Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 janvier 1920 26 janvier 1920
Description : 1920/01/26 (T14,N1361). 1920/01/26 (T14,N1361).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549272
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
AFFARIES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1361
Lundi 26 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
*
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'élection du Prési-
dent de la République française (Frank-
furter Zeitung ; A. Redlich dans Vos-
sische Zeitung ; Berliner Tageblatt,
Hamburger Nachrichten ; Rheinisch-
Westfälische Zeitung ; Deutsche Ta-
geszeitung). — La manifestation du
13 janvier devant le Reichstag (Kreuz
Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le bolchevisme et
l'opinion américaine (Frank Crâne,
dans Chicago Daily News). — Les re-
lations commerciales avec la Russie
(Chicago Herald). — La propagande ré-
volutionnaire aux Etats-Unis (New
York Call). - La terreur blanche en
Hondrie (New York Call). — La confé-
rence industrielle de Washington (New
York Times, New York World).
PRESSE ANGLAISE. - La politique britanni-
que en Russie. - Le rôle de la Polo-
gne (Daily Mail, Times). — Pour une
Conférence financière internationale
Daily Chronicle).
l'Entente HOLLANDAISE. — Les nations de
l'Entente et la Russie bolcheviste
(Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE SUÉDOISE. — La Conférence de
Helsingfors (Social-Demokraten).
PRESSE SUISSE. - L'élection du Président
de la République francaise (L. Bauer
dans National Zeitung):
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
**,'O'T'ONS I)E L'ENTENTE ET LA
RUSSIE BOULCHEVISTE. — OPINION HOL-
LANDAISE. - L'attitude des Etats-Unis à
l'égard du Gouvernement bolcheviste s'est
modifiée maintes fois, mais on peut dire
en général que l'Amérique a constamment
cherché à nouer des relations commercia-
les avec la république des Soviets. Pendant
mon séjour en Russie j'y ai souvent ren-
contré des Américains à qui allaient être
accordées des concessions Pou,r l'exploita-
tin des richeses naturelles du pays. En
même temps les Etats-Unis sous la pres-
sion des autres Etats de l'Entente envo-
ayent à Koltchak et à l'armée l'armée de Mour-
manie des soldats, des munitions et de l'ar-
gent. Cet appui fut cependant de courte du-
rée en dépit de l'opposition de la France
et de l'Angleterre l'Amerique sous la pous
sée de l'opinion publique a rappelé se,s
troupes et adopté provisoirement une at-
titudeneutre.Aussilesbolckheviksparlent-
ils en meilleurs termes des Américains que
des autres alliés. Ils voient surtout en eux
des commerçants qui, négligeant les an-
cienne obligations de la Russie, préfèrent
tenir compte de la réalité au lieu de se
bercer de l'espoir qu'on pourra jamais obte-
nir quoi que ce soit des sommes dues à l'é-
tranger par la Russie.
Dans d'autres pays, les événements inté-
rieurs ont également modifié la politique à
l'égard de la république soviétiste. En Ita-
lie notamment. Les socialistes après leur
gros succès, électoral ont demandé au gou-
vernement là reconnaissance du gouverne-
ment bolcheviste et probablement sauront-
ils faire triompher cette revendication. En
outre, ils désirent que l'Italie ne participe
pas au blocus.
En Belgique, on peut remarquer parmi
les socialistes une opposition analogue con-
tre la politique de l'Entente.
Le Japon, la France et l'Angleterre au
contraire continuent à maintenir leur point
de vue de lutte armée contre le bolche-
visme.
Le but des Japonais est de s'emparer des
marchés de Sibérie et des régions avoisi-
nantes. Dès maintenant ils occupent de
vastes territoires et les inondent de leurs
produits industriels qu'ils peuvent livrer
à bas prix, les frais de transport étant mi-
nimes.
Le Gouvernement français est encore
plus hostile aux bolcheviks que celui du
Japon. Ce n'est pas étonnant puisque la
France, depuis l'alliance franco-russe, a
prêté à la Russie environ le tiers de sa for-
tune nationale et elle craint de n'en recou-
vrer un seul centime si les bolcheviks res-
tent au pouvoir. Le résultat des élections a
encore renforcé la décision du Gouverne-
ment de lutter contre eux par tous les
moyens.
Cependant le Gouvernement de Moscou
ne considère pas la France comme son
plus dangereux ennemi, mais bien l'An-
gleterre. Aussi est-il disposé à traiter avec
l'Angleterre, même au prix de grosses con-
cessions, persuadé que la paix avec les
autres Etats s'ensuivrait tout naturelle-
ment. La formidable propagande qu'il mène
en Asie vise moins à répandre les idées
communistes qu'à ébranler la position de
l'Angleterre et amener ainsi cette dernière
à une attitude plus bienveillante à l'égard
de la République soviétiste.
La démocratie russe antibolcheviste
comprend, elle aussi, que la réorganisation
de la Russie dépend pour une large me-
sure de l'Angleterre, aussi réagit-elle à cha-
que déclaration des hommes d'Etat anglais.
Comme elle voit que les généraux russes
qui se disent les représentants du peuple
russe ne poursuivent que des buts réac-
tionnaires, elle a modifié sa manière de
combattre les bolcheviks et elle s'efforce
de jouer un rôle indépendant. Ses organes
principaux, le Golos Rossii et Pour la Rus-
sie, s'efforcent depuis quelque temps à
pousser les démocraties étrangères à empê-
cher leurs gouvernements d'intervenir
dans les affaires intérieures de la Russie.
Toutefois, on entend aussi d'autres voix
dans le camp démocratique. De nombreux
démocrates sont convaincus que le relève-
men de la Russie ne peut être accompli ni
par les bolcheviks, ni par les monarchis-
tes. Ils sont partisans d'un troisième élé-
ment de pouvoir qui réconcilierait toute la
démocratie russe pour l'œuvre commune
de restauration nàtionale. Ils sont donc fa-
vorables à l'ntervention étrangère, mais à
la condition que le nouvel état de choses
aurait des bases strictement démocratiques.
Ils désirent surtout la prompte convoca-
tion d'une Constituante et la fin de la lutte
des classes. ,
On peut prévoir dans les divers pays
de l'Entente une opinion publique de plus
en ~plus hostile à toute intervention en Rus-
sie. La position des Gouvernements en
sera plus difficile et les obligera à recher-
cher de nouveau et plus sérieusement
quelle est la meilleure solution du problè-
me russe. Ils devront tenir compte de la
situation militaire, des bolcheviks qui s'est
fort améliorée, du nouveau point de vue
de la démocratie russe et des échecs suc-
cessifs des monarchistes pour nétablir l'an-
cien régime. Ils devront donc, même à
contre cœur, prendre des décisions en rap-
port avec les nouvelles circonstances. —
(D'un correspondant russe.)
NIEUWE ROTTERDAMSCHE COURANT
21.1. ,
LA POLITIQUE BRITANNIQUE. — En
ce qui touche la Russie et les projets du
gouvernement, ce pays ne veut qu'une
seule chose : LA VÉRITÉ. Il n'est qu'une per-
sonne qui puisse faire une déclaration qui
ait du poids : le Premier Ministre.
Le 13 novembre il a dit aux Communes
en terminant son examen de la situation
russe :
« La Chambre peut être certaine que le
gouvernement ne poursuivra aucune politi-
que nouvelle et n'engagera pas le pays
dans une nouvelle entreprise sans lui don-
ner l'occasion de discuter ses vues ». Le
parlement ne se réunit pas avant le 10 fé-
vrier. Tout ce que le Premier Ministre di-
rait au parlement, il devrait le dire au
pays maintenant. -
Il devrait éclaircir tous les points de
notre politique en Russie. Que signifie ce
changement soudain touchant la police qui
devait être faite dans les zones de plébis-
cite de Silésie, de Prusse Orientale, de Sles-
vig ? Jusqu'à hier, il était entendu que
11 bataillons devaient y maintenir l'ordre
pendant le vote. Hier le Daily Mail a pu
dire que le mouvement avait été contre-
mandé ou — à tout le moins — que la police
serait faite par un moins grand nombre de
troupes. Un correspondant militaire rat-
tache ce retrait soudain des troupes à l'in-
tention d'envoyer des forces britanniques à
Constantinople : ceci serait explicable par
l'éventualité — proche ou lointaine — d'o-
pérations offensives ou défensives dans le
Caucase.
S'il n'y a rien à cacher, pourquoi ce
secret ? Le pays a la promesse du Premier
Ministre qu'il agira ouvertement : le pays
veut qu'il la tienne. (Ed.).
DAILY MAIL, 23.1.
DES
AFFARIES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1361
Lundi 26 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
*
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'élection du Prési-
dent de la République française (Frank-
furter Zeitung ; A. Redlich dans Vos-
sische Zeitung ; Berliner Tageblatt,
Hamburger Nachrichten ; Rheinisch-
Westfälische Zeitung ; Deutsche Ta-
geszeitung). — La manifestation du
13 janvier devant le Reichstag (Kreuz
Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le bolchevisme et
l'opinion américaine (Frank Crâne,
dans Chicago Daily News). — Les re-
lations commerciales avec la Russie
(Chicago Herald). — La propagande ré-
volutionnaire aux Etats-Unis (New
York Call). - La terreur blanche en
Hondrie (New York Call). — La confé-
rence industrielle de Washington (New
York Times, New York World).
PRESSE ANGLAISE. - La politique britanni-
que en Russie. - Le rôle de la Polo-
gne (Daily Mail, Times). — Pour une
Conférence financière internationale
Daily Chronicle).
l'Entente HOLLANDAISE. — Les nations de
l'Entente et la Russie bolcheviste
(Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE SUÉDOISE. — La Conférence de
Helsingfors (Social-Demokraten).
PRESSE SUISSE. - L'élection du Président
de la République francaise (L. Bauer
dans National Zeitung):
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
**,'O'T'ONS I)E L'ENTENTE ET LA
RUSSIE BOULCHEVISTE. — OPINION HOL-
LANDAISE. - L'attitude des Etats-Unis à
l'égard du Gouvernement bolcheviste s'est
modifiée maintes fois, mais on peut dire
en général que l'Amérique a constamment
cherché à nouer des relations commercia-
les avec la république des Soviets. Pendant
mon séjour en Russie j'y ai souvent ren-
contré des Américains à qui allaient être
accordées des concessions Pou,r l'exploita-
tin des richeses naturelles du pays. En
même temps les Etats-Unis sous la pres-
sion des autres Etats de l'Entente envo-
ayent à Koltchak et à l'armée l'armée de Mour-
manie des soldats, des munitions et de l'ar-
gent. Cet appui fut cependant de courte du-
rée en dépit de l'opposition de la France
et de l'Angleterre l'Amerique sous la pous
sée de l'opinion publique a rappelé se,s
troupes et adopté provisoirement une at-
titudeneutre.Aussilesbolckheviksparlent-
ils en meilleurs termes des Américains que
des autres alliés. Ils voient surtout en eux
des commerçants qui, négligeant les an-
cienne obligations de la Russie, préfèrent
tenir compte de la réalité au lieu de se
bercer de l'espoir qu'on pourra jamais obte-
nir quoi que ce soit des sommes dues à l'é-
tranger par la Russie.
Dans d'autres pays, les événements inté-
rieurs ont également modifié la politique à
l'égard de la république soviétiste. En Ita-
lie notamment. Les socialistes après leur
gros succès, électoral ont demandé au gou-
vernement là reconnaissance du gouverne-
ment bolcheviste et probablement sauront-
ils faire triompher cette revendication. En
outre, ils désirent que l'Italie ne participe
pas au blocus.
En Belgique, on peut remarquer parmi
les socialistes une opposition analogue con-
tre la politique de l'Entente.
Le Japon, la France et l'Angleterre au
contraire continuent à maintenir leur point
de vue de lutte armée contre le bolche-
visme.
Le but des Japonais est de s'emparer des
marchés de Sibérie et des régions avoisi-
nantes. Dès maintenant ils occupent de
vastes territoires et les inondent de leurs
produits industriels qu'ils peuvent livrer
à bas prix, les frais de transport étant mi-
nimes.
Le Gouvernement français est encore
plus hostile aux bolcheviks que celui du
Japon. Ce n'est pas étonnant puisque la
France, depuis l'alliance franco-russe, a
prêté à la Russie environ le tiers de sa for-
tune nationale et elle craint de n'en recou-
vrer un seul centime si les bolcheviks res-
tent au pouvoir. Le résultat des élections a
encore renforcé la décision du Gouverne-
ment de lutter contre eux par tous les
moyens.
Cependant le Gouvernement de Moscou
ne considère pas la France comme son
plus dangereux ennemi, mais bien l'An-
gleterre. Aussi est-il disposé à traiter avec
l'Angleterre, même au prix de grosses con-
cessions, persuadé que la paix avec les
autres Etats s'ensuivrait tout naturelle-
ment. La formidable propagande qu'il mène
en Asie vise moins à répandre les idées
communistes qu'à ébranler la position de
l'Angleterre et amener ainsi cette dernière
à une attitude plus bienveillante à l'égard
de la République soviétiste.
La démocratie russe antibolcheviste
comprend, elle aussi, que la réorganisation
de la Russie dépend pour une large me-
sure de l'Angleterre, aussi réagit-elle à cha-
que déclaration des hommes d'Etat anglais.
Comme elle voit que les généraux russes
qui se disent les représentants du peuple
russe ne poursuivent que des buts réac-
tionnaires, elle a modifié sa manière de
combattre les bolcheviks et elle s'efforce
de jouer un rôle indépendant. Ses organes
principaux, le Golos Rossii et Pour la Rus-
sie, s'efforcent depuis quelque temps à
pousser les démocraties étrangères à empê-
cher leurs gouvernements d'intervenir
dans les affaires intérieures de la Russie.
Toutefois, on entend aussi d'autres voix
dans le camp démocratique. De nombreux
démocrates sont convaincus que le relève-
men de la Russie ne peut être accompli ni
par les bolcheviks, ni par les monarchis-
tes. Ils sont partisans d'un troisième élé-
ment de pouvoir qui réconcilierait toute la
démocratie russe pour l'œuvre commune
de restauration nàtionale. Ils sont donc fa-
vorables à l'ntervention étrangère, mais à
la condition que le nouvel état de choses
aurait des bases strictement démocratiques.
Ils désirent surtout la prompte convoca-
tion d'une Constituante et la fin de la lutte
des classes. ,
On peut prévoir dans les divers pays
de l'Entente une opinion publique de plus
en ~plus hostile à toute intervention en Rus-
sie. La position des Gouvernements en
sera plus difficile et les obligera à recher-
cher de nouveau et plus sérieusement
quelle est la meilleure solution du problè-
me russe. Ils devront tenir compte de la
situation militaire, des bolcheviks qui s'est
fort améliorée, du nouveau point de vue
de la démocratie russe et des échecs suc-
cessifs des monarchistes pour nétablir l'an-
cien régime. Ils devront donc, même à
contre cœur, prendre des décisions en rap-
port avec les nouvelles circonstances. —
(D'un correspondant russe.)
NIEUWE ROTTERDAMSCHE COURANT
21.1. ,
LA POLITIQUE BRITANNIQUE. — En
ce qui touche la Russie et les projets du
gouvernement, ce pays ne veut qu'une
seule chose : LA VÉRITÉ. Il n'est qu'une per-
sonne qui puisse faire une déclaration qui
ait du poids : le Premier Ministre.
Le 13 novembre il a dit aux Communes
en terminant son examen de la situation
russe :
« La Chambre peut être certaine que le
gouvernement ne poursuivra aucune politi-
que nouvelle et n'engagera pas le pays
dans une nouvelle entreprise sans lui don-
ner l'occasion de discuter ses vues ». Le
parlement ne se réunit pas avant le 10 fé-
vrier. Tout ce que le Premier Ministre di-
rait au parlement, il devrait le dire au
pays maintenant. -
Il devrait éclaircir tous les points de
notre politique en Russie. Que signifie ce
changement soudain touchant la police qui
devait être faite dans les zones de plébis-
cite de Silésie, de Prusse Orientale, de Sles-
vig ? Jusqu'à hier, il était entendu que
11 bataillons devaient y maintenir l'ordre
pendant le vote. Hier le Daily Mail a pu
dire que le mouvement avait été contre-
mandé ou — à tout le moins — que la police
serait faite par un moins grand nombre de
troupes. Un correspondant militaire rat-
tache ce retrait soudain des troupes à l'in-
tention d'envoyer des forces britanniques à
Constantinople : ceci serait explicable par
l'éventualité — proche ou lointaine — d'o-
pérations offensives ou défensives dans le
Caucase.
S'il n'y a rien à cacher, pourquoi ce
secret ? Le pays a la promesse du Premier
Ministre qu'il agira ouvertement : le pays
veut qu'il la tienne. (Ed.).
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