manière
à lui permettre d'étrangler l'Allemagne, de
repousser toute attaque du bolchevisme et
de galvaniser la victoire que la Conférence
de Paris avait étouffée sous le poids de la
Société des Nations.
Les principales nations alliées ont conclu
une nouvelle alliance militaire défensive.
Ce n'est pas nous qui les en blâmerons.
Elles sont en mesure, à présent, de sur-
vivre même à la Société des Nations.
WASHINGTON POST, 16.1.
LE CONSEIL DE LA SOCIETE DES
NATIONS s'est consacré hier, pour la pre-
mière fois, à une œuvre d'ordre pratique ;
l'esprit qui a marqué les délibérations et le
choix des problèmes traités est du plus
heureux présage pour le succès de cette
institution. M. Léon Bourgeois a présenté
uii rapport définitif sur la création d'une
cour permanente de justice internationale ;
il a montré à la fois les avantages qu'elle
apporterait et les difficultés que soulevait
sa constitution, en vue d'en assurer le suc-
cès. La situation de la Suisse qui est dési-
reuse à la fois d'entrer dans la Société des
Nations et de maintenir sa neutralité, a été
examinée et pleinement reconnue ; la ques-
tion difficile de l'administration du bassin
de la Sarre a été réglée d'une manière aussi
équitable qu'heureuse ; des décisions satis-
faisantes ont été prises également pour
Dantzig. Si le Conseil continue à se consa-
crer à l'examen de problèmes d'ordre prati-
que, tout laisse prévoir le succès de la So-
ciété des Nations, surtout lorsqu'un repré-
sentant de l'Amérique viendra apporter au
Conseil le concours de son autorité et de
son expérience. Toutefois, il importe essen-
tiellement, à notre avis, de décider quelle
langue sera employée dans les '-'bats.
L'emploi d'interprètes a apporté une gêne à
la marche de la séance d'hier ; il faudrait
l'éviter, s'il est possible. La plupart des
membres connaissent sans doute le fran-
çais, langue traditionnelle de la diplomatie,
et il en est peu sans doute parmi eux qui
ne possèdent également une connaissance
aussi approfondie de l'anglais. S'il importe
peu que le choix se porte sur l'une ou l'au-
tre langue, il est en revanche très désirable
que le Conseil prenne une décision à cet
égard. — (Ed.)
GLOBE [de Londres], 14.2.
LA COUR PERMANENTE DE JUSTICE
INTERNATIONALE. — Le ministère des
Affaires étrangères fait la communication
suivante :
« L'article 14 du pacte de la Société des
Nations charge le Conseil de cette Société
de la préparation d'un projet de Cour per-
manente de justice internationale. Pénétrés
de la grande importance de cette question,
divers pays en ont déjà confié l'étude à des
commissions compétentes. C'est ainsi que
la Commission néerlandaise de prépara-
tion à la troisième Conférence de la Paix,
qui s'occupe de l'étude des questions d'or-
dre juridique international, a indiqué ses
vues dans un rapport que le Gouvernement
a fait parvenir au secrétariat général de la
Société des Nations. Des projets analogues
ont été également élaborés dans les pays
scandinaves et en Suisse et transmis audit
secrétariat.
A différents points de vue, ces projets
sont concordants. En considération des di-
vergences constatées entre temps sur cer-
tains points, il a paru au Gouvernement
néerlandais qu'un travail utile pourrait
être accompli si les divers projets étaient
remplacés par un projet unique. Il s'est, en
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