Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 décembre 1919 18 décembre 1919
Description : 1919/12/18 (N1331,T13). 1919/12/18 (N1331,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239368x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTERES
DES
ttpAIRES étrangères
DE LA GUERRE
N° 1331
Jeudi 18 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont 4«
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les rapports écono-
miques de l'Allemagne et de la Grande-
Bretagne (par B. Guttmann, ~Frankfur-
ter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Une résolution de la
« League to enforce Peace » (New
York Times). — Le mandat américain
en Turquie (Chicago Daily News, New
l'orle World).
PRESSE ANGLAISE. -. La conférence de Lon-
dres (Daily Telcgraph). — L'opposition
en Grande-Bretagne (Daily Express).
PRESSE AUTRICHIENNE. - Le voyage du
chancelier Renner à Paris (Neue Freie
Presse).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le nouveau ministère
espagnol (Vanguardia, Epoca, ~Accion,
v Diario Universal, Correo ~Espanol, Pu-
blicidad).
PRESSE HOLLANDAISE. — Le procès Marloh
(Tiid, Haagsche Post). — Le crédit ex-
térieur de l'Etat allemand (par Gothein,
ancien ministre des Finances d'Allema-
gne (Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. — L'Amérique et Fiume
(par Campolonghi et Andriulli, Secolo).
Déclarations de M. G. Ferrero à
Bruxelles (Secolo). — Les conseils du
Travail en Italie (Idea Nazionale).
--- ———— ; ———————.
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE
ET GRANDE-BRETAGNE
M Là CONFERENCE DE LONDRES. —
p- Clemenceau a quitté Londres pour Paris
ler matin, après un séjour de trois jours,
to rant lequel les yeux du monde se sont
Urnés vers Downing-Street. Le compte
endu officiel, que nous publions aujour-
110 111, confirme entièrement l'aperçu que
0 ous avions donné la semaine dernière des
unférences dans lesquelles les premiers
Cuistres français et britannique ont été les
rèUres maîtresses. Ce fut la reprise des
des principaux hommes d'Etat de
té lance, qui, jusqu'à la signature du trai-
Versailles, accomplirent l'œuvre déci-
de la Conférence de la paix. Cette fois,
iVe et la direction de ces entretiens
èrp nt à M. Clemenceau et à M. Lloyd
Ven l'ge, Ce qui atteste le changement sur-
erlll dans la situation diplomatique au
lleltl s des derners mois. Le cours des évé-
tiem nts a laissé à la France et à la Grande-
8i"e agne en commun une influence déci-
Péen dans la solution des problèmes euro-
'qui demeurent à régler. L'Italie n'a
pas ;f QS mains libres, tant que se prolonge
l'imbroglio adriatique. Le gouvernement
américain doit interrompre sa participation
active aux délibérations de l'Europe, aussi
longtemps que la part si puissante et si
considérable qu'il y a déjà prise n'est pas
approuvée et fait l'objet des attaques du
Sénat des Etas-Unis. Au moment où la si-
tuation prenait ce caractère nouveau, la
Conférence de la paix voyait sa puissance
et son autorité morale décroître sensible-
ment en raison du départ de M. Wilson et
des Premiers Ministres, qui en avaient as-
suré la direction. Les affaires intérieures
de leurs pays respectifs retinrent impérieu-
sement et exclusivement leur attention ; les
négociations internationales n'avancèrent
qu'avec lenteur et hésitation, parce que les
représentants des puissances n'étaient pas
autorisés à prendre des décisions importan-
tes de leur propre initiative. Les consé-
quences de cette période de retards et d'in-
certitude se firent sentir partout, mais plus
lourdement encore pour les peuples qui
avaient subi la défaite ou pour ceux dont
la libération et l'indépendance avaient été
le résultat de cette défaite. Tous les pays
d'ailleurs, à un degré variable, ont souffert
de l'affaiblissement de l'autorité et de la
direction donnée par le Conseil Suprême ;
tous ont envisagé, avec un soulagement et
un espoir correspondants, les réunions de
Londres, qui promettent de rétablir cette
direction. La France et la Grande-Bretagne
ont repris un contact étroit, en la personne
de leurs deux premiers ministres. L'avenir
de l'Europe est en leurs mains ; ils ont re-
pris leur rôle personnel dans, la direction
des événements. A ce titre, le compte ren-
du, publié après la séance finale de samedi,
apparaîtra comme une bonne nouvelle aux
peuples encore réduits à l'attente ; beau-
coup d'entre nous, heureusement affran-
chis des préo ccupations pressantes qui
obsèdent les nations du Continent, peuvent
difficilement s'imaginer le soulagement pro-
fond avec lequel l'Europe tout entière a
suivi les Conférences de Downing Street.
- (Ed.) ,
DAILY TELEGRAPH, 15.12.
LES ÉTATS-UNIS
ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
UNE RESOLUTION DE LA « LEAGUE
TO ENFORCE PEAGE ». — De Washing-
ton : La « League to Enforce Peace » [« Li-
gue pour imposer la paix »] à La tête de
laquelle est l'ancien président Taft, a au-
jourd'hui, avec l'autorisation de A. Law-
rence Lowell, de Harvard, président de son
Comité exécutif, lancé une proclamation
préconisant le rejet pur et simple par le
Sénat du traité de paix avec l'Allemagne,
au cas où la réserve n° 15, stipulant que
les Etats-Unis refusent de soumettre en au-
cune façon à l'examen et à l'arbitrage de la
Société des Nations les questions intéres-
sant leur honneur et leurs intérêts essen-
tiels, serait adoptée par la Haute Assemblée
comme devant faire partie de la résolution
ratifiant le traité.
Cette déclaration est conçue en ces ter-
mes :
« A l'unanimité de ses membres, le Co-
mité exécutif de la Ligue s'est déclaré d'avis
que la réserve n° 15, ou toute autre ré-
serve dans le même sens, annihilerait le
traité et le pacte de la Société des Nations
et qu'en l'adoptant pour l'incorporer à la ré-
solution de ratification la majorité du Sé-
nat ferait à la cause de la paix mondiale
un tort incalculable. » -
Au cours de la discussion précédant la
mise aux voix de la déclaration, plusieurs
orateurs firent observer que 1 adoption de
cette réserve serait la négation de la poli-
tique de paix des Etats-Unis et placerait
l'Amérique au dernier rang de ceux qui
travaillent pour que les désaccords interna-
tionaux soient réglés par la voie judiciaire.
En adoptant cette réserve, le Sénat répu-
dierait sa propre décision dans le passé, en
vertu de laquelle il ratifia les traités Bryan
ayant pour but de favoriser la paix.
En 1914 le secrétaire d'Etat Bryan pro-
posa aux puissances de « négocier, en
dehors des traités d'arbitrage déjà en vi-
gueur, une série d'accords stipulant que
tout différend n'ayant pu être réglé par la
voie diplomatique serait soumis à l'examen
d'une commission internationale. et de
s'engager à ne pas déclarer la guerre et à
ne pas commencer les hostilités jusqu'à ce
que cet examen ait eu lieu et ait fait l'objet
d'un rapport.
Vingt traités sont actuellement en vigueur
entre les Etats-Unis et d'autres nations, qui
tous contiennent cette disposition. La déci-
sion du Sénat au sujet du premier en date
dé ces traités remonte au 13 août 1914 et
tout sénateur actuel qui faisait alors partie
de la Chambre Haute répudiera son adhé-
sion à ces traités s'il vote en faveur de la
15e réserve.
Le principe de régler nar voie d'enquête
les désaccords n'admettant cas l'arbitrage
a été adopté comme un des quatre prin-
cipes essentiels de la « League to enforce
Peace » lors de son organisation en 1915.Ce
principe a été incorporé en ces termes au
pacte de la Société des Nations : « Tous
les membres de la Société conviennent que,
s'il s'élève entre eux un différend suscep-
tible d'entraîner une rupture, ils le soumet-
tront soit à la procédure de l'arbitrage, soit
à l'examen du Conseil. Ils conviennent en-
core qu'en aucun cas ils ne doivent recou-
rir à la guerre avant l'expiration d'un délai
de trois mois après la sentence des arbitres
ou le rapport du Conseil. »
Les dispositions prévues dans le Pacte
pour le règlement pacifique des différends
internationaux sont américaines d'essence,
de théorie et d'origine.
Le Comité exécutif de la « League to en-
force Peace » a déclaré par un vote unanime
qu'aucun sénateur des Etats-Unis votant en
faveur de la 15e réserve ne représente le
sentiment de la grande majorité du peuple
américain et que si le seul choix qui s'offre.
au Sénat est de ratifier ou non le traité
avec ladite réserve, il v aurait lieu pour
cette assemblée de ne pas ratifier le traité.
Dans ce cas la responsabilité de la non-
ratification retomberait sur les sénateurs
qui se seraient prononcés pour l'adjonction
DES
ttpAIRES étrangères
DE LA GUERRE
N° 1331
Jeudi 18 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont 4«
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les rapports écono-
miques de l'Allemagne et de la Grande-
Bretagne (par B. Guttmann, ~Frankfur-
ter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Une résolution de la
« League to enforce Peace » (New
York Times). — Le mandat américain
en Turquie (Chicago Daily News, New
l'orle World).
PRESSE ANGLAISE. -. La conférence de Lon-
dres (Daily Telcgraph). — L'opposition
en Grande-Bretagne (Daily Express).
PRESSE AUTRICHIENNE. - Le voyage du
chancelier Renner à Paris (Neue Freie
Presse).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le nouveau ministère
espagnol (Vanguardia, Epoca, ~Accion,
v Diario Universal, Correo ~Espanol, Pu-
blicidad).
PRESSE HOLLANDAISE. — Le procès Marloh
(Tiid, Haagsche Post). — Le crédit ex-
térieur de l'Etat allemand (par Gothein,
ancien ministre des Finances d'Allema-
gne (Nieuwe Rotterdamsche Courant).
PRESSE ITALIENNE. — L'Amérique et Fiume
(par Campolonghi et Andriulli, Secolo).
Déclarations de M. G. Ferrero à
Bruxelles (Secolo). — Les conseils du
Travail en Italie (Idea Nazionale).
--- ———— ; ———————.
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE
ET GRANDE-BRETAGNE
M Là CONFERENCE DE LONDRES. —
p- Clemenceau a quitté Londres pour Paris
ler matin, après un séjour de trois jours,
to rant lequel les yeux du monde se sont
Urnés vers Downing-Street. Le compte
endu officiel, que nous publions aujour-
110 111, confirme entièrement l'aperçu que
0 ous avions donné la semaine dernière des
unférences dans lesquelles les premiers
Cuistres français et britannique ont été les
rèUres maîtresses. Ce fut la reprise des
des principaux hommes d'Etat de
té lance, qui, jusqu'à la signature du trai-
Versailles, accomplirent l'œuvre déci-
de la Conférence de la paix. Cette fois,
iVe et la direction de ces entretiens
èrp nt à M. Clemenceau et à M. Lloyd
Ven l'ge, Ce qui atteste le changement sur-
erlll dans la situation diplomatique au
lleltl s des derners mois. Le cours des évé-
tiem nts a laissé à la France et à la Grande-
8i"e agne en commun une influence déci-
Péen dans la solution des problèmes euro-
'qui demeurent à régler. L'Italie n'a
pas ;f QS mains libres, tant que se prolonge
l'imbroglio adriatique. Le gouvernement
américain doit interrompre sa participation
active aux délibérations de l'Europe, aussi
longtemps que la part si puissante et si
considérable qu'il y a déjà prise n'est pas
approuvée et fait l'objet des attaques du
Sénat des Etas-Unis. Au moment où la si-
tuation prenait ce caractère nouveau, la
Conférence de la paix voyait sa puissance
et son autorité morale décroître sensible-
ment en raison du départ de M. Wilson et
des Premiers Ministres, qui en avaient as-
suré la direction. Les affaires intérieures
de leurs pays respectifs retinrent impérieu-
sement et exclusivement leur attention ; les
négociations internationales n'avancèrent
qu'avec lenteur et hésitation, parce que les
représentants des puissances n'étaient pas
autorisés à prendre des décisions importan-
tes de leur propre initiative. Les consé-
quences de cette période de retards et d'in-
certitude se firent sentir partout, mais plus
lourdement encore pour les peuples qui
avaient subi la défaite ou pour ceux dont
la libération et l'indépendance avaient été
le résultat de cette défaite. Tous les pays
d'ailleurs, à un degré variable, ont souffert
de l'affaiblissement de l'autorité et de la
direction donnée par le Conseil Suprême ;
tous ont envisagé, avec un soulagement et
un espoir correspondants, les réunions de
Londres, qui promettent de rétablir cette
direction. La France et la Grande-Bretagne
ont repris un contact étroit, en la personne
de leurs deux premiers ministres. L'avenir
de l'Europe est en leurs mains ; ils ont re-
pris leur rôle personnel dans, la direction
des événements. A ce titre, le compte ren-
du, publié après la séance finale de samedi,
apparaîtra comme une bonne nouvelle aux
peuples encore réduits à l'attente ; beau-
coup d'entre nous, heureusement affran-
chis des préo ccupations pressantes qui
obsèdent les nations du Continent, peuvent
difficilement s'imaginer le soulagement pro-
fond avec lequel l'Europe tout entière a
suivi les Conférences de Downing Street.
- (Ed.) ,
DAILY TELEGRAPH, 15.12.
LES ÉTATS-UNIS
ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES
UNE RESOLUTION DE LA « LEAGUE
TO ENFORCE PEAGE ». — De Washing-
ton : La « League to Enforce Peace » [« Li-
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laquelle est l'ancien président Taft, a au-
jourd'hui, avec l'autorisation de A. Law-
rence Lowell, de Harvard, président de son
Comité exécutif, lancé une proclamation
préconisant le rejet pur et simple par le
Sénat du traité de paix avec l'Allemagne,
au cas où la réserve n° 15, stipulant que
les Etats-Unis refusent de soumettre en au-
cune façon à l'examen et à l'arbitrage de la
Société des Nations les questions intéres-
sant leur honneur et leurs intérêts essen-
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comme devant faire partie de la résolution
ratifiant le traité.
Cette déclaration est conçue en ces ter-
mes :
« A l'unanimité de ses membres, le Co-
mité exécutif de la Ligue s'est déclaré d'avis
que la réserve n° 15, ou toute autre ré-
serve dans le même sens, annihilerait le
traité et le pacte de la Société des Nations
et qu'en l'adoptant pour l'incorporer à la ré-
solution de ratification la majorité du Sé-
nat ferait à la cause de la paix mondiale
un tort incalculable. » -
Au cours de la discussion précédant la
mise aux voix de la déclaration, plusieurs
orateurs firent observer que 1 adoption de
cette réserve serait la négation de la poli-
tique de paix des Etats-Unis et placerait
l'Amérique au dernier rang de ceux qui
travaillent pour que les désaccords interna-
tionaux soient réglés par la voie judiciaire.
En adoptant cette réserve, le Sénat répu-
dierait sa propre décision dans le passé, en
vertu de laquelle il ratifia les traités Bryan
ayant pour but de favoriser la paix.
En 1914 le secrétaire d'Etat Bryan pro-
posa aux puissances de « négocier, en
dehors des traités d'arbitrage déjà en vi-
gueur, une série d'accords stipulant que
tout différend n'ayant pu être réglé par la
voie diplomatique serait soumis à l'examen
d'une commission internationale. et de
s'engager à ne pas déclarer la guerre et à
ne pas commencer les hostilités jusqu'à ce
que cet examen ait eu lieu et ait fait l'objet
d'un rapport.
Vingt traités sont actuellement en vigueur
entre les Etats-Unis et d'autres nations, qui
tous contiennent cette disposition. La déci-
sion du Sénat au sujet du premier en date
dé ces traités remonte au 13 août 1914 et
tout sénateur actuel qui faisait alors partie
de la Chambre Haute répudiera son adhé-
sion à ces traités s'il vote en faveur de la
15e réserve.
Le principe de régler nar voie d'enquête
les désaccords n'admettant cas l'arbitrage
a été adopté comme un des quatre prin-
cipes essentiels de la « League to enforce
Peace » lors de son organisation en 1915.Ce
principe a été incorporé en ces termes au
pacte de la Société des Nations : « Tous
les membres de la Société conviennent que,
s'il s'élève entre eux un différend suscep-
tible d'entraîner une rupture, ils le soumet-
tront soit à la procédure de l'arbitrage, soit
à l'examen du Conseil. Ils conviennent en-
core qu'en aucun cas ils ne doivent recou-
rir à la guerre avant l'expiration d'un délai
de trois mois après la sentence des arbitres
ou le rapport du Conseil. »
Les dispositions prévues dans le Pacte
pour le règlement pacifique des différends
internationaux sont américaines d'essence,
de théorie et d'origine.
Le Comité exécutif de la « League to en-
force Peace » a déclaré par un vote unanime
qu'aucun sénateur des Etats-Unis votant en
faveur de la 15e réserve ne représente le
sentiment de la grande majorité du peuple
américain et que si le seul choix qui s'offre.
au Sénat est de ratifier ou non le traité
avec ladite réserve, il v aurait lieu pour
cette assemblée de ne pas ratifier le traité.
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