Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 janvier 1920 27 janvier 1920
Description : 1920/01/27 (T14,N1362). 1920/01/27 (T14,N1362).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254928g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
l Ministères
DES
i? ^HES ETRANGERES
1 DE LA GUERRE
N° 1362
Mardi 27 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^SE ALLEMANDE. — L'extradition de Guil-
u®e II (Kreuz-Zeitung, Post). — Le
servlce diplomatique allemand (Bres,-
lauer Neueste Nachrichten). — « Les
commandements allemands » (Mün-
chen-augsburger Abendzeitung). — Le
mistère Millerand (Münchner Neueste
achrichten ; Otto Ebstein dans Deuts-
p E rnhe ° Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Alliés et la Rus-
E e bolcheviste. (Chicago Daily News).
88E ANGLAISE - Le ministère Millerand
DheUtly Chronicle. Daily Graphie, Man-
I> ester Guardian).
EAUTniCHIENE' — L'élection de M. Des-
cha anel (Arbeiter Zeitung, Neuer Tag,
Hp S Wiener Tagblatt).
; 1)VX0ISE. — Déclarations de M. He-
rald Scavenius sur la reprise des rela-
tion commerciales avec la Russie (Ber-
i [' .h rngske Tidende).
SSI" 0I'LAN,DAISE- — L'extradition de Guil
lanm6 Il (Nieuwe Rotterdamsche Cou-
fgUnt, Algemeen Handelsblad, Tele-
~E ar
seii ITALIENNE. — L'ultimatum du Con-
se 'l Suprême aux Yougoslaves (Corriere
della Sera, Gazzetta del Popolo, Gior-
Pnf; ale d' ltafia.).
SlED0ISE" — L'élection de M. Des-
chanel i (Goeteborgs Handelstianing).
— Décret du Gouvernement
'ts sur les communes de con-
Moap1 ^on (20 mars 1919. Izvestia, de
su - Les coopératives en Rus-
^éridionale (Parouss).
~—-—— -
politique generaij -
ET DIPLOMATIE
ESpONSABILITÉS
DE LA GUERRE
- &KssK1JfVDlTION DE GUILLAUME IT.-
PRESSE ALLEMANDE La faiblesse du gouver-
nement da,!S cette question, comme dans
ihn
beaucoup d'autres, est la cause de bien des
^einent doit être persuadé que,
les'"c?nstances actuelles, ce n'est
aiu seuiP
Ptw^d dans l'intérêt du peuple
ON. A.vÀi i combat, mais dans le sien
'O'Pre 1* A e.c le mécontentement qui règne
iaiM® rla^ Ses s^iales une étincelle peut
,,i.,les une étincelle peut
Jaillir lqe qui Ilurnera tout l'incendie. Ce n'est
deeSt Sue que nous faisons là, ce
l'Est quel'affirmation d'un fait que l'on
l'Ent i franchement et délibéré-
le tre fttibi ntente. Si l'Entente veut utiliser
l'tla, f{tsae ess.e POur nous opprimer, qu'elle
ïr« ma- S qu'elle sache bien que le
ae. que le nous impose - entretiendra
chez nos enfants et les enfants de nos en, 1
fants jusqu'à la troisième et quatrième gé-
nération l'esprit sacré de vengeance.
Le baron de Lersner, à la fin de l'inter.
view qu'il accorda aux représentants d'Ha-
vas, Reuter et l'Associated Press, a bien
déclaré ne pouvoir concevoir l'intérêt que
nos anciens ennemis pourraient avoir à en-
venimer les relations avec cette question
de la livraison des coupables ; mais nous,
nous pensons que ce n'est là qu'une formule
diplomatique.
En Allemagne, on sait bien l'intérêt que
l'Entente prend à cette question, les rai-
sons qui motivent cet intérêt et le* but
poursuivi.
L'exigence de la livraison est un attentat
à la majesté du droit et de l'honneur alle-
mand.
KREUZ-ZEITUNG, 16.1, matin.
— Nous sommes parfaitement en état
d'opposer nos prétentions à celles de nos
ennemis et les mettre au pilori du monde
en démontrant que ce n'est pas nous qui
nous sommes chargés des pires atrocités
pendant la guerre, mais eux.
Nous avons un moyen bien simple de
réaliser cette idée. Entre nos mains se
trouvent des montagnes de matériaux sur
les innombrables atrocités commises -pen-
dant la guerre et — ce qui est plus impor-
tant.— depuis l'armistice jusqu'à mainte-
nant. Ces matériaux n'ont été utilisés
qu'incomplètement ; si nous nous décidons
enfin à en tirer une grande campagne de
propagade nous avons une arme de premier
ordre pour lutter dans cette affaire de la
livraison.
Nous pourrions communiquer à nos en-
nemis une note diplomatique les infor-
mant, qu'au cas où ils persisteraient dans
leur demande d'extradition, nous nous
verrions contraints, de notre part, de pu-
blier nos documents pour éviter que le
jugement porté sur l'affaire ne soit enta-
ché de partialité.
Que l'on remarque au surplus qu'en de-
hors d'une action gouvernementale on peut
envisager un effort des partis politiques, de
la presse, des - associations patriotiques,
etc., etc. et au besoin même en l'absence
de toute mesure du gouvernement.
POST, HU.
PRESSE HOLLANDAISE. — Une partie de la
presse anglaise et française se montrera
naturellement mécontente de la manifesta-
tion de notre gouvernement. Une tempête
se déchaînera donc sur nos têtes et — pour-
quoi le nier ? — non sans danger car, dans
des pays comme la France et l'Angleterre,
où l'influence de la presse est très grande,
même sur le gouvernement, on ne sait ja-
mais où cela peut mener.
Cependant nous n'attendons pas de sé-
rieuses complications à la suite de la déci-
sion prise par notre gouvernement ; mais
— vu la mentalité d'une partie de la popu-
lation française et anglaise — il ne s'en-
suivra aucun bien pour les rapports qui
s'étaient si heureusement amèlionés ces
temps derniers entre ces pays * le nôtre.
Sans doute notre gouvernement ne pouvait-
il en tenir aucun compte pour la rédaction
de sa réponse. Il ne s'agit pas, en effet, d'un
calcul de chances et de risques, mais d'une
question d'honneur et de conscience. Et
c'est précisément parce que notre gouver-
nement ne s'est pas laissé guider par des
considérations accessoires qu'il apparaîtra
à la longue même chez ceux que cette ré-
ponse contrarie, que les Pays-Bas ont su,
dans une heure difficile de leur histoire
demeurer dignes de leur ancien renom.
NIEUXVE ROTTERDAMSCHE COURANT,
23.1, soir.
— La Hollande a donc refusé. Et cet acte
nous vaudra bien des reproches, mais nous
savons que de nombreuses personnes, et
non des moindres, dans les pays alliés, sau-
ront le comprendre. et l'apprécier.
Le Kaiser — s'il ne veut pas s'en aller
de plein gré comme où l'y invite — restera,
en sa qualité de banni, sur notre territoire.
Nous ne couvrons pas, de cette manière, de
notre autorité morale, la violation des prin-
cipes essentiels de la solidarité internatio-
nale, mais nous maintenons, malgré tout,
même à ce point de vue, LE DHOIT, Ce qui
constitue NOTRE DEVOIR.
A l.GEMEEN HANDELSBLAD, 23.1, soir.
— Nous ne croyons pas nous tromper —
et nous avons pour cela nos motifs -.,.-' en
déclarant que c'est avant tout la tradition
de notre pays et de notre peuple qui a
inspiré la décision de notre gouvernement.
Il convient maintenant d'attendre — non
sans curiosité — l'attitude que prendront
les puissances intéressées. Dans les milieux
bien informés de La Haye, on ne considère
pas comme invraisemblable le jugement de
l'ex-Kaiser par contumace. On n'estime pas
admissible que des difficultés résultent pour
notre pays de la décision de notre gouver-
nement. Le fait seul qu'une partie impor-
tante de l'opinion publique — même dans
les pays intéressés — s'est déclarée oppo-
sée à l'extradition, empêchera les gouver-
nements de ces pays de prendre à ce sujet
des mesures, de quelque nature que Ce soit.
TELEGRAAF, 23.1.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LE SERVICE DIPLOMATIQUE ALLE-
MAND. - Viennent d'être nommés chargés
d'affaires : à Londres, le sénateur Sthamer
(de Hambourg) ; à Paris, le ministre du
Reich R. Maver Kaufbeuren ; à Bruxelles,
le ministre 'Dr Landsberg ; à Madrid,
l'ambassadeur Dr Rosen ; à Vienne, l'am-
bassadeur von Rosenberg ; à Tokio, le se-
crétaire d'Etat Dr Soif ; à Rome, le baron
von Lucius ; à Prague, le pr Sânger : à
La Haye, le colonel Renner.
Parmi ces noms, les uns éveillent la con-
fiance tandis que les autres ne sont pro-
pres qu'à exciter la crainte. Parmi ces der-
niers on peut compter en première ligne
le Dr Samuel Sânger nommé en raison de
ses relations de publiciste avec Masaryk.
Il nous faudrait à Vienne un vrai Allemand,
DES
i? ^HES ETRANGERES
1 DE LA GUERRE
N° 1362
Mardi 27 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^SE ALLEMANDE. — L'extradition de Guil-
u®e II (Kreuz-Zeitung, Post). — Le
servlce diplomatique allemand (Bres,-
lauer Neueste Nachrichten). — « Les
commandements allemands » (Mün-
chen-augsburger Abendzeitung). — Le
mistère Millerand (Münchner Neueste
achrichten ; Otto Ebstein dans Deuts-
p E rnhe ° Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Alliés et la Rus-
E e bolcheviste. (Chicago Daily News).
88E ANGLAISE - Le ministère Millerand
DheUtly Chronicle. Daily Graphie, Man-
I> ester Guardian).
EAUTniCHIENE' — L'élection de M. Des-
cha anel (Arbeiter Zeitung, Neuer Tag,
Hp S Wiener Tagblatt).
; 1)VX0ISE. — Déclarations de M. He-
rald Scavenius sur la reprise des rela-
tion commerciales avec la Russie (Ber-
i [' .h rngske Tidende).
SSI" 0I'LAN,DAISE- — L'extradition de Guil
lanm6 Il (Nieuwe Rotterdamsche Cou-
fgUnt, Algemeen Handelsblad, Tele-
~E ar
seii ITALIENNE. — L'ultimatum du Con-
se 'l Suprême aux Yougoslaves (Corriere
della Sera, Gazzetta del Popolo, Gior-
Pnf; ale d' ltafia.).
SlED0ISE" — L'élection de M. Des-
chanel i (Goeteborgs Handelstianing).
— Décret du Gouvernement
'ts sur les communes de con-
Moap1 ^on (20 mars 1919. Izvestia, de
su - Les coopératives en Rus-
^éridionale (Parouss).
~—-—— -
politique generaij -
ET DIPLOMATIE
ESpONSABILITÉS
DE LA GUERRE
- &KssK1JfVDlTION DE GUILLAUME IT.-
PRESSE ALLEMANDE La faiblesse du gouver-
nement da,!S cette question, comme dans
ihn
beaucoup d'autres, est la cause de bien des
^einent doit être persuadé que,
les'"c?nstances actuelles, ce n'est
aiu seuiP
Ptw^d dans l'intérêt du peuple
ON. A.vÀi i combat, mais dans le sien
'O'Pre 1* A e.c le mécontentement qui règne
iaiM® rla^ Ses s^iales une étincelle peut
,,i.,les une étincelle peut
Jaillir lqe qui Ilurnera tout l'incendie. Ce n'est
deeSt Sue que nous faisons là, ce
l'Est quel'affirmation d'un fait que l'on
l'Ent i franchement et délibéré-
le tre fttibi ntente. Si l'Entente veut utiliser
l'tla, f{tsae ess.e POur nous opprimer, qu'elle
ïr« ma- S qu'elle sache bien que le
ae. que le nous impose - entretiendra
chez nos enfants et les enfants de nos en, 1
fants jusqu'à la troisième et quatrième gé-
nération l'esprit sacré de vengeance.
Le baron de Lersner, à la fin de l'inter.
view qu'il accorda aux représentants d'Ha-
vas, Reuter et l'Associated Press, a bien
déclaré ne pouvoir concevoir l'intérêt que
nos anciens ennemis pourraient avoir à en-
venimer les relations avec cette question
de la livraison des coupables ; mais nous,
nous pensons que ce n'est là qu'une formule
diplomatique.
En Allemagne, on sait bien l'intérêt que
l'Entente prend à cette question, les rai-
sons qui motivent cet intérêt et le* but
poursuivi.
L'exigence de la livraison est un attentat
à la majesté du droit et de l'honneur alle-
mand.
KREUZ-ZEITUNG, 16.1, matin.
— Nous sommes parfaitement en état
d'opposer nos prétentions à celles de nos
ennemis et les mettre au pilori du monde
en démontrant que ce n'est pas nous qui
nous sommes chargés des pires atrocités
pendant la guerre, mais eux.
Nous avons un moyen bien simple de
réaliser cette idée. Entre nos mains se
trouvent des montagnes de matériaux sur
les innombrables atrocités commises -pen-
dant la guerre et — ce qui est plus impor-
tant.— depuis l'armistice jusqu'à mainte-
nant. Ces matériaux n'ont été utilisés
qu'incomplètement ; si nous nous décidons
enfin à en tirer une grande campagne de
propagade nous avons une arme de premier
ordre pour lutter dans cette affaire de la
livraison.
Nous pourrions communiquer à nos en-
nemis une note diplomatique les infor-
mant, qu'au cas où ils persisteraient dans
leur demande d'extradition, nous nous
verrions contraints, de notre part, de pu-
blier nos documents pour éviter que le
jugement porté sur l'affaire ne soit enta-
ché de partialité.
Que l'on remarque au surplus qu'en de-
hors d'une action gouvernementale on peut
envisager un effort des partis politiques, de
la presse, des - associations patriotiques,
etc., etc. et au besoin même en l'absence
de toute mesure du gouvernement.
POST, HU.
PRESSE HOLLANDAISE. — Une partie de la
presse anglaise et française se montrera
naturellement mécontente de la manifesta-
tion de notre gouvernement. Une tempête
se déchaînera donc sur nos têtes et — pour-
quoi le nier ? — non sans danger car, dans
des pays comme la France et l'Angleterre,
où l'influence de la presse est très grande,
même sur le gouvernement, on ne sait ja-
mais où cela peut mener.
Cependant nous n'attendons pas de sé-
rieuses complications à la suite de la déci-
sion prise par notre gouvernement ; mais
— vu la mentalité d'une partie de la popu-
lation française et anglaise — il ne s'en-
suivra aucun bien pour les rapports qui
s'étaient si heureusement amèlionés ces
temps derniers entre ces pays * le nôtre.
Sans doute notre gouvernement ne pouvait-
il en tenir aucun compte pour la rédaction
de sa réponse. Il ne s'agit pas, en effet, d'un
calcul de chances et de risques, mais d'une
question d'honneur et de conscience. Et
c'est précisément parce que notre gouver-
nement ne s'est pas laissé guider par des
considérations accessoires qu'il apparaîtra
à la longue même chez ceux que cette ré-
ponse contrarie, que les Pays-Bas ont su,
dans une heure difficile de leur histoire
demeurer dignes de leur ancien renom.
NIEUXVE ROTTERDAMSCHE COURANT,
23.1, soir.
— La Hollande a donc refusé. Et cet acte
nous vaudra bien des reproches, mais nous
savons que de nombreuses personnes, et
non des moindres, dans les pays alliés, sau-
ront le comprendre. et l'apprécier.
Le Kaiser — s'il ne veut pas s'en aller
de plein gré comme où l'y invite — restera,
en sa qualité de banni, sur notre territoire.
Nous ne couvrons pas, de cette manière, de
notre autorité morale, la violation des prin-
cipes essentiels de la solidarité internatio-
nale, mais nous maintenons, malgré tout,
même à ce point de vue, LE DHOIT, Ce qui
constitue NOTRE DEVOIR.
A l.GEMEEN HANDELSBLAD, 23.1, soir.
— Nous ne croyons pas nous tromper —
et nous avons pour cela nos motifs -.,.-' en
déclarant que c'est avant tout la tradition
de notre pays et de notre peuple qui a
inspiré la décision de notre gouvernement.
Il convient maintenant d'attendre — non
sans curiosité — l'attitude que prendront
les puissances intéressées. Dans les milieux
bien informés de La Haye, on ne considère
pas comme invraisemblable le jugement de
l'ex-Kaiser par contumace. On n'estime pas
admissible que des difficultés résultent pour
notre pays de la décision de notre gouver-
nement. Le fait seul qu'une partie impor-
tante de l'opinion publique — même dans
les pays intéressés — s'est déclarée oppo-
sée à l'extradition, empêchera les gouver-
nements de ces pays de prendre à ce sujet
des mesures, de quelque nature que Ce soit.
TELEGRAAF, 23.1.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LE SERVICE DIPLOMATIQUE ALLE-
MAND. - Viennent d'être nommés chargés
d'affaires : à Londres, le sénateur Sthamer
(de Hambourg) ; à Paris, le ministre du
Reich R. Maver Kaufbeuren ; à Bruxelles,
le ministre 'Dr Landsberg ; à Madrid,
l'ambassadeur Dr Rosen ; à Vienne, l'am-
bassadeur von Rosenberg ; à Tokio, le se-
crétaire d'Etat Dr Soif ; à Rome, le baron
von Lucius ; à Prague, le pr Sânger : à
La Haye, le colonel Renner.
Parmi ces noms, les uns éveillent la con-
fiance tandis que les autres ne sont pro-
pres qu'à exciter la crainte. Parmi ces der-
niers on peut compter en première ligne
le Dr Samuel Sânger nommé en raison de
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