Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 décembre 1919 22 décembre 1919
Description : 1919/12/22 (N1334,T13). 1919/12/22 (N1334,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239371d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
MINISTERES
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1334
Lundi 22 décembre 1919
a
L Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Déclaration du mi-
nistre allemand des chemins de fer
-' (Deutsche Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le Sénat américain
et le traité de Versailles (Washington
Post.). — Les Japonais aux Etats-Unis
(Los Angeles Times). — Une nouvelle
; convention du travail à Chicago (New
York World). — Une nouvelle confé-
rence industrielle à Washington (New
York World). — L'Amérique et les pro-
< duits étrangers (Louisville Courier-Jour-
'f¿. nal). — Le régime des chemins de fer
aux Etats-Unis (New York Times). —
f Relations économiques entre les Etats-
Unis et l'Allemagne.(New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — Le discours de M. Lloyd
George aux Communes, le 18 décembre
(Manchester Guardian, Morning Post,
Daily Chronicle, Daily Herald). — L'ar-
mée de Youdenitch (Déclaration de
Lord Stanmore, Times). — Déclaration
du général Denikine (à II. Williams.
Daily Chronicle). — La politique britan-
nique en Orient (Daily Graphic). — Les
chemins de fer orientaux et la France
(Déclaration de M. Lloyd George. Ti-
f- mes). — L'occupation de Batoum (Dé-
| claration de M. Lloyd George. Times).
f> — L'emprunt français en Grande-Bre-
I * tagne (Daily Herald). — Les Etats-Unis
et la crise de l'Europe (Daily News).
PRESSE NORVÉGIENNE. — Vente à la Grande-
Bretagne de gisements au Spitzberg
(Tidens Tegn).
PRESSE SUISSE. — Les Etats-Unis « las de
l'Europe » (Bund).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'EUROPE ET LES ÉTATS-UNIS
LE DISCOURS DE M. LLOYD GEORGE
AUX COMMUNES [LE 18 DÉCEMBRE]. —
.Nous comprenons tous les difficultés qui
empêchent l'Amérique de traiter rapidement
r es. deux questions [paix avec la Turquie,
ravitaillement de l'Europe centrale] ; mais
tef intérêts primordiaux de l'humanité sont
Q' S qu'on ne saurait exagérer l'urgence
!lcire solution rapide. M. Lloyd George a
ettement établi qu'en ce qui nous concerne
nous donnons la pleine mesure de notre
force pour soulager la détresse sur le con-
sent. Le fait que nous n'y parvenons pas
est dû non à notre manque de bonne vo-
lonté mais à notre manque de ressources.
Nous sommes sérieusement touchés et il
nous faut nous rappeler que, dans l'intérêt
du monde, comme dans le nôtre, nous ne
devons pas pousser la philanthropie jus-
qu'à nous jeter dans l'abîme. Les Etats-
Unis, qui disposent de beaucoup plus de
ressources intactes, sont, s'ils le veulent
bien, dans une meilleure position que nous
pour apporter l'aide nécessaire. Quant à
l'avenir politique, on n'a pas discuté, a dit
le Premier Ministre, les mesures à pren-
dre au cas où l'Amérique ne ratifierait pas
le triple pacte de défense de la France :
nous supposons pour l'instant qu'il le sera.
(Ed.)
DAILY CHRONICLE, 19.12.
— Nous n'avons jamais cherché à dissi-
muler qu'à (notre avis la politique étrangère
n'avait jamais été le point fort du Premier
Ministre. Le discours qu'il a prononcé hier
à la Chambre des Communes est en réalité
un aveu d'échec. Sa politique a échoué en
Russie parce qu'il est demeuré indécis, en-
tre la guerre et la paix, entre la désertion
de nos amis et les faveurs accordées à nos
ennemis. Sa politique a échoué doublement
à la Conférence de la paix, pour la paix
comme pour la Société des nations. Nous
dirons franchement qu'il n'améliore en rien
les choses, en essayant de faire retomber
le blâme sur la nation américaine. Chacun
sait ce qui est, advenu. Le président Wil-
son n'avait pas la nation américaine der-
rière lui ; il ne représentait qu'une mino-
rité ; il a tenté d'imposer aux Etats-Unis
une politique dont il ne voulait pas. L'Amé-
rique était favorable à la guerre ; mais
à l'encontre de son président, elle ne vou-
lait pas une « paix sans victoire ». Elle
n'entendait pas abandonner ses droits natio-
naux souverains à une commission inter-
natioale siégeant à Berne.
La propagande de lord Robert Cecil a
d'ailleurs éveillé la défiance des Etats-Unis;
le choix de diplomates amateurs comme lord
Northcliffe et lord Reading, pour représen-
ter la Grande-Bretagne en Amérique a été
une grave erreur. M. Lloyd George a com-
mis la faute de suibre en tout et pour tout
le président Wilson. La pire erreur a été
d'incorporer le pacte de la Société des na-
tions dans le Traité de paix.
Aujourd'hui M. Lloyd George propose de
poursuivre l'établissement de la Société des
nations sans l'Amérique ; il reconnaît en
même temps qu'il n'a pas encore signé le
traité de garantie de la France, ce qui im-
plique à notre avis l'indécision de la poli-
tique de l'Entente. Nous aurions pu avoir
à l'heure actuelle une alliance solide avec
la France et aussi l'Italie, qui nous aurait
garantis contre tout danger de guerre pen-
dant un demi-siècle à venir. Nous croyons
également que nous aurions pu détacher de
la Prusse les provinces rhénanes, si nous
avions appuyé M. Clemenceau au lieu du
président Wilson, et avoir une forte Polo-
gne, comme tampon entre l'Allemagne et
la Russie, à l'Est. Nous n'avons rien fait
de pareil, et nous avons suivi la chimère de
la Société des nations. Aujourd'hui, les
Etats-Unis ont montré qu'ils ne veulent pas
de la Société des nations ; cependant le
Premier Ministre nous propose de lui de-
meurer fidèles. L'opinion puolique sait-elle
ce que cela signifie ? Nous entrons dans
la Société des nations sans l'Amérique, et
sans garantie d'appui ou d'alliance de la
part d'aucun pays. Nous avons promis d'in-
viter l'Allemagne à siéger dans la Société
des nations, et l'Allemagne pourra compter
sur le concours de la plupart des Etats qui
sont ses voisins. Elle est passée maîtresse
en matière d'intrigues, comme elle l'a mon-
tré lors des conventions de la Haye ; nous
serons sans doute mis en minorité sur cha-
que question importante. Rien ne prouve
que la Société des nations doive empêcher
les guerres ; il est sûr en tout cas, qu'elle
a déjà empêché la conclusion de la paix.
(Ed.)
MORNING POST, 19.12.
La partie de beaucoup la plus importante
du discours de M. Lloyd George est celle
qui se rapporte au traité franco-britanni-
que
Tx traité ne doit entrer en vigueur qu'a-
près ratification par les Etats-Unis et ap-
probation par le conseil de la Société des
Nations.
Aucune de ces conditions n'est encore
remplie : il est même possible qu'elles ne
le soient jamais. Devant le retard et les hé-
sitations apportées par les Etats-Unis à la
signature du traité de paix lui-même, on a
demandé avec force en France que notre
garantie ne demeurât pas subordonnée à
colle l'Amérique. M. George n'a pas
voulu hier envisager la possibilité d'un re-
fus de l'Amérique ; il avait toute raison de
se prononcer ainsi, puisque la question n'a
pas encore été soulevée au Sénat américain,
et qu'elle ne se posera d'ailleurs qu'après)
ratification du traité de paix. Néanmoins,
l'éventualité du refus de l'Amérique de par-
ticiper aux obligations, prévues par le traité
n'a pas manqué sans doute d'être examinée,
elle a dû prendre une place importante dans
les entretiens avec M. Clemencau.
M. George a agi sagement en ne parlant
qu'avec réserve. L'obligation primitive, qui
prévoyait notre action - commune avec les
Etats-Unis, était déjà grave. L'engagement
que nous prendrions d'agir seuls, le serait
plus encore, comme l'a noté M. George.
Non seulement, comme l'a dit aussi M.
Lloyd George, ce serait engager de façon sé-
rieuse nos forces, alors au'il est à souhaiter,
dans notre intérêt comme dans celui de tous
que leur emploi demeure libre et exempt de
toute entrave, mais ce serait encore pren-
dre une mauvaise route. Un engagement,
auquel souscrivait l'Amérique revêtait un
caractère international. L'Amérique n'est
pas seulement une très grande puissance,
elle est aussi une nation impartiale et dé-
sintéressée ; agissant de concert avec elle,
nous échapperions à tout soupçon de
mener une politique étroite et. égoïste,
nous aurions la certitude que tout recours
à l'action serait précédé d'une mûre délibé-
ration, et aurait lieu en force écrasante. Il
n'en serait pas de même si nous prenions
seuls le même engagement. L'accord pren-
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1334
Lundi 22 décembre 1919
a
L Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Déclaration du mi-
nistre allemand des chemins de fer
-' (Deutsche Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le Sénat américain
et le traité de Versailles (Washington
Post.). — Les Japonais aux Etats-Unis
(Los Angeles Times). — Une nouvelle
; convention du travail à Chicago (New
York World). — Une nouvelle confé-
rence industrielle à Washington (New
York World). — L'Amérique et les pro-
< duits étrangers (Louisville Courier-Jour-
'f¿. nal). — Le régime des chemins de fer
aux Etats-Unis (New York Times). —
f Relations économiques entre les Etats-
Unis et l'Allemagne.(New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — Le discours de M. Lloyd
George aux Communes, le 18 décembre
(Manchester Guardian, Morning Post,
Daily Chronicle, Daily Herald). — L'ar-
mée de Youdenitch (Déclaration de
Lord Stanmore, Times). — Déclaration
du général Denikine (à II. Williams.
Daily Chronicle). — La politique britan-
nique en Orient (Daily Graphic). — Les
chemins de fer orientaux et la France
(Déclaration de M. Lloyd George. Ti-
f- mes). — L'occupation de Batoum (Dé-
| claration de M. Lloyd George. Times).
f> — L'emprunt français en Grande-Bre-
I * tagne (Daily Herald). — Les Etats-Unis
et la crise de l'Europe (Daily News).
PRESSE NORVÉGIENNE. — Vente à la Grande-
Bretagne de gisements au Spitzberg
(Tidens Tegn).
PRESSE SUISSE. — Les Etats-Unis « las de
l'Europe » (Bund).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'EUROPE ET LES ÉTATS-UNIS
LE DISCOURS DE M. LLOYD GEORGE
AUX COMMUNES [LE 18 DÉCEMBRE]. —
.Nous comprenons tous les difficultés qui
empêchent l'Amérique de traiter rapidement
r es. deux questions [paix avec la Turquie,
ravitaillement de l'Europe centrale] ; mais
tef intérêts primordiaux de l'humanité sont
Q' S qu'on ne saurait exagérer l'urgence
!lcire solution rapide. M. Lloyd George a
ettement établi qu'en ce qui nous concerne
nous donnons la pleine mesure de notre
force pour soulager la détresse sur le con-
sent. Le fait que nous n'y parvenons pas
est dû non à notre manque de bonne vo-
lonté mais à notre manque de ressources.
Nous sommes sérieusement touchés et il
nous faut nous rappeler que, dans l'intérêt
du monde, comme dans le nôtre, nous ne
devons pas pousser la philanthropie jus-
qu'à nous jeter dans l'abîme. Les Etats-
Unis, qui disposent de beaucoup plus de
ressources intactes, sont, s'ils le veulent
bien, dans une meilleure position que nous
pour apporter l'aide nécessaire. Quant à
l'avenir politique, on n'a pas discuté, a dit
le Premier Ministre, les mesures à pren-
dre au cas où l'Amérique ne ratifierait pas
le triple pacte de défense de la France :
nous supposons pour l'instant qu'il le sera.
(Ed.)
DAILY CHRONICLE, 19.12.
— Nous n'avons jamais cherché à dissi-
muler qu'à (notre avis la politique étrangère
n'avait jamais été le point fort du Premier
Ministre. Le discours qu'il a prononcé hier
à la Chambre des Communes est en réalité
un aveu d'échec. Sa politique a échoué en
Russie parce qu'il est demeuré indécis, en-
tre la guerre et la paix, entre la désertion
de nos amis et les faveurs accordées à nos
ennemis. Sa politique a échoué doublement
à la Conférence de la paix, pour la paix
comme pour la Société des nations. Nous
dirons franchement qu'il n'améliore en rien
les choses, en essayant de faire retomber
le blâme sur la nation américaine. Chacun
sait ce qui est, advenu. Le président Wil-
son n'avait pas la nation américaine der-
rière lui ; il ne représentait qu'une mino-
rité ; il a tenté d'imposer aux Etats-Unis
une politique dont il ne voulait pas. L'Amé-
rique était favorable à la guerre ; mais
à l'encontre de son président, elle ne vou-
lait pas une « paix sans victoire ». Elle
n'entendait pas abandonner ses droits natio-
naux souverains à une commission inter-
natioale siégeant à Berne.
La propagande de lord Robert Cecil a
d'ailleurs éveillé la défiance des Etats-Unis;
le choix de diplomates amateurs comme lord
Northcliffe et lord Reading, pour représen-
ter la Grande-Bretagne en Amérique a été
une grave erreur. M. Lloyd George a com-
mis la faute de suibre en tout et pour tout
le président Wilson. La pire erreur a été
d'incorporer le pacte de la Société des na-
tions dans le Traité de paix.
Aujourd'hui M. Lloyd George propose de
poursuivre l'établissement de la Société des
nations sans l'Amérique ; il reconnaît en
même temps qu'il n'a pas encore signé le
traité de garantie de la France, ce qui im-
plique à notre avis l'indécision de la poli-
tique de l'Entente. Nous aurions pu avoir
à l'heure actuelle une alliance solide avec
la France et aussi l'Italie, qui nous aurait
garantis contre tout danger de guerre pen-
dant un demi-siècle à venir. Nous croyons
également que nous aurions pu détacher de
la Prusse les provinces rhénanes, si nous
avions appuyé M. Clemenceau au lieu du
président Wilson, et avoir une forte Polo-
gne, comme tampon entre l'Allemagne et
la Russie, à l'Est. Nous n'avons rien fait
de pareil, et nous avons suivi la chimère de
la Société des nations. Aujourd'hui, les
Etats-Unis ont montré qu'ils ne veulent pas
de la Société des nations ; cependant le
Premier Ministre nous propose de lui de-
meurer fidèles. L'opinion puolique sait-elle
ce que cela signifie ? Nous entrons dans
la Société des nations sans l'Amérique, et
sans garantie d'appui ou d'alliance de la
part d'aucun pays. Nous avons promis d'in-
viter l'Allemagne à siéger dans la Société
des nations, et l'Allemagne pourra compter
sur le concours de la plupart des Etats qui
sont ses voisins. Elle est passée maîtresse
en matière d'intrigues, comme elle l'a mon-
tré lors des conventions de la Haye ; nous
serons sans doute mis en minorité sur cha-
que question importante. Rien ne prouve
que la Société des nations doive empêcher
les guerres ; il est sûr en tout cas, qu'elle
a déjà empêché la conclusion de la paix.
(Ed.)
MORNING POST, 19.12.
La partie de beaucoup la plus importante
du discours de M. Lloyd George est celle
qui se rapporte au traité franco-britanni-
que
Tx traité ne doit entrer en vigueur qu'a-
près ratification par les Etats-Unis et ap-
probation par le conseil de la Société des
Nations.
Aucune de ces conditions n'est encore
remplie : il est même possible qu'elles ne
le soient jamais. Devant le retard et les hé-
sitations apportées par les Etats-Unis à la
signature du traité de paix lui-même, on a
demandé avec force en France que notre
garantie ne demeurât pas subordonnée à
colle l'Amérique. M. George n'a pas
voulu hier envisager la possibilité d'un re-
fus de l'Amérique ; il avait toute raison de
se prononcer ainsi, puisque la question n'a
pas encore été soulevée au Sénat américain,
et qu'elle ne se posera d'ailleurs qu'après)
ratification du traité de paix. Néanmoins,
l'éventualité du refus de l'Amérique de par-
ticiper aux obligations, prévues par le traité
n'a pas manqué sans doute d'être examinée,
elle a dû prendre une place importante dans
les entretiens avec M. Clemencau.
M. George a agi sagement en ne parlant
qu'avec réserve. L'obligation primitive, qui
prévoyait notre action - commune avec les
Etats-Unis, était déjà grave. L'engagement
que nous prendrions d'agir seuls, le serait
plus encore, comme l'a noté M. George.
Non seulement, comme l'a dit aussi M.
Lloyd George, ce serait engager de façon sé-
rieuse nos forces, alors au'il est à souhaiter,
dans notre intérêt comme dans celui de tous
que leur emploi demeure libre et exempt de
toute entrave, mais ce serait encore pren-
dre une mauvaise route. Un engagement,
auquel souscrivait l'Amérique revêtait un
caractère international. L'Amérique n'est
pas seulement une très grande puissance,
elle est aussi une nation impartiale et dé-
sintéressée ; agissant de concert avec elle,
nous échapperions à tout soupçon de
mener une politique étroite et. égoïste,
nous aurions la certitude que tout recours
à l'action serait précédé d'une mûre délibé-
ration, et aurait lieu en force écrasante. Il
n'en serait pas de même si nous prenions
seuls le même engagement. L'accord pren-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Collections numériques similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
- Auteurs similaires Aḥmad bey de Constantine Aḥmad bey de Constantine /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Aḥmad bey de Constantine" or dc.contributor adj "Aḥmad bey de Constantine")Aḥmad b Aḥmad b /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Aḥmad b" or dc.contributor adj "Aḥmad b") Bussy Bussy /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Bussy" or dc.contributor adj "Bussy") Raffet Raffet /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Raffet" or dc.contributor adj "Raffet")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6239371d/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6239371d/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6239371d/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6239371d/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6239371d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6239371d
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6239371d/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest