Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 décembre 1919 24 décembre 1919
Description : 1919/12/24 (N1336,T13). 1919/12/24 (N1336,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393737
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
m
"- MINISTERES
DF8
MAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1336
Mercredi 24 décembre 1919
a
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
lb NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont 4arf
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - La livraison des cou-
pables par l'Allemagne (Frankfurter
Zeitung). — La France et l'Allemagne
(Deutsche Allgemeine Zeitung,Vossische
Zeitung, Hamburger Echo). — Les re-
lations germano-russes (Fränkischer
Kurier).
PRESSE AMÉRICAINE. — La grève des mineurs
américains (New York World, Louis-
ville Courier-Journal, New York Ti-
mes).
PRESSE ANGLAISE. — L'entrevue O'Grady-Lit-
vinov (Daily Herald). — Pour la Russie
méridionale (Times). — L'attentat con-
.tre Lord French (Wesminster Gazette,
Evening Telegraph).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du chan-
celier Renner à Paris (Neue Freie
Presse).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le nouveau cabinet
espagnol (Vanguardia).
PRESSE ITALIENNE. — Les négociations franco-
anglaises et l'Italie (G-. Emanuel, Cor-
riere della Sera). — Les déclarations de
M. Scialoja à la Chambre, le 20 décem-
bre (Giornale d'italia, Secolo, Corriere
délia Sei'a).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA LIVRAISON DÈS COUPABLES. -
L'Assemblée nationale vient de voter en
toute rapidité une loi sur le jugement des
crimes et des délits commis à l'occasion
de la guerre.
.Le ministre des Affaires étrangères a
déclaré expressément qu'un lien existait
entre ce projet de loi et la ratification du
traité de paix. Il s'agit évidemment de l'ex-
tradition de sujets allemands à la charge de
quI des accusations sont élevées du côté
ennemi.
.La nouvelle loi peut rendre de grands
services. Si on parvient à obtenir de nos
adversaires qu'ils renoncent à l'exécution de
l'artIcle qui concerne les extraditions, le
Peuple allemand sera délivré d'un lourd
cauchemar et la réconciliation nationale
s'en trouvera favorisée. L'exigence du traite
de Versailles est et reste quelque chose de
centre-nature. C'est de plus une hérésie ju-
ridique que les ennemis, qui sont partie
dans l'affaire, puissent en même temps s' é-
riger en juges de sujets allemands.Mais,
même si ce résultat n'est pas obtenu, on
ne peut qu'approuver cette loi, qui aurait
dû depuis longtemps être sur pied. Le tri-
bunal d'Empire a maintenant les moyens
de faire justice. Nous ne savons pas en-
core comment les poursuites seront enga-
gées. Il ne saurait être question de s. en
rapporter à la propagande ennemie qui a
dénoncé les crimes allemands. Il faut que
des accusations tout à fait précises soient
relevées. Les adversaires ayant porté sur
leurs listes des centaines de personnes ne
peuvent pas s'en être tenus à des généra-
lités. D'ailleurs le tribunal d'Empire n'a pas
besoin d'accueillir simplement ou d'attendre
les griefs venus d'au delà les frontières. Les
archives militaires peuvent, à n'en pas dou-
ter, fournir toutes les pièces nécessaires
pour juger les événements. Inutile du reste
de chercher des coupables au hasard. Qu'on
commence par les faits les plus saillants
qui ont déjà fait l'objet de discussions pas-
sionnées dans les deux camps. Et ce sera
encore un avantage de la nouvelle loi : sor-
tir par une procédure Dien ordonnée de
l'atmosphère empoisonnée d'une polémique
qui excite les peuples les uns contre les
autres et qui ne peut se passer des racon-
tars et des exagérations.
FRANKFURTER ZEITUNG. 15.12, soir.
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE. —
Le Temps (9 décembre) ayant commenté
certains articles de la Deutschê Allgemeine
Zeitung où ce journal se demandait quel
était, de la, France ou de l'Angleterre, le
pays qui avait le plus d'intérêt à ce que
fussent livrées les 400.000 tonnes de maté-
riel naval, et avait conclu que c'était la
France ; la Deutsche Allgemeine Zeitung,
11.12, soir, répond ainsi :
Le sens de notre exposé était que, très
probablement, nous pourrions être dispen-
sés de livrer les docks, si l'intérêt que
l'Angleterre avait à cette exigence n'était
pas tel qu'il put justifier à ses yeux que la
paix fût remise en question. On n'a pas le
droit de,se servir de cela pour nous repro-
cher de chercher à opposer l'Angleterre et
la France. Ce reproche n'aurait un sens
que s'il s'agissait d'une intrigue allemande
qui aurait pour but d'exciter les uns con-
tre les autres de bons amis. Mais là où il
existe de pareilles divergences de vues et
d'intérêts, la politique allemande et la
presse allemande doivent être libres de les
connaître et d'en tenir compte. Nous con-
sidérerions comme extrêmement néfaste
pour l'Allemagne de fonder sa politique ex-
térieure sur cette illusion que l'alliance
des ennemis, maintenant ou d'ici peu, pour-
rait se relâcher et qu'il serait possible d'a-
voir avec un ou plusieurs des anciens ad-
versaires une politique commune qui pour-
suivrait un autre but que la paix du monde.
Mais ce principe fondamental de la poli-
tique allemande qui est à la fois loyal et
sage ne peut naturellement pas empêcher
de reconnaître ce qu'il y a de commun en-
tre nos intérêts et ceux d'une autre puis-
sance, comme aussi ce qu'il y a de diffé-
rent et d'en faire usage en politique. Même
le Temps ne peut nous demander de pous-
ser la simplicité à un point qu'il lui fau-
drait lui-même la qualifier de bêtise.
— Prenant position contre la Deutsche
Allgemeine Zeitung, Alexander Redlich pose
au gouvernement allemand les questions
suivantes :
I. - Est-il exact que le gouvernement al-
lemand, dans un communiqué du 15 no-
vembre ait reconnu l'absolue correction de
la politique française ? Et si cela est, pour-
quoi le public, en Allemagne, n'en sait-il
rien ?
H- — Est-il exact que le gouvernement al-
lemand sait que plus des deux tiers du ma-
tériel de port allemand exigé par l'Entente
devrait être cédé aux Anglais. Et s'il le
sait, pourquoi l'a-t-il caché jusqu'ici au pu-
blic ?
Nous demandons une réponse.
VOSSISCHE ZEITUNG, 12.12, matin.
— Il est clair que nos rapports avec la
France pourraient devenir sensiblement
meilleurs si l'on parvenait à délivrer les
Français de la crainte qu'ils ont de voir l'Al-
lemagne faire une guerre de vengeance.
Car, nulle part plus qu'en France, ne se
fera sentir, dans les années qui vont venir,
le besoin d'une paix sûre et durable. Mais
comme alliée de l'Angleterre, il faut tou-
jours que la France s'attende à être entraî-
née dans ses' querelles politiques. Il est
donc fort naturel qu'elle éprouve le besoin
d'avoir de « nouveaux alliés pacifiques »
qui pourraient la soutenir vis-à-vis de
l'Angleterre. Mais il ne faut pas qu'un op-
timisme exagéré fasse croire que le Temps
veuille chercher ainsi à se rapprocher de
l'Allemagne. On n'est pas encore à ce point
animé d'un esprit de réconciliation à Paris.
Et tous ceux qui, ayant servi dans l'armée
allemande, ont pu se rendre compte com-
bien les Français,pendant la guerre,ont été
maltraités en pays occupés, comprendront
l'aversion profonde qu'ils ont pour nous et
trouveront que la manière peu digne dont
ils se comportent vis-à-vis de nos prison-
niers innocents n'est certes pas excusable
mais est au moins, jusqu'à un certain
point, fort. compréhensible.
La rivalité qui se dessine entre l'Angle-
terre et la France qui, en réalité, ont tou-
jours été des adversaires n'a nullement be-
soin d'être exploitée avec le manque de tact
des pangermanistes. Cela n'aboutirait très
vraisemblablement qu'à fortifier l'alliance
et à humilier à nouveau l'Allemagne. "Et
à ce point de vue, vraiment nous pouvons
nous contenter de ce que nous avons. Mais
ce qu'il faudrait arriver à obtenir au
moyen d'une attitude adroite, franche et
loyale dans nos négociations, c'est que la
France ne soit plus dominée par une peur
insensée de la nouvelle Allemagne démo-
cratique, c'est qu'elle prenne confiance en
cette Allemagne et qu'à cause d'elle elle ne
se jette plus aveuglément dans les bras de
l'Angleterre. -
HAMBURGER ECHO, 12.12, matin.
LA POLITIQUE ITALIENNE
LES NEGOCIATIONS FRANCO - AN-
GLAISES ET L'ITALIE. — Malgré tous ses
défauts, le Conseil Suprême, avec l'ensem-
ble des commissions qui en dépendaient,
représentait encore l'organisation la plus
carable de s'opposer à des actes trop mani-
festes d'arbitraire hégémonique de la part
des Etats les plus puissants. Si l'opinion
publique pouvait lui reprocher quelque cho-
se. ce n'était point de donner à ses débats
une publicité excessive. Pourquoi a-t-on
donc abandonné encore cette dernière appa-
rence de constitutionnalité que lui prêtait
son caractère de conférence interalliée ?
"- MINISTERES
DF8
MAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1336
Mercredi 24 décembre 1919
a
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
lb NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont 4arf
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - La livraison des cou-
pables par l'Allemagne (Frankfurter
Zeitung). — La France et l'Allemagne
(Deutsche Allgemeine Zeitung,Vossische
Zeitung, Hamburger Echo). — Les re-
lations germano-russes (Fränkischer
Kurier).
PRESSE AMÉRICAINE. — La grève des mineurs
américains (New York World, Louis-
ville Courier-Journal, New York Ti-
mes).
PRESSE ANGLAISE. — L'entrevue O'Grady-Lit-
vinov (Daily Herald). — Pour la Russie
méridionale (Times). — L'attentat con-
.tre Lord French (Wesminster Gazette,
Evening Telegraph).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du chan-
celier Renner à Paris (Neue Freie
Presse).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le nouveau cabinet
espagnol (Vanguardia).
PRESSE ITALIENNE. — Les négociations franco-
anglaises et l'Italie (G-. Emanuel, Cor-
riere della Sera). — Les déclarations de
M. Scialoja à la Chambre, le 20 décem-
bre (Giornale d'italia, Secolo, Corriere
délia Sei'a).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA LIVRAISON DÈS COUPABLES. -
L'Assemblée nationale vient de voter en
toute rapidité une loi sur le jugement des
crimes et des délits commis à l'occasion
de la guerre.
.Le ministre des Affaires étrangères a
déclaré expressément qu'un lien existait
entre ce projet de loi et la ratification du
traité de paix. Il s'agit évidemment de l'ex-
tradition de sujets allemands à la charge de
quI des accusations sont élevées du côté
ennemi.
.La nouvelle loi peut rendre de grands
services. Si on parvient à obtenir de nos
adversaires qu'ils renoncent à l'exécution de
l'artIcle qui concerne les extraditions, le
Peuple allemand sera délivré d'un lourd
cauchemar et la réconciliation nationale
s'en trouvera favorisée. L'exigence du traite
de Versailles est et reste quelque chose de
centre-nature. C'est de plus une hérésie ju-
ridique que les ennemis, qui sont partie
dans l'affaire, puissent en même temps s' é-
riger en juges de sujets allemands.Mais,
même si ce résultat n'est pas obtenu, on
ne peut qu'approuver cette loi, qui aurait
dû depuis longtemps être sur pied. Le tri-
bunal d'Empire a maintenant les moyens
de faire justice. Nous ne savons pas en-
core comment les poursuites seront enga-
gées. Il ne saurait être question de s. en
rapporter à la propagande ennemie qui a
dénoncé les crimes allemands. Il faut que
des accusations tout à fait précises soient
relevées. Les adversaires ayant porté sur
leurs listes des centaines de personnes ne
peuvent pas s'en être tenus à des généra-
lités. D'ailleurs le tribunal d'Empire n'a pas
besoin d'accueillir simplement ou d'attendre
les griefs venus d'au delà les frontières. Les
archives militaires peuvent, à n'en pas dou-
ter, fournir toutes les pièces nécessaires
pour juger les événements. Inutile du reste
de chercher des coupables au hasard. Qu'on
commence par les faits les plus saillants
qui ont déjà fait l'objet de discussions pas-
sionnées dans les deux camps. Et ce sera
encore un avantage de la nouvelle loi : sor-
tir par une procédure Dien ordonnée de
l'atmosphère empoisonnée d'une polémique
qui excite les peuples les uns contre les
autres et qui ne peut se passer des racon-
tars et des exagérations.
FRANKFURTER ZEITUNG. 15.12, soir.
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE. —
Le Temps (9 décembre) ayant commenté
certains articles de la Deutschê Allgemeine
Zeitung où ce journal se demandait quel
était, de la, France ou de l'Angleterre, le
pays qui avait le plus d'intérêt à ce que
fussent livrées les 400.000 tonnes de maté-
riel naval, et avait conclu que c'était la
France ; la Deutsche Allgemeine Zeitung,
11.12, soir, répond ainsi :
Le sens de notre exposé était que, très
probablement, nous pourrions être dispen-
sés de livrer les docks, si l'intérêt que
l'Angleterre avait à cette exigence n'était
pas tel qu'il put justifier à ses yeux que la
paix fût remise en question. On n'a pas le
droit de,se servir de cela pour nous repro-
cher de chercher à opposer l'Angleterre et
la France. Ce reproche n'aurait un sens
que s'il s'agissait d'une intrigue allemande
qui aurait pour but d'exciter les uns con-
tre les autres de bons amis. Mais là où il
existe de pareilles divergences de vues et
d'intérêts, la politique allemande et la
presse allemande doivent être libres de les
connaître et d'en tenir compte. Nous con-
sidérerions comme extrêmement néfaste
pour l'Allemagne de fonder sa politique ex-
térieure sur cette illusion que l'alliance
des ennemis, maintenant ou d'ici peu, pour-
rait se relâcher et qu'il serait possible d'a-
voir avec un ou plusieurs des anciens ad-
versaires une politique commune qui pour-
suivrait un autre but que la paix du monde.
Mais ce principe fondamental de la poli-
tique allemande qui est à la fois loyal et
sage ne peut naturellement pas empêcher
de reconnaître ce qu'il y a de commun en-
tre nos intérêts et ceux d'une autre puis-
sance, comme aussi ce qu'il y a de diffé-
rent et d'en faire usage en politique. Même
le Temps ne peut nous demander de pous-
ser la simplicité à un point qu'il lui fau-
drait lui-même la qualifier de bêtise.
— Prenant position contre la Deutsche
Allgemeine Zeitung, Alexander Redlich pose
au gouvernement allemand les questions
suivantes :
I. - Est-il exact que le gouvernement al-
lemand, dans un communiqué du 15 no-
vembre ait reconnu l'absolue correction de
la politique française ? Et si cela est, pour-
quoi le public, en Allemagne, n'en sait-il
rien ?
H- — Est-il exact que le gouvernement al-
lemand sait que plus des deux tiers du ma-
tériel de port allemand exigé par l'Entente
devrait être cédé aux Anglais. Et s'il le
sait, pourquoi l'a-t-il caché jusqu'ici au pu-
blic ?
Nous demandons une réponse.
VOSSISCHE ZEITUNG, 12.12, matin.
— Il est clair que nos rapports avec la
France pourraient devenir sensiblement
meilleurs si l'on parvenait à délivrer les
Français de la crainte qu'ils ont de voir l'Al-
lemagne faire une guerre de vengeance.
Car, nulle part plus qu'en France, ne se
fera sentir, dans les années qui vont venir,
le besoin d'une paix sûre et durable. Mais
comme alliée de l'Angleterre, il faut tou-
jours que la France s'attende à être entraî-
née dans ses' querelles politiques. Il est
donc fort naturel qu'elle éprouve le besoin
d'avoir de « nouveaux alliés pacifiques »
qui pourraient la soutenir vis-à-vis de
l'Angleterre. Mais il ne faut pas qu'un op-
timisme exagéré fasse croire que le Temps
veuille chercher ainsi à se rapprocher de
l'Allemagne. On n'est pas encore à ce point
animé d'un esprit de réconciliation à Paris.
Et tous ceux qui, ayant servi dans l'armée
allemande, ont pu se rendre compte com-
bien les Français,pendant la guerre,ont été
maltraités en pays occupés, comprendront
l'aversion profonde qu'ils ont pour nous et
trouveront que la manière peu digne dont
ils se comportent vis-à-vis de nos prison-
niers innocents n'est certes pas excusable
mais est au moins, jusqu'à un certain
point, fort. compréhensible.
La rivalité qui se dessine entre l'Angle-
terre et la France qui, en réalité, ont tou-
jours été des adversaires n'a nullement be-
soin d'être exploitée avec le manque de tact
des pangermanistes. Cela n'aboutirait très
vraisemblablement qu'à fortifier l'alliance
et à humilier à nouveau l'Allemagne. "Et
à ce point de vue, vraiment nous pouvons
nous contenter de ce que nous avons. Mais
ce qu'il faudrait arriver à obtenir au
moyen d'une attitude adroite, franche et
loyale dans nos négociations, c'est que la
France ne soit plus dominée par une peur
insensée de la nouvelle Allemagne démo-
cratique, c'est qu'elle prenne confiance en
cette Allemagne et qu'à cause d'elle elle ne
se jette plus aveuglément dans les bras de
l'Angleterre. -
HAMBURGER ECHO, 12.12, matin.
LA POLITIQUE ITALIENNE
LES NEGOCIATIONS FRANCO - AN-
GLAISES ET L'ITALIE. — Malgré tous ses
défauts, le Conseil Suprême, avec l'ensem-
ble des commissions qui en dépendaient,
représentait encore l'organisation la plus
carable de s'opposer à des actes trop mani-
festes d'arbitraire hégémonique de la part
des Etats les plus puissants. Si l'opinion
publique pouvait lui reprocher quelque cho-
se. ce n'était point de donner à ses débats
une publicité excessive. Pourquoi a-t-on
donc abandonné encore cette dernière appa-
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