Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 janvier 1920 31 janvier 1920
Description : 1920/01/31 (T14,N1366). 1920/01/31 (T14,N1366).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254932c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTf.:RES
DES
*" Er DE LA GUERRE
N° 1366
Samedi 31 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
mANI)E- — L'exécution du traité
de v SaiUes (par B. Dernburg, Berli-
vic Tageblatt). — Le plébiscite au Sles-
vÀ jrj (Tagliche Rundschau). — Le con-
Ûres dt"Centre allemand (Giesbert, dans
tutsche Allgemeine Zeitung ; Vossis-
h'rnn fcitung ; Deutsche Tageszeitung ;
r !anhturter Zeitun-g). — L'attentat con-
tre M. Erzberger (Münchner Neueste
Nachrichten, Mûnchen - Augsburger
Abptiw l^tiung). — Un crédit américain
IR Otydne (Frankfurter Zeitung).
f: AMERICAINF — La répression de la
tT°,Pagande révolutionnaire aux Etats-
l'njj. (New ork Times). — Les Etats
ration les finances de l'Europe : décla-
r a IOns du général T.-H. Bliss (Chi-
cdQn n atlV ■, News ; Springfield Republi-
P (¡II). ,
ANGLAISE. - Le califat de Constan-
Ks*e Y01!18?- — Le califat de Constan-
ce cont Chronicle). — L'assuran-
h t: rontre -le chômage en Grande-Bre-
tagnp L{' m lly Telegraph).
t> REsse J^ISE- — Une nouvelle ligne de
it anglaise dans la Baltique
PI>I. Ltken)
de" rOLLANDAISE. - Une « justification »
t\ îa neutralité des Pays-Bas (Alge-
?andelsblad).-
can LlENNE- — La France et le Vati-
Caft frnJlere della Sera). - La grève
Hens des chemins de fer ita-
Cnl2ere d'Italia, Gazzetta del Po-
polo, 1 COrriere della Sera).
u^?NE' L'Esthonie et la
orvèEe l (Attenposten).
sun ° - La conférence de Hel-
'^ngfor(Stockholms Dagblad, Social-
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
t't)C LLEM'AGNE ET LA PAIX
b ^EsGuti°n DU TRAITE DE ver-
\e Paix' - Avec la ratification du traité
-1. lx ^iïimpnf6' sous la direction de
~s c^eur îo travail de la Commission
rô^arations Afayail de la Commission
< f!s 5 Coucheur a une grande
que des affaires; c'est avec lui que,
'~i~s ~~on -L ministre allemand de la
r. Gessler, entrera en rap-
ét'aii» les bases du travail de
recontitution d? p !']Europe entière.
Commis - buée par le traité de
P J°n est très étendue. Il
i, déd,*
agit pour l'Entente d'obtenir le maximum
dommaegement, ; mais il est clair que
«ni-Vle économique - et
r huu, Pfndiilf™e Jt- rAllemagne!
* fIe dt '[Ia.ix prévoit même une aide
aison éconam mat5îi qile sou* la forme de
es premières et denrées
alimentaires, sans dire d'ailleurs d'où vien-
dront ces produits. Ces livraisons ne sont
pas encore bien sensibles ; nous en avons
cependant un pressant besoin. Pour ma
part, je ne puis partager l'optimisme de
notre gouvernement dans la question du
ravitaillement.
Il y a un certain nombre de conditions
à remplir pour que l'Allemagne puisse re-
prendre sa vie économique et inspirer la
confiance. Tout d'abord il faut maintenir
le régime républicain et démocratique.
C'est la seule forme de gouvernement qui
puisse procurer à notre vie économique l'or-
dre et la sécurité. L'Entente n'a rien à at-
tendre du bolchevisme ni de l'impérialisme
des chauvins. La République est jeune ; elle
n'a pas surmonté les maladies du bas-âge ;
elle est menacée par la droite et la gauche.
L'Entente ne peut nous ôter la force ar-
mée nécessaire à la défense de la commu-
nauté ; elle doit ajourner sa demande de
désarmement plus complet. Elle aura tort
aussi si elle exige de nous des choses qui
vont, comme nous l'avons dit, à l'encontre
de notre honneur. C'est certainement une
mauvaise affaire d'humilier l'Allemagne par
la livraison des coupables et d'affaiblir
ainsi la position du gouvernement.
Ce n'est qu'en formant un corps uni et
cohérent que l'Allemagne peut vivre et pro-
duire. Déjà on lui a arraché Memel et
Dantzig la Prusse occidentale et Posen, l'Al-
sace-Lorraine et le bassin de la Sarre. Le
sort de Malmedy et d'Eupen du Slesvig
et de la Haute-Silésie n'est pas encore dé-
cidé. Par contre, celui de la flotte commer-
ciale, des colonies et de nos comptoirs l'est
bien. Personne, à l'heure actuelle, n'est en
mesure d'apprécier l'amoindrissement qu'a
subi la force productrice de l'Allemagne. La
détresse de notre change est grande, mais
rien n'est plus préjudiciable à l'Entente.
Que l'on comparé seulement la chute paral-
lèle du franc et du l'na" -"1' les marchés
neutres : la France ne peut évidemment
faire inscrire à son compte sur l'étranger
des valeurs qu'elle ne reçoit pas.
Dans le domaine des livraisons et par-
ticulièrement des livraisons de charbon si
grande que puisse être notre bonne volonté
nous en sommes réduits à dire : « Non
possumus ». La Commission qui possède
toutes les sources d'information doit s'en
convaincre au plus tôt. Pour produire, il
nous faut du charbon et des matières pre-
mières ; et si nous ne produisons pas, nous
ne pouvons payer.
Il y a encore un facteur plus important
dans ce problème que les matières premiè-
res, c'est l'ardeur au travail du peuple al-
lemand. Pour stimuler cette ardeur il faut
qu'il ait l'espoir qu'il ne travaille pas en
vain et qu'avec le temps il se débarras-
sera des charges qui pèsent sur lui. C'est
pour cela qu'il faut fixer le plus tôt pos-
sible l'étendue de nos obligations. et aban-
donner la politiaue de notes brutales se ré-
pétant chaque jour. La paix considérée
comme une continuation de la guerre sous
une autre forme est un mauvais principe
sous l'inspiration duquel l'Entente ne pour-
ra faire des affaires — et pour elle il s'agit
d'affaires.
L'ardeur au travail et les moyens de pro-
ductions ne font pas encore la production.
Il y a un troisième facteur : le crédit. Ce
crédit, nous ne pourrons l'obtenir si l'En-
tente nous écrase avec ses demandes d'an-
nuité, supprimant ainsi l'autonomie de nos
finances. La Commission des réparations
doit avoir confiance. Il est plus facile et plus
profitable de compter sur la bonne-volonté
des Allemands que de leur appliquer les
mesures coercitives du traité. Nous avons
confiance que les dirigeants trouveront le
moyen de protéger les justes intérêts de
l'Entente en ménageant l'avenir de l'Alle-
magne. Ils rendront ainsi un grand service
à la civilisation et au droit. On ne peut pas
séparer les intérêts de l'Entente de ceux de
l'Allemagne ! — B. Dernburg.
BERLINER TAGEBLATT, 25.1, matin.
LE PLEBISCITE AU SLESVIG. — De
Flensbourg : Le 25 janvier était consacré
à la grande manifestation danoise. Du
moins, on voulait qu'elle fût très grande.
Après tout le battage organisé par les Da-
nois autour de cette manifestation, on s'at-
tendait à quelque chose d'extraordinaire et
on fut fortement déçu. Bien que les Danois
aient été chercher la plupart des manifes-
tants hors la ville, le cortège, d'après une
évaluation tout objective, ne comptait guè-
re plus de 2.000 personnes. Les meneurs
danois qui ont pris la parole, ont dû, ce
qui est fort caractéristique au point de vue
national, se servir de la langue allemande,
afin d'être compris des masses. Dès que les
Danois cherchaient à faire d'une manière
quelconque de la politique dans la rue, on
leur répondait immédiatement par le chant
de «Schleswig-Holstein meerumschlungen».
Un orateur danois a dû avouer lui-même
aujourd'hui que Flensbourg était en réalité
une ville purement allemande. Malheureu-
sement, on a ici, à Flensbourg, l'impression
que dans de nombreux milieux allemands,
en dehors du Slesvig-Holstein, on ne donne
pas encore à la question de Flensbourg
l'importance qu'elle a pour l'Allemagne et
pour la Prusse. Malgré toute notre détresse
nationale, aucun Allemand, et en particu-
lier aucun Allemand ayant droit de vote au
plébiscite, ne doit se désintéresser de la
Marche allemande du Nord.
D'ailleurs ce sont les troupes françaises
d'occupation qui ont travaillé le mieux au-
jourd'hui en faveur de la cause allemande
et cela en provoquant de la manière la plus
grave la population. — (Dr Sch.)
TAEGLICHE RUNDSCHAU, 26.1, matin.
LA POLITIQUE HOLLANDAISE
UNE « JUSTIFICATION » DE LA NEU-
TRALITE. — L'amiral Sims a déclaré pu-
bliquement qu'un très haut fonctionnaire
du ministère américain de la marine lui
avait écrit, lors de son départ pour l'Eu-
rope, « de ne pas se laisser jeter de la pou-
dre aux yeux par les Anglais », car les
Américains « ne voulaient pas tirer les mar-
rons du feu pour les Anglais », et de ne
pas oublier que les Américains « seraient
DES
*"
N° 1366
Samedi 31 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
mANI)E- — L'exécution du traité
de v SaiUes (par B. Dernburg, Berli-
vic Tageblatt). — Le plébiscite au Sles-
vÀ jrj (Tagliche Rundschau). — Le con-
Ûres dt"Centre allemand (Giesbert, dans
tutsche Allgemeine Zeitung ; Vossis-
h'rnn fcitung ; Deutsche Tageszeitung ;
r !anhturter Zeitun-g). — L'attentat con-
tre M. Erzberger (Münchner Neueste
Nachrichten, Mûnchen - Augsburger
Abptiw l^tiung). — Un crédit américain
IR Otydne (Frankfurter Zeitung).
f: AMERICAINF — La répression de la
tT°,Pagande révolutionnaire aux Etats-
l'njj. (New ork Times). — Les Etats
ration les finances de l'Europe : décla-
r a IOns du général T.-H. Bliss (Chi-
cdQn n atlV ■, News ; Springfield Republi-
P (¡II). ,
ANGLAISE. - Le califat de Constan-
Ks*e Y01!18?- — Le califat de Constan-
ce cont Chronicle). — L'assuran-
h t: rontre -le chômage en Grande-Bre-
tagnp L{' m lly Telegraph).
t> REsse J^ISE- — Une nouvelle ligne de
it anglaise dans la Baltique
PI>I. Ltken)
de" rOLLANDAISE. - Une « justification »
t\ îa neutralité des Pays-Bas (Alge-
?andelsblad).-
can LlENNE- — La France et le Vati-
Caft frnJlere della Sera). - La grève
Hens des chemins de fer ita-
Cnl2ere d'Italia, Gazzetta del Po-
polo, 1 COrriere della Sera).
u^?NE' L'Esthonie et la
orvèEe l (Attenposten).
sun ° - La conférence de Hel-
'^ngfor(Stockholms Dagblad, Social-
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
t't)C LLEM'AGNE ET LA PAIX
b ^EsGuti°n DU TRAITE DE ver-
\e Paix' - Avec la ratification du traité
-1. lx ^iïimpnf6' sous la direction de
~s c^eur îo travail de la Commission
rô^arations Afayail de la Commission
< f!s 5 Coucheur a une grande
que des affaires; c'est avec lui que,
'~i~s ~~on -L ministre allemand de la
r. Gessler, entrera en rap-
ét'aii» les bases du travail de
recontitution d? p !']Europe entière.
Commis - buée par le traité de
P J°n est très étendue. Il
i, déd,*
agit pour l'Entente d'obtenir le maximum
dommaegement, ; mais il est clair que
«ni-Vle économique - et
r huu, Pfndiilf™e Jt- rAllemagne!
* fIe dt '[Ia.ix prévoit même une aide
aison éconam mat5îi qile sou* la forme de
es premières et denrées
alimentaires, sans dire d'ailleurs d'où vien-
dront ces produits. Ces livraisons ne sont
pas encore bien sensibles ; nous en avons
cependant un pressant besoin. Pour ma
part, je ne puis partager l'optimisme de
notre gouvernement dans la question du
ravitaillement.
Il y a un certain nombre de conditions
à remplir pour que l'Allemagne puisse re-
prendre sa vie économique et inspirer la
confiance. Tout d'abord il faut maintenir
le régime républicain et démocratique.
C'est la seule forme de gouvernement qui
puisse procurer à notre vie économique l'or-
dre et la sécurité. L'Entente n'a rien à at-
tendre du bolchevisme ni de l'impérialisme
des chauvins. La République est jeune ; elle
n'a pas surmonté les maladies du bas-âge ;
elle est menacée par la droite et la gauche.
L'Entente ne peut nous ôter la force ar-
mée nécessaire à la défense de la commu-
nauté ; elle doit ajourner sa demande de
désarmement plus complet. Elle aura tort
aussi si elle exige de nous des choses qui
vont, comme nous l'avons dit, à l'encontre
de notre honneur. C'est certainement une
mauvaise affaire d'humilier l'Allemagne par
la livraison des coupables et d'affaiblir
ainsi la position du gouvernement.
Ce n'est qu'en formant un corps uni et
cohérent que l'Allemagne peut vivre et pro-
duire. Déjà on lui a arraché Memel et
Dantzig la Prusse occidentale et Posen, l'Al-
sace-Lorraine et le bassin de la Sarre. Le
sort de Malmedy et d'Eupen du Slesvig
et de la Haute-Silésie n'est pas encore dé-
cidé. Par contre, celui de la flotte commer-
ciale, des colonies et de nos comptoirs l'est
bien. Personne, à l'heure actuelle, n'est en
mesure d'apprécier l'amoindrissement qu'a
subi la force productrice de l'Allemagne. La
détresse de notre change est grande, mais
rien n'est plus préjudiciable à l'Entente.
Que l'on comparé seulement la chute paral-
lèle du franc et du l'na" -"1' les marchés
neutres : la France ne peut évidemment
faire inscrire à son compte sur l'étranger
des valeurs qu'elle ne reçoit pas.
Dans le domaine des livraisons et par-
ticulièrement des livraisons de charbon si
grande que puisse être notre bonne volonté
nous en sommes réduits à dire : « Non
possumus ». La Commission qui possède
toutes les sources d'information doit s'en
convaincre au plus tôt. Pour produire, il
nous faut du charbon et des matières pre-
mières ; et si nous ne produisons pas, nous
ne pouvons payer.
Il y a encore un facteur plus important
dans ce problème que les matières premiè-
res, c'est l'ardeur au travail du peuple al-
lemand. Pour stimuler cette ardeur il faut
qu'il ait l'espoir qu'il ne travaille pas en
vain et qu'avec le temps il se débarras-
sera des charges qui pèsent sur lui. C'est
pour cela qu'il faut fixer le plus tôt pos-
sible l'étendue de nos obligations. et aban-
donner la politiaue de notes brutales se ré-
pétant chaque jour. La paix considérée
comme une continuation de la guerre sous
une autre forme est un mauvais principe
sous l'inspiration duquel l'Entente ne pour-
ra faire des affaires — et pour elle il s'agit
d'affaires.
L'ardeur au travail et les moyens de pro-
ductions ne font pas encore la production.
Il y a un troisième facteur : le crédit. Ce
crédit, nous ne pourrons l'obtenir si l'En-
tente nous écrase avec ses demandes d'an-
nuité, supprimant ainsi l'autonomie de nos
finances. La Commission des réparations
doit avoir confiance. Il est plus facile et plus
profitable de compter sur la bonne-volonté
des Allemands que de leur appliquer les
mesures coercitives du traité. Nous avons
confiance que les dirigeants trouveront le
moyen de protéger les justes intérêts de
l'Entente en ménageant l'avenir de l'Alle-
magne. Ils rendront ainsi un grand service
à la civilisation et au droit. On ne peut pas
séparer les intérêts de l'Entente de ceux de
l'Allemagne ! — B. Dernburg.
BERLINER TAGEBLATT, 25.1, matin.
LE PLEBISCITE AU SLESVIG. — De
Flensbourg : Le 25 janvier était consacré
à la grande manifestation danoise. Du
moins, on voulait qu'elle fût très grande.
Après tout le battage organisé par les Da-
nois autour de cette manifestation, on s'at-
tendait à quelque chose d'extraordinaire et
on fut fortement déçu. Bien que les Danois
aient été chercher la plupart des manifes-
tants hors la ville, le cortège, d'après une
évaluation tout objective, ne comptait guè-
re plus de 2.000 personnes. Les meneurs
danois qui ont pris la parole, ont dû, ce
qui est fort caractéristique au point de vue
national, se servir de la langue allemande,
afin d'être compris des masses. Dès que les
Danois cherchaient à faire d'une manière
quelconque de la politique dans la rue, on
leur répondait immédiatement par le chant
de «Schleswig-Holstein meerumschlungen».
Un orateur danois a dû avouer lui-même
aujourd'hui que Flensbourg était en réalité
une ville purement allemande. Malheureu-
sement, on a ici, à Flensbourg, l'impression
que dans de nombreux milieux allemands,
en dehors du Slesvig-Holstein, on ne donne
pas encore à la question de Flensbourg
l'importance qu'elle a pour l'Allemagne et
pour la Prusse. Malgré toute notre détresse
nationale, aucun Allemand, et en particu-
lier aucun Allemand ayant droit de vote au
plébiscite, ne doit se désintéresser de la
Marche allemande du Nord.
D'ailleurs ce sont les troupes françaises
d'occupation qui ont travaillé le mieux au-
jourd'hui en faveur de la cause allemande
et cela en provoquant de la manière la plus
grave la population. — (Dr Sch.)
TAEGLICHE RUNDSCHAU, 26.1, matin.
LA POLITIQUE HOLLANDAISE
UNE « JUSTIFICATION » DE LA NEU-
TRALITE. — L'amiral Sims a déclaré pu-
bliquement qu'un très haut fonctionnaire
du ministère américain de la marine lui
avait écrit, lors de son départ pour l'Eu-
rope, « de ne pas se laisser jeter de la pou-
dre aux yeux par les Anglais », car les
Américains « ne voulaient pas tirer les mar-
rons du feu pour les Anglais », et de ne
pas oublier que les Américains « seraient
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6254932c/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6254932c/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6254932c/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6254932c/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6254932c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6254932c
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6254932c/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest