Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 février 1920 14 février 1920
Description : 1920/02/14 (T14,N1378). 1920/02/14 (T14,N1378).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254944k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
lli DES
I.Ï, ÉTRANGERES
I~ DE LA GUERRE
1
N° 1378
Samedi 14 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
°^MAI RE
PRESSE ALLEMINDE. - La livraison des au-
teurs d'actes criminels: Manifeste des
généraux allemands (Frankturter Zei-
tung). - Un article de Karl Radek sur
l'Allemagne et la Russie (Zukunft).
PRESSE AMÉRICAINE. L'opinion améri-
u/ \eviks (Sun, Chicago
b News 'pt Washington Post). - Le
budget des Etats-Unis (Boston Herald).
(New. L ernprunt belge aux Etats-Unis
(New york Times).
PRESSE ANGLAISE. - La livraison par l'Al-
lemagne des auteurs d'actes crimi-
nels: le discours de M. Balfour, le 12
rler, aux Communes (Times).
PRESSE HOLLANDAISE. - La livraison par
l'Allemagne des auteur d'acies cri-
*)« (Nieuwe Rotterdamsche Cou-
PRESSE ITALIENNE. La livraison par l'Alle-
magne des auteurs d'actes criminels
(Resto del Carlinon Luigi Salvatorelli
d'uns Stampa). - Publication en Italie
d'un ac'cord rnilit~i-ire franco-yougoslave
(Secolo, Idea Nazionale, Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA LIVRAISON DES AUTEURS D'AC.
dres: nous espérons qu'il restera fidèle aux
bonnes Intent'()ns manifestées par lui de-
vant la Chambre italienne, au cours de la
discussion sur la politiq'le étrangère. Il a
passé, que l'Europe ne des ni ne Peut se-
passé, ** raPetis ne doit ni ne peut s- é-
puiser et se rapetisser de nouvelles
haines et de nouvelles guerres et qu'aucun
peuple européen ne poura restaurer ses fi-
nances et son économie sans le concours
de tous les autres. La nécessité d'une con-
science européenne a été affirmée et illus-
trée par M. Nitti de la façon a plus con-
vainçue et la plus convaincante.
Notre attente de voir l'œvre correspon-
dre à la théorie est ne légitime, et légi-
time aussi une certaine inquiétude. un cer-
tain doute, Par n'y corresponde pas en-
tièrement et parfaitement. M. Nitti à son
traité de Versailles en Italie, un décret qui
l'évèle des instrusctions rigoureuses pour la
confiscation des rigoùreuses pour la
confiscation des biens privés des Allemands.
C'est un des deux Ou trois actes 4iii con-
le dp-88eir, de politique démocrati-
que et pacificatrice qu'il a exposé à la Cham-
bre. La guerre se fait entre des Etats, non
entre des Etats et des citoyens, nous com-
prenons que l'on séquestre les biens des
Etats allemands qui sont en Italie, non
ceux des particuliers. De toute façon
rapprochons ce décret de la signature
de la demande de remise des soi-di-
sant coupables de la guerre et du con-
sentement à la garde du Rhin. C'est
une chose de nature à justifier nos
doutes. Nous désirerions surtout que le
Gouvernement italien ne participât point
aux crimes de l'Entente contre les géné-
raux et les hommes politiques allemands
qui défendirent leur propre pays. Nous di-
sons « crimes » parce que l'on réclame ces
hommes en contradiction avec tout prin-
cipe de justice, au nom de la force et pour
donner un exutoire à la haine. Notre con-
science morale se soulève indignée contre
un acte qui ramène la race humaine à la
barbarie des tribus, aux horreurs de la
préhistoire. Aucun peuple, ayant une his-
toire, n'a jamais cru pouvoir juger et con-
damner les chefs de l'armée et de l'Etat en-
nemis. Peut-être les nègres de Liberia
pratiquent-ils encore l'extermination des
tribus voisines, et se cherchent-ils pour se
combattre, non point comme des hommes,
mais comme des bêtes fauves, en chasse et
non en guerre.
Nous autres Européens civilisés étions
certains de ne jamais voir enchaînés et
tués des ennpmis battus et vaincus, que
dans le grand décor du second acte
d' « Arda,». Appeler devant un tribunal qui
n'a ni code, ni procédure, des gens coupa-
bles de fautes qui nP. sont inscrites dans
aucun code, ni défendues par aucune insti-
tution, est une chose qui offense le sens
juridique. Qu'une partie se fasse juge est
une chose qui offense le sens moral. M.
Millerand dans son. triste discours et le Ti-
mes dans un très triste article, déclarent
que le monde approuverait la demande s'il
connaissait les fautes dont les hommes exi-
gés de l'Allemagne sont accusés. Ils se
tromnent. Ces fautes sont énumérées et
décrites par la France dans la fureur de la
haine, sans aucune garantie de sérieux el
d'objectivité. Mais d'ailleurs de quoi les
Hindenburg, les Lurdendorff. les Macken-
sen et le von Capelle seraient-ils coupables?
Des origines de la guerre ? Dans ce cas nous
demanderions que ?l le procès soit bien plus
vaste et plus complet, et que tous les peu-
ples européens participassent au jugement.
Ce n'est pas l'Allemagne seule qui aurait la
responsabilité du conflit et les Allemands
pourraient, en invoquant le témoignage de
quelques hommes politiques anglais émi-
nents, qui, dans des livres tout récents
ont accusé l'Angleterre d'avoir excité les
peuples à la guerre, opposer les accusa-
tions aux accusations et les coupables aux
coupables, et invoquer un tribunal pour
les vainqueurs et les vaincus. Mais nous
demandons si, après un siècle et demi de
critique, il est permis de croire et de faire
croire que l'histoire est l'œuvre de quel-
ques individus et non l'expression d'oppo-
sitions nécessaires et fatales entre les for-
ces. Le dernier élève de lycée en repassant
les cinquante denières années de la vie eu-
ropéenne, peut discerner l'origine première
du conflit dans la concurrence entre les di-
vers Etats sur les voies océaniques, africai-
nes et asiatiques. Mais ces généraux et ces
hommes politiques sont-ils peut-être jugés
responsables des saccages, des viols, des
assassinats qui souillent toute guerre et
souillèrent notre Europe ? Et qui donc s'ar-
roge le droit de les juger ?
Nous sommes obligés de mettre un frein
à notre indignation pour qu'elle ne déborde
pas en paroles violentes, quand nous
voyons les pillards et les bourreaux de la
Hongrie vaincue — nous voulons dire les
Roumains -. se présenter sous les blancs
vêtements de la Justice pour demander
qu'on venge les excès commis par le maré-
chal von Mackensen, Hindenburg devrait
répondre au tribunal de cette France, qui
bien souvent au cours des siècles parcourut,
ivré de victoire, les routes de l'Europe, en
pillant, violant et assassinant, comme en
témoignent l'histoire d'Espagne et l'histoire
d'Italie. Ludendorff devrait s'entendre inter-
roger sans rire, par les Anglais, les des-
tructeurs de l'invincible Armada, ceux qui
ont violé la neutralité hollandaise et exter-
miné les Boers. Et cela tandis qu'en Egypte
les mitrailleuses des généraux britanniques
déciment les foules de patriotes sans défen-
se qui invoquent l'indépendance, et tandis
que dans l'Inde l'armée anglaise tue et mas-
sacre tout ce qui veut reconquérir la liberté
du peuple hindou. -
Non, monsieur Nitti, l'Italie ne peut être
complice de ces crimes. Demeurez fidèle à
vos principes et ne nous faites pas rougir
d'être hommes.
RESTO DEL CARLINO, 11.2.
— La demande de l'extradition du kaiser
et de certains de ses ex-sujets n'est point
sans motif. Nous sommes en présence du
dernier effort tenté pour maintenir debout
l'interprétation donnée à la guerre par l'En-
tente et selnn laquelle le conflit fut une lutte
suprême entre le droit et la violence, la
liberté et la tyrannie, le bien et le mal. Il
s'agit de persuader, si c'est encore possible,
moins aux peuples vaincus qu'aux vain-
queurs, que les responsabilités de la guerre,
de ses horreurs et de ses ruines. sont tou-
tes d'un seul côté, et que les dirigeants de
l'Entente sont aussi purs et innocents
qu'A bel. Eh bien, nous déclarons que cette
tentative suprême est vaine, et que les re-
présentants de l'Entente s'illusionnent s'ils
espèrent, en faisant le procès du kaiser et
de Hindenburg. se créer un alibi en face
de leurs peuples. Les peuples ont ouvert les
veux depuis quelque temps et savent que
t-^u.s les gouvernants, toutes les classes di-
rigeantes des pays belligérants, s'ils ne sont
pas responsables tous, ou dans la même me-
sure, de la naissance du conflit, sont au
moins co-resnonsables dé sa préparation, et
surtout de sa prolongation, de son amplifi-
cation. de son aggravation jusqu'il la ruine
actuelle. L'alibi ne sera pas accepté.
C'est un bien qu'il ne le soit pas. L'uni-
que avantage que nous pouvons encore es-
lli DES
I.Ï, ÉTRANGERES
I~ DE LA GUERRE
1
N° 1378
Samedi 14 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
°^MAI RE
PRESSE ALLEMINDE. - La livraison des au-
teurs d'actes criminels: Manifeste des
généraux allemands (Frankturter Zei-
tung). - Un article de Karl Radek sur
l'Allemagne et la Russie (Zukunft).
PRESSE AMÉRICAINE. L'opinion améri-
u/ \eviks (Sun, Chicago
b News 'pt Washington Post). - Le
budget des Etats-Unis (Boston Herald).
(New. L ernprunt belge aux Etats-Unis
(New york Times).
PRESSE ANGLAISE. - La livraison par l'Al-
lemagne des auteurs d'actes crimi-
nels: le discours de M. Balfour, le 12
rler, aux Communes (Times).
PRESSE HOLLANDAISE. - La livraison par
l'Allemagne des auteur d'acies cri-
*)« (Nieuwe Rotterdamsche Cou-
PRESSE ITALIENNE. La livraison par l'Alle-
magne des auteurs d'actes criminels
(Resto del Carlinon Luigi Salvatorelli
d'uns Stampa). - Publication en Italie
d'un ac'cord rnilit~i-ire franco-yougoslave
(Secolo, Idea Nazionale, Stampa).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA LIVRAISON DES AUTEURS D'AC.
dres: nous espérons qu'il restera fidèle aux
bonnes Intent'()ns manifestées par lui de-
vant la Chambre italienne, au cours de la
discussion sur la politiq'le étrangère. Il a
passé, que l'Europe ne des ni ne Peut se-
passé, ** raPetis ne doit ni ne peut s- é-
puiser et se rapetisser de nouvelles
haines et de nouvelles guerres et qu'aucun
peuple européen ne poura restaurer ses fi-
nances et son économie sans le concours
de tous les autres. La nécessité d'une con-
science européenne a été affirmée et illus-
trée par M. Nitti de la façon a plus con-
vainçue et la plus convaincante.
Notre attente de voir l'œvre correspon-
dre à la théorie est ne légitime, et légi-
time aussi une certaine inquiétude. un cer-
tain doute, Par n'y corresponde pas en-
tièrement et parfaitement. M. Nitti à son
traité de Versailles en Italie, un décret qui
l'évèle des instrusctions rigoureuses pour la
confiscation des rigoùreuses pour la
confiscation des biens privés des Allemands.
C'est un des deux Ou trois actes 4iii con-
le dp-88eir, de politique démocrati-
que et pacificatrice qu'il a exposé à la Cham-
bre. La guerre se fait entre des Etats, non
entre des Etats et des citoyens, nous com-
prenons que l'on séquestre les biens des
Etats allemands qui sont en Italie, non
ceux des particuliers. De toute façon
rapprochons ce décret de la signature
de la demande de remise des soi-di-
sant coupables de la guerre et du con-
sentement à la garde du Rhin. C'est
une chose de nature à justifier nos
doutes. Nous désirerions surtout que le
Gouvernement italien ne participât point
aux crimes de l'Entente contre les géné-
raux et les hommes politiques allemands
qui défendirent leur propre pays. Nous di-
sons « crimes » parce que l'on réclame ces
hommes en contradiction avec tout prin-
cipe de justice, au nom de la force et pour
donner un exutoire à la haine. Notre con-
science morale se soulève indignée contre
un acte qui ramène la race humaine à la
barbarie des tribus, aux horreurs de la
préhistoire. Aucun peuple, ayant une his-
toire, n'a jamais cru pouvoir juger et con-
damner les chefs de l'armée et de l'Etat en-
nemis. Peut-être les nègres de Liberia
pratiquent-ils encore l'extermination des
tribus voisines, et se cherchent-ils pour se
combattre, non point comme des hommes,
mais comme des bêtes fauves, en chasse et
non en guerre.
Nous autres Européens civilisés étions
certains de ne jamais voir enchaînés et
tués des ennpmis battus et vaincus, que
dans le grand décor du second acte
d' « Arda,». Appeler devant un tribunal qui
n'a ni code, ni procédure, des gens coupa-
bles de fautes qui nP. sont inscrites dans
aucun code, ni défendues par aucune insti-
tution, est une chose qui offense le sens
juridique. Qu'une partie se fasse juge est
une chose qui offense le sens moral. M.
Millerand dans son. triste discours et le Ti-
mes dans un très triste article, déclarent
que le monde approuverait la demande s'il
connaissait les fautes dont les hommes exi-
gés de l'Allemagne sont accusés. Ils se
tromnent. Ces fautes sont énumérées et
décrites par la France dans la fureur de la
haine, sans aucune garantie de sérieux el
d'objectivité. Mais d'ailleurs de quoi les
Hindenburg, les Lurdendorff. les Macken-
sen et le von Capelle seraient-ils coupables?
Des origines de la guerre ? Dans ce cas nous
demanderions que ?l le procès soit bien plus
vaste et plus complet, et que tous les peu-
ples européens participassent au jugement.
Ce n'est pas l'Allemagne seule qui aurait la
responsabilité du conflit et les Allemands
pourraient, en invoquant le témoignage de
quelques hommes politiques anglais émi-
nents, qui, dans des livres tout récents
ont accusé l'Angleterre d'avoir excité les
peuples à la guerre, opposer les accusa-
tions aux accusations et les coupables aux
coupables, et invoquer un tribunal pour
les vainqueurs et les vaincus. Mais nous
demandons si, après un siècle et demi de
critique, il est permis de croire et de faire
croire que l'histoire est l'œuvre de quel-
ques individus et non l'expression d'oppo-
sitions nécessaires et fatales entre les for-
ces. Le dernier élève de lycée en repassant
les cinquante denières années de la vie eu-
ropéenne, peut discerner l'origine première
du conflit dans la concurrence entre les di-
vers Etats sur les voies océaniques, africai-
nes et asiatiques. Mais ces généraux et ces
hommes politiques sont-ils peut-être jugés
responsables des saccages, des viols, des
assassinats qui souillent toute guerre et
souillèrent notre Europe ? Et qui donc s'ar-
roge le droit de les juger ?
Nous sommes obligés de mettre un frein
à notre indignation pour qu'elle ne déborde
pas en paroles violentes, quand nous
voyons les pillards et les bourreaux de la
Hongrie vaincue — nous voulons dire les
Roumains -. se présenter sous les blancs
vêtements de la Justice pour demander
qu'on venge les excès commis par le maré-
chal von Mackensen, Hindenburg devrait
répondre au tribunal de cette France, qui
bien souvent au cours des siècles parcourut,
ivré de victoire, les routes de l'Europe, en
pillant, violant et assassinant, comme en
témoignent l'histoire d'Espagne et l'histoire
d'Italie. Ludendorff devrait s'entendre inter-
roger sans rire, par les Anglais, les des-
tructeurs de l'invincible Armada, ceux qui
ont violé la neutralité hollandaise et exter-
miné les Boers. Et cela tandis qu'en Egypte
les mitrailleuses des généraux britanniques
déciment les foules de patriotes sans défen-
se qui invoquent l'indépendance, et tandis
que dans l'Inde l'armée anglaise tue et mas-
sacre tout ce qui veut reconquérir la liberté
du peuple hindou. -
Non, monsieur Nitti, l'Italie ne peut être
complice de ces crimes. Demeurez fidèle à
vos principes et ne nous faites pas rougir
d'être hommes.
RESTO DEL CARLINO, 11.2.
— La demande de l'extradition du kaiser
et de certains de ses ex-sujets n'est point
sans motif. Nous sommes en présence du
dernier effort tenté pour maintenir debout
l'interprétation donnée à la guerre par l'En-
tente et selnn laquelle le conflit fut une lutte
suprême entre le droit et la violence, la
liberté et la tyrannie, le bien et le mal. Il
s'agit de persuader, si c'est encore possible,
moins aux peuples vaincus qu'aux vain-
queurs, que les responsabilités de la guerre,
de ses horreurs et de ses ruines. sont tou-
tes d'un seul côté, et que les dirigeants de
l'Entente sont aussi purs et innocents
qu'A bel. Eh bien, nous déclarons que cette
tentative suprême est vaine, et que les re-
présentants de l'Entente s'illusionnent s'ils
espèrent, en faisant le procès du kaiser et
de Hindenburg. se créer un alibi en face
de leurs peuples. Les peuples ont ouvert les
veux depuis quelque temps et savent que
t-^u.s les gouvernants, toutes les classes di-
rigeantes des pays belligérants, s'ils ne sont
pas responsables tous, ou dans la même me-
sure, de la naissance du conflit, sont au
moins co-resnonsables dé sa préparation, et
surtout de sa prolongation, de son amplifi-
cation. de son aggravation jusqu'il la ruine
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