Presse et revues
12 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 janvier 1920 30 janvier 1920
Description : 1920/01/30 (T14,N1365). 1920/01/30 (T14,N1365).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254931z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
i MINISTÊRES
DEs
^ES ÉTRANGÈRES
1 DE LA GUERRE
1 N° 1365
Vendredi 30 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
- résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE
lan m~- — L'extradition de Guil-
tes llle Il ; la livraison des auteurs d'ac-
tes cri • ne^s (Hamburger Nachrichten,
geripallia Vorwârts, Frankfurter Zei-
chl)' - Lescommissiolls alliées (Deuts-
tion ~e~). — Propagande réac-
tionnaire à Munich (Münchener Post). —
La canalisation du Neckar (Kölnische
ung).
ficatMERICAINE. — Perspectives de rati-
n T5 Angeles Times). — « La
ïiatfcm uli.é.e » (Chicago Tribune). —
Etats et Grande-Bretagne (New
York (A4u^,encan)- — L'accord anglo-per-
l'éle "T eU) orh Call). — M. Wilson et
l'électionr présidentielle de 1920 (New.
york lmes). - M. Bryan et le parti
de Oerlte (Chicago Tribune).
"Esse grève des
en SE^— La grève des fondeurs
dian) l'an de-Bretagne (Manchester Guar-
dian)
laurn SPAGNOLE. - L'extradition de Guil-
laume II (Correspondencia Militar). -
Le Maroc (Dia). esP°ndenc'ia Militar). —
laull1 LjANDAISE. — L'extradition de Guil-
f^ — Une adresse des
* Patrimt1o ®8'égyptiens de Berlin » à la
h che C e HolJande (Nieuwe Rotterdams-
K cOlirant).
ÏTAT
S (Giorn LlIENNE. - La question adriatique
(GiornQle d'ït alia).
SSE YOD
^le (Rietch)^' - La question adriati.
POLITIQUE GENERALB
ET DIPLOMATIE
——'
i 5SPONSABILITÉS
L't DE LA GUERRE
DE GUILLAUME II.-
P44 Ji OLL N')AISE -
Comme il fallait s'y
& 0i. n GouvAr>ri £ nent a refusé l'extra-
nous soyons satisfaits de sa
OSui Courant de nos, idées
k*- naurau le supposer.
Hol ne Partegeon~s Pas, notammen t
PrSse bourgeoise pour
de « l'h OSPI-Talité JI néerlandaise
S? 4°CaÉC&tif EST fondaASIFÎ?^1 du refus. Cette
ét "t
îNmin^ger, assez étrange à l'heure où
anger, SOupçonné de sympathies
il,rj lot,rlc%lré,d' se voit repoussé à nos
^t^^ dit an c'est une coutume
ancestrale d'offrir ici un asile à ceux qui
I 6 eus dans les conflits interna-
tionaux. Nous doutons fort, et avec raison
nous semble-t-il, que l'on eût appliqué cette
respectable tradition aux victimes de la
contre-révolution de Hongrie. Et alors qu'on
a fait donner à un Vogel, assassin de Rosa.
Luxembourg, un passeport pour notre
pays, nous ne croyons pas qu'on y eût ac-
cueilli Karl Liebknecht et Rosa Luxem-
bourg elle-même.
Mais en outre cet appel à notre, hospita-
lité a un caractère trop purement national,
pour rendre impossible une éventuelle ac-
tion internationale dirigée contre l'ex-em-
pereur avec toutes les garanties exigibles
de justice et d'impartialité.
Tel n'était pas le cas et nous aussi avons
désiré voir refuser la requête de l'Entente.
Mais en se réclamant de « la séculaire
tradition » et bien à tort encore, le Gouver
nement s'interdit toute collaboration à un
procès international éventuel.
Nous devons attendre pour savoir si la
réponse gouvernementale est la fin ou le
commencement d'un puzzle international.
Il est certain pour nous que le peuple
hollandais ne mérite en aucun cas d'être
entraîné dans des difficultés au gré d'un
personnage comme cet intrigant démasqué
et pour l'amour de quelque respectable tra-
dition que ce soit. S'il apparaît nécessaire
d'y veiller, la classe ouvrière néerlandaise
ne manquera pas à son devoir.
VOLK, 26.1.
— Le Club des patriotes égyptiens de
Berlin a adressé à la reine de Hollande le
télégramme suivant :
Au nom des exilés et réfugiés politiques
de tous pays et nationalité, nous prenons la
liberté d'exprimer à Votre Majesté et au
Gouvernement néerlandais notre plus haute
admiration et notre plus chaleureuse re-
connaissance pour la réponse nette et caté-
gorique faite à la demande d'extradition de
l'ex-empereur. Cette note demeurera sans
nul doute dans les annales de l'histoire
comme le chef-d'œuvre le plus éclatant et
le plus probe pour la défense du droit con-
tre la force, et qui — il faut l'espérer —
mettra un terme aux longues et honteuses
machinations, au formidable bluff poussé'
jusqu'à la folie des diplomates de l'Entente
et dont le monde entier est plus que fati-
gué. La réponse est la défaite morale la
plus sensible et la plus écrasante qui puisse
être infligée au prestige de l'Entente et à
sa renommée d'avocat des droits des peti-
tes nationalités, de l'humanité et de la cul-
ture. Le peuple néerlandais tout entier doit
être fier de sa Reine et de son Gouverne-
ment pour la fermeté avec laquelle ils ont
maintenu très haut la dignité et l'honneur
de leur patrie bien aimée. Ce n'est pas en
vain que l'ex-empereur avait choisi ce lieu
d'exil. La petite monarchie néerlandaise a
montré plus de courage et d'impartialité que
la grande république française qui, en 1910,
a cruellement livré aux bourreaux anglais
le noble patriote hindou Savarkar. La note
sera sans doute saluée par les peuples op-
primés avec la plus vive joie. Puissent
tous les autres peuples indépendants imi-
ter le noble exemple de la Hollande ! Si le
socialisme mondial signifie la mort du sen-
timent de l'honneur national dans les hom-
mes et les Etats et le triomphe du désordre,
nous disons alors un adieu définitif au so-
cialisme et à tous les systèmes socialistes
et nous saluons avec joie et respect la MO-
NARCHIE JUSTE dont votre Majesté a donné
un exemple si éclatant.
NIEUWE ROTTERDAMSCHE COURANT,
27.1.
PRESSE ESPAGNOLE. — Le Gouvernement
hollandais a répondu à la demande des Al-
liés selon ce que lui conseillait et lui or-
donnait le sentiment de sa propre dignité :
par un refus catégorique. Si le noble et beau
pays hollandais n'avait pas déjà d'autres
titres à l'affection et à la considération du
monde, cette attitude courageuse et con-
forme au droit suffirait pour l'élever à une
place particulièrement illustre. Pour la con-
solation et pour l'espoir de l'humanité, il
y a pourtant des peuples ayant conscience
de l'équité et de leur honneur, qui, par
égard pour la justice et pour l'accomplis-
sement de leurs plus hauts, devoirs, ne se
laissent pas intimider par d'éventuelles et
redoutables menaces.
Mais que pourront faire les Alliés de-
vant le refus de la Hollande ? Rien, rien
si ce n'est formuler une protestation et
considérer l'affaire comme terminée. Un
acte de violence serait si monstrueux, si
infamant pour ceux-là même qui l'exécute-
raient, qu'il n'y a pas lieu d'y songer. Déjà
seulement par ce qu'ils ont fait et par ce
qu'ils projettent de faire à l'égard des au-
tres de leurs adversaires qu'ils qualifient
de « coupables » de la guerre, ils ont ou-
vert contre eux-mêmes un compte qui peut-
être ne se réglera pas de longtemps, mais
que la postérité soldera jusqu'au dernier
centime. Et devant ce jugement de l'ave-
nir, nombreux seront ceux qui aujourd'hui
figurent parmi les accusateurs et les juges
présumés, qui seront traduits sur la ban-
quette où on voudrait asseoir Guillaume II,
ex-empereur d'Allemagne.
CORRESPONDENCIA MILITAR, 26.1.
PRESSE ALLEMANDE. — De Berlin : Le gou-
vernement néerlandais a, comme nous de-
vions bien nous y attendre, opposé un re-
fus clair et net à la demande impudente
que lui ont adressée les Alliés, par l'inter-
médiaire de M. Clemenceau, de livrer l'em-
pereur Guillaume. Et il est réconfortant de
voir, en ces tristes temps d'hypocrisie mon-
diale où la conscience internationale fait
totalement défaut, dans quelle forme cela
s'est fait. Pour la première fois depuis des
années, un Etat s'oppose, conscient de lui-
même et sans peur aucune, aux puissances
de l'Entente et leur dit sans réserve la vé-
rité.
Ainsi parle un petit Etat aux puissances
les plus arrogantes, les plus ivres de vic-
toire, les plus fortes de cette terre. Il défend
la cause du Droit et sa parole est toute
vibrante de courage et dei loyauté. C'est pour-
quoi elle sera entendue partout. Mais à nos
oreilles, elle a un son qui semble provenir
DEs
^ES ÉTRANGÈRES
1 DE LA GUERRE
1 N° 1365
Vendredi 30 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
- résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE
lan m~- — L'extradition de Guil-
tes llle Il ; la livraison des auteurs d'ac-
tes cri • ne^s (Hamburger Nachrichten,
geripallia Vorwârts, Frankfurter Zei-
chl)' - Lescommissiolls alliées (Deuts-
tion ~e~). — Propagande réac-
tionnaire à Munich (Münchener Post). —
La canalisation du Neckar (Kölnische
ung).
ficatMERICAINE. — Perspectives de rati-
n T5 Angeles Times). — « La
ïiatfcm uli.é.e » (Chicago Tribune). —
Etats et Grande-Bretagne (New
York (A4u^,encan)- — L'accord anglo-per-
l'éle "T eU) orh Call). — M. Wilson et
l'électionr présidentielle de 1920 (New.
york lmes). - M. Bryan et le parti
de Oerlte (Chicago Tribune).
"Esse grève des
en SE^— La grève des fondeurs
dian) l'an de-Bretagne (Manchester Guar-
dian)
laurn SPAGNOLE. - L'extradition de Guil-
laume II (Correspondencia Militar). -
Le Maroc (Dia). esP°ndenc'ia Militar). —
laull1 LjANDAISE. — L'extradition de Guil-
f^ — Une adresse des
* Patrimt1o ®8'égyptiens de Berlin » à la
h che C e HolJande (Nieuwe Rotterdams-
K cOlirant).
ÏTAT
S (Giorn LlIENNE. - La question adriatique
(GiornQle d'ït alia).
SSE YOD
^le (Rietch)^' - La question adriati.
POLITIQUE GENERALB
ET DIPLOMATIE
——'
i 5SPONSABILITÉS
L't DE LA GUERRE
DE GUILLAUME II.-
P44 Ji OLL N')AISE -
Comme il fallait s'y
& 0i. n GouvAr>ri £ nent a refusé l'extra-
nous soyons satisfaits de sa
OSui Courant de nos, idées
k*- naurau le supposer.
Hol ne Partegeon~s Pas, notammen t
PrSse bourgeoise pour
de « l'h OSPI-Talité JI néerlandaise
S? 4°CaÉC&tif EST fondaASIFÎ?^1 du refus. Cette
ét "t
îNmin^ger, assez étrange à l'heure où
anger, SOupçonné de sympathies
il,rj lot,rlc%lré,d' se voit repoussé à nos
^t^^ dit an c'est une coutume
ancestrale d'offrir ici un asile à ceux qui
I 6 eus dans les conflits interna-
tionaux. Nous doutons fort, et avec raison
nous semble-t-il, que l'on eût appliqué cette
respectable tradition aux victimes de la
contre-révolution de Hongrie. Et alors qu'on
a fait donner à un Vogel, assassin de Rosa.
Luxembourg, un passeport pour notre
pays, nous ne croyons pas qu'on y eût ac-
cueilli Karl Liebknecht et Rosa Luxem-
bourg elle-même.
Mais en outre cet appel à notre, hospita-
lité a un caractère trop purement national,
pour rendre impossible une éventuelle ac-
tion internationale dirigée contre l'ex-em-
pereur avec toutes les garanties exigibles
de justice et d'impartialité.
Tel n'était pas le cas et nous aussi avons
désiré voir refuser la requête de l'Entente.
Mais en se réclamant de « la séculaire
tradition » et bien à tort encore, le Gouver
nement s'interdit toute collaboration à un
procès international éventuel.
Nous devons attendre pour savoir si la
réponse gouvernementale est la fin ou le
commencement d'un puzzle international.
Il est certain pour nous que le peuple
hollandais ne mérite en aucun cas d'être
entraîné dans des difficultés au gré d'un
personnage comme cet intrigant démasqué
et pour l'amour de quelque respectable tra-
dition que ce soit. S'il apparaît nécessaire
d'y veiller, la classe ouvrière néerlandaise
ne manquera pas à son devoir.
VOLK, 26.1.
— Le Club des patriotes égyptiens de
Berlin a adressé à la reine de Hollande le
télégramme suivant :
Au nom des exilés et réfugiés politiques
de tous pays et nationalité, nous prenons la
liberté d'exprimer à Votre Majesté et au
Gouvernement néerlandais notre plus haute
admiration et notre plus chaleureuse re-
connaissance pour la réponse nette et caté-
gorique faite à la demande d'extradition de
l'ex-empereur. Cette note demeurera sans
nul doute dans les annales de l'histoire
comme le chef-d'œuvre le plus éclatant et
le plus probe pour la défense du droit con-
tre la force, et qui — il faut l'espérer —
mettra un terme aux longues et honteuses
machinations, au formidable bluff poussé'
jusqu'à la folie des diplomates de l'Entente
et dont le monde entier est plus que fati-
gué. La réponse est la défaite morale la
plus sensible et la plus écrasante qui puisse
être infligée au prestige de l'Entente et à
sa renommée d'avocat des droits des peti-
tes nationalités, de l'humanité et de la cul-
ture. Le peuple néerlandais tout entier doit
être fier de sa Reine et de son Gouverne-
ment pour la fermeté avec laquelle ils ont
maintenu très haut la dignité et l'honneur
de leur patrie bien aimée. Ce n'est pas en
vain que l'ex-empereur avait choisi ce lieu
d'exil. La petite monarchie néerlandaise a
montré plus de courage et d'impartialité que
la grande république française qui, en 1910,
a cruellement livré aux bourreaux anglais
le noble patriote hindou Savarkar. La note
sera sans doute saluée par les peuples op-
primés avec la plus vive joie. Puissent
tous les autres peuples indépendants imi-
ter le noble exemple de la Hollande ! Si le
socialisme mondial signifie la mort du sen-
timent de l'honneur national dans les hom-
mes et les Etats et le triomphe du désordre,
nous disons alors un adieu définitif au so-
cialisme et à tous les systèmes socialistes
et nous saluons avec joie et respect la MO-
NARCHIE JUSTE dont votre Majesté a donné
un exemple si éclatant.
NIEUWE ROTTERDAMSCHE COURANT,
27.1.
PRESSE ESPAGNOLE. — Le Gouvernement
hollandais a répondu à la demande des Al-
liés selon ce que lui conseillait et lui or-
donnait le sentiment de sa propre dignité :
par un refus catégorique. Si le noble et beau
pays hollandais n'avait pas déjà d'autres
titres à l'affection et à la considération du
monde, cette attitude courageuse et con-
forme au droit suffirait pour l'élever à une
place particulièrement illustre. Pour la con-
solation et pour l'espoir de l'humanité, il
y a pourtant des peuples ayant conscience
de l'équité et de leur honneur, qui, par
égard pour la justice et pour l'accomplis-
sement de leurs plus hauts, devoirs, ne se
laissent pas intimider par d'éventuelles et
redoutables menaces.
Mais que pourront faire les Alliés de-
vant le refus de la Hollande ? Rien, rien
si ce n'est formuler une protestation et
considérer l'affaire comme terminée. Un
acte de violence serait si monstrueux, si
infamant pour ceux-là même qui l'exécute-
raient, qu'il n'y a pas lieu d'y songer. Déjà
seulement par ce qu'ils ont fait et par ce
qu'ils projettent de faire à l'égard des au-
tres de leurs adversaires qu'ils qualifient
de « coupables » de la guerre, ils ont ou-
vert contre eux-mêmes un compte qui peut-
être ne se réglera pas de longtemps, mais
que la postérité soldera jusqu'au dernier
centime. Et devant ce jugement de l'ave-
nir, nombreux seront ceux qui aujourd'hui
figurent parmi les accusateurs et les juges
présumés, qui seront traduits sur la ban-
quette où on voudrait asseoir Guillaume II,
ex-empereur d'Allemagne.
CORRESPONDENCIA MILITAR, 26.1.
PRESSE ALLEMANDE. — De Berlin : Le gou-
vernement néerlandais a, comme nous de-
vions bien nous y attendre, opposé un re-
fus clair et net à la demande impudente
que lui ont adressée les Alliés, par l'inter-
médiaire de M. Clemenceau, de livrer l'em-
pereur Guillaume. Et il est réconfortant de
voir, en ces tristes temps d'hypocrisie mon-
diale où la conscience internationale fait
totalement défaut, dans quelle forme cela
s'est fait. Pour la première fois depuis des
années, un Etat s'oppose, conscient de lui-
même et sans peur aucune, aux puissances
de l'Entente et leur dit sans réserve la vé-
rité.
Ainsi parle un petit Etat aux puissances
les plus arrogantes, les plus ivres de vic-
toire, les plus fortes de cette terre. Il défend
la cause du Droit et sa parole est toute
vibrante de courage et dei loyauté. C'est pour-
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