Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 février 1920 11 février 1920
Description : 1920/02/11 (T14,N1375). 1920/02/11 (T14,N1375).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254941b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
,4 ï, 1 r n E s
p DES
'AIRES ÉlnANGFRES
Einp J, ^gijerre
| ----.:.
N° 1375
Mercredi 11 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
..- SOMMAIRE
hESSE
~~s — La livraison des au-
N Urs d'actes ICriminetls (Mùnchner
Neuestp », achrichten, Kreuz-Zeitung,
- Le aP Kôlnische Zeitung).
e,,iiner l eblatt' Kôlnische Zeituny).
IPéclaratin e en Prusse orientale
£ eu'sc/iP du 'Président Winnig.
Fra tsche Allgemeine Zeitung). — La
?ei*unQy Espagne (Kolnische Volks-
(Fr ung). - L'influence de M. Masaryk
Iilurter Zeitung).
>i ~tr~~i~. - Le maintien de la
doct rine d,e onroe (Chicago Tribune )
La i- Monroe (Chicago 1'ribune).
Urs dw n par l'Allemagne des au-
^eS). criminels (N ew - York Ti-
!>Rt ^-rie^rfc*n*erventi°n américaine en
,SE ANC,Daity News).-
J lêra ANGLAISE. - Le voyage de M. Mil-
o taliond à T °n^nH'res (Times). - L'accep-
ffon des S^es Lodge par les Al-
li dl Ellrope (Times). - Le gouverne-
Mail britanni qUe e des mineurs (Daily
J. î a«, A/ornil nnn?St,\ )- Les Etats-Unis
t!es finande 1'Eurone (Daily Ex-
S LT* faïi* , Times).
SE aVtrir"Ine- - La livraison par
j^niagne jj auteurs d'actes crimi-
lIels orgen).
PRE ~SE - La France et l'Es-
^auMarJrJS r/n a France et l'Es-
f\F;sSF; e au Maroç (Dia, Tribuna).
tir - « La haine et le
chfE nge » INÎPU e Coui anl). — Négocia-
ns financIères hollando-belges (Maas-
1 h°Hando-belges (Maas-
!j - La livraison par l'Alle-
1 î>e des JnJttears d'actes criminels
! sscrra< e( £ oman°)- - La politique
* M- Nitti 1 (GlOrnale dltalia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
VE A -
I.t: liCE &. GRANDE-BRETAGNE
^koïagp ^EpM' MILLERAND A
M. IVIILLERAND A
Se - Le Premier Ministre de
c tout n0ttlent iP P.^-demain à Londres.
!? (~ assur le titulaire de cette haute
eh r8e pï\1 assuré de rencontrer parmi nous
» 5? ial r Ux accuPn p particulière.
î?1 h vi^8lte de M vrn particulière-
rand' dans les cir
tinSlanp*S acluel]po Sera une cause de
Dr °foil(ieS^tis^ctinn Pour tous ceux qui ont
IijqUes. Alossance sérieuse des affaires poli-
to &St ^> 001'® We tant d'autres points de-
parait llt tri ent à tnnt >, obscurs, il ap-
|1Ile air in^prf • ns ou obscurs, il ap-
vnce cordial me de bon sens
e <. intime entre la
I¡qllel e/^ns!eff>r ^e ^onstitue le roc sur
I>el b ? du monde doit être établie.
Il ne peut y en avoir d'autre C'est sur
tette èforlditly on que la Société .des Nations
Sans cette condition, au-
tulle té «S Nations ne disposerait de
l'autorité morale et de la force matérielle
indispensable pour faire respecter ses déci-
sions. Nous avons de plus en plus confiance
que les Etats-Unis ratifieront le traité de
Versailles à une date rapprochée et devien.
dront membres de la Société des Nations.
Mais la ratification américaine comportera
des réserves dont la portée et les consé-
quences ne peuvent être encore établies.
L'adhésion de l'Amérique, consentie à des
conditions raisonables, augmentera consi-
dérablement la force et plus encore le près-
tige international de la Société des Nations ;
mais les problèmes qui se posent devant
l'Angleterre et la France sont trop impé-
rieux, pour qu'il soit possible d'en ajourner
la discussion, jusqu'à l'acceptation de
l'Amérique. Il faut aborder immédiatement
ces problèmes. Nous nous réjouissons de la
venue à Londres du successeur de M. Cle-
menceau, à cet effet. L'esprit général dans
lequel les discussions seront conduites im-
porte plus que le détail des solutions qui
pourront être adoptées. Nous sommes heu-
reux de penser que la France reconnaît
tout comme nous cette nécessité. Elle voit
que l'alliance doit, pour faire face aux dan-
gers qui se présentent à elle et remplir les
buts pour lesquels elle existe, avoir comme
base la confiance réciproque et entière des
deux peuples. La méfiance ou le doute lui
seraient fatals. L'alliance pourrait continuer
à vivre, mais elle n'aurait plus l'énergie né-
cessairè dans la. pensée comme dans l'ac-
tion. Il est exact que la confiance mutuelle,
qui a été le facteur décisif de la victoire,
n'est plus actuellement aussi profonde
qu'elle devrait l'être et que le désireraient
sincèrement les deux nations. Nos alliés
français ne mettent plus en nous la même
confiance inébranlable que par le passé.
Leur presse laisse percer de l'irritation pour
notre conduite à maints égards ; chez nous,
des journaux, ceux surtout de l'ancien clan
germanophile et pacifiste, traitent beaucoup
de grands problèmes sur un ton destiné à
blesser les susceptibilités légitimes de la
France.
M. Millerand est particulièrement quali-
fié pour mener à bien la conversation gé-
nérale analogue à celle qui précéda l'ac-
cord de 1904, qui s'impose entre les deux
gouvernements.
Pour remplir son but, une conversation
de cette nature doit être marquée par une
parfaite franchise de part et d'autre. Le
passé de M. Millerand témoigne de sa droi-
ture et de son patriotisme. Son profond
dévouement à la cause de l'Alliance était
bien connu avant qu'il prononçât son grand
discours de vendredi dernier qui lui a valu
un vote de confiance à une énorme majo-
rité. Dans son discours, M. Millerand a af-
firmé la continuité de la politique de la
France, son désir de poursuivre l'œuvre de
son illustre prédécesseur, sa fidélité aux al-
liances de la France, et sa résolution d'exé-
cuter le traité avec une entière bonne foi,
comme avec une fermeté inébranlable.
La nettelé avec laquelle il a abordé ce
dernier point exercera un effet salutaire à
Berlin, car l'attitude de von Lersner de-
mandait une leçon. — (Ed.)
TIMES, 9.2.
LES ÉTATS-UNIS
ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
LE MAINTIEN DE LA DOCTRINE DE
MONROE. — A la Conférence de Paris la
France était opposée à la doctrine de Mon-
roe. La reconnaissance de sa validité a été
inscrite dans le pacte de la Société des Na-
tions mais non dans les termes voulus par
l'Amérique.
Le professeur Marshall Brown, de l'Uni-
versité de Princeton, a fait remarquer le dé-
saccord entre les deux textes anglais et
français. Le texte anglais dit que le pacte
n'affectera pas la validité de la doctrine de
Monroe ; d après le texte français la doc-
trine de Monroe ne sera pas considérée
comme incompatible avec le pacte.
Il se peut que la différence ne soit pas
aussi capitale que le pense le professeur
Brown mais il est significatif que l'expres-
sion la plus faible se trouve dans le texte
français.
Nous prétendons que la reconnaissance
de la doctrine doit être assez claire pour ne
pas donner lieu à deux interprétations.
car si les nations ne s'entendent pas pour
la formuler pouvons-nous être sûrs de leur
sincérité ? Les Français ont beaucoup em-
prunté en Amérique latine et ils veulent
avoir la main libre dans ces pays.
Les Etats-Unis ont fréquemment protégé
les Etats de l'Amérique du Sud des consé-
quences de leurs erreurs financières non
parce que les Américains pardonnèrent ces
fautes, mais parce qu'elles atteignaient tout
le Continent américain.
Il n'y a pas de nation européenne qui
ait le respect des pays assez faibles pour
être exploités et assez riches pour que l'opé-
ration soit profitable. Peu importe que ces
pays soient en Afrique, en Asie ou en Amé-
rique. La doctrine de Monroe ferme la porte
de l'hémisphère occidental ; la politique de
l'Europe est celle de la porte ouverte.
Nous avons vu, pendant la guerre, que la
seule partie du monde où il n'y ait pas eu
de sang versé est celle qui est défendue
par la doctrine de Monroe, sans laquelle
les belligérants auraient eu en Amérique
comme en Asie et en Afrique des posses-
sions impliquées dans la lutte.
Les Etats-Unis donneront un troisième
exposé de la doctrine. Il différera des tex-
tes anglais et français, mais il n'y aura au-
cun doute possible quant son sens et rien
ne sera laissé à l'interprétation. — (Ed.)
CHICAGO TRIBUNE, 13.1.
L'ACCEPTATION DES RESERVES PAR
LES ALLIES D'EUROPE. — Le télégramme
de notre correspondant de Washington en-
tretient de nouveau l'espoir que le Sénat
pourra, dans les discussions qui s'ouvri-
ront la semaine prochaine, donner au Pré-
sident la majorité nécessaire pour la ratifi-
cation du traité. Cet espoir est d'ailleurs,
incertain et ne doit être accueilli qu'avec
prudence. Le traité peut échouer encore au
Sénat. L'hostilité de certains sénateurs n'a
pas été apaisée ; elle demeure implacable.
Les réserves Lodge ne leur donnent pas sa-
tisfaction ; il n'est pas de réserves qui
- -
p DES
'AIRES ÉlnANGFRES
Einp J, ^gijerre
| ----.:.
N° 1375
Mercredi 11 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
..- SOMMAIRE
hESSE
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N Urs d'actes ICriminetls (Mùnchner
Neuestp », achrichten, Kreuz-Zeitung,
- Le aP Kôlnische Zeitung).
e,,iiner l eblatt' Kôlnische Zeituny).
IPéclaratin e en Prusse orientale
£ eu'sc/iP du 'Président Winnig.
Fra tsche Allgemeine Zeitung). — La
?ei*unQy Espagne (Kolnische Volks-
(Fr ung). - L'influence de M. Masaryk
Iilurter Zeitung).
>i ~tr~~i~. - Le maintien de la
doct rine d,e onroe (Chicago Tribune )
La i- Monroe (Chicago 1'ribune).
Urs dw n par l'Allemagne des au-
^eS). criminels (N ew - York Ti-
!>Rt ^-rie^rfc*n*erventi°n américaine en
,SE ANC,Daity News).-
J lêra ANGLAISE. - Le voyage de M. Mil-
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ffon des S^es Lodge par les Al-
li dl Ellrope (Times). - Le gouverne-
Mail britanni qUe e des mineurs (Daily
J. î a«, A/ornil nnn?St,\ )- Les Etats-Unis
t!es finande 1'Eurone (Daily Ex-
S LT* faïi* , Times).
SE aVtrir"Ine- - La livraison par
j^niagne jj auteurs d'actes crimi-
lIels orgen).
PRE ~SE - La France et l'Es-
^auMarJrJS r/n a France et l'Es-
f\F;sSF; e au Maroç (Dia, Tribuna).
tir - « La haine et le
chfE nge » INÎPU e Coui anl). — Négocia-
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1 h°Hando-belges (Maas-
!j - La livraison par l'Alle-
1 î>e des JnJttears d'actes criminels
! sscrra< e( £ oman°)- - La politique
* M- Nitti 1 (GlOrnale dltalia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
VE A -
I.t: liCE &. GRANDE-BRETAGNE
^koïagp ^EpM' MILLERAND A
M. IVIILLERAND A
Se - Le Premier Ministre de
c tout n0ttlent iP P.^-demain à Londres.
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» 5? ial r Ux accuPn p particulière.
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|1Ile air in^prf • ns ou obscurs, il ap-
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I>el b ? du monde doit être établie.
Il ne peut y en avoir d'autre C'est sur
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L'adhésion de l'Amérique, consentie à des
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dérablement la force et plus encore le près-
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mais les problèmes qui se posent devant
l'Angleterre et la France sont trop impé-
rieux, pour qu'il soit possible d'en ajourner
la discussion, jusqu'à l'acceptation de
l'Amérique. Il faut aborder immédiatement
ces problèmes. Nous nous réjouissons de la
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pourront être adoptées. Nous sommes heu-
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M. Millerand est particulièrement quali-
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parfaite franchise de part et d'autre. Le
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bien connu avant qu'il prononçât son grand
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Berlin, car l'attitude de von Lersner de-
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ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
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Brown mais il est significatif que l'expres-
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Nous prétendons que la reconnaissance
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Les Etats-Unis ont fréquemment protégé
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le Continent américain.
Il n'y a pas de nation européenne qui
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l'Europe est celle de la porte ouverte.
Nous avons vu, pendant la guerre, que la
seule partie du monde où il n'y ait pas eu
de sang versé est celle qui est défendue
par la doctrine de Monroe, sans laquelle
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Les Etats-Unis donneront un troisième
exposé de la doctrine. Il différera des tex-
tes anglais et français, mais il n'y aura au-
cun doute possible quant son sens et rien
ne sera laissé à l'interprétation. — (Ed.)
CHICAGO TRIBUNE, 13.1.
L'ACCEPTATION DES RESERVES PAR
LES ALLIES D'EUROPE. — Le télégramme
de notre correspondant de Washington en-
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