Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 décembre 1919 26 décembre 1919
Description : 1919/12/26 (N1337,VOL13). 1919/12/26 (N1337,VOL13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239374n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTÉRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1337
Vendredi 26 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont émt
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de Lon-
dres (Berliner Tageblatt). — La cam-
pagne en vue des plébiscites (Taegliche
Rundschau). — Les élections municipa-
les à Dantzig (Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et l'in-
tervention en Russie (Chicago Tribune).
— Le mandat américain en Turquie
(New York Tribune, New York Times).
— La grève des mineurs américains
(Brooklyn Daily Eagle),
PRESSE ANGLAISE. — Grande-Bretagne et Al-
lemagne (Observer). — La livraison de
matières colorantes par l'Allemagne
(Daily News). — Le bolchevisme et
l'Orient (Times). — L'occupation britan-
nique en Mésopotamie et les Arabes
(Glasgow Herald).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du chan-
celier Renner à Paris (Neue Freie Pres-
se).
PRESSE DANOISE. — Esthoniens, Lettons et
Russes (Berlingske Tidende, National
Tidende). — Interview de Lianosov
(Berlingske Tidende). — Du blé sibé-
rien à Petrograd (Berlingske Tidende).
PRESSE ITALIENNE. — Les déclarations de
M. Nitti à la Chambre, le 21 déc. (Se-
colo, Corriere della Sera, Giornale d'ita-
lia).
PRESSE YOUGOSLAVE. — La conférence de
Londres (Epoha).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA CONFERENCE DE LONDRES. -
Toutes les informations parvenues sur les
décisions qui auraient été prises à Londres
doivent être accueillies pour l'instant avec
scepticisme. Elles sont pleines de contra-
dictions et en général, très visiblement ten-
dancieuses. Cela concerne aussi bien cer-
taines informations annonçant plus ou
moins clairement un échec de la Confé-
rence, que certaines autres tendant à faire
croire que la Conférence a abouti à un
grand succès. Toute la Conférence de Lon-
dres a très certainement été mise en scène
parce que Clemenceau, par suite de l' atti-
tude du Sénat américain, a considère qu'il
fallait donner à l'Entente, qui se trouve-
rait sensiblement affaiblie du fait que l'A-
mérique se retirerait, une nouvelle solidité,
une nouvelle autorité et en quelque sorte
Un nouvel aspect. Quelques ministres an-
glais avaient donné à entendre, ces temps
derniers, dans leurs discours qu'ils étaient
d'avis que l'Angleterre surtout si Amé-
rique se retire, devait reprendre sa liberté
e mouvement. Mais il fallait combattre ces
tendances si l'on voulait réaliser le nou-
veau plan d'alliance et on devait convain-
cre également l'Italie, profondément offen-
sée, qu'il était de son intérêt de conclure
une alliance étroite et durable avec la Fran-
ce et l'Angleterre. Clemenceau a-t-il pu à
Londres résoudre ces questions ? Cela ne
ressort pas encore clairement des informa-
tions qui nous sont parvenues jusqu'ici.
Le seul résultat certain est la création d'un
nouveau « conseil ». Le Conseil des mi-
nistres-présidents et le meilleur Conseil ne
saurait avoir de sens que s'il sait trou-
ver une solution.
BERLINER TAGEBLATT, 15.12, soir.
— De la Conférence de Londres, qui a
conduit à un rapprochement étroit, entre
l'Angleterre et la France, date une nouvelle
formation de l'Europe. Cette formation n'est
pas encore bien connue dans ses détails,
mais on aperçoit ses grandes lignes. On
peut dire dans l'ensemble que c'est une as-
sociation de l'Occident contre l'Orient. Pous-
sée par une crainte bien compréhensible de
l'Allemagne, qui a encore trop de sang vi-
vant pour qu'on puisse songer à la suppri-
mer, la France se hâte de se mettre en
garde contre de nouvelles surprises éven-
tuelles. C'est également l'intérêt de l'Angle-
terre, surtout depuis que la chute de la
Russie a supprimé un contrepoids néces-
saire dans l'équilibre européen. Quant à la
Belgique, il est clair qu'elle est forcée d'ac-
cepter ce nouveau groupement de peur d'une
revanche à venir.
EPOHA [de Belgrade], 18.12.
GRANDE-BRETAGNE ET ALLEMAGNE.
- A l'égard de l'Allemagne, nous ne dé-
sirons pas que le dernier conflit ouvre un
cycle de guerres puniques. Le traité a été
impitoyable au point de manquer à son pro-
pre objet. La situation du peuple allemand
est rendue impossible, il ne peut faire du
commerce et il est insolvable ; il n'a plus
aucun intérêt au maintien de la paix. Cha-
cun sait aujourd'hui que les clauses finan-
cières du traité ont été établies sans la
moindre connaissance des faits économi-
ques. On impose des indemnités colossales,
tout en amputant l'Allemagne, et en lui re-
tirant les moyens de payer. L'Allemagne
ne pourrait acquitter toutes les sommes
qui lui sont demandées, que si elle était ré-
duite, sous la pression militaire, au travail
forcé pendant un siècle ou plus. C'est une
conception folle. Nous l'avons dit, il y a
neuf mois, tout le monde le reconnaît main-
tenant. Il est impossible de réduire un peu-
ple de 70 millions d'habitants à la condition
d'îlotes. L'avenir de la « paix sur la terre
et de la bonne volonté parmi les hommes »
dépend de la conciliation des peuples bri-
tannique et allemand, autant que de tout
autre facteur. Avant la guerre, l'Allema-
gne était notre meilleure cliente, après
l'Inde. Empêcher la production allemande,
c'est entraver notre commerce, et aggra-
ver le mal qui menace l'existence politique
du monde. Si l'Allemagne n'a pas de débou-
chés convenable dans l'Europe occidentale
nous l'obligeons à pénétrer en Russie et
dans l'Orient et à les envahir. La situation
actuelle encourage la réaction junker d'une
part et le bolchevisme de l'autre, au détri-
ment profond des intérêts de la civilisation.
Dans un nombre d'années très rappro-
ché, le traité devra être revisé par un nou-
veau congrès européen. En attendant, le
gouvernement britannique doit faire con-
naître au gouvernement allemand que notre
but est la conciliation et non la domination.
Il faut s'opposer énergiquement à toute ten-
tative faite pour enfreindre par la force un
traité même mauvais. En revanche, si l'Al-
lemagne est disposée à rechercher la re-
vision à l'aide de moyens pacifiques et à
participer au rétablissement véritable de
l'ordre mondial, sa contribution sera aussi
avantageuse pour elle que pour nous. (Ed.)
OBSERVER [de Londres], 21.12.
LA LIVRAISON DE MATIÈRES COLORANTES PAR
L'ALLEMAGNE. — Sir Auckland Geddes, pré-
sident du Board of Trade, a déclaré hier
aux Communes que l'Allemagne devait, aux
termes du traité de paix, fournir des matiè-
res colorantes, à titre de réparation. En
raison des besoins urgents de la Grande-
Bretagne, des dispositions ont été prises
pour que les livraisons commencent avant
la ratification du traité.
Trois cent cinquante tonnes de ces pro-
duits ont été déjà reçues et seront répar-
ties très prochainement. On s'efforce d'ob-
tenir des envois nouveaux dans le plus bref
délai.
DAILY NEWS, 23.12.
LA CAMPAGNE EN VUE DES PLEBIS-
CITES. — Hier a eu lieu dans la grande
salle des séances du Reichstag et sous la
présidence du président de l'Assemblée na-
tionale Fehrenbach, la séance constitutive
de l'union allemande pour la protection des
Allemands de la frontière et de l'étranger,
en vue d'établir une « souscription pour
la frontière » (Grenzspende) destinée à per-
mettre à tous les Allemands ayant droit de
vote de se rendre de leur domicile actuel
dans les districts soumis au plébiscite afin
d'y voter pour l'Allemagne.
On va créer tout prochainement une com-
mission spéciale de travail qui sera compo-
sée des députés de tous les partis qui exer-
cent leur action dans les territoires soumis
au plébiscité. De plus toute une série de
commissions va être instituée.
TAEGLICHE RUNDSCHAU, 17.12, matin.
LES ELECTIONS MUNICIPALES A
DANTZIG. — De Dantzig : Dans les élec-
tions municipales qui ont eu lieu hier, les
socialdémocrates ont perdu plus de 40 de
leurs sièges ; les démocrates ont également
perdu un grand nombre de voix, en faveur
du nouveau parti de l' «Union économique».
Ont été élus : 20 socialistes, 5 Polonais, 14
nationaux-allemands, 8 « Centre », 9 démo-
crates, 10 «Union économique».
FRANKFURTER ZEITUNG, 16.12, matin,2.
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1337
Vendredi 26 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont émt
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de Lon-
dres (Berliner Tageblatt). — La cam-
pagne en vue des plébiscites (Taegliche
Rundschau). — Les élections municipa-
les à Dantzig (Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et l'in-
tervention en Russie (Chicago Tribune).
— Le mandat américain en Turquie
(New York Tribune, New York Times).
— La grève des mineurs américains
(Brooklyn Daily Eagle),
PRESSE ANGLAISE. — Grande-Bretagne et Al-
lemagne (Observer). — La livraison de
matières colorantes par l'Allemagne
(Daily News). — Le bolchevisme et
l'Orient (Times). — L'occupation britan-
nique en Mésopotamie et les Arabes
(Glasgow Herald).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du chan-
celier Renner à Paris (Neue Freie Pres-
se).
PRESSE DANOISE. — Esthoniens, Lettons et
Russes (Berlingske Tidende, National
Tidende). — Interview de Lianosov
(Berlingske Tidende). — Du blé sibé-
rien à Petrograd (Berlingske Tidende).
PRESSE ITALIENNE. — Les déclarations de
M. Nitti à la Chambre, le 21 déc. (Se-
colo, Corriere della Sera, Giornale d'ita-
lia).
PRESSE YOUGOSLAVE. — La conférence de
Londres (Epoha).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA CONFERENCE DE LONDRES. -
Toutes les informations parvenues sur les
décisions qui auraient été prises à Londres
doivent être accueillies pour l'instant avec
scepticisme. Elles sont pleines de contra-
dictions et en général, très visiblement ten-
dancieuses. Cela concerne aussi bien cer-
taines informations annonçant plus ou
moins clairement un échec de la Confé-
rence, que certaines autres tendant à faire
croire que la Conférence a abouti à un
grand succès. Toute la Conférence de Lon-
dres a très certainement été mise en scène
parce que Clemenceau, par suite de l' atti-
tude du Sénat américain, a considère qu'il
fallait donner à l'Entente, qui se trouve-
rait sensiblement affaiblie du fait que l'A-
mérique se retirerait, une nouvelle solidité,
une nouvelle autorité et en quelque sorte
Un nouvel aspect. Quelques ministres an-
glais avaient donné à entendre, ces temps
derniers, dans leurs discours qu'ils étaient
d'avis que l'Angleterre surtout si Amé-
rique se retire, devait reprendre sa liberté
e mouvement. Mais il fallait combattre ces
tendances si l'on voulait réaliser le nou-
veau plan d'alliance et on devait convain-
cre également l'Italie, profondément offen-
sée, qu'il était de son intérêt de conclure
une alliance étroite et durable avec la Fran-
ce et l'Angleterre. Clemenceau a-t-il pu à
Londres résoudre ces questions ? Cela ne
ressort pas encore clairement des informa-
tions qui nous sont parvenues jusqu'ici.
Le seul résultat certain est la création d'un
nouveau « conseil ». Le Conseil des mi-
nistres-présidents et le meilleur Conseil ne
saurait avoir de sens que s'il sait trou-
ver une solution.
BERLINER TAGEBLATT, 15.12, soir.
— De la Conférence de Londres, qui a
conduit à un rapprochement étroit, entre
l'Angleterre et la France, date une nouvelle
formation de l'Europe. Cette formation n'est
pas encore bien connue dans ses détails,
mais on aperçoit ses grandes lignes. On
peut dire dans l'ensemble que c'est une as-
sociation de l'Occident contre l'Orient. Pous-
sée par une crainte bien compréhensible de
l'Allemagne, qui a encore trop de sang vi-
vant pour qu'on puisse songer à la suppri-
mer, la France se hâte de se mettre en
garde contre de nouvelles surprises éven-
tuelles. C'est également l'intérêt de l'Angle-
terre, surtout depuis que la chute de la
Russie a supprimé un contrepoids néces-
saire dans l'équilibre européen. Quant à la
Belgique, il est clair qu'elle est forcée d'ac-
cepter ce nouveau groupement de peur d'une
revanche à venir.
EPOHA [de Belgrade], 18.12.
GRANDE-BRETAGNE ET ALLEMAGNE.
- A l'égard de l'Allemagne, nous ne dé-
sirons pas que le dernier conflit ouvre un
cycle de guerres puniques. Le traité a été
impitoyable au point de manquer à son pro-
pre objet. La situation du peuple allemand
est rendue impossible, il ne peut faire du
commerce et il est insolvable ; il n'a plus
aucun intérêt au maintien de la paix. Cha-
cun sait aujourd'hui que les clauses finan-
cières du traité ont été établies sans la
moindre connaissance des faits économi-
ques. On impose des indemnités colossales,
tout en amputant l'Allemagne, et en lui re-
tirant les moyens de payer. L'Allemagne
ne pourrait acquitter toutes les sommes
qui lui sont demandées, que si elle était ré-
duite, sous la pression militaire, au travail
forcé pendant un siècle ou plus. C'est une
conception folle. Nous l'avons dit, il y a
neuf mois, tout le monde le reconnaît main-
tenant. Il est impossible de réduire un peu-
ple de 70 millions d'habitants à la condition
d'îlotes. L'avenir de la « paix sur la terre
et de la bonne volonté parmi les hommes »
dépend de la conciliation des peuples bri-
tannique et allemand, autant que de tout
autre facteur. Avant la guerre, l'Allema-
gne était notre meilleure cliente, après
l'Inde. Empêcher la production allemande,
c'est entraver notre commerce, et aggra-
ver le mal qui menace l'existence politique
du monde. Si l'Allemagne n'a pas de débou-
chés convenable dans l'Europe occidentale
nous l'obligeons à pénétrer en Russie et
dans l'Orient et à les envahir. La situation
actuelle encourage la réaction junker d'une
part et le bolchevisme de l'autre, au détri-
ment profond des intérêts de la civilisation.
Dans un nombre d'années très rappro-
ché, le traité devra être revisé par un nou-
veau congrès européen. En attendant, le
gouvernement britannique doit faire con-
naître au gouvernement allemand que notre
but est la conciliation et non la domination.
Il faut s'opposer énergiquement à toute ten-
tative faite pour enfreindre par la force un
traité même mauvais. En revanche, si l'Al-
lemagne est disposée à rechercher la re-
vision à l'aide de moyens pacifiques et à
participer au rétablissement véritable de
l'ordre mondial, sa contribution sera aussi
avantageuse pour elle que pour nous. (Ed.)
OBSERVER [de Londres], 21.12.
LA LIVRAISON DE MATIÈRES COLORANTES PAR
L'ALLEMAGNE. — Sir Auckland Geddes, pré-
sident du Board of Trade, a déclaré hier
aux Communes que l'Allemagne devait, aux
termes du traité de paix, fournir des matiè-
res colorantes, à titre de réparation. En
raison des besoins urgents de la Grande-
Bretagne, des dispositions ont été prises
pour que les livraisons commencent avant
la ratification du traité.
Trois cent cinquante tonnes de ces pro-
duits ont été déjà reçues et seront répar-
ties très prochainement. On s'efforce d'ob-
tenir des envois nouveaux dans le plus bref
délai.
DAILY NEWS, 23.12.
LA CAMPAGNE EN VUE DES PLEBIS-
CITES. — Hier a eu lieu dans la grande
salle des séances du Reichstag et sous la
présidence du président de l'Assemblée na-
tionale Fehrenbach, la séance constitutive
de l'union allemande pour la protection des
Allemands de la frontière et de l'étranger,
en vue d'établir une « souscription pour
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mettre à tous les Allemands ayant droit de
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dans les districts soumis au plébiscite afin
d'y voter pour l'Allemagne.
On va créer tout prochainement une com-
mission spéciale de travail qui sera compo-
sée des députés de tous les partis qui exer-
cent leur action dans les territoires soumis
au plébiscité. De plus toute une série de
commissions va être instituée.
TAEGLICHE RUNDSCHAU, 17.12, matin.
LES ELECTIONS MUNICIPALES A
DANTZIG. — De Dantzig : Dans les élec-
tions municipales qui ont eu lieu hier, les
socialdémocrates ont perdu plus de 40 de
leurs sièges ; les démocrates ont également
perdu un grand nombre de voix, en faveur
du nouveau parti de l' «Union économique».
Ont été élus : 20 socialistes, 5 Polonais, 14
nationaux-allemands, 8 « Centre », 9 démo-
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