Presse et revues
12 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 décembre 1919 16 décembre 1919
Description : 1919/12/16 (N1329,T13). 1919/12/16 (N1329,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393663
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
MINISTERES
D F 8
Pt AI RES É T R A N GER ES
1 Rr DE LA GUERRE
1 N° 1329
Mardi 16 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont daa
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
h Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pn
p SSE ALLEMANDE. — L'Allemagne et la
France aux négociations de Versailles
(Réponse à A. Redlich, par un membre
de la Délégation de paix allemande,
yeutsche Allgemeine Zeitung, Frank-
IJIt lurter Zeitung).
AMÉRICAINE. — Les Alliés et la Rus-
sie (Brooklyn Daily Eagle). — Les élec-
tions Législatives en France (Chicago
j^9% News, Times-Picayune). — Les
Républicains américains et l'élection à
ja Présidence des Etats-Unis (par Louis
elbold, Neiv York World). — Le régi-
me des chemins de fer aux Etats-Unis
yiew York World, Times-Picayune). —
Les marchandises américaines et l'Eu-
Pn rope (Chicago Daily News).
ANGLAISE. — Les Alliés et la Russie
U imes, Dailif Express, Daily Graphic,
ffihj Herald). — La crise des changes
ily Telegraph)- T
SSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du
^bancelier Renner à Paris (Selle Freie
PItE resse).
- E ESPAGNOLE. — La crise ministérielle
PnE en Espagne (Vanguardia, Debate).
F>Rp\SE HOLLANDAISE. — La note du Conseil
Suprême à l'Allemagne, le 8 décembre
PnE (Tllcl, Algemeen Handelsblad).
S'IE ITALIENNE — La collaboration amé-
ricaine et la Conférence de Londres
X°rriere délia Sera). — « Le calvaire
Te 1 Allemagne » (par Nello Quillici,
P,~E' T e M. O0.).
ri E YOUGOSLAVE. - La restauration mo-
S)lique en Hongrie (Agramer Tag-
------. -
POLITIQUE GENERALE
ET ^DIPLOMATIE
A, CONFÉRENCE DE LONDRES
IiH cOLLABORATION AMERICAINE. -
d'~ res : Après l'examen fait aujour-
glais Par les chefs des gouvernements an-
lançais de la situation déterminée
^rashi ude des Républicains, au Sénat de
t Cétrter g on, il semble permis de ne pas
gt'aité dcomplètement l'espérance de voir le
lIe. dese Versailles et le Statut de la Li-
Nations ratifiés par l'Amérique,
agnent des résenves fondamentales accom-
^giWt cette ratification. En somme la di-
r fra nçaise semble avoir fait triom-
2 l'evA i, qu'une coopération américaine
>*itiftJ?tion traité et une coopération
Ljrj,;nnelle des Etats-Unis à la tentative
~es~ 1 des Nations sont toujours préfé-
rables f 1 éloignement complet de l'Ameri-
tlfre autres termes, la France et l'Angle-
, d'sP0sées à accepter toutes les
Ille si elfslrées par le Sénat américain,
rnê 111(5 si elles doivent transformer le carac-
tère de la Ligue des Nations ou si elles vont
jusqu'à constituer un véritable désaveu di-
l'œuvre de Wilson ; la France et l'Angle-
terre accepteront tout cela, plutôt que de
renoncer complètement à la coopération
américaine. Il est certain que ni l'Angle-
terre, ni la France n'ont pour l'instant l'in-
tention de rien faire qui puisse être inter-
prété comme une renonciation définitive au
concours des Etats-Unis, quoiqu'elles se
trouvent pour l'instant obligées de mettre
le traité en vigueur même sans la partici-
pation américaine.
Voilà, pourquoi Clemenceau et Lloyd
George ont décidé d'inviter aussi l'ambas-
sadeur des Etats-Unis au nouvel examen
de la situation qui aura lieu demain matin ;
ainsi cet ambassadeur pourra transmettre
à son gouvernement les propositions qui y
seront discutées. Et l'on affirme que l'am-
bassadeur américain à Paris, Wallace, par-
ticipera aussi à la prochaine séance du
Conseil Suprême des Alliés qui aura lieu
lundi prochain.
CORRIERE DELLA SERA, 11.12.
— De Londres : La présence de Davies,
quoiqu'il ne fût point muni de pleins pou-
voirs. avait une signification assez claire,
confirmant la supposition que les alliés se-
raient disposés à accepter les réserves que
le Sénat des Etats-Unis veut adjoindre à
sa ratification du Traité de Versailles et du
statut de la Ligue des Nations. Nous
croyons même qu'une déclaration formelle
et collective des plénipotentiaires alliés a
été remise aujourd'hui à l'ambassadeur
Davies, afin qu'il la fasse parvenir à son
gouvernement. Les alliés .y expriment la
conviction confiante que l'Amérique rati-
fiera le traité, avec ou sans les réserves du
Sénat, et font entendre ouvertement qu'au-
cune objection ne sera soulevée par les al-
liés au cas où le Sénat persisterait à impo-
ser les réserves déjà votées ou éventuelle-
ment d'autres de caractère plus modéré.
Il est probable que, dans les jours qui
vont suivre, les effets de cette importante
décision se répercuteront dans les relations
pour l'instant assez tendues, entre le prési-
dent Wilson et la majorité républicaine du
Sénat.
Après avoir posé cet axiome d'après le-
quel les alliés considèrent l'Amérique com-
me faisant partie de la conférence et parti-
cipant à ses décisions, il est évident que
l'examen que l'on fit ensuite des différents
problèmes qui attendent leur solution ne
pouvait être que provisoire, puisque le re-
présentant. américain n'a pas encore reçu
d'instructions qui lui permettent de partici-
per aux décisions.
Il s'ensuit aussi qu'à l'égard du pro-
blème adriatique, qui était un des sujets
de la discussion, l'unique possibilité consis-
tait à chercher le terrain d'une entente
entre les dernières propositions italiennes
et les conditions préalables affirmées à nou-
veau par le président Wilson, a la veille
du vote du Sénat. Les milieux anglais affir-
ment que Lloyd George et Clemenceau au-
raient fait une démarche auprès du mi-
nistre des Affaires étrangères Scialoja, pour
que le gouvernement italien consente à faire
quelques nouvelles concessions qui permet-
tent aux alliés de faire encore une nouvelle
démarche auprès du gouvernement améri-
cain.
L'on décida que le Conseil. Suprême, tout
en continuant à fonctionner à Paris, agi-
rait désormais dans l'es questions de carac-
tère plus délicat et plus discuté, selon les
décisions qui seront prises dans des réu-
nions qui auront lieu de temps en temps en-
tre les chefs des gouvernements français,
anglais et italién, auxquels devra s'unir un
représentant américain muni de pleins pou-
voirs. L'on s'est adressé aujourd'hui au gou-
vernement américain pour le prier de dé-
signer un représentant ayant qualité de
plénipotentiaire dans cette future assem-
blée. Mais il est improbable que la Maison
Blanche puisse donner une réponse affirma-
tive tant que le Sénat américain n'aura pas
formulé un compromis permettant de rati-
fier le traité de Versailles et d'éclaircir défi-
nitivement les rapports de l'Amérique avec
les alliés.
Quant à l'endroit où se tiendra la pre-
mière réunion, ce semble devoir être Paris,
sauf à tenir la réunion suivante à Londres
ou dans quelque localité intermédiaire. La
date de la réunion n'est pas encore fixée
avec précision, parce qu'elle dépend des
engagements parlementaires qui exigent la
présence de Lloyd George, de Clemenceau
et de Nitti dans leurs capitales respectives ;
mais tout fait supposer que la période des
vacances de Noël - sera considérée la plus
opportune pour rassembler autour d'une
même table les trois présidents du Conseil
et éventuellement le plénipotentiaire que
l'Amérique aurait désigné.
C'est en cette occasion que le chef du gou-
vernement italien devrait présenter un nou-
veau projet d'organisation adriatique.
M. Scialoja, ministre des Affaires étran-
gères, a terminé ce matin sa participation
au Congrès de Londres, et il quitte demain
l'Angleterre pour arriver à Paris dans la
nuit.
Mais les conversations anglo-françaises,
qui visent surtout des accords et la con-
clusion d'emprunts sur la place de Lon-
dres, ont continué dans l'après-midi d'au-
jourd'hui et seront reprises demain, afin
que le gouvernement anglais soit à même
de donner une réponse réfléchie à certaines
propositions françaises faites aujourd'hui
Clemenceau a donc remis son départ à di-
manche matin. )
CORRIERE DELLA SERA, 13.12.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
L'ALLEMAGNE FT LA FRANCE AUX
NEGOCIATIONS DE VERSAILLES ref.
Bulletin n° 1327, pages 1 et 2]. — RÉPONSE
AUX ARTICLES DE A. REDUCH « PAR UN MEMBRE
ÉMINENT DE LA DÉLÉGATION DE PAIX ALLEMANDE »:
M. A. Redlich prétend que, si, les pourpar-
lers avaient été conduits différemment
une entente entre l'Allemagne et la France
sur des questions politiques et économi-
ques eût été possible. Mais les faits qu'il
D F 8
Pt AI RES É T R A N GER ES
1 Rr DE LA GUERRE
1 N° 1329
Mardi 16 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont daa
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
h Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pn
p SSE ALLEMANDE. — L'Allemagne et la
France aux négociations de Versailles
(Réponse à A. Redlich, par un membre
de la Délégation de paix allemande,
yeutsche Allgemeine Zeitung, Frank-
IJIt lurter Zeitung).
AMÉRICAINE. — Les Alliés et la Rus-
sie (Brooklyn Daily Eagle). — Les élec-
tions Législatives en France (Chicago
j^9% News, Times-Picayune). — Les
Républicains américains et l'élection à
ja Présidence des Etats-Unis (par Louis
elbold, Neiv York World). — Le régi-
me des chemins de fer aux Etats-Unis
yiew York World, Times-Picayune). —
Les marchandises américaines et l'Eu-
Pn rope (Chicago Daily News).
ANGLAISE. — Les Alliés et la Russie
U imes, Dailif Express, Daily Graphic,
ffihj Herald). — La crise des changes
ily Telegraph)- T
SSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du
^bancelier Renner à Paris (Selle Freie
PItE resse).
- E ESPAGNOLE. — La crise ministérielle
PnE en Espagne (Vanguardia, Debate).
F>Rp\SE HOLLANDAISE. — La note du Conseil
Suprême à l'Allemagne, le 8 décembre
PnE (Tllcl, Algemeen Handelsblad).
S'IE ITALIENNE — La collaboration amé-
ricaine et la Conférence de Londres
X°rriere délia Sera). — « Le calvaire
Te 1 Allemagne » (par Nello Quillici,
P,~E' T e M. O0.).
ri E YOUGOSLAVE. - La restauration mo-
S)lique en Hongrie (Agramer Tag-
------. -
POLITIQUE GENERALE
ET ^DIPLOMATIE
A, CONFÉRENCE DE LONDRES
IiH cOLLABORATION AMERICAINE. -
d'~ res : Après l'examen fait aujour-
glais Par les chefs des gouvernements an-
lançais de la situation déterminée
^rashi ude des Républicains, au Sénat de
t Cétrter g on, il semble permis de ne pas
gt'aité dcomplètement l'espérance de voir le
lIe. dese Versailles et le Statut de la Li-
Nations ratifiés par l'Amérique,
agnent des résenves fondamentales accom-
^giWt cette ratification. En somme la di-
r fra nçaise semble avoir fait triom-
2 l'evA i, qu'une coopération américaine
>*itiftJ?tion traité et une coopération
Ljrj,;nnelle des Etats-Unis à la tentative
~es~ 1 des Nations sont toujours préfé-
rables f 1 éloignement complet de l'Ameri-
tlfre autres termes, la France et l'Angle-
, d'sP0sées à accepter toutes les
Ille si elfslrées par le Sénat américain,
rnê 111(5 si elles doivent transformer le carac-
tère de la Ligue des Nations ou si elles vont
jusqu'à constituer un véritable désaveu di-
l'œuvre de Wilson ; la France et l'Angle-
terre accepteront tout cela, plutôt que de
renoncer complètement à la coopération
américaine. Il est certain que ni l'Angle-
terre, ni la France n'ont pour l'instant l'in-
tention de rien faire qui puisse être inter-
prété comme une renonciation définitive au
concours des Etats-Unis, quoiqu'elles se
trouvent pour l'instant obligées de mettre
le traité en vigueur même sans la partici-
pation américaine.
Voilà, pourquoi Clemenceau et Lloyd
George ont décidé d'inviter aussi l'ambas-
sadeur des Etats-Unis au nouvel examen
de la situation qui aura lieu demain matin ;
ainsi cet ambassadeur pourra transmettre
à son gouvernement les propositions qui y
seront discutées. Et l'on affirme que l'am-
bassadeur américain à Paris, Wallace, par-
ticipera aussi à la prochaine séance du
Conseil Suprême des Alliés qui aura lieu
lundi prochain.
CORRIERE DELLA SERA, 11.12.
— De Londres : La présence de Davies,
quoiqu'il ne fût point muni de pleins pou-
voirs. avait une signification assez claire,
confirmant la supposition que les alliés se-
raient disposés à accepter les réserves que
le Sénat des Etats-Unis veut adjoindre à
sa ratification du Traité de Versailles et du
statut de la Ligue des Nations. Nous
croyons même qu'une déclaration formelle
et collective des plénipotentiaires alliés a
été remise aujourd'hui à l'ambassadeur
Davies, afin qu'il la fasse parvenir à son
gouvernement. Les alliés .y expriment la
conviction confiante que l'Amérique rati-
fiera le traité, avec ou sans les réserves du
Sénat, et font entendre ouvertement qu'au-
cune objection ne sera soulevée par les al-
liés au cas où le Sénat persisterait à impo-
ser les réserves déjà votées ou éventuelle-
ment d'autres de caractère plus modéré.
Il est probable que, dans les jours qui
vont suivre, les effets de cette importante
décision se répercuteront dans les relations
pour l'instant assez tendues, entre le prési-
dent Wilson et la majorité républicaine du
Sénat.
Après avoir posé cet axiome d'après le-
quel les alliés considèrent l'Amérique com-
me faisant partie de la conférence et parti-
cipant à ses décisions, il est évident que
l'examen que l'on fit ensuite des différents
problèmes qui attendent leur solution ne
pouvait être que provisoire, puisque le re-
présentant. américain n'a pas encore reçu
d'instructions qui lui permettent de partici-
per aux décisions.
Il s'ensuit aussi qu'à l'égard du pro-
blème adriatique, qui était un des sujets
de la discussion, l'unique possibilité consis-
tait à chercher le terrain d'une entente
entre les dernières propositions italiennes
et les conditions préalables affirmées à nou-
veau par le président Wilson, a la veille
du vote du Sénat. Les milieux anglais affir-
ment que Lloyd George et Clemenceau au-
raient fait une démarche auprès du mi-
nistre des Affaires étrangères Scialoja, pour
que le gouvernement italien consente à faire
quelques nouvelles concessions qui permet-
tent aux alliés de faire encore une nouvelle
démarche auprès du gouvernement améri-
cain.
L'on décida que le Conseil. Suprême, tout
en continuant à fonctionner à Paris, agi-
rait désormais dans l'es questions de carac-
tère plus délicat et plus discuté, selon les
décisions qui seront prises dans des réu-
nions qui auront lieu de temps en temps en-
tre les chefs des gouvernements français,
anglais et italién, auxquels devra s'unir un
représentant américain muni de pleins pou-
voirs. L'on s'est adressé aujourd'hui au gou-
vernement américain pour le prier de dé-
signer un représentant ayant qualité de
plénipotentiaire dans cette future assem-
blée. Mais il est improbable que la Maison
Blanche puisse donner une réponse affirma-
tive tant que le Sénat américain n'aura pas
formulé un compromis permettant de rati-
fier le traité de Versailles et d'éclaircir défi-
nitivement les rapports de l'Amérique avec
les alliés.
Quant à l'endroit où se tiendra la pre-
mière réunion, ce semble devoir être Paris,
sauf à tenir la réunion suivante à Londres
ou dans quelque localité intermédiaire. La
date de la réunion n'est pas encore fixée
avec précision, parce qu'elle dépend des
engagements parlementaires qui exigent la
présence de Lloyd George, de Clemenceau
et de Nitti dans leurs capitales respectives ;
mais tout fait supposer que la période des
vacances de Noël - sera considérée la plus
opportune pour rassembler autour d'une
même table les trois présidents du Conseil
et éventuellement le plénipotentiaire que
l'Amérique aurait désigné.
C'est en cette occasion que le chef du gou-
vernement italien devrait présenter un nou-
veau projet d'organisation adriatique.
M. Scialoja, ministre des Affaires étran-
gères, a terminé ce matin sa participation
au Congrès de Londres, et il quitte demain
l'Angleterre pour arriver à Paris dans la
nuit.
Mais les conversations anglo-françaises,
qui visent surtout des accords et la con-
clusion d'emprunts sur la place de Lon-
dres, ont continué dans l'après-midi d'au-
jourd'hui et seront reprises demain, afin
que le gouvernement anglais soit à même
de donner une réponse réfléchie à certaines
propositions françaises faites aujourd'hui
Clemenceau a donc remis son départ à di-
manche matin. )
CORRIERE DELLA SERA, 13.12.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
L'ALLEMAGNE FT LA FRANCE AUX
NEGOCIATIONS DE VERSAILLES ref.
Bulletin n° 1327, pages 1 et 2]. — RÉPONSE
AUX ARTICLES DE A. REDUCH « PAR UN MEMBRE
ÉMINENT DE LA DÉLÉGATION DE PAIX ALLEMANDE »:
M. A. Redlich prétend que, si, les pourpar-
lers avaient été conduits différemment
une entente entre l'Allemagne et la France
sur des questions politiques et économi-
ques eût été possible. Mais les faits qu'il
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