Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 janvier 1920 03 janvier 1920
Description : 1920/01/03 (T14,N1342). 1920/01/03 (T14,N1342).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254908q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
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MAIRES ÉTRANGÈRES
IT DE LA GUERRE
Mi' *-
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N° 1342
4 ~i'T f ■ (jpi Samedi 3 janvier 102'0
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
%Mr
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui soart 4atf
| résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extmift
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les compensations
pOUl" Scapa-Flow (Ilamburqer Fremden-
blatty.
^ITIKSSE AMÉRICAINE. — ■L'armée américaine
(New York World). ■ — Le budget des
Etats-Unis (Brooklyn Daily Eagle, New
York World). — Les relations économi-
» ques des Etats-Unis avec l'Allemagne
(Times-Picayune).
PREsSE ANGLAISE. — Ln politique des Alliés
en Russie (Daily iVetvs). - La France
en Syrie (Morning Post). - La France
et le charbon anglais (Westminster Ga-
zette). — Les besoins économiques de
l'Eul'opepar A. Henderson, membre
des Communes (Manchester Guardian).
HLssE AUTRICHIENNE. — La Hongrie et la
paix (Morgen).
PHESSE ESPAGNOLE. - Les achats de llIaté-
fiel de guerre à l'étranger (Debate).
8 PnESSE ITALIENNE. — L'Italie et la France :
le Livre Jaune français (Tempo. Gior-
nale d'il al la, Corriere délia Sera, Epoca).
POLITIOUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA POLITIQUE ITALIENNE
L'ITALIE ET LA FRANCE. — De Paris :
n'est pas difficile d imaginer l'impres-
°n pénible produite en Italie par le dis-
°ur,s prononcé hier par Clemenceau à la
rhambre des Députés, surtout si des jour-
baux l'ont exactement reproduit. Puisque,
COntrairement à ce que disent les gens qui
^n'n?n^ tout à llia légère, le président du
Protnseil français en traitant l'Italie avec
je certaine désinvolture, ne s'est pas
issé entraîner par la fougue de l'impro-
ration, iO. me semble opportun de vous
er à ce sujet des détails que j'ai
Ipris d'excellente source.
f Clemenceau — m'a dit mon informateur
vh s es^ pas laisssé a;ller à une impro-
ISatlOn, n'a Pas été victime de ses nerfs
plus ou moins excités par des raisons pas-
saoeres, mais il a obéi aux exigences iné-
Uctabiles de sa politique.
v Comme chacun sait, Clemenceau est vi-
Vern,ent préoccupé par la crainte que l'Al-
lern«cb ne , malgré toutes les clauses ins-
crit le? dans le traité de paix, puisse res-
f~ tôt on tard et se dresser contre ses
Vai eurs. C'est pourquoi il tient énormé-
riau traité consacrant l'alliance franco-
Il destiné à garantir à la
910-a (~,ricaine et destiné à garantir à la
d rance la possession de tout ce que le traité
dp Versai. lles lui a donné.
e¡ t que ce traité fut une chose assurée,
le e coau n'hésita pas à se prononcer,
ex,ue fois qu'il dut parler des conditions
eXl es par l'Italie dans la mer Adriatique,
sim tout des aspirations italiennes sur Fiu-
>
me. 11 en arriva même à dire : « Fiume,
c'est la lune ». Quand ensuite, ayant cons-
taté l'attitude du Sénat américain, il com-
mença à avoir moins de foi dans le con-
cours américain ; quand les adversaires de
Wilson réussirent à faire approuver par le
Sénat les réserves qu'on sait, il n'hésita
pas à caresser l'idée de remplacer l'Amé-
rique par l'Italie dans le traité de .garantie.
C'est ce qui explique pourquoi les manifes-
tations de la presse parisienne furent favo-
rablles à l'Italie durant la période de con-
versations avec M. Tittoni ; cela explique
aussi l'attitude de la France et de l'Angle-
terre, favorables au projet présenté par
Tittoni à Wilson pour l'organisation de Fiu-
me et pour la solution définitive de toutes
les questions adriatiques. Une telle attitude,
nien entendu, n'était favorable que jusqu'à
un certain point, ni l'une ni l'autre de nos
alliées ne songeant le moins du monde à
faire quoi que ce soit qui pùt déplaire à
Wilson.
Le triomphe du parti socialiste, qui s'é-
tait révolté depuis le début contre la paix
de versailles, et celui du parti populaire
italien, qui. dans la commission parlemen-
taire et, dans ce pays, s'était détclaré con-
traire à l'approbation du traité de paix,
ébranlèrent jusque dans ses fondements la
confiance que la France et l'Angleterre
nourrissaient au sujet de l'attitude future
de l'Italie.
Quoique les informations transmises à ce
propos-de Rome à Paris et à Londres par
les voies diplomatiques ordinaires concor.
dassent (pieinement, on envoya en Italie des
agents spéciaux (déguisés en tournstes),
chargés de faire une rapide enquête poli-
tique sur les véritables sentiments du pays,
sur la véritable situation parlementaire ré-
sultant des élections politiques générales,
et sur l'attitude probable de la nouvelle
Chambne italienne au sujet de la politique
étrangère. Les rapports de ces agents ont
dû fournir les données suivantes : on de-
vait considérer comme très probable l'ap-
probation du Traité de Versailles, mais par
contre l'on devait exclure l'éventualité que
la nouvelle Chambre fût disnosée à favo-
riser de nouveaux engagements de l'Italie
en ce qui concernait les tendances actuelles
de la politique franco-anglaise envers l'Al-
lemagne et la Russie. Il fallait exclure l'é-
ventualité que l'Italie, mécontente du trai-
tement que les Alliés lui avaient, fait à
Paris, fût disposée à se mettre à la suite
de ceux-ci dans la future politique euro-
péenne.
Les informations des agents politiques
ordinaires et extraordinaires se virent ren-
forcées de façon décisive par les premières
manifestations de la nouvelle Chambre ita-
lienne dans le domaine' de la politique
étrangère. Non seulement y contribuèrent
les discours des députés socialistes et popu-
laires, mais aussi les ordres du jour votés
à l'unanimité ou presque, — celui sur l'op-
portunité de renouer les relations avec la
Russie fut un exemple frappant — et jus-
qu'à la traduction infidèle d'une parole du
discours du Président du Conseil des Mi-
nistres, M. Nitti.
Le lecteur connaît très bien les mani-
festations de la Chambre, et je me borne
à dire que le traducteur des déclarations
faites par le Président du Conseil des mi-
nistres tomba dans une très grave erreur.
En effet, tandis que le Président du Con-
seil avait fait allusion à de nouvelles mé-
thodes de politiques étrangère, à Paris ar-
riva la phrase : « Nouvelle orientation »
de la politique étrangère. Je vous laisse,
imaginer l'impression produite ici par cette
colossale erreur de traduction ou de trans-
mission.
En conclusion, disons que la mauvaise
humeur de Clemenceau envers l'Italie doit
s'attribuer au fait qu'il reçut des informa-
tions lui apprenant que l'Italie n'était point
disposée à conclure une nouvelle alliance
militaire avec la France et l'Angeterre, con-
tre l'Allemagne et la Russie bolcheviste.
TEMPO [de Rome], 29.12.
- M. Mazziotti a prononcé, dans la
séance d'aujourd'hui, un discours qui a tou-
ché certains points essentiels de - notre si-
tuation internationale. Il a mis en relief,
avec mesure, mais avec dignité, l'attitude
peu bienveillante qui fut celle du gouverne-
ment français, surtout dans ces derniers
temps, et dont une preuve est fournie par
le discours amer de M. Clemenceau, qui
a été jusqu'à exalter les Yougoslaves, les-
quels, jusqu'au dernier jour de la guerre,
combattirent sous les drapeaux des Habs-
bourgs et contre nous. Le Sénat a vive-
ment applaudi ces passages.
M. Mazziotti a fait remarquer que ce n'est
pas de cette façon-là que peuvent se ser-
rer des liens entre les deux nations latines.
GIORNALE DIT A LIA, 29.12.
LE LIVRE JAUNE FRANÇAIS et les
documents qui révèlent f-existence, anté-
rieure de douze ans à la guerre euro-
péenne, d'un traité de contre-assurance qui
garantissait la neutralité de l'Italie envers
la France, en ras de guerre défensive, prou-
vent que Vltalie n'a jamais cessé d'être un
élément d'ordre et de paix en Europe et
qu'elle comprit toujours la Triplice comme
un instrument d'équilibre et non une arme
de violence. La Triplice fut trahie par ceux
qui voulurent s'en servir pour mettre le
monde à feu et à sang, non par l'Italie qui
resta fidèle à l'alliance tant que cette der-
nière resta elle-même fidèle à son program-
me de paix. En promettant en 1902 à la
France de ne pas se faire la complice d'un
attentat éventuel contre ce pays, l'ltalie
restait dans l'orbite de la Triplice. Cet ar-
gument réfute le machiavélisme défaitiste
de certains Italiens, selon lequel l'Italie au-
rait dû, au début d'août 1914, négocier sa
neutralité. L'Italie ne pouvait négocier en
1914 une neutralité déjà négociée et pro-
mise douze ans auparavant.
..Le Livre Jaune prêche la conception mo-
rale des rapports entre les nations,
mais il contient aussi un avertissement poli
et salutaire aux Alliés. Ces pages nous
montrent en raccourci l'histoire de la Tri-
ple-Alliance. Histoire très triste et qui de-
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Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
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NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui soart 4atf
| résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extmift
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les compensations
pOUl" Scapa-Flow (Ilamburqer Fremden-
blatty.
^ITIKSSE AMÉRICAINE. — ■L'armée américaine
(New York World). ■ — Le budget des
Etats-Unis (Brooklyn Daily Eagle, New
York World). — Les relations économi-
» ques des Etats-Unis avec l'Allemagne
(Times-Picayune).
PREsSE ANGLAISE. — Ln politique des Alliés
en Russie (Daily iVetvs). - La France
en Syrie (Morning Post). - La France
et le charbon anglais (Westminster Ga-
zette). — Les besoins économiques de
l'Eul'opepar A. Henderson, membre
des Communes (Manchester Guardian).
HLssE AUTRICHIENNE. — La Hongrie et la
paix (Morgen).
PHESSE ESPAGNOLE. - Les achats de llIaté-
fiel de guerre à l'étranger (Debate).
8 PnESSE ITALIENNE. — L'Italie et la France :
le Livre Jaune français (Tempo. Gior-
nale d'il al la, Corriere délia Sera, Epoca).
POLITIOUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA POLITIQUE ITALIENNE
L'ITALIE ET LA FRANCE. — De Paris :
n'est pas difficile d imaginer l'impres-
°n pénible produite en Italie par le dis-
°ur,s prononcé hier par Clemenceau à la
rhambre des Députés, surtout si des jour-
baux l'ont exactement reproduit. Puisque,
COntrairement à ce que disent les gens qui
^n'n?n^ tout à llia légère, le président du
Protnseil français en traitant l'Italie avec
je certaine désinvolture, ne s'est pas
issé entraîner par la fougue de l'impro-
ration, iO. me semble opportun de vous
er à ce sujet des détails que j'ai
Ipris d'excellente source.
f Clemenceau — m'a dit mon informateur
vh s es^ pas laisssé a;ller à une impro-
ISatlOn, n'a Pas été victime de ses nerfs
plus ou moins excités par des raisons pas-
saoeres, mais il a obéi aux exigences iné-
Uctabiles de sa politique.
v Comme chacun sait, Clemenceau est vi-
Vern,ent préoccupé par la crainte que l'Al-
lern«cb ne , malgré toutes les clauses ins-
crit le? dans le traité de paix, puisse res-
f~ tôt on tard et se dresser contre ses
Vai eurs. C'est pourquoi il tient énormé-
riau traité consacrant l'alliance franco-
Il destiné à garantir à la
910-a (~,ricaine et destiné à garantir à la
d rance la possession de tout ce que le traité
dp Versai. lles lui a donné.
e¡ t que ce traité fut une chose assurée,
le e coau n'hésita pas à se prononcer,
ex,ue fois qu'il dut parler des conditions
eXl es par l'Italie dans la mer Adriatique,
sim tout des aspirations italiennes sur Fiu-
>
me. 11 en arriva même à dire : « Fiume,
c'est la lune ». Quand ensuite, ayant cons-
taté l'attitude du Sénat américain, il com-
mença à avoir moins de foi dans le con-
cours américain ; quand les adversaires de
Wilson réussirent à faire approuver par le
Sénat les réserves qu'on sait, il n'hésita
pas à caresser l'idée de remplacer l'Amé-
rique par l'Italie dans le traité de .garantie.
C'est ce qui explique pourquoi les manifes-
tations de la presse parisienne furent favo-
rablles à l'Italie durant la période de con-
versations avec M. Tittoni ; cela explique
aussi l'attitude de la France et de l'Angle-
terre, favorables au projet présenté par
Tittoni à Wilson pour l'organisation de Fiu-
me et pour la solution définitive de toutes
les questions adriatiques. Une telle attitude,
nien entendu, n'était favorable que jusqu'à
un certain point, ni l'une ni l'autre de nos
alliées ne songeant le moins du monde à
faire quoi que ce soit qui pùt déplaire à
Wilson.
Le triomphe du parti socialiste, qui s'é-
tait révolté depuis le début contre la paix
de versailles, et celui du parti populaire
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taire et, dans ce pays, s'était détclaré con-
traire à l'approbation du traité de paix,
ébranlèrent jusque dans ses fondements la
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nourrissaient au sujet de l'attitude future
de l'Italie.
Quoique les informations transmises à ce
propos-de Rome à Paris et à Londres par
les voies diplomatiques ordinaires concor.
dassent (pieinement, on envoya en Italie des
agents spéciaux (déguisés en tournstes),
chargés de faire une rapide enquête poli-
tique sur les véritables sentiments du pays,
sur la véritable situation parlementaire ré-
sultant des élections politiques générales,
et sur l'attitude probable de la nouvelle
Chambne italienne au sujet de la politique
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dû fournir les données suivantes : on de-
vait considérer comme très probable l'ap-
probation du Traité de Versailles, mais par
contre l'on devait exclure l'éventualité que
la nouvelle Chambre fût disnosée à favo-
riser de nouveaux engagements de l'Italie
en ce qui concernait les tendances actuelles
de la politique franco-anglaise envers l'Al-
lemagne et la Russie. Il fallait exclure l'é-
ventualité que l'Italie, mécontente du trai-
tement que les Alliés lui avaient, fait à
Paris, fût disposée à se mettre à la suite
de ceux-ci dans la future politique euro-
péenne.
Les informations des agents politiques
ordinaires et extraordinaires se virent ren-
forcées de façon décisive par les premières
manifestations de la nouvelle Chambre ita-
lienne dans le domaine' de la politique
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les discours des députés socialistes et popu-
laires, mais aussi les ordres du jour votés
à l'unanimité ou presque, — celui sur l'op-
portunité de renouer les relations avec la
Russie fut un exemple frappant — et jus-
qu'à la traduction infidèle d'une parole du
discours du Président du Conseil des Mi-
nistres, M. Nitti.
Le lecteur connaît très bien les mani-
festations de la Chambre, et je me borne
à dire que le traducteur des déclarations
faites par le Président du Conseil des mi-
nistres tomba dans une très grave erreur.
En effet, tandis que le Président du Con-
seil avait fait allusion à de nouvelles mé-
thodes de politiques étrangère, à Paris ar-
riva la phrase : « Nouvelle orientation »
de la politique étrangère. Je vous laisse,
imaginer l'impression produite ici par cette
colossale erreur de traduction ou de trans-
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En conclusion, disons que la mauvaise
humeur de Clemenceau envers l'Italie doit
s'attribuer au fait qu'il reçut des informa-
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disposée à conclure une nouvelle alliance
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TEMPO [de Rome], 29.12.
- M. Mazziotti a prononcé, dans la
séance d'aujourd'hui, un discours qui a tou-
ché certains points essentiels de - notre si-
tuation internationale. Il a mis en relief,
avec mesure, mais avec dignité, l'attitude
peu bienveillante qui fut celle du gouverne-
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temps, et dont une preuve est fournie par
le discours amer de M. Clemenceau, qui
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combattirent sous les drapeaux des Habs-
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M. Mazziotti a fait remarquer que ce n'est
pas de cette façon-là que peuvent se ser-
rer des liens entre les deux nations latines.
GIORNALE DIT A LIA, 29.12.
LE LIVRE JAUNE FRANÇAIS et les
documents qui révèlent f-existence, anté-
rieure de douze ans à la guerre euro-
péenne, d'un traité de contre-assurance qui
garantissait la neutralité de l'Italie envers
la France, en ras de guerre défensive, prou-
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qu'elle comprit toujours la Triplice comme
un instrument d'équilibre et non une arme
de violence. La Triplice fut trahie par ceux
qui voulurent s'en servir pour mettre le
monde à feu et à sang, non par l'Italie qui
resta fidèle à l'alliance tant que cette der-
nière resta elle-même fidèle à son program-
me de paix. En promettant en 1902 à la
France de ne pas se faire la complice d'un
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gument réfute le machiavélisme défaitiste
de certains Italiens, selon lequel l'Italie au-
rait dû, au début d'août 1914, négocier sa
neutralité. L'Italie ne pouvait négocier en
1914 une neutralité déjà négociée et pro-
mise douze ans auparavant.
..Le Livre Jaune prêche la conception mo-
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