Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 janvier 1920 23 janvier 1920
Description : 1920/01/23 (T14,N1359). 1920/01/23 (T14,N1359).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549257
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
MINISTERES
DES
Pp AIR E S ETRANGERES
1 ET DE LA GUERRE
-
N° 1359
Vendredi 23 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
> résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Prtt,SS E ALLEMANDE. — La reprise des rela-
yons diplomatiques (Germania). — La
reforme du service diplomatique alle-
mand (Franklitrter Zeüung). — L'élec-
ti'On de Spen Valley (Frankiurter Zei-
tllng). — La manifestation du 13 janvier
devant le Reichstag (Vorwâris, Post).
Tr Le 70e anniversaire d'Ed. Bernstein
Pn À JankiUrter Zeitung).
SE AMÉRICAINE.'- Le Président Wilson,
le Sénat et l'opinion. « Lettre d'une lec-
trice californienne » (New York World).
- La proposition Knox (par l'ancien
president Taft. Washington Post). — Là
question adriatique (New York Times).
- 1\1. Venizelos (New York Times). —
Les banques américaines et l'Europe
PR e (New York World). -
ESSE ANGLAISE. - La levée du blocus rus-
se ; la flotte britannique dans la mer
Noire (Eveninq Standard, Morning Post,
T)n"V Telegraph, Daily Graphie). —
FW j, r^PHint britannique (Times).
PRR 8SE HOLLANOAISE. — Les lettres de Guil-
aUrne II (Nieuwe Rotterdamsehe Cou-
tfnt). — Le parti socialiste hollandais
e. l'adhésion de la Hollande à la So-
&lad) ^0S Nations (Alqemeen Handels-
P1\R ad)..
RUSSE. - L'industrie sucrière en
FtusSie Méridionale (Nacha Rodina).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
^SPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
De 4rm?TTREs DE GUILLAUME II. —
?Ssetïihu La publication des documents
IqÙIne s par Kautsky a été pour Guil-
cepelld uJrf rUde coup, beaucoup moins rude
ce Pendant q,Ue la divulgation de ses let-
4 on ami Nicky.
ehiire de Kautsky nous le mon-
1111: l'h en effet, tel que nous l'avions con-
^irassé du discours des Huns et du
Les lettres nous l'exposent sous un autre
Les lettres Ilous l'exposent sous un autre
IJ.liùi ^e lnconnu- J'ai entendu aujour-
br * Un dIplomate résumer ainsi ses im-
lions : L'empereur Guillaume n'é-
W ^°NC TID un gentleman. » L'homme que
Cn
le, d'O eln"-nts annotés nous avaient fait
le, préhensthi?0Ur nous d'une psychologie
on Pi,éh erisi,ble Aussi terribles qu'aient été
le& Iconsé'qlences de son insensée légèreté
>. s à 1e autorisé par ses anno-
v ar à le traIter de canaillé.
nSt unVel lettres à Nicky nous dé-
i6 humain doué d'une bien
£ >e mnralie. Elles ont eu en Allema-
gne le retentissement le plus désastreux
pour le prestige de l'ex-empereur. Même
dans les milieux conservateurs et panger-
manistes elles ont provoqué la consterna-
tion et la réprobation. Les annotations des
documents n'avaient pu dans ces milieux
être jugées comme il faut parce qu'elles ré-
pondaient aux idées qui y étaient depuis
longtemps généralement répandues. Mais
les faits révélés par les lettres ne peuvent
nulle part trouver une justification. De
quelque point de vue qu'on les considère,
ce n'est que de la fraude politique perpé-
trée par un esprit puéril, mesquin et dan-
gereusement vaniteux.
Quelle agréable lecture pour les autres
princes allemands dans leurs heures d'exil!
Qu'ont-ils su de la politique de leur man-
dataire sur le trône impérial ?
NIEUWE ROTTERDAMSCHE COURANT,
17.1.
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
L'ADHESION DE LA HOLLANDE [Cf.
Bulletin n° 1356, p. 1, col. 2]. — L'ATTITUDE
DU PARTI SOCIALISTE HOLLANDAIS. — Après
une longue discussion le Conseil du parti
socialiste hollandais a adopté à une grande
majorité la motion suivante : -
cc Après avoir pris connaissance des sta-
tuts de la Société des Nations et du projet
du Gouvernement touchant l'adhésion à la-
dite Société, le Conseil du parti socialiste
proteste contre l'esprit impérialiste du
traité de paix dont font partie ces statuts,
contre l'exclusion des Etats vaincus et con-
tre l'insuffisante participation des, neutres
à la constitution de cette Société ; il recon-
naît qu'il est du devoir des neutres et no-
tamment des partis ouvriers de tous les
pays de réaliser une Ligue des peuples qui
garantisse réellement la paix mondiale et
aboutisse au désarmement général.
Il n'estime pas que le meilleur moyen d'y
parvenir soit de se tenir à l'écart de la So-
ciété, qui serait ainsi totalement aux mains
des puissants du jour et leur permettrait
d'assouvir sans encombre leurs désirs im-
périalistes. L'accession des Etats vaincus,
unique moyen d'enlever à la Société son
caractère partial et de rendre possible son
développement en une organisation inter-
nationale viable ne serait rendue que plus
difficile par cette abstention.
En restant en dehors de la Société, qui
peut devenir à la longue le centre des rela-
tions internationales, la Hollande serait de
plus en plus à l'écart de ces relations, ce
qui pourrait avoir des conséquences funes-
tes pour le progrès économique et la situa-
tion internationale de notre pays. En outre
le parti socialiste hollandais ne peut faire
valoir ses désirs de réorganisation de la So-
ciété, de révision du traité de paix et ses
autres exigences de politique internatio.
nale dans la Société que si notre peuple j
est aussi représenté.
Pour ces raisons, le Conseil du Parti
juge désirable l'adhésion générale à la So-
ciété des Nations. Il prie toutefois, les re-
présentants à la Chambre de ne voter le
projet du gouvernement qu'après que leur
auront été fournis tous les renseignements
nécessaires sur les conséquences directes
de cette adhésion, notamment sur les exi-
gences militaires imposées à cet effet à
notre peuple. Pour notre parti cette adhé-
sion est surtout le moyen d'aboutir au dé-
sarmement. »
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam], 19.1.
LES ÉTATS-UNIS
ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
LE PRESIDENT, LE SENAT ET L'OPI-
NION. — LETTRE D'UNE LECTRICE CALIFOR-
NIENNE : « Dans un article récent [Cf. Bull.
n° 1357, pages 1-2], Frank H. Simonds dit,
en parlant du traité, qu'il fut mis en échec
parce que la majorité au Sénat était oppo-
sée à la conception de Wilson sur le devoir
des Etats-Unis dans le monde, et parce
que le sentiment public, jusqu'à l'heure du
vote ne fit preuve d'aucune adhésion déci-
sive à l'idéalisme de Wilson. En ma qua-
lité de membre du public, je proteste, à ce
titre, contre l'inexactitude de cette affirma-
tion. Si M. Simonds entend dire que, pour
certaines raisons, les sénateurs Reed, Nor-
ris, Penrose, Borah, Sherman, Lodge et
les autres se sont opposés au traité, il a
parfaitement le droit de le faire, mais il
n'a pas le droit de mêler à ceci le public en
général. Si des pétitions pouvaient circu-
ler aux Etats-Unis, et si le public avait
licence d'exprimer ses vœux, ces sénateurs
qui ont fait une vie exténuante au président
Wilson et qui ont fatigué le public au delà
de toute endurance, pourraient bien rapi-
dement se rendre compte « vers quoi tend
le sentiment public ». Il ne l'incarne pas en
un petit nombre de personnes, dont les
mobiles ont leur origine dans la politique
et dans une mesquine jalousie du président
Wilson. Ceux-ci ridiculisent son idéalis-
me, mais il a été assez pénétrant et assez
réaliste pour prévoir le gâchis dans lequel
leur maladresse allai.t nous précipiter. Ils
pourraient se sentir flattés de la satisfac-
tion de l'Allemagne en face de l'échec du
traité et de ce fait que les pangermanistes
à Berlin envisageaient les nouvelles avec
une joie nullement déguisée. Ceux-ci pen-
sent que le vote du Sénat est une preuve
que l'Amérique est avec l'Allemagne.
Mais (c des pailles au vent montrent de
quel côté il souffle » et un scrutin ouvert
par l'Université de Californie donna un ré-
sultat écrasant en faveur de la Ligue. 1.284
pour en face de 235 contre. Une consulta.
tion analogue organisée par la Banque Na-
tionale de Berkeley donna 1.273 pour et 281
contre. Aussi représentatifs du sentiment
public sont les deux télégrammes- en-
voyés de San-Francisco et de ses environs
au sénateur Johnson après sa tournée de
conférences, et le dernier, le plus récent,
signé par quarante républicains notoires de
Californie et envoyé à Hill. H. Hays, pré-
sident du Comité national républicain.
Dans ces, télégrammes, on peut trouver
les noms d'hommes de la valeur de Benja-
min Ide Wheeler, du président Bey Ley-
DES
Pp AIR E S ETRANGERES
1 ET DE LA GUERRE
-
N° 1359
Vendredi 23 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
> résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Prtt,SS E ALLEMANDE. — La reprise des rela-
yons diplomatiques (Germania). — La
reforme du service diplomatique alle-
mand (Franklitrter Zeüung). — L'élec-
ti'On de Spen Valley (Frankiurter Zei-
tllng). — La manifestation du 13 janvier
devant le Reichstag (Vorwâris, Post).
Tr Le 70e anniversaire d'Ed. Bernstein
Pn À JankiUrter Zeitung).
SE AMÉRICAINE.'- Le Président Wilson,
le Sénat et l'opinion. « Lettre d'une lec-
trice californienne » (New York World).
- La proposition Knox (par l'ancien
president Taft. Washington Post). — Là
question adriatique (New York Times).
- 1\1. Venizelos (New York Times). —
Les banques américaines et l'Europe
PR e (New York World). -
ESSE ANGLAISE. - La levée du blocus rus-
se ; la flotte britannique dans la mer
Noire (Eveninq Standard, Morning Post,
T)n"V Telegraph, Daily Graphie). —
FW j, r^PHint britannique (Times).
PRR 8SE HOLLANOAISE. — Les lettres de Guil-
aUrne II (Nieuwe Rotterdamsehe Cou-
tfnt). — Le parti socialiste hollandais
e. l'adhésion de la Hollande à la So-
&lad) ^0S Nations (Alqemeen Handels-
P1\R ad)..
RUSSE. - L'industrie sucrière en
FtusSie Méridionale (Nacha Rodina).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
^SPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
De 4rm?TTREs DE GUILLAUME II. —
?Ssetïihu La publication des documents
IqÙIne s par Kautsky a été pour Guil-
cepelld uJrf rUde coup, beaucoup moins rude
ce Pendant q,Ue la divulgation de ses let-
4 on ami Nicky.
ehiire de Kautsky nous le mon-
1111: l'h en effet, tel que nous l'avions con-
^irassé du discours des Huns et du
Les lettres nous l'exposent sous un autre
Les lettres Ilous l'exposent sous un autre
IJ.liùi ^e lnconnu- J'ai entendu aujour-
br * Un dIplomate résumer ainsi ses im-
lions : L'empereur Guillaume n'é-
W ^°NC TID un gentleman. » L'homme que
Cn
le, d'O eln"-nts annotés nous avaient fait
le, préhensthi?0Ur nous d'une psychologie
on Pi,éh erisi,ble Aussi terribles qu'aient été
le& Iconsé'qlences de son insensée légèreté
>. s à 1e autorisé par ses anno-
v ar à le traIter de canaillé.
nSt unVel lettres à Nicky nous dé-
i6 humain doué d'une bien
£ >e mnralie. Elles ont eu en Allema-
gne le retentissement le plus désastreux
pour le prestige de l'ex-empereur. Même
dans les milieux conservateurs et panger-
manistes elles ont provoqué la consterna-
tion et la réprobation. Les annotations des
documents n'avaient pu dans ces milieux
être jugées comme il faut parce qu'elles ré-
pondaient aux idées qui y étaient depuis
longtemps généralement répandues. Mais
les faits révélés par les lettres ne peuvent
nulle part trouver une justification. De
quelque point de vue qu'on les considère,
ce n'est que de la fraude politique perpé-
trée par un esprit puéril, mesquin et dan-
gereusement vaniteux.
Quelle agréable lecture pour les autres
princes allemands dans leurs heures d'exil!
Qu'ont-ils su de la politique de leur man-
dataire sur le trône impérial ?
NIEUWE ROTTERDAMSCHE COURANT,
17.1.
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
L'ADHESION DE LA HOLLANDE [Cf.
Bulletin n° 1356, p. 1, col. 2]. — L'ATTITUDE
DU PARTI SOCIALISTE HOLLANDAIS. — Après
une longue discussion le Conseil du parti
socialiste hollandais a adopté à une grande
majorité la motion suivante : -
cc Après avoir pris connaissance des sta-
tuts de la Société des Nations et du projet
du Gouvernement touchant l'adhésion à la-
dite Société, le Conseil du parti socialiste
proteste contre l'esprit impérialiste du
traité de paix dont font partie ces statuts,
contre l'exclusion des Etats vaincus et con-
tre l'insuffisante participation des, neutres
à la constitution de cette Société ; il recon-
naît qu'il est du devoir des neutres et no-
tamment des partis ouvriers de tous les
pays de réaliser une Ligue des peuples qui
garantisse réellement la paix mondiale et
aboutisse au désarmement général.
Il n'estime pas que le meilleur moyen d'y
parvenir soit de se tenir à l'écart de la So-
ciété, qui serait ainsi totalement aux mains
des puissants du jour et leur permettrait
d'assouvir sans encombre leurs désirs im-
périalistes. L'accession des Etats vaincus,
unique moyen d'enlever à la Société son
caractère partial et de rendre possible son
développement en une organisation inter-
nationale viable ne serait rendue que plus
difficile par cette abstention.
En restant en dehors de la Société, qui
peut devenir à la longue le centre des rela-
tions internationales, la Hollande serait de
plus en plus à l'écart de ces relations, ce
qui pourrait avoir des conséquences funes-
tes pour le progrès économique et la situa-
tion internationale de notre pays. En outre
le parti socialiste hollandais ne peut faire
valoir ses désirs de réorganisation de la So-
ciété, de révision du traité de paix et ses
autres exigences de politique internatio.
nale dans la Société que si notre peuple j
est aussi représenté.
Pour ces raisons, le Conseil du Parti
juge désirable l'adhésion générale à la So-
ciété des Nations. Il prie toutefois, les re-
présentants à la Chambre de ne voter le
projet du gouvernement qu'après que leur
auront été fournis tous les renseignements
nécessaires sur les conséquences directes
de cette adhésion, notamment sur les exi-
gences militaires imposées à cet effet à
notre peuple. Pour notre parti cette adhé-
sion est surtout le moyen d'aboutir au dé-
sarmement. »
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam], 19.1.
LES ÉTATS-UNIS
ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
LE PRESIDENT, LE SENAT ET L'OPI-
NION. — LETTRE D'UNE LECTRICE CALIFOR-
NIENNE : « Dans un article récent [Cf. Bull.
n° 1357, pages 1-2], Frank H. Simonds dit,
en parlant du traité, qu'il fut mis en échec
parce que la majorité au Sénat était oppo-
sée à la conception de Wilson sur le devoir
des Etats-Unis dans le monde, et parce
que le sentiment public, jusqu'à l'heure du
vote ne fit preuve d'aucune adhésion déci-
sive à l'idéalisme de Wilson. En ma qua-
lité de membre du public, je proteste, à ce
titre, contre l'inexactitude de cette affirma-
tion. Si M. Simonds entend dire que, pour
certaines raisons, les sénateurs Reed, Nor-
ris, Penrose, Borah, Sherman, Lodge et
les autres se sont opposés au traité, il a
parfaitement le droit de le faire, mais il
n'a pas le droit de mêler à ceci le public en
général. Si des pétitions pouvaient circu-
ler aux Etats-Unis, et si le public avait
licence d'exprimer ses vœux, ces sénateurs
qui ont fait une vie exténuante au président
Wilson et qui ont fatigué le public au delà
de toute endurance, pourraient bien rapi-
dement se rendre compte « vers quoi tend
le sentiment public ». Il ne l'incarne pas en
un petit nombre de personnes, dont les
mobiles ont leur origine dans la politique
et dans une mesquine jalousie du président
Wilson. Ceux-ci ridiculisent son idéalis-
me, mais il a été assez pénétrant et assez
réaliste pour prévoir le gâchis dans lequel
leur maladresse allai.t nous précipiter. Ils
pourraient se sentir flattés de la satisfac-
tion de l'Allemagne en face de l'échec du
traité et de ce fait que les pangermanistes
à Berlin envisageaient les nouvelles avec
une joie nullement déguisée. Ceux-ci pen-
sent que le vote du Sénat est une preuve
que l'Amérique est avec l'Allemagne.
Mais (c des pailles au vent montrent de
quel côté il souffle » et un scrutin ouvert
par l'Université de Californie donna un ré-
sultat écrasant en faveur de la Ligue. 1.284
pour en face de 235 contre. Une consulta.
tion analogue organisée par la Banque Na-
tionale de Berkeley donna 1.273 pour et 281
contre. Aussi représentatifs du sentiment
public sont les deux télégrammes- en-
voyés de San-Francisco et de ses environs
au sénateur Johnson après sa tournée de
conférences, et le dernier, le plus récent,
signé par quarante républicains notoires de
Californie et envoyé à Hill. H. Hays, pré-
sident du Comité national républicain.
Dans ces, télégrammes, on peut trouver
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min Ide Wheeler, du président Bey Ley-
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