Presse et revues
12 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 janvier 1920 29 janvier 1920
Description : 1920/01/29 (T14,N1364). 1920/01/29 (T14,N1364).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254930j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1
MINISTÈRES
D E s
FAIHES ÉTRANGER ES
I tr D ELA guerre
t-
~,
N° 1364
Jeudi 29 janvier 1920
BuUetin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
y
E ALLEMANDE. — L'extradition de Guil-
ll%Llrne il (Neue Badische Landeszei-
tung). — Les territoires cédés par
iiemagne à la Pologne (Deutsche
e .yemeine. Zeitung). — Les auteurs des
¡ lrïles de Lille (par A. Ziesenitz. Ber-
i I /7ri Volkszeitung). — Le livre de M.
D aYnard Keynes (par E. Schultze.
gutsche Allgemeine Zeitung). — Le
(FYernement allemand et la presse
nHMrIer Zeitun(f). — Le « cas » Ni-
p co]aïaï (Vossische Zeitung).
S AMÉRICAINE. --, Les membres du Sé-
nat a,nfléricain partisans d'un compro-
r"" (Ne. York World). — Pour l'évic-
i à ri Turcs (New York Times). — Le
, Cz 1 al, américain en Turquie (par L.
*" czapski, Chicago Tribune). — La ré-
Pessiorlr de la propagande révolution-
naire aux Etats-Unis (New York World,
C/,,-ncago Daily News).
bie ANGLAISE. — Une confédération danu-
bien 6 {Birmingham-Post). — Le péril
Ail eviste (Times). — L'Arménie et les
Al]i8 (Manchester Guardian). — Le
Ôa/,
Daily 1\1 ail et le Labour Party (New
ness).
< ^pagnole. - Les crédits avancés
Fir Espagne à la France et la ques-
tiojj Tanger (Debate Corresponden-
Ci Militar).
- %;Tîlandaise* L'extradition de Guil-
laume il (Niellwe Courant). — L'armée
(Soerabajasch Handelsblad).
Politique GENERALE
ET DIPLOMATIE
h~ ~~NSABtUTÈS
t't)t DE LA GUERRE
ITl0N DE GUILLAUME II. —
te nOble DE LA HOLLANDE ; Courageusement
CeiïlPle Pas c°Ut)àivi ns la question de la livraison
deS S. Les Pays-Bas qui ne sont
Iq S Nalk e entrés dans la fameuse Société
Nat. IUrls, font, pour la première fois, de
Ita Uiqup
Sopi. Prittique-dans le sens de la vé-
h des Nations, le principe le
ri°'* et i|^lre de cette société étant que
~{ 't et
'Illt ,décider non pas le nombre des canons
v^t»ii c^er dans la vie des peuples. Que
4t t-il 8e elsler ? Personne, naturellement,
le ri
e 6 avec certitude. Il est pm
UR r 8 quelques tergiversations,
?°Uva endra u certaines garanties, on
là. Depuis longtemps, les
a.ISe da. s alhés ne se sentent plus très
na toute cette question et ils se-
ront peut-être fort heureux,' en présence
de la pression exercée par les intransi-
geants de leurs pays, de pouvoir se retran-
cher derrière cette réponse. Quant à la
n~llité juridique de la demande, on leur a
dit, chez eux déjà, l'essentiel. Les grands
« gestes » que, par habitude, on fait enoure
à cette occasion n'auront aucun effet. Se-
lon une information du Times, que nous
avons nous-mêmes reproduite, deux cuiras-
sés anglais croiseraient devant la rade de
Rotterdam. On a dû suffisamment se rendre
compte que cela même ne fait aucune im-
pression sur la Hollande.
La question de l'extradition de l'empe-
reur sera donc vraisemblablement bientôt
réglée. Ce qui restera, ce sera la leçon que
la petite Hollande aura donnée aux grandes
Puissances, en. ce qui touche la Société des
Nations et le Droit des peuples.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
24.1, matin.
- - Les nouvelles reçues de l'étranger au
sujet de la réponse du gouvernement hol-
landais font nettement prévoir que cette ré-
ponse ne mettra pas fin à l'affaire. On an-
nonce dès aujourd'hui une réplique. Il faut
reconnaître que les puissances de l'entente
ont poussé leur action si loin que l'impres-
sion eût été étrange si elles s'étaient dé-
clarées satisfaites.
La question est grave, non pas au point
de causer de l'inquiétude quant à ses consé-
quences probables, mais on se tromperait
en la considérant comme une simple forma-
lité. Le télégramme officieux de Reuter en
est la preuve. Le triomphe du bon sens sur
les émanations de la mentalité de guerre
n'est pas encore assez complet dans les pays
alliés pour qu'il y soit possible de com-
prendre l'attitude de gouvernements qui
laisseraient les choses où elles en sont ac-
tuellement.
Il ne faut pas oublier que l'effet d'une
réponse comme celle du gouvernement hol-
landais est toute autre en soi que ne le
serait celui d'une publication d'une opinion
semblable émanant du gouvernement ou
même de certaines personnalités du pays
même.
Nous, Hollandais, devions toujours tenir
compte de ce facteur d'autant nlus que nous
sommes fort enclins à ne pas faire ce que
nous ne considérons pas comme notre de-
voir lorsqu'n nous rappelle à nos obliga-
tions.
Un deuxième facteur doit encore être en-
visagé. On n'est pas encore libéré dans les
pays alliés de la suggestion systématique-
ment entretenue par une grande partie de
la presse d'après laquelle notre neutralité
aurait été une sorte de lâcheté.
En tenant compte de tout cela on peut
qualifier d'extraordinairement favorable
pour nous l'opinion de la presse en Angle-
terre et en Amérique, mais n'oublions pas
qu'à la moindre faute commise par nous ces
mêmes journaux qui trouvent tout à fait
logique notre réponse ne manqueraient pas
d'adopter à notre égard une attitude hos-
tile. Il s'agit donc en la circonstance de
garder le plus grand calme en face de la
gravité de l'heure afin de ne point rendre
difficile sans le vouloir la position de notre
gouvernement. Il est incontestable que
nous sommes du bon côté dans cette affaire
et que nous gagnerons notre cause mais
ce serait la compromettre que de la
croire déjà gagnée. Il importe avant tout de
s'abstenir de manifestations en faveur de
l'ex-empereur ou de son affaire en général.
NIEUWE COURANT [de La Haye], 26.1,
soir.
LES ÉTATS-UNIS
ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
LE SENAT ET LES RESERVES. —
LES PARTISANS D'UN COMPROMIS. — Il vient de
se former, sous la direction du sénateur
Smith, de Georgie, un groupe de sénateurs
démocrates, qui sont décidés à préparer un
compromis avec les partisans des réserves
modérées sans consulter les leaders Hitch-
cock et Underwood.
Ce groupe comprend : Smith, Kendrick
(du Wyoming), Smith (de la Caroline du
Sud), Smith (d'Arizona), Henderson (du Ne-
vada), Phelan (de Californie), Chamberlain
(d'Orégon), Trammel et Fletcher (de Flori-
de), Gerry (de Rhode-Island), Wolcott (du
Delaware) et Dial (de la Caroline du Sud).
On considère comme étant tout près de
ce groupe les sénateurs Owen et Gore
(d'Oklahoma), Pomerene (de l'Ohio), Myers
(du Montana), Walsh (du Massachusetts),
Shields (de Tennessee) et Kirby (de l'Arkan-
sas).
Les partisans des réserves modérées
sont : Mac Cumber (du North-Dakota), Colt
(du Rhode-Island), Kellog et Nelson (du Min-
nesota), Lenroot (du Wisconsin), Sterling
(de South Dakota), Spencer (du Missouri),
Cummins et Kenyon (d'Iowa), Keyes (du
New Hampshire), Edge (du New Jersey) et
Me Mary (d'Orégon). On croit que les séna-
teurs Smoot (de l'Utah), Jones (de Washing-
ton), Hale (du Maine) et Capper (du Kan-
sas) tendent à se joindre à ce groupe.
Ceux qui sont décidés à suivre Lodge
jusqu'au bout sont : New et Watson (d'In-
diana), Curtis (du Kansas), Newberry (du
Michigan), Phipps (de Californie), Wads-
worth et Calder (de New-York), Sutherland
et Elkins (de la Virginie Occidentale), Dil-
lingham (du Vermont), Page (du New-
Hampshire), Me Lean (du Connecticut),
Warren (du Wyoming), Penrose (de Penn-
sylvanie), Harding (de l'Ohio), Ball (du De-
laware) et Frelinghuysen (du New Jersey).
Townsend (du Mirhigan) n'appartient à au-
cun de ces deux groupes républicains.
Les quatorze républicains irréconciliables
complètent la majorité républicaine du Sé-
nat. Ils s'opposeront, dans tous les cas, à la
ratification du traité.
Si les démocrates réunis autour de Smith
peuvent s'entendre avec les partisans des
réserves modérés ils seront sans doute
soutenus par Rankhead et Underwood (de
l'Alabama), Harrison (du Missouri), Sim-
mons (de la Caroline du Nord) et d'autres
également favorables au traité.
NEW YORK WORLD, 4.1.
MINISTÈRES
D E s
FAIHES ÉTRANGER ES
I tr D ELA guerre
t-
~,
N° 1364
Jeudi 29 janvier 1920
BuUetin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
y
E ALLEMANDE. — L'extradition de Guil-
ll%Llrne il (Neue Badische Landeszei-
tung). — Les territoires cédés par
iiemagne à la Pologne (Deutsche
e .yemeine. Zeitung). — Les auteurs des
¡ lrïles de Lille (par A. Ziesenitz. Ber-
i I /7ri Volkszeitung). — Le livre de M.
D aYnard Keynes (par E. Schultze.
gutsche Allgemeine Zeitung). — Le
(FYernement allemand et la presse
nHMrIer Zeitun(f). — Le « cas » Ni-
p co]aïaï (Vossische Zeitung).
S AMÉRICAINE. --, Les membres du Sé-
nat a,nfléricain partisans d'un compro-
r"" (Ne. York World). — Pour l'évic-
i à ri Turcs (New York Times). — Le
, Cz 1 al, américain en Turquie (par L.
*" czapski, Chicago Tribune). — La ré-
Pessiorlr de la propagande révolution-
naire aux Etats-Unis (New York World,
C/,,-ncago Daily News).
bie ANGLAISE. — Une confédération danu-
bien 6 {Birmingham-Post). — Le péril
Ail eviste (Times). — L'Arménie et les
Al]i8 (Manchester Guardian). — Le
Ôa/,
Daily 1\1 ail et le Labour Party (New
ness).
< ^pagnole. - Les crédits avancés
Fir Espagne à la France et la ques-
tiojj Tanger (Debate Corresponden-
Ci Militar).
- %;Tîlandaise* L'extradition de Guil-
laume il (Niellwe Courant). — L'armée
(Soerabajasch Handelsblad).
Politique GENERALE
ET DIPLOMATIE
h~ ~~NSABtUTÈS
t't)t DE LA GUERRE
ITl0N DE GUILLAUME II. —
te nOble DE LA HOLLANDE ; Courageusement
CeiïlPle Pas c°Ut)àivi ns la question de la livraison
deS S. Les Pays-Bas qui ne sont
Iq S Nalk e entrés dans la fameuse Société
Nat. IUrls, font, pour la première fois, de
Ita Uiqup
Sopi. Prittique-dans le sens de la vé-
h des Nations, le principe le
ri°'* et i|^lre de cette société étant que
~{ 't et
'Illt ,décider non pas le nombre des canons
v^t»ii c^er dans la vie des peuples. Que
4t t-il 8e elsler ? Personne, naturellement,
le ri
e 6 avec certitude. Il est pm
UR r 8 quelques tergiversations,
?°Uva endra u certaines garanties, on
là. Depuis longtemps, les
a.ISe da. s alhés ne se sentent plus très
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ront peut-être fort heureux,' en présence
de la pression exercée par les intransi-
geants de leurs pays, de pouvoir se retran-
cher derrière cette réponse. Quant à la
n~llité juridique de la demande, on leur a
dit, chez eux déjà, l'essentiel. Les grands
« gestes » que, par habitude, on fait enoure
à cette occasion n'auront aucun effet. Se-
lon une information du Times, que nous
avons nous-mêmes reproduite, deux cuiras-
sés anglais croiseraient devant la rade de
Rotterdam. On a dû suffisamment se rendre
compte que cela même ne fait aucune im-
pression sur la Hollande.
La question de l'extradition de l'empe-
reur sera donc vraisemblablement bientôt
réglée. Ce qui restera, ce sera la leçon que
la petite Hollande aura donnée aux grandes
Puissances, en. ce qui touche la Société des
Nations et le Droit des peuples.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
24.1, matin.
- - Les nouvelles reçues de l'étranger au
sujet de la réponse du gouvernement hol-
landais font nettement prévoir que cette ré-
ponse ne mettra pas fin à l'affaire. On an-
nonce dès aujourd'hui une réplique. Il faut
reconnaître que les puissances de l'entente
ont poussé leur action si loin que l'impres-
sion eût été étrange si elles s'étaient dé-
clarées satisfaites.
La question est grave, non pas au point
de causer de l'inquiétude quant à ses consé-
quences probables, mais on se tromperait
en la considérant comme une simple forma-
lité. Le télégramme officieux de Reuter en
est la preuve. Le triomphe du bon sens sur
les émanations de la mentalité de guerre
n'est pas encore assez complet dans les pays
alliés pour qu'il y soit possible de com-
prendre l'attitude de gouvernements qui
laisseraient les choses où elles en sont ac-
tuellement.
Il ne faut pas oublier que l'effet d'une
réponse comme celle du gouvernement hol-
landais est toute autre en soi que ne le
serait celui d'une publication d'une opinion
semblable émanant du gouvernement ou
même de certaines personnalités du pays
même.
Nous, Hollandais, devions toujours tenir
compte de ce facteur d'autant nlus que nous
sommes fort enclins à ne pas faire ce que
nous ne considérons pas comme notre de-
voir lorsqu'n nous rappelle à nos obliga-
tions.
Un deuxième facteur doit encore être en-
visagé. On n'est pas encore libéré dans les
pays alliés de la suggestion systématique-
ment entretenue par une grande partie de
la presse d'après laquelle notre neutralité
aurait été une sorte de lâcheté.
En tenant compte de tout cela on peut
qualifier d'extraordinairement favorable
pour nous l'opinion de la presse en Angle-
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qu'à la moindre faute commise par nous ces
mêmes journaux qui trouvent tout à fait
logique notre réponse ne manqueraient pas
d'adopter à notre égard une attitude hos-
tile. Il s'agit donc en la circonstance de
garder le plus grand calme en face de la
gravité de l'heure afin de ne point rendre
difficile sans le vouloir la position de notre
gouvernement. Il est incontestable que
nous sommes du bon côté dans cette affaire
et que nous gagnerons notre cause mais
ce serait la compromettre que de la
croire déjà gagnée. Il importe avant tout de
s'abstenir de manifestations en faveur de
l'ex-empereur ou de son affaire en général.
NIEUWE COURANT [de La Haye], 26.1,
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LES ÉTATS-UNIS
ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
LE SENAT ET LES RESERVES. —
LES PARTISANS D'UN COMPROMIS. — Il vient de
se former, sous la direction du sénateur
Smith, de Georgie, un groupe de sénateurs
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modérées sans consulter les leaders Hitch-
cock et Underwood.
Ce groupe comprend : Smith, Kendrick
(du Wyoming), Smith (de la Caroline du
Sud), Smith (d'Arizona), Henderson (du Ne-
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(d'Orégon), Trammel et Fletcher (de Flori-
de), Gerry (de Rhode-Island), Wolcott (du
Delaware) et Dial (de la Caroline du Sud).
On considère comme étant tout près de
ce groupe les sénateurs Owen et Gore
(d'Oklahoma), Pomerene (de l'Ohio), Myers
(du Montana), Walsh (du Massachusetts),
Shields (de Tennessee) et Kirby (de l'Arkan-
sas).
Les partisans des réserves modérées
sont : Mac Cumber (du North-Dakota), Colt
(du Rhode-Island), Kellog et Nelson (du Min-
nesota), Lenroot (du Wisconsin), Sterling
(de South Dakota), Spencer (du Missouri),
Cummins et Kenyon (d'Iowa), Keyes (du
New Hampshire), Edge (du New Jersey) et
Me Mary (d'Orégon). On croit que les séna-
teurs Smoot (de l'Utah), Jones (de Washing-
ton), Hale (du Maine) et Capper (du Kan-
sas) tendent à se joindre à ce groupe.
Ceux qui sont décidés à suivre Lodge
jusqu'au bout sont : New et Watson (d'In-
diana), Curtis (du Kansas), Newberry (du
Michigan), Phipps (de Californie), Wads-
worth et Calder (de New-York), Sutherland
et Elkins (de la Virginie Occidentale), Dil-
lingham (du Vermont), Page (du New-
Hampshire), Me Lean (du Connecticut),
Warren (du Wyoming), Penrose (de Penn-
sylvanie), Harding (de l'Ohio), Ball (du De-
laware) et Frelinghuysen (du New Jersey).
Townsend (du Mirhigan) n'appartient à au-
cun de ces deux groupes républicains.
Les quatorze républicains irréconciliables
complètent la majorité républicaine du Sé-
nat. Ils s'opposeront, dans tous les cas, à la
ratification du traité.
Si les démocrates réunis autour de Smith
peuvent s'entendre avec les partisans des
réserves modérés ils seront sans doute
soutenus par Rankhead et Underwood (de
l'Alabama), Harrison (du Missouri), Sim-
mons (de la Caroline du Nord) et d'autres
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