Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-02-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 février 1920 03 février 1920
Description : 1920/02/03 (T14,N1368). 1920/02/03 (T14,N1368).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549346
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
I M,N|STF.HES
D E S
!)¡PAIRES"" ÉTR AN G ER ES
't DE LA GUERRE
N° 1368
Mardi 3 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dM
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrâtes ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ^L £ MANDE. — L'évacuation de.Dant-
zjg UQr}t«iger L'évacuation de. Dant-
et Zeitung). - La Hongrie
rie rlf,\x (p Ume Il (F. Hartmann dans
g, nOVerscher Kuricr ; Post ; Hambur-
ger Semdenblatt). — La journée de
6 hçps et les grèves en Allemagne
( ue Badlsche Landeszeilung).
"SE
les a^ricai\"e. — Le traité de Versail-
les ~.Position au Sénat des Etat.~-
l'njg ^Position au Sénat des Etats-
(rimes 1 icayiine). — La Chicago
Tribune à Paris (('hicaljo Tribune). —
ll'or/,- ^s a £ rdiens j. du front oriental » (New
(Veu. ,lmes). — Les Soviets et l'Italie
y 0r1' — Les Soviets et ritahe
Times). — Exclusion de re-
Présp,n+v;ants f à la Chambre de l'Etat de
Pro r ork (New York World). — Le
Wfr ïi}016 du parti démocrate (New
finao orld). - Les Etats-Unis et les
b ar)ccs de l'Europe (New York World,
h "Essg y 0 Times, Chicago Tribune).
TGAl'SE' - Lettre de Lord Grey
les F oClété des Nations (Times). —
Les ('ts-Unis et les finances de l'Eu-
Les lmes). et les finances de l'Eu-
ro e
V ^^CN01 E - L'Espagne et Tanger
SSf:; Il
?~~?~' - La réponse des Yougo-
d,l 8 au Conseil Suprême (G. Bellonci-
H ar)s fi'^!s?t, o del Carlino).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉTATS-UNIS
-rn41-rÉ DE VERSAILLES
làpoa"nGN AU SENAT. - Il ne
f« fe-ft1? *e sénateur Lodge cherche
Nté lre Un arrangement au sujet du
» °Uhl' est soiidement appuyé par le
"c^a^es qui ont signifié
'u'» lwi jésir de faire du traité la
®ssenr entleHe n dans la campagne pré-
es d e.
éMOerfttes Perdent donc leur temps
essno 1
ill8 1 SSfHent de convertir le sénateur
nécessité d'un compromis ; il
ie Seul espoir de sa conversion
dêCicirées da.l1de des partisans des réserves
du l'l'QIn ns Son propre parti. Dès qu'ils
de Û? que ProsPérité de la nation et
de parti ils passer avant la discipline
erser nt convertir M. Lodge
ïl ^°sifîlllSetta^>«rf0fnVelJe du sénateur du
0ri 8 est relativement faible ; c'est
CO\~t fQrrnict e leader de la majorité qui le
id fOr ^'le ? c>-fe la maJ'OTité ^ui le
tUf1(1ernAne tétait plus les
Cr°% Cr^ Ses au Vn-de ^article X seraient
rTi» Mp* p?Urrnl it A4S et un compromis sa-
lcAYrj être formulé. - (Ed.)
® [de la Nouvelle-Or-
léans], 2.1.
LA SOCIETE DES NATIONS. — UNE
LETTRE DE LORD GREY. — Lord Grey, [dans
sa lettre au Times], expose longuement
qu'il serait injuste d'accuser l'Amérique et
le Sénat de mauvaise foi ou l'abandon de
leurs engagements parce que le traité n'est
pas ratifié ; ce serait manquer de loyauté
envers l'Amérique que de prétendre que sa
conduite n'est inspirée que par la recher-
che de ses intérêts égoïstes, au mépris de
tout idéal élevé. Nous sommes entièrement
d'accord avec lui, et nous ne doutons pas
que la nation tout entière pense de même.
Notre nation n'a jamais adressé ces repro-
ches à l'Amérique, quelque attitude qu'aient
prise certains hommes politiques dans un
but personnel. Elle n'a jamais eu ces soup-
çons. Elle a été profondément déçue et at-
tristée en voyant que ses espérances étaient
ruinées ou indéfiniment ajournées. Mais
elle n'a jamais douté de la bonne foi de l'A-
mérique et de sa fidélité, à l'idéal qui l'a
décidée à entrer dans la guerre.Si la moyen-
ne des Anglais ne comprendras dans ses
détails le conflit constitutionnel qui s'est
élevé entre l'Exécutif et le Congrès, elle
n'en ignore pas l'existence et sait l'impor-
tance extrême que les Américains lui atta-
chent. D'autre part, lord Grey voit claire-
ment toutes les conséquences nuisibles et
périlleuses du retard apporté. Il pense
qu'une Société des nations est indispensable
pour épargner au monde le retour des
maux, de l'ancien système international,
dont la conséquence inévitable serait une
guerre nouvelle, plus terrible que la der-
nière. Une véritable Société des nations doit
compter l'Amérique parmi ses membres ;
sans l'Amérique, elle pourrait être encore
une alliance militaire puissante, mais elle
perdrait moitié de son influence morale.
Une Société des nations, qui n'aurait pas
l'adhésion de l'Amérique, ne serait pas en
mesure d'empêcher les guerres, ni de faire
renoncer effectivement aux armements bel-
liqueux. - (Ed.).
TIMES, 31.1.
ETATS-UNIS ET FRANCE. — « LA
« CHICAGO TRIBUNE » A PARIS » : Henry
White, plénipotentiaire à la Conférence de
la Paix, a fait l'éloge de la Tribune qui
s'est constamment employée à Paris à faire
connaître avec justesse et précision le point
de vue américain que la France et les au-
tres nations ignorent en général sur d'im-
portantes questions nationales ou interna-
tionales. 1
Il est nécessaire, en effet, que les pays
étrangers sachent ce que pense la majorité
du peuple américain. Pendant la Conférence
.de la Paix, on avait une tendance à ignorer
l'Amérique et certaines nations lui auraient
donné toute la gloire pour s'attribuer tous
les profits. La Tribune, à Paris, a maintenu
les traditions américaines au milieu de ces
adroites compétitions.
L'opinion américaine peut avoir été né-
gligée dans le passé ; la Tribune, à Paris,
veillera à ce qu'elle ne le soit pas à l'avenir.
— (Ed.)
CHICAGO TRIBUNE, 5.1.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
L'EVACUATION DE DANTZIG. — C'est
aujourd'hui pour Dantzig un jour de deuil.
Pour la dernière fois aujourd'hui des sol-
dats allemands ont traversé la ville au pas
de parade. Pendant flus d'un sièdle, des
régiments prussiens ont tenu garnison dans
la ville et, avec le temps, des rapports très
étroits se sont établis entre les soldats et
les habitants. C'est pourquoi, dès le matin,
une grande animation régnait dans les
rues. Tout le monde voulait voir encore une
fois les troupes, leur adresser une parole
d'adieu, et tous les habitants de Dantzig,
quel que. fùt leur parti, étaient unanimes à
vouloir faire de ce jour un jour de fête
pour les troupes.
Toutes les maisons dans les rues où de-
vaient défiler les troupes étaient pavoisées.
Mais, à côté des couleurs de l'empire,
beaucoup de drapeaux portaient les armes
de Dantzig. Un grand nombre de drapeaux
étaient en berne. C'est surtout dans les dis-
cours échangés entre les-officiers comman-
dant les troupes et le premier bourgmestre
que se fit sentir toute la gravité de l'heure.
Sur la place du Marché au Foin, une foule
immense s'était massée. On était accouru de
toutes parts pour voir défiler encore une
fois les troupes allemandes. Les trains de
Zoppot étaient surbondés. Les fabriques, les
ateliers, les magasins étaient vides. Tout
rappelait les grandes journées d'août 1914,
alors que le peuple allemand tout entier
s'unissait et cherchait le chef à qui confier
sa destiftée. Mais comme tout alors était
différent ! C'étaient aussi, il est vrai, des
adieux, peut-être pour la vie. Mais ce que
l'on n'osait pas dire, la foule l'exprimait :
car elle disait, elle, que le peuple est au-
dessus de la vie humaine et qu'il est dur
pour les fils de Dantzig de quitter leur pa-
trie.
DANTZIGER ZEITUNG. 24.1, soir.
LE TRAITÉ AVEC LA HONGRIE
LE REFUS DE SIGNER. — De Buda-
pest : Les chefs de la politique hongroise
savent très bien que le refus de signer le
traité peut avoir des conséquences extrême-
ment graves. Mais que peut-il advenir ? Le
peuple (hongrois semble préférer de beau-
coup voir son pays occupé par les troupes
ennemies que livrer volontairement les ci-
tés les plus florissantes de la civilisation
hongroise et 3 millions de Hongrois à ces
ennemis qui ont déjà manifesté suffisam-
ment leur haine contre les Hongrois.
La Hongrie se souvient aujourd'hui des
paroles de Ludwig Kossuth qui devraient
éveiller aussi un écho douloureux dans le
cœur de plus d'un Allemand : « Ce qui a
été pris par la violence à un peuple peut
toujours être repris, mais ce à quoi un peu-
ple renonce volontairement est à jamais
perdu pour lui. » Et c'est pourquoi la Hon-
grie ne veut pas renoncer à son existence
future, à son existence en tant qu'Etat et
que nation. Advienne que pourra ! La Hon-
grie ne pourra être rendue responsable des
D E S
!)¡PAIRES"" ÉTR AN G ER ES
't DE LA GUERRE
N° 1368
Mardi 3 février 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dM
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrâtes ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ^L £ MANDE. — L'évacuation de.Dant-
zjg UQr}t«iger L'évacuation de. Dant-
et Zeitung). - La Hongrie
rie rlf,\x (p
g, nOVerscher Kuricr ; Post ; Hambur-
ger Semdenblatt). — La journée de
6 hçps et les grèves en Allemagne
( ue Badlsche Landeszeilung).
"SE
les a^ricai\"e. — Le traité de Versail-
les ~.Position au Sénat des Etat.~-
l'njg ^Position au Sénat des Etats-
(rimes 1 icayiine). — La Chicago
Tribune à Paris (('hicaljo Tribune). —
ll'or/,- ^s a £ rdiens j. du front oriental » (New
(Veu. ,lmes). — Les Soviets et l'Italie
y 0r1' — Les Soviets et ritahe
Times). — Exclusion de re-
Présp,n+v;ants f à la Chambre de l'Etat de
Pro r ork (New York World). — Le
Wfr ïi}016 du parti démocrate (New
finao orld). - Les Etats-Unis et les
b ar)ccs de l'Europe (New York World,
h "Essg y 0 Times, Chicago Tribune).
TGAl'SE' - Lettre de Lord Grey
les F oClété des Nations (Times). —
Les ('ts-Unis et les finances de l'Eu-
Les lmes). et les finances de l'Eu-
ro e
V ^^CN01 E - L'Espagne et Tanger
SSf:; Il
?~~?~' - La réponse des Yougo-
d,l 8 au Conseil Suprême (G. Bellonci-
H ar)s fi'^!s?t, o del Carlino).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉTATS-UNIS
-rn41-rÉ DE VERSAILLES
làpoa"nGN AU SENAT. - Il ne
f« fe-ft1? *e sénateur Lodge cherche
Nté lre Un arrangement au sujet du
» °Uhl' est soiidement appuyé par le
"c^a^es qui ont signifié
'u'» lwi jésir de faire du traité la
®ssenr entleHe n dans la campagne pré-
es d e.
éMOerfttes Perdent donc leur temps
essno 1
ill8 1 SSfHent de convertir le sénateur
nécessité d'un compromis ; il
ie Seul espoir de sa conversion
dêCicirées da.l1de des partisans des réserves
du l'l'QIn ns Son propre parti. Dès qu'ils
de Û? que ProsPérité de la nation et
de parti ils passer avant la discipline
erser nt convertir M. Lodge
ïl ^°sifîlllSetta^>«rf0fnVelJe du sénateur du
0ri 8 est relativement faible ; c'est
CO\~t fQrrnict e leader de la majorité qui le
id fOr ^'le ? c>-fe la maJ'OTité ^ui le
tUf1(1ernAne tétait plus les
Cr°% Cr^ Ses au Vn-de ^article X seraient
rTi» Mp* p?Urrnl it A4S et un compromis sa-
lcAYrj être formulé. - (Ed.)
® [de la Nouvelle-Or-
léans], 2.1.
LA SOCIETE DES NATIONS. — UNE
LETTRE DE LORD GREY. — Lord Grey, [dans
sa lettre au Times], expose longuement
qu'il serait injuste d'accuser l'Amérique et
le Sénat de mauvaise foi ou l'abandon de
leurs engagements parce que le traité n'est
pas ratifié ; ce serait manquer de loyauté
envers l'Amérique que de prétendre que sa
conduite n'est inspirée que par la recher-
che de ses intérêts égoïstes, au mépris de
tout idéal élevé. Nous sommes entièrement
d'accord avec lui, et nous ne doutons pas
que la nation tout entière pense de même.
Notre nation n'a jamais adressé ces repro-
ches à l'Amérique, quelque attitude qu'aient
prise certains hommes politiques dans un
but personnel. Elle n'a jamais eu ces soup-
çons. Elle a été profondément déçue et at-
tristée en voyant que ses espérances étaient
ruinées ou indéfiniment ajournées. Mais
elle n'a jamais douté de la bonne foi de l'A-
mérique et de sa fidélité, à l'idéal qui l'a
décidée à entrer dans la guerre.Si la moyen-
ne des Anglais ne comprendras dans ses
détails le conflit constitutionnel qui s'est
élevé entre l'Exécutif et le Congrès, elle
n'en ignore pas l'existence et sait l'impor-
tance extrême que les Américains lui atta-
chent. D'autre part, lord Grey voit claire-
ment toutes les conséquences nuisibles et
périlleuses du retard apporté. Il pense
qu'une Société des nations est indispensable
pour épargner au monde le retour des
maux, de l'ancien système international,
dont la conséquence inévitable serait une
guerre nouvelle, plus terrible que la der-
nière. Une véritable Société des nations doit
compter l'Amérique parmi ses membres ;
sans l'Amérique, elle pourrait être encore
une alliance militaire puissante, mais elle
perdrait moitié de son influence morale.
Une Société des nations, qui n'aurait pas
l'adhésion de l'Amérique, ne serait pas en
mesure d'empêcher les guerres, ni de faire
renoncer effectivement aux armements bel-
liqueux. - (Ed.).
TIMES, 31.1.
ETATS-UNIS ET FRANCE. — « LA
« CHICAGO TRIBUNE » A PARIS » : Henry
White, plénipotentiaire à la Conférence de
la Paix, a fait l'éloge de la Tribune qui
s'est constamment employée à Paris à faire
connaître avec justesse et précision le point
de vue américain que la France et les au-
tres nations ignorent en général sur d'im-
portantes questions nationales ou interna-
tionales. 1
Il est nécessaire, en effet, que les pays
étrangers sachent ce que pense la majorité
du peuple américain. Pendant la Conférence
.de la Paix, on avait une tendance à ignorer
l'Amérique et certaines nations lui auraient
donné toute la gloire pour s'attribuer tous
les profits. La Tribune, à Paris, a maintenu
les traditions américaines au milieu de ces
adroites compétitions.
L'opinion américaine peut avoir été né-
gligée dans le passé ; la Tribune, à Paris,
veillera à ce qu'elle ne le soit pas à l'avenir.
— (Ed.)
CHICAGO TRIBUNE, 5.1.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
L'EVACUATION DE DANTZIG. — C'est
aujourd'hui pour Dantzig un jour de deuil.
Pour la dernière fois aujourd'hui des sol-
dats allemands ont traversé la ville au pas
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régiments prussiens ont tenu garnison dans
la ville et, avec le temps, des rapports très
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les habitants. C'est pourquoi, dès le matin,
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fois les troupes, leur adresser une parole
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pour les troupes.
Toutes les maisons dans les rues où de-
vaient défiler les troupes étaient pavoisées.
Mais, à côté des couleurs de l'empire,
beaucoup de drapeaux portaient les armes
de Dantzig. Un grand nombre de drapeaux
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cours échangés entre les-officiers comman-
dant les troupes et le premier bourgmestre
que se fit sentir toute la gravité de l'heure.
Sur la place du Marché au Foin, une foule
immense s'était massée. On était accouru de
toutes parts pour voir défiler encore une
fois les troupes allemandes. Les trains de
Zoppot étaient surbondés. Les fabriques, les
ateliers, les magasins étaient vides. Tout
rappelait les grandes journées d'août 1914,
alors que le peuple allemand tout entier
s'unissait et cherchait le chef à qui confier
sa destiftée. Mais comme tout alors était
différent ! C'étaient aussi, il est vrai, des
adieux, peut-être pour la vie. Mais ce que
l'on n'osait pas dire, la foule l'exprimait :
car elle disait, elle, que le peuple est au-
dessus de la vie humaine et qu'il est dur
pour les fils de Dantzig de quitter leur pa-
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DANTZIGER ZEITUNG. 24.1, soir.
LE TRAITÉ AVEC LA HONGRIE
LE REFUS DE SIGNER. — De Buda-
pest : Les chefs de la politique hongroise
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traité peut avoir des conséquences extrême-
ment graves. Mais que peut-il advenir ? Le
peuple (hongrois semble préférer de beau-
coup voir son pays occupé par les troupes
ennemies que livrer volontairement les ci-
tés les plus florissantes de la civilisation
hongroise et 3 millions de Hongrois à ces
ennemis qui ont déjà manifesté suffisam-
ment leur haine contre les Hongrois.
La Hongrie se souvient aujourd'hui des
paroles de Ludwig Kossuth qui devraient
éveiller aussi un écho douloureux dans le
cœur de plus d'un Allemand : « Ce qui a
été pris par la violence à un peuple peut
toujours être repris, mais ce à quoi un peu-
ple renonce volontairement est à jamais
perdu pour lui. » Et c'est pourquoi la Hon-
grie ne veut pas renoncer à son existence
future, à son existence en tant qu'Etat et
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