Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 février 1920 04 février 1920
Description : 1920/02/04 (T14,N1369). 1920/02/04 (T14,N1369).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254935m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTEI\ES.
DES
,~ ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1
N° 1369
Mercredi 4 février 1920
I
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE LLE1ANDE" - La tâche de la diplo-
Zeitung).
Alinfyt :\'l'liés et la Hongrie (Deutsche
ne Zeitung). — Le 61e anniver-
Versa lre de Guillaume II (Münchener
Post)
PRESSE C AINE" — Le discours du Pré-
sid AMERICAINE. - Le discours du Pré-
sident S0Tl au Jackson Day (New
Yor?/rl- rnes)- — La République d'Ukrai-
ne t'r mes-Picayune). — Les Etats-
1113 et .^es> finances de l'Europe (New
Vqj- - i, r*mes)
TIrnes).
Urs d' - La livraison des au-
La d actes criminels (Algemeen Han-
Leg trahie » (Moming Post). -
top Lnis et. les finances de l'Eu-
rope (manchester Guardian).
* pHeSse ESpagn'ole- - L'Espagne et Tanger
(SO{)
VE Hoi'LANDAISE- — La livraison des au-
^Urs -, criminels (Allgemeen IIan-
(('0 LIEr\NE. - La question adriatique
h 'Or "ere della Sera Epoca, Giornale
,
Bel YOliGOSL.\vE. - Manifestations à
^^Rnart^^Uoarebatchhe o/r Novine).
POLITIQUE GENERALE.
ET DIPLOMATIE
LES ÉTATS-UNIS
ï~ "tRAITÉ DE VERSAILLES
C' DU PRESIDENT WIL-
Illl Dell JACKsON DAY. On retrouve
trop de rmîttransigeance d'un An-
^ckislon dans la lettre adressée par
'e PrA.J^ent ail^reP,résentants de son parti
à Wanshington à l'occasion du
(IUe nS'il eS Day. M. Wilson écrit en
î^tte v*'s& Il existe le moindre doute sur ce
Pa2e UL Sa?f.r le trai« de sujet de
que et" de la vitale - le traité de paix et
PQCTle la Société des Nations - l'uni-
e rna-nière de la résoudre est
le ^°rmer I aux prochaines élec-
? îorn?)e d'un CTri^u^ prochaines élections
1 i » L* li ier les et solennel referen-
referpnH Itfc SUr le rôle que doi-
'VE nt jou er les Etats'Urlis en vue de complé-
dp comptes de la guerre
i tai qiî^er à l'avenir des crimes comme
| h Aliema voulu commettre )J.
Klt eil'r de ratifier le
afinl AHeIrlag ger l'état de guerre entre nous
\111i8 de demane pendant toute une année
T-e n^^udre électeurs des Etats-
<îomSi<îent Wu doute qui n'existe
n doute.. ent Wilson, pour sa part, n'a
fcS? CUn te- Sllr lopinion du peuple amé-
ricain au sujet du traité. Il n'a cessé d'affir-
mer depuis le début que l'écrasante majo-
rité du pays désire la ratification du traité.
De leur côté les républicains n'éprouvent
aucun doute, non plus. Les membres de
leur comité national ont tranché la ques-
tion en ce qui les concerne. Les chefs res-
ponsables de ce parti n'entendent nulle-
ment que le traité devienne une des ques-
tions essentielles de la campagne, ils s'ef-
forcent d'en obtenir la ratification afin que
cette dispute ne fasse pas partie de la cam-
pagne. Les démocrates ne désirent pas ba-
ser leur campagne sur la question du trai-
té ; le pays protesterait énergiquement con-
tre la prolongation d'un débat dont la du
rée dépasse déjà les limites de sa patience.
D'ailleurs, quelle que soit l'issue de la cam-
pagne, personne ne pourrait affirmer que
le traité avait été le facteur déterminant
de l'élection.
On ne peut voir dans le langage de Al.
Wilson le conseil donné à son parti d'in-
troduire la question du traité dans la cam-
pagno. Ce ne peut être là ni son désir ni
son espoir. Son appel, ses arguments de-
mandent la ratification à bref délai. Il ré-
pète encore qu'il n'est pas opposé à des ré-
serves ayant le caractère d'interprétation.
Il déclare en effet : « Je me suis efforcé
d'établir clairement que si le Sénat tient à
dire ce qu'est le sens indubitable de la So-
ciété des Nations, je n'y vois pas d'incon-
vénient. » Mais il ajoute : « Il ne peut y
avoir d'objection raisonnable à ce que des
interprétations accompagnent l'acte de ra-
tification. » Il eût été préférable que cette
phrase ne figurât point dans la lettre du
Président, car il est trop tard pour se ber-
cer de l'espoir d'interprétations ne faisant
« qu'accompagner » l'acte. La situation de-
vant laquelle se trouvent le Président et le
pays c'est que le Sénat ne veut pas ratifier
le traité sans incorporer ses réserves à
l'acte de ratification. Un groupe nombreux
et influent de sénateurs du parti républi-
cain s'efforce loyalement d'arriver à un ac-
cord avec ses propres chefs et avec les
démocrates sur des réserves présentées
sous une forme que le Président puisse ac-
cepter. Nous pensons que M. Wilson ferait
bien d'encourager ces efforts.
Le Président se trouve sur un terrain
plus solide lorsqu'il dit : « Mais quand la
décision sera prise, il faudra que je puisse
savoir si le traité est ratifié ou rejeté par
vous. Nous ne pouvons pas rédiger ce
traité à nouveau. Il faut le prendre sans
modifications qui en altèrent le sens, ou
le laisser et alors, après que le reste du
monde l'aura signé, nous devrons entre-
prendre la tâche inimaginable de faire un
nouveau traité, un traité séparé avec l'Al-
lemagne ». D'après ce que nous croyons
comprendre, le groupe central des républi-
cains essaie loyalement d'obtenir la ratifi-
cation dans ce sens. Nous avons toute con-
fiance que l'acte de ratification recevra une
forme que le Président acceptera par égard
pour les souffrances des peuples et le bien
de l'humanité, même si elle n'a pas son en-
tière approbation.
Il est parfaitement vrai, comme le dit le
Président, que sans la Société des Nations
et sans notre participation à cet effort, le -',
monde resterait exposé à tous les maux
anoiens : traités secrets, alliances offensi-
ves et défensives, gouvernements pleins
d'une méfiance réciproque, intriguant les
uns contre les autres, ajournement sine die
de tout espoir d'une paix durable, menace
perpétuelle de nouvelles guerres. Nous
croyons fermement que lorsque le traité
lui reviendra. le Président fera tout pour
le transmettre aux autres puissances tel
qu'il aura été accepté par les Etats-Unis.
NEW YORK TIMES, 9.1. soir.
n
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA TACHE DE LA DIPLOMATIE ALLE-
MANDE.- La Commission des Réparations
continue en réalité à grouper les intérêts
de nos anciens adversaires. Cette commis-
sion possède des droits extrêmement éten-
dus, d'autant plus dangereux pour nous
qu'ils peuvent s'étendre encore, chaque fois
qu'une des conditions inexécutables du
traité de Versailles ne sera pas remplie.
Quant à savoir quelle sera l'attitude de
cette commission vis-à-vis de la Confé-
rence des ambassadeurs, qui a remplacé à
Paris le Conseil Suprême, c'est ce qu'on ne
peut dire encore et c'est également la pra-
tique qui fixera ses rapports avec la So-
ciété des Nations. D'ailleurs la Société des
Nations n'aura de valeur pour nous que
lorsque nous y serons admis et en ferons
partie, c'est-à-dire lorsqu'elle sera pour
nous un tribunal devant lequel nous pour-
rons exposer nos griefs.
Cela ne veut pas dire que nos représen-
tants diplomatiques ne trouveront rien à
faire dans les pays de l'Entente. L'évolu-
tion ne s'arrête pas; elle continue par delà
les choses et les faits que quelques Puis- ■*
sances avaient cru pouvoir inscrire au bi-
lan de la guerre. L'exécution du traité de
paix donnera abondamment lieu aux con- -,
versations directes qui doivent précéder
tout accord devant les commissions. On
verra aussi probablement que le traité de
paix a laissé les plus importants problèmes
sans solution et que ce devra être le rôle
d'une nouvelle diplomatie de jeter tout d'a-
bord un pont sur les abîmes effroyables
qui séparent les peuples et ensuite de les
combler.
Nous avons déjà déclaré précédemment
que la nouvelle Allemagne devait être re-
présentée par des hommes nouveaux.
La transformation qui s'est opérée à
l'intérieur de l'Allemagne ne pourra trou-
ver de créance, si nous sommes représen-
tés par des fonctionnaires de l'ancien ré-
gime. Certes un ambassadeur ne pourra
convaincre ô lui seul un peuple étranger
plein de préjugés. Il ne pourra réussir en
ce sens que si nous continuons dans no-
tre patrie à bâtir et à organiser la maison
dans un nouvel esprit. Il y a toujours des
impondérables. Seul le rayonnement de
notre vie politique intérieure à l'extérieur
fera que le diplomate trouvera plein crédit
pour la politique qu'il représente. Nous
n'avons pas lieu de croire que le gouver-
DES
,~ ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1
N° 1369
Mercredi 4 février 1920
I
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE LLE1ANDE" - La tâche de la diplo-
Zeitung).
Alinfyt :\'l'liés et la Hongrie (Deutsche
ne Zeitung). — Le 61e anniver-
Versa lre de Guillaume II (Münchener
Post)
PRESSE C AINE" — Le discours du Pré-
sid AMERICAINE. - Le discours du Pré-
sident S0Tl au Jackson Day (New
Yor?/rl- rnes)- — La République d'Ukrai-
ne t'r mes-Picayune). — Les Etats-
1113 et .^es> finances de l'Europe (New
Vqj- - i, r*mes)
TIrnes).
Urs d' - La livraison des au-
La d actes criminels (Algemeen Han-
Leg trahie » (Moming Post). -
top Lnis et. les finances de l'Eu-
rope (manchester Guardian).
* pHeSse ESpagn'ole- - L'Espagne et Tanger
(SO{)
VE Hoi'LANDAISE- — La livraison des au-
^Urs -, criminels (Allgemeen IIan-
(('0 LIEr\NE. - La question adriatique
h 'Or "ere della Sera Epoca, Giornale
,
Bel YOliGOSL.\vE. - Manifestations à
^^Rnart^^Uoarebatchhe o/r Novine).
POLITIQUE GENERALE.
ET DIPLOMATIE
LES ÉTATS-UNIS
ï~ "tRAITÉ DE VERSAILLES
C' DU PRESIDENT WIL-
Illl Dell JACKsON DAY. On retrouve
trop de rmîttransigeance d'un An-
^ckislon dans la lettre adressée par
'e PrA.J^ent ail^reP,résentants de son parti
à Wanshington à l'occasion du
(IUe nS'il eS Day. M. Wilson écrit en
î^tte v*'s& Il existe le moindre doute sur ce
Pa2e UL Sa?f.r le trai« de sujet de
que et" de la vitale - le traité de paix et
PQCTle la Société des Nations - l'uni-
e rna-nière de la résoudre est
le ^°rmer I aux prochaines élec-
? îorn?)e d'un CTri^u^ prochaines élections
1 i » L* li ier les et solennel referen-
referpnH Itfc SUr le rôle que doi-
'VE nt jou er les Etats'Urlis en vue de complé-
dp comptes de la guerre
i tai qiî^er à l'avenir des crimes comme
| h Aliema voulu commettre )J.
Klt eil'r de ratifier le
afinl AHeIrlag ger l'état de guerre entre nous
\111i8 de demane pendant toute une année
T-e n^^udre électeurs des Etats-
<îomSi<îent Wu doute qui n'existe
n doute.. ent Wilson, pour sa part, n'a
fcS? CUn te- Sllr lopinion du peuple amé-
ricain au sujet du traité. Il n'a cessé d'affir-
mer depuis le début que l'écrasante majo-
rité du pays désire la ratification du traité.
De leur côté les républicains n'éprouvent
aucun doute, non plus. Les membres de
leur comité national ont tranché la ques-
tion en ce qui les concerne. Les chefs res-
ponsables de ce parti n'entendent nulle-
ment que le traité devienne une des ques-
tions essentielles de la campagne, ils s'ef-
forcent d'en obtenir la ratification afin que
cette dispute ne fasse pas partie de la cam-
pagne. Les démocrates ne désirent pas ba-
ser leur campagne sur la question du trai-
té ; le pays protesterait énergiquement con-
tre la prolongation d'un débat dont la du
rée dépasse déjà les limites de sa patience.
D'ailleurs, quelle que soit l'issue de la cam-
pagne, personne ne pourrait affirmer que
le traité avait été le facteur déterminant
de l'élection.
On ne peut voir dans le langage de Al.
Wilson le conseil donné à son parti d'in-
troduire la question du traité dans la cam-
pagno. Ce ne peut être là ni son désir ni
son espoir. Son appel, ses arguments de-
mandent la ratification à bref délai. Il ré-
pète encore qu'il n'est pas opposé à des ré-
serves ayant le caractère d'interprétation.
Il déclare en effet : « Je me suis efforcé
d'établir clairement que si le Sénat tient à
dire ce qu'est le sens indubitable de la So-
ciété des Nations, je n'y vois pas d'incon-
vénient. » Mais il ajoute : « Il ne peut y
avoir d'objection raisonnable à ce que des
interprétations accompagnent l'acte de ra-
tification. » Il eût été préférable que cette
phrase ne figurât point dans la lettre du
Président, car il est trop tard pour se ber-
cer de l'espoir d'interprétations ne faisant
« qu'accompagner » l'acte. La situation de-
vant laquelle se trouvent le Président et le
pays c'est que le Sénat ne veut pas ratifier
le traité sans incorporer ses réserves à
l'acte de ratification. Un groupe nombreux
et influent de sénateurs du parti républi-
cain s'efforce loyalement d'arriver à un ac-
cord avec ses propres chefs et avec les
démocrates sur des réserves présentées
sous une forme que le Président puisse ac-
cepter. Nous pensons que M. Wilson ferait
bien d'encourager ces efforts.
Le Président se trouve sur un terrain
plus solide lorsqu'il dit : « Mais quand la
décision sera prise, il faudra que je puisse
savoir si le traité est ratifié ou rejeté par
vous. Nous ne pouvons pas rédiger ce
traité à nouveau. Il faut le prendre sans
modifications qui en altèrent le sens, ou
le laisser et alors, après que le reste du
monde l'aura signé, nous devrons entre-
prendre la tâche inimaginable de faire un
nouveau traité, un traité séparé avec l'Al-
lemagne ». D'après ce que nous croyons
comprendre, le groupe central des républi-
cains essaie loyalement d'obtenir la ratifi-
cation dans ce sens. Nous avons toute con-
fiance que l'acte de ratification recevra une
forme que le Président acceptera par égard
pour les souffrances des peuples et le bien
de l'humanité, même si elle n'a pas son en-
tière approbation.
Il est parfaitement vrai, comme le dit le
Président, que sans la Société des Nations
et sans notre participation à cet effort, le -',
monde resterait exposé à tous les maux
anoiens : traités secrets, alliances offensi-
ves et défensives, gouvernements pleins
d'une méfiance réciproque, intriguant les
uns contre les autres, ajournement sine die
de tout espoir d'une paix durable, menace
perpétuelle de nouvelles guerres. Nous
croyons fermement que lorsque le traité
lui reviendra. le Président fera tout pour
le transmettre aux autres puissances tel
qu'il aura été accepté par les Etats-Unis.
NEW YORK TIMES, 9.1. soir.
n
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA TACHE DE LA DIPLOMATIE ALLE-
MANDE.- La Commission des Réparations
continue en réalité à grouper les intérêts
de nos anciens adversaires. Cette commis-
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qu'ils peuvent s'étendre encore, chaque fois
qu'une des conditions inexécutables du
traité de Versailles ne sera pas remplie.
Quant à savoir quelle sera l'attitude de
cette commission vis-à-vis de la Confé-
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Paris le Conseil Suprême, c'est ce qu'on ne
peut dire encore et c'est également la pra-
tique qui fixera ses rapports avec la So-
ciété des Nations. D'ailleurs la Société des
Nations n'aura de valeur pour nous que
lorsque nous y serons admis et en ferons
partie, c'est-à-dire lorsqu'elle sera pour
nous un tribunal devant lequel nous pour-
rons exposer nos griefs.
Cela ne veut pas dire que nos représen-
tants diplomatiques ne trouveront rien à
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les choses et les faits que quelques Puis- ■*
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lan de la guerre. L'exécution du traité de
paix donnera abondamment lieu aux con- -,
versations directes qui doivent précéder
tout accord devant les commissions. On
verra aussi probablement que le traité de
paix a laissé les plus importants problèmes
sans solution et que ce devra être le rôle
d'une nouvelle diplomatie de jeter tout d'a-
bord un pont sur les abîmes effroyables
qui séparent les peuples et ensuite de les
combler.
Nous avons déjà déclaré précédemment
que la nouvelle Allemagne devait être re-
présentée par des hommes nouveaux.
La transformation qui s'est opérée à
l'intérieur de l'Allemagne ne pourra trou-
ver de créance, si nous sommes représen-
tés par des fonctionnaires de l'ancien ré-
gime. Certes un ambassadeur ne pourra
convaincre ô lui seul un peuple étranger
plein de préjugés. Il ne pourra réussir en
ce sens que si nous continuons dans no-
tre patrie à bâtir et à organiser la maison
dans un nouvel esprit. Il y a toujours des
impondérables. Seul le rayonnement de
notre vie politique intérieure à l'extérieur
fera que le diplomate trouvera plein crédit
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