Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 décembre 1919 29 décembre 1919
Description : 1919/12/29 (N1339,T13). 1919/12/29 (N1339,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239376g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTERES
DES
AFFAIRES ÉTRANGEREE
ET DE LA GUERRE
1 N° 1339
Lundi 29 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui son* M
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de Lon-
dres (Frankfurter Zeitung). — L'extra-
dition des coupables (Leipziger Volks-
zeitung). — La France et l'Allemagne
(par G. Bemhard. Vossische Zeitung).
— Autrichiens et Tchèques (Germania).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et l'Eu-
rope (Washington Post, Philadelphia
Inquirer, Evening Post). — Le Mexique
(New-York Call), — La réforme budgé-
taire aux Etats-Unis (Chicago Tribune).
PRESSE ANGLAISE. — Le discours de M. Cle-
menceau à la Chambre des Députés, le
23 décembre (Daily Graphie).
PRESSE HOLLANDAISE. — Les relations écono-
miques entre la Belgique et la France
(par F. van Cauwelaert, Haagsche
Post).
PRESSE ITALIENNE. — Le discours de M. Cle-
menceau à la Chambre des Députés, le
23 décembre (Resto del Carlino). — Les
incidents de l'occupation de Fiume en
novembre et décembre (Corriere della
Sera, Tempo).
PRESSE JAPONAISE. — Les bénéfices de la ma-
rine marchande japonaise en 1919 (Iiji
Shimpo).
PRESSE RUSSE. — La conjuration anti-
bolcheviste de Petrograd (Krasnaïa Ga-
zeta).
PRESSE YOUGOSLAVE. — Les relations écono-
miques entre la Yougoslavie et l'Alle-
magne (Pravda).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE DE LONDRES
LES RESULTATS. — OPINION ALLEMANDE :
On a tout lieu de penser que la position
de Clemenceau à Londres n'était pas des
plus fortes. Ce n'est pas seulement dans le
débat sur la Ligue des nations que l'on
s'aperçoit qu'il a dû se présenter en men-
diant aussi bien au point de vue militaire
qu'au point de vue économique. Il ressort
de la lecture de la presse anglaise que la
France a dû finir par accepter qu'on mette
fin définitivement à toute intervention en
Russie soviétiste et qu'on cesse de soutenir
financièrement les généraux russes anti-
bolchevistès. Quant à savoir si un pro-
gramme positif a été tracé à Londres en ce
qui concerne les questions orientales, c'est
ce que nous ne pouvons dire encore. Mais
la négative signifie pour la politique fran-
çaise une résignation- dont le sens est très
grave. La question turque et la question
arabe ont sans doute été de nouveau ajour-
nées, ce qui s'explique en partie par ce fait
que l'on espère être délivré d'une partie des
difficultés qui se présentent, par la coopé-
ration. des Etats-Unis. A quel point les rap-
ports entre les puissances occidentales sont
incertains et peu sûrs à la longue, c'est ce
qui ressort très clairement de l'attitude di-
latoire que l'on prend en face des problèmes
d'Orient. Il n'était pas difficile, après
Pécroulement de l'Allemagne, de morceler
la moitié du monde, mais il sera impossi-
ble de reconstituer le monde, tant que quel-
ques hommes assis à une table de Confé-
rence, derrière des portes fermées, croiront
avoir organisé le monde en faisant dispa-
raître les oppositions les plus graves sous
une avalanche de paroles. La guérison des
blessures dont souffre le monde ne peut se
faire que de l'intérieur. Seul un esprit con-
ciliant peut conduire à la paix et là paix
à la Ligue des Nations. La guérison alors,
si elle n'est pas encore sûre, est au moins
possible et probable.
FRANKFURTER ZEITUNG, 16.12, soir.
LE DISCOURS DE M. CLEMENCEAU
A LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS LE 23 DÉCEMBRE
— * Les déclarations faites hier par M.
Clemenceau sur les négociations de Londres
sont remarquables par l'optimisme dont
elles témoignent à divers égards. Le pré-
sident du Conseil français fait entrevoir,
avec; une confiance particulière, une solu-
tion prochaine du conflit de Fiume et des
questions qui se sont posées entre l'An-
gleterre et la France à propos de la Tur-
quie. Il est permis de présumer que, depuis
le voyage de Londres, les négociations se
sont poursuivies d'une part entre le gou-
vernement, italien et d'Annunzio, et de l'au-
tre entre le gouvernement britannique et
M. Berthelot. M. Clemenceau a sans doute
des raisons de savoir que dans les deux
cas des résultats satisfaisants ont été ob-
tenus. A l'égard des relations franco-britan-
nique, l'exposé de M. Clemenceau confirme
celui de M. Lloyd George. Il n'a pas été
question de signer une nouvelle alliance
franco-britannique. Les hommes d'Etat des
deux pays sont bien convaincus de la né-
cessité de leur union étroite dans l'avenir.
En présence du traité de garantie, dont la
mise en vigueur est subordonnée à la rati-
fication par les Etats-Unis, ils continuent à
penser que celle-ci ne fera pas défaut. Leur
vue n'a rien qui puisse surprendre, puis-
que beaucoup d'adversaires résolus de la
Société des nations, en Amérique, n'ont sou-
levé aucune objection au traité de garan-
tie. (Ed.)
DAILY CHRONICLE, 24.12.
— Le despote a parlé.
La Société des nations, qui devait être
une institution dans laquellé les peuples de
la terre auraient vécu pacifiquement et la-
borieusement ensemble, sera au contraire
l'organe de la domination de la France et de
l'Angleterre sur le monde. Le discours de
M. Clemenceau est explicite. La France et
l'Angleterre doivent demeurer unies. Elles
doivent, unies, gouverner l'Europe ; elles
doivent, unies, dicter leur paix, et cette paix
ne sera perpétuelle que si leur domination
l'est aussi.
Le despote de Paris fulmine l'anathème
et prépare des armes pour soumettre les re-
belles, coupables seulement d'avoir cru à
une fausse démocratie, pour enfermer, ser-
rer, étrangler l'Allemagne dans un fil de fer,
et pour abattre et punir les socialistes-
maximalistes de Russie et de tous les autres
lieux de l'Europe. Le principe de l'interven-
tion ne fut jamais professé, avec un orgueil
plus cynique, contre le principe de non-in-
tervention, que c'est la gloire de l'Italie
d'avoir défendu avec son sang à l'époque
de la Sainte-Alliance.
M. Clemenceau croit qu'un accord entre
l'Italie et la Yougoslavie nous garantirait la
paix future. Nous fûmes toujours résolu-
ment opposés à cet accord, non par hostilité
envers les Yougoslaves, mais pour d'autres
raisons fortes et pressantes, qui ont aujour-
d'hui la'même valeur qu'hier. La Yougo-
slavie est une nation protégée par la France
et par l'Angleterre. Elle fait partie des na-
tions qui sont, dans les Balkans, les mer-
cenaires de l'impérialisme franco-anglais.
Un accord avec la Yougoslavie renforcerait
l'hégémonie française dans l'Adriatique et
dans la péninsule balkanique et changerait
l'Italie en esclave, prête à obéir contre tout
principe de liberté pour nous-mêmes et pour
les autres.
Nous sommes obligés d'ajouter quelques
mots au sujet de la Société des nations. M.
Clemenceau a réussi à installer au secréta-
riat de cette Société les hommes en lesquels
il a le plus de confiance. A défaut d'une
alliance authentique et véritable avec la
France et l'Angleterre, il compte sur cette
institution internationale pour la remplacer
Nous constatons que les gouvernements
français et anglais étant réunis par un
traité de domination sur l'Europe, les bu-
reaux de la Société des nations sont consti-
tués par des Français et des Anglais. Le se-
crétaire général, Sir E. Drummond, prouve
qu il ignore jusqu'au nom de notre délégué
le professeur Anzillotti ! Nous ne voudrions
pas être appelés à participer à la Société
des nations après avoir pris des engage-
ments politiques et militaires, de nature à
changer ladite Société en véritable alliance
offensive et défensive, où nous occuperions
naturellement la toute dernière place
RESTO DEL CARLINO, 25.12.
LES ÉTATS-UNIS ET L'EUROPE
« LA VICTOIRE GASPILLEE M [sous ce
titre] - Comment sauver l'Europe ? Cette
question vient se mêler à toutes les autres
questions intéressant le salut des Etats-
Unis et d'autres pays encore. Jusqu'à ce
qu'on ait trouve la réponse, il semhlp
probable que les Etats-Unis ou n'importe
quel autre pays puissent être assurés de
jouir de la paix et de la prospérité Cette
réponse, à moins qu'on ne la trouve bien-
tôt, il peut se faire qu'elle surgisse d'aS
même,en faisant apparaître clairement qu'il
est trop tard pour sauver l'Europe l'Europe
telle qu'elle était.
Il ne manque pas d'individus, ni de gou-
vernaments, qui ont cherché à répondre ï à
cette question. Le premier représentant de
la première nation du monde proposa, au
DES
AFFAIRES ÉTRANGEREE
ET DE LA GUERRE
1 N° 1339
Lundi 29 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui son* M
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de Lon-
dres (Frankfurter Zeitung). — L'extra-
dition des coupables (Leipziger Volks-
zeitung). — La France et l'Allemagne
(par G. Bemhard. Vossische Zeitung).
— Autrichiens et Tchèques (Germania).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et l'Eu-
rope (Washington Post, Philadelphia
Inquirer, Evening Post). — Le Mexique
(New-York Call), — La réforme budgé-
taire aux Etats-Unis (Chicago Tribune).
PRESSE ANGLAISE. — Le discours de M. Cle-
menceau à la Chambre des Députés, le
23 décembre (Daily Graphie).
PRESSE HOLLANDAISE. — Les relations écono-
miques entre la Belgique et la France
(par F. van Cauwelaert, Haagsche
Post).
PRESSE ITALIENNE. — Le discours de M. Cle-
menceau à la Chambre des Députés, le
23 décembre (Resto del Carlino). — Les
incidents de l'occupation de Fiume en
novembre et décembre (Corriere della
Sera, Tempo).
PRESSE JAPONAISE. — Les bénéfices de la ma-
rine marchande japonaise en 1919 (Iiji
Shimpo).
PRESSE RUSSE. — La conjuration anti-
bolcheviste de Petrograd (Krasnaïa Ga-
zeta).
PRESSE YOUGOSLAVE. — Les relations écono-
miques entre la Yougoslavie et l'Alle-
magne (Pravda).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE DE LONDRES
LES RESULTATS. — OPINION ALLEMANDE :
On a tout lieu de penser que la position
de Clemenceau à Londres n'était pas des
plus fortes. Ce n'est pas seulement dans le
débat sur la Ligue des nations que l'on
s'aperçoit qu'il a dû se présenter en men-
diant aussi bien au point de vue militaire
qu'au point de vue économique. Il ressort
de la lecture de la presse anglaise que la
France a dû finir par accepter qu'on mette
fin définitivement à toute intervention en
Russie soviétiste et qu'on cesse de soutenir
financièrement les généraux russes anti-
bolchevistès. Quant à savoir si un pro-
gramme positif a été tracé à Londres en ce
qui concerne les questions orientales, c'est
ce que nous ne pouvons dire encore. Mais
la négative signifie pour la politique fran-
çaise une résignation- dont le sens est très
grave. La question turque et la question
arabe ont sans doute été de nouveau ajour-
nées, ce qui s'explique en partie par ce fait
que l'on espère être délivré d'une partie des
difficultés qui se présentent, par la coopé-
ration. des Etats-Unis. A quel point les rap-
ports entre les puissances occidentales sont
incertains et peu sûrs à la longue, c'est ce
qui ressort très clairement de l'attitude di-
latoire que l'on prend en face des problèmes
d'Orient. Il n'était pas difficile, après
Pécroulement de l'Allemagne, de morceler
la moitié du monde, mais il sera impossi-
ble de reconstituer le monde, tant que quel-
ques hommes assis à une table de Confé-
rence, derrière des portes fermées, croiront
avoir organisé le monde en faisant dispa-
raître les oppositions les plus graves sous
une avalanche de paroles. La guérison des
blessures dont souffre le monde ne peut se
faire que de l'intérieur. Seul un esprit con-
ciliant peut conduire à la paix et là paix
à la Ligue des Nations. La guérison alors,
si elle n'est pas encore sûre, est au moins
possible et probable.
FRANKFURTER ZEITUNG, 16.12, soir.
LE DISCOURS DE M. CLEMENCEAU
A LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS LE 23 DÉCEMBRE
— * Les déclarations faites hier par M.
Clemenceau sur les négociations de Londres
sont remarquables par l'optimisme dont
elles témoignent à divers égards. Le pré-
sident du Conseil français fait entrevoir,
avec; une confiance particulière, une solu-
tion prochaine du conflit de Fiume et des
questions qui se sont posées entre l'An-
gleterre et la France à propos de la Tur-
quie. Il est permis de présumer que, depuis
le voyage de Londres, les négociations se
sont poursuivies d'une part entre le gou-
vernement, italien et d'Annunzio, et de l'au-
tre entre le gouvernement britannique et
M. Berthelot. M. Clemenceau a sans doute
des raisons de savoir que dans les deux
cas des résultats satisfaisants ont été ob-
tenus. A l'égard des relations franco-britan-
nique, l'exposé de M. Clemenceau confirme
celui de M. Lloyd George. Il n'a pas été
question de signer une nouvelle alliance
franco-britannique. Les hommes d'Etat des
deux pays sont bien convaincus de la né-
cessité de leur union étroite dans l'avenir.
En présence du traité de garantie, dont la
mise en vigueur est subordonnée à la rati-
fication par les Etats-Unis, ils continuent à
penser que celle-ci ne fera pas défaut. Leur
vue n'a rien qui puisse surprendre, puis-
que beaucoup d'adversaires résolus de la
Société des nations, en Amérique, n'ont sou-
levé aucune objection au traité de garan-
tie. (Ed.)
DAILY CHRONICLE, 24.12.
— Le despote a parlé.
La Société des nations, qui devait être
une institution dans laquellé les peuples de
la terre auraient vécu pacifiquement et la-
borieusement ensemble, sera au contraire
l'organe de la domination de la France et de
l'Angleterre sur le monde. Le discours de
M. Clemenceau est explicite. La France et
l'Angleterre doivent demeurer unies. Elles
doivent, unies, gouverner l'Europe ; elles
doivent, unies, dicter leur paix, et cette paix
ne sera perpétuelle que si leur domination
l'est aussi.
Le despote de Paris fulmine l'anathème
et prépare des armes pour soumettre les re-
belles, coupables seulement d'avoir cru à
une fausse démocratie, pour enfermer, ser-
rer, étrangler l'Allemagne dans un fil de fer,
et pour abattre et punir les socialistes-
maximalistes de Russie et de tous les autres
lieux de l'Europe. Le principe de l'interven-
tion ne fut jamais professé, avec un orgueil
plus cynique, contre le principe de non-in-
tervention, que c'est la gloire de l'Italie
d'avoir défendu avec son sang à l'époque
de la Sainte-Alliance.
M. Clemenceau croit qu'un accord entre
l'Italie et la Yougoslavie nous garantirait la
paix future. Nous fûmes toujours résolu-
ment opposés à cet accord, non par hostilité
envers les Yougoslaves, mais pour d'autres
raisons fortes et pressantes, qui ont aujour-
d'hui la'même valeur qu'hier. La Yougo-
slavie est une nation protégée par la France
et par l'Angleterre. Elle fait partie des na-
tions qui sont, dans les Balkans, les mer-
cenaires de l'impérialisme franco-anglais.
Un accord avec la Yougoslavie renforcerait
l'hégémonie française dans l'Adriatique et
dans la péninsule balkanique et changerait
l'Italie en esclave, prête à obéir contre tout
principe de liberté pour nous-mêmes et pour
les autres.
Nous sommes obligés d'ajouter quelques
mots au sujet de la Société des nations. M.
Clemenceau a réussi à installer au secréta-
riat de cette Société les hommes en lesquels
il a le plus de confiance. A défaut d'une
alliance authentique et véritable avec la
France et l'Angleterre, il compte sur cette
institution internationale pour la remplacer
Nous constatons que les gouvernements
français et anglais étant réunis par un
traité de domination sur l'Europe, les bu-
reaux de la Société des nations sont consti-
tués par des Français et des Anglais. Le se-
crétaire général, Sir E. Drummond, prouve
qu il ignore jusqu'au nom de notre délégué
le professeur Anzillotti ! Nous ne voudrions
pas être appelés à participer à la Société
des nations après avoir pris des engage-
ments politiques et militaires, de nature à
changer ladite Société en véritable alliance
offensive et défensive, où nous occuperions
naturellement la toute dernière place
RESTO DEL CARLINO, 25.12.
LES ÉTATS-UNIS ET L'EUROPE
« LA VICTOIRE GASPILLEE M [sous ce
titre] - Comment sauver l'Europe ? Cette
question vient se mêler à toutes les autres
questions intéressant le salut des Etats-
Unis et d'autres pays encore. Jusqu'à ce
qu'on ait trouve la réponse, il semhlp
probable que les Etats-Unis ou n'importe
quel autre pays puissent être assurés de
jouir de la paix et de la prospérité Cette
réponse, à moins qu'on ne la trouve bien-
tôt, il peut se faire qu'elle surgisse d'aS
même,en faisant apparaître clairement qu'il
est trop tard pour sauver l'Europe l'Europe
telle qu'elle était.
Il ne manque pas d'individus, ni de gou-
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