Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 décembre 1919 19 décembre 1919
Description : 1919/12/19 (N1332,T13). 1919/12/19 (N1332,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239369b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/03/2013
MINISTERES
DES
**AIRES étrangères
®'4' DE LA GUERRE
t. ————
1 N° 1332
Vendredi 19 décembre 1919
¡ Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui son* émé
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
; PRESSE ALLEMANDE. — Un questionnaire de
| | la commission d'enquête sur les res-
ponsabilités (Neue Badische Landes-
zeitung). — Démenti de Noske au Daily
J Mail (Berliner Lokal-Anzeiger).
I I pResse américaine. — L'armée des Etats-
'Unis (New York Times). — Les ou-
I vriers agricoles et les organisations
Jt ouvrières aux Etats-Unis (Chicago
Daily News, Philadelphia Record, New
,'," York World). PhiladelP',lia necord, New
! I ë. p pResse ANGLAISE. - La conférence de Lon-
§Hf dres (Western Daily Press, Daily
I News). - La situation de l'armée De-
» nikine (Daily Chronicle). — Suppres-
i sion du Freeman's Journal (Freeman's
Journal, Evening Telegraph, Times).
pK p Rksse autrichienne. — Autriche et Tchéco-
T Slovaquie (Neues Wiener Abendblatt).
p Presse HOLLANDAISE. — Une enquête inter-
nationale sur les responsabilités de la
± guerre (par le Dr Fried, Algemeen
Jfc Handelsblad). — La conférence de Lon-
p dres (par le Dr Kuyper, Standaard).
> p Resse ITALIENNE. - La conférence de Lon-
f dres (Tempo). -,r- La situation parlemen-
taire italienne (Giornale d'Ilalia,
j) Avanti).
1 ^k REsse SUISSE. — La conférence de Lon-
: p dres (par L. Bauer, National-Zeitung).
1 I nESSE YOUGOSLAVE. — L'estampillage des
I couronnes austro-hongroises (Riyetch).
---
t POLITIQUE GENERALE
J ET DIPLOMATIE
F ORIGINES & RESPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
b UNE ENQUETE INTERNATIONALE. —
c ans tous les pays on s'occupe de recher-
cbel' quels furent les coupables de la guerre
¡ in '°tt t an Prolongation. On ne procède pas partout
4 an -si radicalement qu'en Bulgarie. Mais
ïhiof soyons à l'œuvre en France l'écono-
b ien connu André Gidé [sic] et sa
«Rn C!• été d'études documentaires et critiques
la guerre », en Angleterre l' « Union of
demo cratie control n dirigée par le pacifiste
0rel, en Allemagne le « Bund neues
tein erJahd » et des hommes comme Berns-
tein -
lach Kautsky, Grelling, Nicolaï, Von Ger-
1 c 1 Woerster, Harden, etc. Chose eu-
l'laI' se, toutes ces organisations et person-
la 8 font porter leurs investigations sur
trem P?kilité de leur propre pays et en-
tr ellt ainsi en conflit avec ceux qui dans
d'autreà pays ont les mêmes tendances.
Par. que des Allemands démocrates et
i non sans rencontrer dans leur
pro ore pays une violente opposition natio-
¡{{De e, veulent imputer toute la faute uni-
quement aux hommes d'août 1914, les Fran-
e t Anf.',Iais, pacifistes et démocrates qui
vf attribuer une part de cette faute à
ir hommes d'Etat et diplomates rencon-
tent une opposition non moins violente des
mêmes éléments nationalistes français et
anglais. Ces hommes qui des deux côtés ont
les mêmes idées et veulent servir la cause
pacifiste, se rendent la besogne impossible.
Le travail des uns favorise les adversaires
des autres. Les réactionnaires combattront
avec les arguments des pacifistes et démo-
crates d'un pays, le travail des pacifistes
et démocrates de l'autre pays. Mo-
rel, Trevelyan, Gide, Le Foyer ne sont-ils
pas combattus par leurs compatriotes avec
les arguments puisés dans les matériaux
rassemblés par leurs amis Allemands ? Ici
apparaît un danger auquel il faut parer
vigoureusement si nous ne voulons pas que
les minorités clairvoyantes de tous les pays
— ces troupes de salut sur qui repose l'es-
poir de l'humanité — soient exposées aux
coups d'armes fratricides habilement bran-
dies par les nationalistes et militaristes.
Ce danger doit et peut être évité.
La diversité d'opinion provient d'une
question de dates. Les enquêteurs français
et anglais étendent leurs investigations à
plusieurs années avant la guerre. En fait
il y a là une culpabilité générale de toutes
les grandes puissances, à un degré plus ou
moins grand pour chacune. Pour les Al-
lemands, la culpabilité de la guerre doit être
trouvée dans les treize jours historiques de
l'été 1914 et dans les semaines qui suivi-
rent le meurtre de Sarajevo. S'ils veulent
mener Teur œuvre à bonne fin, ceux qui re-
cherchent la vérité ici et là, doivent d'abord
SÏ mettre d'accord sur ces différences de
date.
C'est à une commission internationale
nommée par des neutres que l'on doit con-
fier la tâche de rechercher les coupables de
la guerre. L'enquête dans chaque pays de-
vra se borner à rassembler des faits et <"
les éclairer d'après l'opinion publique dans
ces divers pays. Seul un aréopage interna-
tional se prononcera sur cette réunion de
faits. Un ami Anglais m'écrivait ces jours-
ci : « Nous ne désirions aucune indemnité
aucune annexion, aucune pendaison du kai-
ser. » Mais on doit pourtant se mettre d'ac-
cord sur les origines et sur la culpabilité de
la guerre sous peine de ne point aboutir
à l'apaisemnt.
Aussi propose-t-il : de charger la commis-
sion d'enquête de La Haye de procéder à
une enquête internationale sur la question
de culpabilité.
Je suis d'avis que telle est la meilleure
méthode. La commission existe. Elle a été
constituée en 1899 avec l'approbation du
monde civilisé et amendée en 1907. Elle est
déjà intervenue dans un grave conflit et sa
décision a évité une dangereuse conflagra-
tion (affaire du Doggers-Bank entre la Rus-
sie et l'Angleterre en 1904). Le règlement in-
ternational suivant lequel elle devrait me-
ner l'enquête existe. Au Palais de la Pai
de La Haye qui est inoccupé peuvent sié-
ges ses membres. La liste des juges de la
commission internationale d'enquête existe
également. Si c'est nécessaire, en raison de
l'importance de l'affaire on peut la complé-
1 ter.
Chaque Etat impliqué dans la guerre pour-
rait y nommer des représentants chargés
d'intervenir en qualité d'accusateurs et de
défenseurs. Il ne pourrait s'agir que d'en-
quêter et d'établir les faits, nullement de
juger ni de fixer des peines. Chaque peu-
ple pourrait en tirer pour lui-même les con-
clusions qu'il lui plairait. Le travail accom-
pli serait largement rémunéré puisqu'il amè-
nerait au progrès pacifique, à la reconsti-
tution et à collaboration sociale.
Il n'y a pas d'autre issue que cette mé-
thode internationale. La méthode nationale
ne conduit qu'à des résultats contradictoires,
néfastes pour le progrès, la reconstitution
et la paix. — Dr Alfred H. Fried.)
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam], 13.12.
LA COMMISSION D'ENQUETE ALLE-
MANDE. — UN QUESTIONNAIRE : De Berlin
la première sous-commission de la Commis-
sion d'enquête parlementaire de l'Assem-
blée nationale qui a à s'occuper de l'his-
toire des événements qui ont précédé la
guerre vient de dresser un questionnaire
qui est envoyé aux personnes pouvant ap-
porter leur témoignage afin qu'elles y ré-
pondent par écrit.
Les questions posées sont les suivantes :
1. Dire quelle a été l'attitude politique de
M. de Tschirschky à Vienne depuis l'atten-
tat de Serajevo et dans quel sens les auto-
rités politiques et militaires du gouverne-
ment allemand ont agi sur lui.
2. Dire quelles négociations politiques et
militaires ont eu lieu le 5 ou 6 juillet à
Berlin ou à Potsdam.
3. Dire si le chancelier d'Empire von
Bethmann-Hollweg et le secrétaire d'Etat
von Jagow ont pris des mesures et quelles
sont ces mesures, pour avoir connaissance
des progrès de l'enquête faite à Serajevo
après le 5 juillet.
4. Dire si avant la remise de l'ultimatum
à la Serbie on a procédé à des préparatifs
militaires et à des armements.
5. Dire si avant la remise de l'ultimatum
des dispositions financières et économiques
ont été prises.
6. Dire ce qui, dans la période comprise
entre le 5 et le 22 juillet, est parvenu à la
connaissance de la direction politique de
l'Empire allemand sur le texte probable de
l'ultimatum.
7. Répondre aux questions suivantes :
Quand fut remis l'ultimatum à M. de
Tschirschky à Vienne ; quand l'a-t-il expé-
dié à Berlin ; quand est-il parvenu aux
Affaires étrangères à Berlin, quand et à
quel moment le Gouvernement allemand
a-t-il pris, vis-à-vis du Gouvernement aus-
tro-hongrois, position au sujet de l'ultima-
tum ?
8. Dire quand et comment l'ultimatum a
été connu des gouvernements de Munich et
de Dresde.
9. Dire pourquoi la commission du Bun-
desrat pour les affaires extérieures ne s'est
pas réunie dans la période comprise entre
l'attentat de Serajevo et la guerre. N'a-
t-on pas donné suite, aux propositions ten-
dant à la convoquer, ou s'y est-on opposé ?
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
11.12, matin. ,.,
DES
**AIRES étrangères
®'4' DE LA GUERRE
t. ————
1 N° 1332
Vendredi 19 décembre 1919
¡ Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui son* émé
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
; PRESSE ALLEMANDE. — Un questionnaire de
| | la commission d'enquête sur les res-
ponsabilités (Neue Badische Landes-
zeitung). — Démenti de Noske au Daily
J Mail (Berliner Lokal-Anzeiger).
I I pResse américaine. — L'armée des Etats-
'Unis (New York Times). — Les ou-
I vriers agricoles et les organisations
Jt ouvrières aux Etats-Unis (Chicago
Daily News, Philadelphia Record, New
,'," York World). PhiladelP',lia necord, New
! I ë. p pResse ANGLAISE. - La conférence de Lon-
§Hf dres (Western Daily Press, Daily
I News). - La situation de l'armée De-
» nikine (Daily Chronicle). — Suppres-
i sion du Freeman's Journal (Freeman's
Journal, Evening Telegraph, Times).
pK p Rksse autrichienne. — Autriche et Tchéco-
T Slovaquie (Neues Wiener Abendblatt).
p Presse HOLLANDAISE. — Une enquête inter-
nationale sur les responsabilités de la
± guerre (par le Dr Fried, Algemeen
Jfc Handelsblad). — La conférence de Lon-
p dres (par le Dr Kuyper, Standaard).
> p Resse ITALIENNE. - La conférence de Lon-
f dres (Tempo). -,r- La situation parlemen-
taire italienne (Giornale d'Ilalia,
j) Avanti).
1 ^k REsse SUISSE. — La conférence de Lon-
: p dres (par L. Bauer, National-Zeitung).
1 I nESSE YOUGOSLAVE. — L'estampillage des
I couronnes austro-hongroises (Riyetch).
---
t POLITIQUE GENERALE
J ET DIPLOMATIE
F ORIGINES & RESPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
b UNE ENQUETE INTERNATIONALE. —
c ans tous les pays on s'occupe de recher-
cbel' quels furent les coupables de la guerre
¡ in '°tt
4 an -si radicalement qu'en Bulgarie. Mais
ïhiof soyons à l'œuvre en France l'écono-
b ien connu André Gidé [sic] et sa
«Rn C!• été d'études documentaires et critiques
la guerre », en Angleterre l' « Union of
demo cratie control n dirigée par le pacifiste
0rel, en Allemagne le « Bund neues
tein erJahd » et des hommes comme Berns-
tein -
lach Kautsky, Grelling, Nicolaï, Von Ger-
1 c 1 Woerster, Harden, etc. Chose eu-
l'laI' se, toutes ces organisations et person-
la 8 font porter leurs investigations sur
trem P?kilité de leur propre pays et en-
tr ellt ainsi en conflit avec ceux qui dans
d'autreà pays ont les mêmes tendances.
Par. que des Allemands démocrates et
i non sans rencontrer dans leur
pro ore pays une violente opposition natio-
¡{{De e, veulent imputer toute la faute uni-
quement aux hommes d'août 1914, les Fran-
e t Anf.',Iais, pacifistes et démocrates qui
vf attribuer une part de cette faute à
ir hommes d'Etat et diplomates rencon-
tent une opposition non moins violente des
mêmes éléments nationalistes français et
anglais. Ces hommes qui des deux côtés ont
les mêmes idées et veulent servir la cause
pacifiste, se rendent la besogne impossible.
Le travail des uns favorise les adversaires
des autres. Les réactionnaires combattront
avec les arguments des pacifistes et démo-
crates d'un pays, le travail des pacifistes
et démocrates de l'autre pays. Mo-
rel, Trevelyan, Gide, Le Foyer ne sont-ils
pas combattus par leurs compatriotes avec
les arguments puisés dans les matériaux
rassemblés par leurs amis Allemands ? Ici
apparaît un danger auquel il faut parer
vigoureusement si nous ne voulons pas que
les minorités clairvoyantes de tous les pays
— ces troupes de salut sur qui repose l'es-
poir de l'humanité — soient exposées aux
coups d'armes fratricides habilement bran-
dies par les nationalistes et militaristes.
Ce danger doit et peut être évité.
La diversité d'opinion provient d'une
question de dates. Les enquêteurs français
et anglais étendent leurs investigations à
plusieurs années avant la guerre. En fait
il y a là une culpabilité générale de toutes
les grandes puissances, à un degré plus ou
moins grand pour chacune. Pour les Al-
lemands, la culpabilité de la guerre doit être
trouvée dans les treize jours historiques de
l'été 1914 et dans les semaines qui suivi-
rent le meurtre de Sarajevo. S'ils veulent
mener Teur œuvre à bonne fin, ceux qui re-
cherchent la vérité ici et là, doivent d'abord
SÏ mettre d'accord sur ces différences de
date.
C'est à une commission internationale
nommée par des neutres que l'on doit con-
fier la tâche de rechercher les coupables de
la guerre. L'enquête dans chaque pays de-
vra se borner à rassembler des faits et <"
les éclairer d'après l'opinion publique dans
ces divers pays. Seul un aréopage interna-
tional se prononcera sur cette réunion de
faits. Un ami Anglais m'écrivait ces jours-
ci : « Nous ne désirions aucune indemnité
aucune annexion, aucune pendaison du kai-
ser. » Mais on doit pourtant se mettre d'ac-
cord sur les origines et sur la culpabilité de
la guerre sous peine de ne point aboutir
à l'apaisemnt.
Aussi propose-t-il : de charger la commis-
sion d'enquête de La Haye de procéder à
une enquête internationale sur la question
de culpabilité.
Je suis d'avis que telle est la meilleure
méthode. La commission existe. Elle a été
constituée en 1899 avec l'approbation du
monde civilisé et amendée en 1907. Elle est
déjà intervenue dans un grave conflit et sa
décision a évité une dangereuse conflagra-
tion (affaire du Doggers-Bank entre la Rus-
sie et l'Angleterre en 1904). Le règlement in-
ternational suivant lequel elle devrait me-
ner l'enquête existe. Au Palais de la Pai
de La Haye qui est inoccupé peuvent sié-
ges ses membres. La liste des juges de la
commission internationale d'enquête existe
également. Si c'est nécessaire, en raison de
l'importance de l'affaire on peut la complé-
1 ter.
Chaque Etat impliqué dans la guerre pour-
rait y nommer des représentants chargés
d'intervenir en qualité d'accusateurs et de
défenseurs. Il ne pourrait s'agir que d'en-
quêter et d'établir les faits, nullement de
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ple pourrait en tirer pour lui-même les con-
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Il n'y a pas d'autre issue que cette mé-
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ne conduit qu'à des résultats contradictoires,
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et la paix. — Dr Alfred H. Fried.)
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam], 13.12.
LA COMMISSION D'ENQUETE ALLE-
MANDE. — UN QUESTIONNAIRE : De Berlin
la première sous-commission de la Commis-
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blée nationale qui a à s'occuper de l'his-
toire des événements qui ont précédé la
guerre vient de dresser un questionnaire
qui est envoyé aux personnes pouvant ap-
porter leur témoignage afin qu'elles y ré-
pondent par écrit.
Les questions posées sont les suivantes :
1. Dire quelle a été l'attitude politique de
M. de Tschirschky à Vienne depuis l'atten-
tat de Serajevo et dans quel sens les auto-
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ment allemand ont agi sur lui.
2. Dire quelles négociations politiques et
militaires ont eu lieu le 5 ou 6 juillet à
Berlin ou à Potsdam.
3. Dire si le chancelier d'Empire von
Bethmann-Hollweg et le secrétaire d'Etat
von Jagow ont pris des mesures et quelles
sont ces mesures, pour avoir connaissance
des progrès de l'enquête faite à Serajevo
après le 5 juillet.
4. Dire si avant la remise de l'ultimatum
à la Serbie on a procédé à des préparatifs
militaires et à des armements.
5. Dire si avant la remise de l'ultimatum
des dispositions financières et économiques
ont été prises.
6. Dire ce qui, dans la période comprise
entre le 5 et le 22 juillet, est parvenu à la
connaissance de la direction politique de
l'Empire allemand sur le texte probable de
l'ultimatum.
7. Répondre aux questions suivantes :
Quand fut remis l'ultimatum à M. de
Tschirschky à Vienne ; quand l'a-t-il expé-
dié à Berlin ; quand est-il parvenu aux
Affaires étrangères à Berlin, quand et à
quel moment le Gouvernement allemand
a-t-il pris, vis-à-vis du Gouvernement aus-
tro-hongrois, position au sujet de l'ultima-
tum ?
8. Dire quand et comment l'ultimatum a
été connu des gouvernements de Munich et
de Dresde.
9. Dire pourquoi la commission du Bun-
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pas réunie dans la période comprise entre
l'attentat de Serajevo et la guerre. N'a-
t-on pas donné suite, aux propositions ten-
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