Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 décembre 1919 23 décembre 1919
Description : 1919/12/23 (N1335,T13). 1919/12/23 (N1335,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239372t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/03/2013
MINISTERES
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1335
Mardi 23 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont M
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE 1
PRESSE ALLEMANDE. — La politique équivo-
que de l'Allemagne (Leipziger Volks-
zeitung). — France et Allemagne (Deut-
sche Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRlCAINE. — Les Etats-Unis et le
traité de Versailles (Washington Post,
Springlield Hepublican, New York
World). — Les Etats-Unis et la ques-
tion de Fiume (New York Times). -
Les déclarations de M. Nitti à l'Asso-
ciated Press (New York World). — Le
traité et l'élection présidentielle (New
York Times, Washington Post). — L'ar-
mée des Etats-Unis : les officiers de ré-
serve (New York World) ; l'aviation et
les opératons au Mexique (Washington
Post). — Les emprunts des Alliés en
Amérique (New York World).
PRESSE ANGLAISE. — L'entrevue O'Grady-
Litvinov (Morning Post, Daily Mail).
— L'attentat contre Lord French
(Times, Daily Mail, Daily Chro-
nicle, Morning Post, Manchester Guar-
dian, Daily Ilerald).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du chan-
celier Renner à Paris (Neue Freie
Presse).
PRESSE HOLLANDAISE. — Les bolcheviks et
; les paysans russes (Haagsche Post). —
Les relations diplomatiques, entre la
France et le Saint-Siège (Nieuwe Rot-
terdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. — Albanie et Italie (Tem-
po). — Les finances italiennes (par L.
Einaudi, Corriere della Sera).
PRESSE SUISSE. — « L'Italie alliée. » (par
L. Bauer, National-Zeitung).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉTATS-UNIS
ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
le L'AMERIQUE LIBRE DE TOUTE EN-
TRAVE »[sous ce titre].-Les commentaires
étrangers au sujet de l'attitude du Sénat
nous montrent l'état d'esprit de l'Europe
sous un jour très instructif. Les déclarat-
tions des hommes d'Etat sont aussi di-
verses que les avis de la presse, mais dans
111 n et l'autre cas la majorité persiste a
croire que le Sénat est obligé de faire tout
'(-'e que veut le Président. L'idée que le Pré-
Sident des Etats-Unis n'a pas qualité pour
engager notre Gouvernement par traité, si
le Sénat en décide autrement, constitue
J~-'r les Européens une leçon de droit cons-
tutionnel américain toute nouvelle pour
eux et dont ils ont peine à se pénétrer. Non
Pas. qu'il faille leur en faire un reproche :
beaucoup d'Américains ont une égale diffi-
}~ à apprendre cette simple mais impor-
tante vérité légale.
}' Les Européens sont très nortés à dire que
l'atitude du Sénat indique de la part des
tats-Unis le désir d'adopter la politique
du quant à soi, de l'isolement. Le Times de
Londres lui-même voit cette intention dans
le vote du Sénat. Le Times a raison, s'il
entend par là notre intention bien arrêtée
de nous abstenir de toute ingérence dans
la politique européenne, mais il a tort s'il
nous soupçonne de vouloir interrompre nos
rapports et notre commerce avec l'Europe
ou de vouloir refuser notre amical concours,
notre coopération en ce qui concerne la so-
lution des grands problèmes qui se posent
devant le monde.
La véritable signification de l'attitude du
Sénat peut, à notre avis, s'exprimer ainsi :
cette attitude signifie que le peuple des
Etats-Unis entend avoir la haute main sur
le gouvernement, sur sa politique étrangère
et sur ses rapports avec l'étranger et que
pour cette raison il ne consentira jamais
à entrer dans aucune société, ni à ratifier
aucun traité, dont l'effet serait d'imposer en
aucune façon aux Etats-Unis l'obligation
d'accepter les conseils, ou obéir aux injonc-
tions de n'importe quelle organisation étran-
gère.
L'attitude du Sénat n'implique aucun mau-
vais sentiment à l'égard de l'Europe ou
d'une nation européenne quelconque. Elle
ne signifie pas que les Etats-Unis comp-
tent abandonner l'Europe à son sort ou se
refuser à lui venir en aide. Elle signifie
que les Etats-Unis entendent rester seuls
juges de la situation en ce qui les concerne
et agir envers l'Europe comme le leur pres-
criront leur jugement et leur conscience.
Elle signifie, en un mot. que l'amitié et le
concours des Américains s'exerceront à
l'heure, dans la direction, et de la manière
qu'il conviendra aux Américains, et non
pas comme pourrait en décider une coterie
de délégués internationaux dans un conci-
liabule secret.
Les nations alliées ne pouvaient se sous-
traire à la nécessité d'accepter le traité tel
qu'il leur était présenté, avec le pacte mal
avisé et de mauvais augure établissant la
Société des Nations. Elles étaient bien for-
cées de se contenter de ce qu'on leur accor-
dait. Files ne souhaitaient pas la Société
des Notions, elles ne la souhaitent pas au-
jourd'hui. Aussitôt qu'elles pourront parler
librement, sans avoir à craindre le déplai-
sir des Etats-Unis, elles auront vite fait
d'exprimer leur véritable manière de voir
au sujet de la Société des Nations. Elles ont
cru jusqu'à présent que les Etats-Unis dési-
rent ardemment la Société des Nations.
Maintenant qu'elles commencent à voir les
choses comme elles sont, elles diront', elles
aussi, en quoi la Société des Nations leur
dénplait.
Les Etats-Unis sont placés autrement que
les nations européennes en ce que rien ne
les oblige à accenter la Société des Nations.
La pression exercée sur l'Europe ne saurait
s'exercer sur le Sénat, ni sur le peuple des
Etats-Unis. Il n'est nullement impossible
qu'en fin de compte on se décide à retran-
cher le pacte du traité de paix dont il n'au-
rait jamais dû faire partie. Le refus de
l'Amérique de se laisser lier par le pacte
peut être suivi à brève échéance d'un mou-
vement parmi les nations européennes pour
se dépêtrer de la Société des Nations. D'al-
ler répétant que « le traité dépend du
pacte », c'est un pur enfantillage, comme
il est facile de s'en rendre compte par la
lecture du traité. Celui-ci ne contient pas
une seule disposition, basée sur la Société
des Nations, que l'on ne puisse améliorer
en ayant recours plutôt à une commission
internationale — militaire, diplomatique ou
mixte. Avec cette méthode toute mise au
point du traité serait soumise avant d'en-
trer en vigueur à l'approbation des divers
gouvernements, comme il est juste et indis-
pensable qu elle le soit si l'on veut que règne
la loyauté et la paix dans les rapports des
nations entre elles.
L'aide dont a besoin l'Europe et que l'A-
mérique est tout disposée à lui prêter ne
consiste pas en une Société des Nations.
L'Europe ne saurait se nourrir avec des
théories, se désaltérer avec des statistiques,
ni se vêtir avec de belles phrases. Ce n'est
pas un gouvernement de surhommes qui
l'empêchera de mourir de faim et les Alliés
n'ont aucunement Desoin de s'engager par
serment les uns envers les autres de ne
pas se prendre à la gorge. Dans ce que
pourrait effectuer la Société des Nations il
n'est pour ainsi dire rien qui ne pourrait
être infiniment mieux effectué sans elle.
L'Amérique peut prêter à l'Europe son con-
cours moral et matériel d'une manière à la
fois plus directe et plus efficace en suivant
son propre jugement, qu'elle ne le saurait
foire en se laissant guider par un conseil
international siégeant à Genève.
Ce qui se passe en Amérique devrait être
pour l'Europe un encouragement. La con-
fusion, les complications qui entravaient
l'établissement d'ententes ouvertes, ouverte-
ment conclues disparaissent rapidement.
Les marchandages secrets qui ont enfanté
le tortueux arrangement désigné sous le
nom de Société des Nations ont été dé-
savoués par les Etats-Unis. C'est un pas
énorme de fait vers la reconstitution de
l'Europe. L'Amérique s'est montrée l'amie
de toutes les nations en rejetant la Société
des Nations, telle qu'on l'avait projetée à
Paris. (Ed.).
WASHINGTON POST, 21.11.
LES SENATEURS DE L'OPPOSITION
ET, LA POLITIQUE FRANÇAISE. - Le
New York Sun, averti par son correspon-
dant à Paris, a essayé de se renseigner à
Washington sur les rapports sans carac-
tère officiel que les sénateurs de l'opposition
ont eus avec les milieux diplomatiques
français au sujet du traité d'alliance franco-
américain. Quelques sénateurs ont admis
que des négociations avaient eu lieu ;. il
faut espérer qu'elles seront bientôt catégo-
riquement démenties : car elles produi-
raient une très mauvaise impression dans
le pays. On n'oubliera pas qu'avant même
la réunion de la Conférence de paix cou-
raient des bruits fâcheux d'entente secrète
entre les impérialistes étrangers et certains
ennemis du président Wilson en Amérique.
Par cet accord, les réactionnaires d'Europe
devaient être encouragés à prendre tout ce
qu ils voulaient sans tenir compte des 14
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1335
Mardi 23 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont M
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE 1
PRESSE ALLEMANDE. — La politique équivo-
que de l'Allemagne (Leipziger Volks-
zeitung). — France et Allemagne (Deut-
sche Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRlCAINE. — Les Etats-Unis et le
traité de Versailles (Washington Post,
Springlield Hepublican, New York
World). — Les Etats-Unis et la ques-
tion de Fiume (New York Times). -
Les déclarations de M. Nitti à l'Asso-
ciated Press (New York World). — Le
traité et l'élection présidentielle (New
York Times, Washington Post). — L'ar-
mée des Etats-Unis : les officiers de ré-
serve (New York World) ; l'aviation et
les opératons au Mexique (Washington
Post). — Les emprunts des Alliés en
Amérique (New York World).
PRESSE ANGLAISE. — L'entrevue O'Grady-
Litvinov (Morning Post, Daily Mail).
— L'attentat contre Lord French
(Times, Daily Mail, Daily Chro-
nicle, Morning Post, Manchester Guar-
dian, Daily Ilerald).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du chan-
celier Renner à Paris (Neue Freie
Presse).
PRESSE HOLLANDAISE. — Les bolcheviks et
; les paysans russes (Haagsche Post). —
Les relations diplomatiques, entre la
France et le Saint-Siège (Nieuwe Rot-
terdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. — Albanie et Italie (Tem-
po). — Les finances italiennes (par L.
Einaudi, Corriere della Sera).
PRESSE SUISSE. — « L'Italie alliée. » (par
L. Bauer, National-Zeitung).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉTATS-UNIS
ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
le L'AMERIQUE LIBRE DE TOUTE EN-
TRAVE »[sous ce titre].-Les commentaires
étrangers au sujet de l'attitude du Sénat
nous montrent l'état d'esprit de l'Europe
sous un jour très instructif. Les déclarat-
tions des hommes d'Etat sont aussi di-
verses que les avis de la presse, mais dans
111 n et l'autre cas la majorité persiste a
croire que le Sénat est obligé de faire tout
'(-'e que veut le Président. L'idée que le Pré-
Sident des Etats-Unis n'a pas qualité pour
engager notre Gouvernement par traité, si
le Sénat en décide autrement, constitue
J~-'r les Européens une leçon de droit cons-
tutionnel américain toute nouvelle pour
eux et dont ils ont peine à se pénétrer. Non
Pas. qu'il faille leur en faire un reproche :
beaucoup d'Américains ont une égale diffi-
}~ à apprendre cette simple mais impor-
tante vérité légale.
}' Les Européens sont très nortés à dire que
l'atitude du Sénat indique de la part des
tats-Unis le désir d'adopter la politique
du quant à soi, de l'isolement. Le Times de
Londres lui-même voit cette intention dans
le vote du Sénat. Le Times a raison, s'il
entend par là notre intention bien arrêtée
de nous abstenir de toute ingérence dans
la politique européenne, mais il a tort s'il
nous soupçonne de vouloir interrompre nos
rapports et notre commerce avec l'Europe
ou de vouloir refuser notre amical concours,
notre coopération en ce qui concerne la so-
lution des grands problèmes qui se posent
devant le monde.
La véritable signification de l'attitude du
Sénat peut, à notre avis, s'exprimer ainsi :
cette attitude signifie que le peuple des
Etats-Unis entend avoir la haute main sur
le gouvernement, sur sa politique étrangère
et sur ses rapports avec l'étranger et que
pour cette raison il ne consentira jamais
à entrer dans aucune société, ni à ratifier
aucun traité, dont l'effet serait d'imposer en
aucune façon aux Etats-Unis l'obligation
d'accepter les conseils, ou obéir aux injonc-
tions de n'importe quelle organisation étran-
gère.
L'attitude du Sénat n'implique aucun mau-
vais sentiment à l'égard de l'Europe ou
d'une nation européenne quelconque. Elle
ne signifie pas que les Etats-Unis comp-
tent abandonner l'Europe à son sort ou se
refuser à lui venir en aide. Elle signifie
que les Etats-Unis entendent rester seuls
juges de la situation en ce qui les concerne
et agir envers l'Europe comme le leur pres-
criront leur jugement et leur conscience.
Elle signifie, en un mot. que l'amitié et le
concours des Américains s'exerceront à
l'heure, dans la direction, et de la manière
qu'il conviendra aux Américains, et non
pas comme pourrait en décider une coterie
de délégués internationaux dans un conci-
liabule secret.
Les nations alliées ne pouvaient se sous-
traire à la nécessité d'accepter le traité tel
qu'il leur était présenté, avec le pacte mal
avisé et de mauvais augure établissant la
Société des Nations. Elles étaient bien for-
cées de se contenter de ce qu'on leur accor-
dait. Files ne souhaitaient pas la Société
des Notions, elles ne la souhaitent pas au-
jourd'hui. Aussitôt qu'elles pourront parler
librement, sans avoir à craindre le déplai-
sir des Etats-Unis, elles auront vite fait
d'exprimer leur véritable manière de voir
au sujet de la Société des Nations. Elles ont
cru jusqu'à présent que les Etats-Unis dési-
rent ardemment la Société des Nations.
Maintenant qu'elles commencent à voir les
choses comme elles sont, elles diront', elles
aussi, en quoi la Société des Nations leur
dénplait.
Les Etats-Unis sont placés autrement que
les nations européennes en ce que rien ne
les oblige à accenter la Société des Nations.
La pression exercée sur l'Europe ne saurait
s'exercer sur le Sénat, ni sur le peuple des
Etats-Unis. Il n'est nullement impossible
qu'en fin de compte on se décide à retran-
cher le pacte du traité de paix dont il n'au-
rait jamais dû faire partie. Le refus de
l'Amérique de se laisser lier par le pacte
peut être suivi à brève échéance d'un mou-
vement parmi les nations européennes pour
se dépêtrer de la Société des Nations. D'al-
ler répétant que « le traité dépend du
pacte », c'est un pur enfantillage, comme
il est facile de s'en rendre compte par la
lecture du traité. Celui-ci ne contient pas
une seule disposition, basée sur la Société
des Nations, que l'on ne puisse améliorer
en ayant recours plutôt à une commission
internationale — militaire, diplomatique ou
mixte. Avec cette méthode toute mise au
point du traité serait soumise avant d'en-
trer en vigueur à l'approbation des divers
gouvernements, comme il est juste et indis-
pensable qu elle le soit si l'on veut que règne
la loyauté et la paix dans les rapports des
nations entre elles.
L'aide dont a besoin l'Europe et que l'A-
mérique est tout disposée à lui prêter ne
consiste pas en une Société des Nations.
L'Europe ne saurait se nourrir avec des
théories, se désaltérer avec des statistiques,
ni se vêtir avec de belles phrases. Ce n'est
pas un gouvernement de surhommes qui
l'empêchera de mourir de faim et les Alliés
n'ont aucunement Desoin de s'engager par
serment les uns envers les autres de ne
pas se prendre à la gorge. Dans ce que
pourrait effectuer la Société des Nations il
n'est pour ainsi dire rien qui ne pourrait
être infiniment mieux effectué sans elle.
L'Amérique peut prêter à l'Europe son con-
cours moral et matériel d'une manière à la
fois plus directe et plus efficace en suivant
son propre jugement, qu'elle ne le saurait
foire en se laissant guider par un conseil
international siégeant à Genève.
Ce qui se passe en Amérique devrait être
pour l'Europe un encouragement. La con-
fusion, les complications qui entravaient
l'établissement d'ententes ouvertes, ouverte-
ment conclues disparaissent rapidement.
Les marchandages secrets qui ont enfanté
le tortueux arrangement désigné sous le
nom de Société des Nations ont été dé-
savoués par les Etats-Unis. C'est un pas
énorme de fait vers la reconstitution de
l'Europe. L'Amérique s'est montrée l'amie
de toutes les nations en rejetant la Société
des Nations, telle qu'on l'avait projetée à
Paris. (Ed.).
WASHINGTON POST, 21.11.
LES SENATEURS DE L'OPPOSITION
ET, LA POLITIQUE FRANÇAISE. - Le
New York Sun, averti par son correspon-
dant à Paris, a essayé de se renseigner à
Washington sur les rapports sans carac-
tère officiel que les sénateurs de l'opposition
ont eus avec les milieux diplomatiques
français au sujet du traité d'alliance franco-
américain. Quelques sénateurs ont admis
que des négociations avaient eu lieu ;. il
faut espérer qu'elles seront bientôt catégo-
riquement démenties : car elles produi-
raient une très mauvaise impression dans
le pays. On n'oubliera pas qu'avant même
la réunion de la Conférence de paix cou-
raient des bruits fâcheux d'entente secrète
entre les impérialistes étrangers et certains
ennemis du président Wilson en Amérique.
Par cet accord, les réactionnaires d'Europe
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