Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 février 1920 09 février 1920
Description : 1920/02/09 (T14,N1373). 1920/02/09 (T14,N1373).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549398
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
V
"STÊRKS
DES
FAIR ES ÉTRANGERES
Ex DE LA GUERRE
'LA GUERRE
N° 1373
Lundi 9 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
>«E88e
{) ru:SSE ALLEMANDE. - France et Allemagne
(G. Bernhard dans Vossische Zeitung).
-- Î L'extradition de Guillaume II (Frank-
-, hrter Zeitung) — Avant les plébiscites
(Post). - L'Italie et l'Allemagne (Tägli-
— La restauration et
; Paix f T onSrie (Münchner Neueste
^a°hrich
bfott) Hamburger Fremden-
Prusse et les pays rhénans
cr Ost). - L'attentat contre M. Erzber.
lW^er a■ °ziahs-t).
N'ÉRICAINE - Le Sénat des Etats-
; puis èt la ratification (Times-Picayune,
n Post). - Les élections sé-
niisp de 1920 (Boston Herald). -
¡ rni8, en commun de la puissance na-
* des 7Îfts-Unis et de la Grande-
âreta, gn-e (Ne W York World, Chicago
^Es ^Une)- 6lV York World, Chicago
Tribune).
xf^pire hrû - La représentation de
?nJ11<îue à la Société des
!ations (Manchester Guardian).
n£SSE: SPAGNOLE. - Le Maroc (Dia).
(Co ITALIENNE La question adriatique
(CO rr?ere deila Sera, Secolo, Giornale
P 4 Sera, Secolo, Giornale
~ESSE y ).
« La Sainte-AJIiance
ar¡S » (Domovina).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
,IATIE
LE TLRAI IIJATS-UNIS
tt: 'tRAITÉ DE VERSAILLES
TA RATIFICATION. -
II6 fi? 1® devoirsuLT^ Drp du Sénat de met-
it tr«Lit it°ut âe
le trQjf.é t de suIte à cette ,controverse sur
Par un crwn 0nils qui rôtablira
t
h es nfe moral dTrAAméri- que parmi les
^^Prorn
jHs 'le doit Pas nécessaire-
I'CiP,es essérlti nos intérêts vitaux
>e~s (ie la République.
ûm» ®rar,ï îris lignes f^âït Vent être connues à
mP du Sénat. Est-ce
în È6Q® re80 qui venu ;n^ ff la ratification n'ar-
{w^s .se mp5 en séna-
L^ont à Se SI lKardonner leur es-
et leur Pf ii»f+ aSCOrd' 6n séna"
nation seraiment personnel au
itin de i 5ssant de se laisser
110 ,0S' les tours
taJ^iUc^ar lesirr,;
tbfaiqluêi 1 s - et su^rfm 1? fpar les leaders de
arroge dans ces débats sur
?»* <****><** ™
b»ÏX'a u retam ne peul servir a,,ou"
Un oU%le 1.1 retard ne peut servir auoun
^t^n P-t servir aucun
44ir t tout doSuite. (E,d.) faut en
~lé 1'[ Mb" e SUite. (Ed.)
1I\:!lr¡ ] c.,) - p [(; 1 7
SJ, l2i/c
« PAS DE COMPROMIS SUR L'AMÉRICANISME »
[sous ce titre]. — Les efforts les plus per-
sistants et les plus adroits ont été faits pour
convaincre le Américains que la prospérité
des Etats-Unis et de l'Europe était liée au
traité avec l'Allemagne. Ces efforts ont été
fructueux, en ce sens que beaucoup de ci-
toyens américains du plus militant patrio-
tisme sont quelque peu impressionnés par
des discours de ce genre : « Voyez, les na-
tions de d'Europe vont de l'avant avec le
traité de paix et la Société des Nations tan-
dis que les Etats-Unis restent en arrière
'avec la Turquie et la Russie ».
Mais de tels arguments n'ont aucun poids
pour ceux qui ont étudié de près la situa-
tion et qui sont capables d'établir le devoir
des Etats-Unis, en le fondant sur leur carac-
tère particulier, sur leurs traditions et leurs
relations avec l'Europe. Le premier point à
retenir est que les Etats-Unis, ayant déclaré
leur guerre séparément, le traité n'aurait
pas dû les mêler aux accords politiques
européens au même titre que les autres
puissances signataires des engagements en-
tre alliés.
Il n'est pas du pouvoir du Président de
contracter une alliance entre notre gouver-
nement et n'importe quel pays étranger.
S'il essaie de conclure un traité d'alliance
avec l'Europe, ce qui est la vraie nature du
traité de Versailles, il provoque l'opposition
de tous les Américains attachés aux tradi-
tions de leur pays, telles qu'elles sont for-
mulées dans la doctrine de Monroe et dans
d'autres principes américains.
Le traité de Versailles n'intéresse que peu,
et de très loin, les Etats-Unis, si ce n'est
par son projet de Société des Nations qui
tend à mêler les Etats-Unis, de façon per-
manente, aux affaires européennes. A l'ex-
ception de la Société, le traité peut être exé-
cuté sans des Etats-Unis aussi bien et mieux
qu'avec leur coopération, et les nations in-
téressées commencent à le mettre en vi-
gueur. Les seuls points qui affectent les
Etats-Unis sont certaines dispositions de la
partie X dont on peut traiter directement
avec l'Allemagne en moins d'une semaine.
On ne demande pas la ratification du
traité à cause du règlement avec l'Allema-
gne, mais parce que la Société des Nations
est vouée à un échec si on ne peut attirer les
Etats-Unis dans la politique européenne. On
annonce que « l'Europe tombera dans le
chaos » et que « les petites nations libérées
seront détruites » si les Etats-Unis n'entrent
pas dans la Société, mais il n'y a pas un
mot de vérité dans ces prédictions et elles
restent sans effet sur les Américains qui sa-
vent où est la vraie force de leur pays en
tant que défenseur de la liberté.
On parle encore de « compromis » sur la
question de savoir si les Etats-Unis reste-
ront maîtres de leur volonté ou capitule-
ront devant une réunion de nations étran-
gères. Il n'y aura pas de compromis parce
qu'il ne peut pas y en avoir. Si les séna-
teurs démocrates veulent en finir avec le
traité, avant qu'il ne ruine leur parti ils
peuvent voter pour des réserves qui sauve-
garderont indépendance, l'honneur et les
intérêts vitaux des Etats-Unis. S'ils ne veu-
lent pas agir ainsi, le traité restera tel qu'il
est, non ratifié et inapplicable pour les
Unis. (Ed.)
WASHINGTON POST, 14.1.
LES ELECTIONS SENATORIALES DE
1920. — Supposons que les leaders démo-
crates suivent le conseil du président Wil-
son et qu'ils fassent de la ratification du
traité la question essentielle de la prochaine
élection présidentielle ou que, selon les
propres termes du président, « ils donnent
à la prochaine élection le caractère d'un
grand et solennel référendum ». Que peut-
il vraisemblablement en résulter ?
Il ne faut pas oublier que novembre pro-
chain verra l'élection d'une nouvelle Cham-
bre, mais seulement un renouvellement
partiel du Sénat qui ne portera que sur 33
sénateurs sortants dont 15 républicains et
17 démocrates.
Les 15 sénateurs républicains dont les
sièges seront disputés sont : Brandegee du
Connecticut, Sherman de l'Illinois, Watson
d'Indiana, Cummins de l'Iowa, Curtis du
Kansas, Spencer du Missouri, Moses du
New-Hamphsire, Wadsworth de New-
York, Gronna du North-Dakota, Harding
de l'Ohio, Penrose de Pennsylvanie, Smoot
de l'Utah, Dillingham de Vermont, Jones de
Washington et Lenroot du Wisconsin.
En supposant que les démocrates soient
capables de réélire les 17 démocrates sor-
tants et de remplacer les 15 républicains
par des démocrates partisans de la politi-
que de Wilson, le groupe des démocrates
qui se compose aujourd'hui de 47 séna-
teurs en comprendrait 62 et le nombre des
républicains serait réduit à 34. On recon-
naîtra qu'un tel changement est à peu près
impossible ; s'il se produisait cependant il
manquerait encore aux démocrates 2 voix
pour avoir les 64 voix nécessaires à la ra-
tification. Avant de s'embarquer dans cette
affaire, sous la conduite du président wil-
son, les démocrates feront bien de pren-
dre un crayon et du papier et de faire leurs
Etats-Unis. - (Ed.)
BOSTON HERALD, 13 1.
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
LA REPRESENTATION DE L'EMPIRE
BRITANNIQUE. — M. Rowell, président du
conseil privé du Canada, a exposé avec
beaucoup de franchise l'une des causes es-
sentielles de l'hostilité du Sénat américain
au pacte de la Société des Nations : comme
membres originaires de la Société les do-
minions britanniques disposeront chacun
d'une voix dans les délibérations de l'as-
semblée, ce qui donnera six voix à l'empire
britannique contre une aux Etats-Unis. Nous
croyons qu'il suffit de soulever et d'exami-
ner cette difficulté pour l'écarter. Seul le
Conseil de la Société des nations possède
des pouvoirs exécutifs importants, et l'Em-
pire britannique n'y dispose que d'une voix.
C'est le Conseil, et non l'Assemblée, qui pré-
sentera des propositions pour la réduction
des armements, avisera aux movens de
remplir les obligations prévues par l'arti-
cle X si controversé, et prononcera son
"STÊRKS
DES
FAIR ES ÉTRANGERES
Ex DE LA GUERRE
'LA GUERRE
N° 1373
Lundi 9 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
>«E88e
{) ru:SSE ALLEMANDE. - France et Allemagne
(G. Bernhard dans Vossische Zeitung).
-- Î L'extradition de Guillaume II (Frank-
-, hrter Zeitung) — Avant les plébiscites
(Post). - L'Italie et l'Allemagne (Tägli-
— La restauration et
; Paix f T onSrie (Münchner Neueste
^a°hrich
bfott) Hamburger Fremden-
Prusse et les pays rhénans
cr Ost). - L'attentat contre M. Erzber.
lW^er a■ °ziahs-t).
N'ÉRICAINE - Le Sénat des Etats-
; puis èt la ratification (Times-Picayune,
n Post). - Les élections sé-
niisp de 1920 (Boston Herald). -
¡ rni8, en commun de la puissance na-
* des 7Îfts-Unis et de la Grande-
âreta, gn-e (Ne W York World, Chicago
^Es ^Une)- 6lV York World, Chicago
Tribune).
xf^pire hrû - La représentation de
?nJ11<îue à la Société des
!ations (Manchester Guardian).
n£SSE: SPAGNOLE. - Le Maroc (Dia).
(Co ITALIENNE La question adriatique
(CO rr?ere deila Sera, Secolo, Giornale
P 4 Sera, Secolo, Giornale
~ESSE y ).
« La Sainte-AJIiance
ar¡S » (Domovina).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
,IATIE
LE TLRAI IIJATS-UNIS
tt: 'tRAITÉ DE VERSAILLES
TA RATIFICATION. -
II6 fi? 1® devoirsuLT^ Drp du Sénat de met-
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le trQjf.é t de suIte à cette ,controverse sur
Par un crwn 0nils qui rôtablira
t
h es nfe moral dTrAAméri- que parmi les
^^Prorn
jHs 'le doit Pas nécessaire-
I'CiP,es essérlti nos intérêts vitaux
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{w^s .se mp5 en séna-
L^ont à Se SI lKardonner leur es-
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nation seraiment personnel au
itin de i 5ssant de se laisser
110 ,0S' les tours
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arroge dans ces débats sur
?»* <****><** ™
b»ÏX'a u retam ne peul servir a,,ou"
Un oU%le 1.1 retard ne peut servir auoun
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« PAS DE COMPROMIS SUR L'AMÉRICANISME »
[sous ce titre]. — Les efforts les plus per-
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convaincre le Américains que la prospérité
des Etats-Unis et de l'Europe était liée au
traité avec l'Allemagne. Ces efforts ont été
fructueux, en ce sens que beaucoup de ci-
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tisme sont quelque peu impressionnés par
des discours de ce genre : « Voyez, les na-
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dis que les Etats-Unis restent en arrière
'avec la Turquie et la Russie ».
Mais de tels arguments n'ont aucun poids
pour ceux qui ont étudié de près la situa-
tion et qui sont capables d'établir le devoir
des Etats-Unis, en le fondant sur leur carac-
tère particulier, sur leurs traditions et leurs
relations avec l'Europe. Le premier point à
retenir est que les Etats-Unis, ayant déclaré
leur guerre séparément, le traité n'aurait
pas dû les mêler aux accords politiques
européens au même titre que les autres
puissances signataires des engagements en-
tre alliés.
Il n'est pas du pouvoir du Président de
contracter une alliance entre notre gouver-
nement et n'importe quel pays étranger.
S'il essaie de conclure un traité d'alliance
avec l'Europe, ce qui est la vraie nature du
traité de Versailles, il provoque l'opposition
de tous les Américains attachés aux tradi-
tions de leur pays, telles qu'elles sont for-
mulées dans la doctrine de Monroe et dans
d'autres principes américains.
Le traité de Versailles n'intéresse que peu,
et de très loin, les Etats-Unis, si ce n'est
par son projet de Société des Nations qui
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qu'avec leur coopération, et les nations in-
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Etats-Unis sont certaines dispositions de la
partie X dont on peut traiter directement
avec l'Allemagne en moins d'une semaine.
On ne demande pas la ratification du
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gne, mais parce que la Société des Nations
est vouée à un échec si on ne peut attirer les
Etats-Unis dans la politique européenne. On
annonce que « l'Europe tombera dans le
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seront détruites » si les Etats-Unis n'entrent
pas dans la Société, mais il n'y a pas un
mot de vérité dans ces prédictions et elles
restent sans effet sur les Américains qui sa-
vent où est la vraie force de leur pays en
tant que défenseur de la liberté.
On parle encore de « compromis » sur la
question de savoir si les Etats-Unis reste-
ront maîtres de leur volonté ou capitule-
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teurs démocrates veulent en finir avec le
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peuvent voter pour des réserves qui sauve-
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est, non ratifié et inapplicable pour les
Unis. (Ed.)
WASHINGTON POST, 14.1.
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1920. — Supposons que les leaders démo-
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propres termes du président, « ils donnent
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sénateurs sortants dont 15 républicains et
17 démocrates.
Les 15 sénateurs républicains dont les
sièges seront disputés sont : Brandegee du
Connecticut, Sherman de l'Illinois, Watson
d'Indiana, Cummins de l'Iowa, Curtis du
Kansas, Spencer du Missouri, Moses du
New-Hamphsire, Wadsworth de New-
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de l'Ohio, Penrose de Pennsylvanie, Smoot
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Washington et Lenroot du Wisconsin.
En supposant que les démocrates soient
capables de réélire les 17 démocrates sor-
tants et de remplacer les 15 républicains
par des démocrates partisans de la politi-
que de Wilson, le groupe des démocrates
qui se compose aujourd'hui de 47 séna-
teurs en comprendrait 62 et le nombre des
républicains serait réduit à 34. On recon-
naîtra qu'un tel changement est à peu près
impossible ; s'il se produisait cependant il
manquerait encore aux démocrates 2 voix
pour avoir les 64 voix nécessaires à la ra-
tification. Avant de s'embarquer dans cette
affaire, sous la conduite du président wil-
son, les démocrates feront bien de pren-
dre un crayon et du papier et de faire leurs
Etats-Unis. - (Ed.)
BOSTON HERALD, 13 1.
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
LA REPRESENTATION DE L'EMPIRE
BRITANNIQUE. — M. Rowell, président du
conseil privé du Canada, a exposé avec
beaucoup de franchise l'une des causes es-
sentielles de l'hostilité du Sénat américain
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membres originaires de la Société les do-
minions britanniques disposeront chacun
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britannique contre une aux Etats-Unis. Nous
croyons qu'il suffit de soulever et d'exami-
ner cette difficulté pour l'écarter. Seul le
Conseil de la Société des nations possède
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pire britannique n'y dispose que d'une voix.
C'est le Conseil, et non l'Assemblée, qui pré-
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