Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 décembre 1919 10 décembre 1919
Description : 1919/12/10 (N1324,T13). 1919/12/10 (N1324,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393611
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
MINISTERES
D Er. 8
1 VsTES ÉTRANGÈRES
H hp * t GUERRE
"LA GUERRE
N° 1324
Mercredi 10 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dw
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
améjucune. — La « Légion Améri-
6 (New York Times). — Mesures
Conjf1 e les 1. \v. \V. (Sew York Times).
v Les travailleurs agricoles et le mou-
LelHent syndicml (New York Times). —
La grève des mineurs (New York
World Outlook)
111 ANGLAISE. — La résistance de l'Alle-
M"glle aux demandes des alliés (Mor-
niriQ Post, Times, Westminster Ga-
zette)
(briily à- - Le bill contre de dumping
k ews).
(Co7. ESPAG\OLE. — Les juntes militaires
, (Corroc JPondcncia Militar, Sol, Impar-
cial laTta Universal).
PRESSE: 1 Universal ) -
T-IOLLANI)IIISE. , — Le rapatriement des
p mers allemands (Telegraaf).
Han ITALIENNE..-- L'Italie et la restaura-
^narchique en, Hongrie (Corriere
(COrr' el a). - Désordres à Mantoue
italie lere della Sera). — Le socialisme
i- talleilet Q 'oPposition à la guerre (Se-
colo).
P°UTIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
t~~AGNE ET LA PAIX
,;Jj4 £ s SlSTANCi; AUX DEMANDES DES
T"Le gouvernement allemand,
:lls à. Se traditions, présente des objec-
tai les Ali- f)!rotoco.l,e, que lui ont sou-
tions c°ntrp I e P'r°toco.le, que lui ont sou-
de '.lés, en vue de l'exécution du
lX- ®es délégués ont rompu ré-
rés
les Pourparlers engagés et sont
'lç ,, en
(le K^ust,iV" rna°ne- Depuis la conclusion
It 1, %r' tnI. stice Jusqu'à la signature du traité
q t ^ix,ie a™ Vernement allemand n'a cessé
il enter ¡souvernement alilemand n'a c~ssé
~Pfès Se dérober à ses obligations ;
Il près la signature du traité, adopté
mê tile aft f Ude. En dépit du changement
,
\]?„ ?Uv&rn Jyt11 En dépit du changement
eÙelema.gne(jIhent, la politique extérieure de
tbQ(l& l'ecoU, a été d'une continuité parfaite ;
th es recour S aujourd'hui encore aux mé-
rope qui aVant la guerre, m,ettaient
t avant la guerre, mettaient
%i« °^e ent,-A re da™> «moi.
et dan a Poursuivi ses intrigues en
8eQI),lt e et an8 les provinces baltiques ; elle
hit c°uier Jar leurs équipages ses vais-
Kf^S t mer, à Scapa-Plow.
qu,anreiTlerit allemand ne paraît pas
a.1J¡.,~ traité Pilès avoir apposé sa signature
! Vtraité + ii S0lt tenu de l'exécuter. Il n'a
jki.^ésir a, les clauses du traité
t 1 4i a été :iP'P^quer les clauses du traité
et de donner ainsi un
premier gage de sa bonne foi ; il se pro-
pose, au contraire, de rompre les engage-
ments qu'il a, souscrits, à moins qu'une
force supérieure ne l'oblige à les respecter.
Il veut tirer parti du rejet du traité de
paix par le Sénat américain, et compte sur
l'interruption des relations cordiales entre
l'Amérique et les Alliés. Cette illusion sera
vite dissipée. En outre, des mesures rigou-
reuses ont été envisagées par entente en-
tre Sir Henry Wilson et le maréchal Foch.
Les Alliés ne peuvent plus désormais avoir
le moindre doute sur la tactique du gou-
vernement allemand ; ils savent que ni la
mentalité de l'Allemagne, ni sa politique ont
changé (Ed.).
MORNING POST, 6.12.
— L'Allemagne doit décider si elle désire
la paix ou la guerre. Tel paraît bien être le
sens de la note que les Alliés ont approu-
vée à l'unanimité samedi. La remise de ce
document aura lieu sans doute aujourd'hui;
quoiqu'il ne comporte pas un délai de temps
précis, il imposera probablement une ré-
ponse prompte et catégorique. Seul l'armis-
tice protège l'Allemagne contre une reprise
immédiate des opérations militaires ; or il
peut être dénoncé à tout moment par les Al-
liés, au bout de trois jours de préavis. Les
démocraties alliées désirent la ratification
du traité ; elles savent que la reconstitution
de leur pays, comme du monde tout entier,
ne pourra guère s'avancer, tant que cet acte
n'aura pas été accompli. Elles sont lasses
des tergiversations et des subterfuges aux-
quels l'Allemagne a recours pour retarder
la ratification, tout en prétendant qu'elle est
impatiente de l'obtenir. Elles ne compren-
nent pas les distinctions et les subtilités des
diplomates de la Wilhelmstrasse. Elles
voient seulement que l'Allemagne se refuse,
pour une raison ou pour une autre, à tenir
ses engagements ; elles n'ont pas le moin-
dre doute à cet égard, et elles sont d'accord
avec leurs gouvernements pour vouloir que
l'Allemagne exécute les obligations qu'elle
a contractées, en recourant s'il est néces-
saire à des mesures militaires nouvelles
pour l'y contraindre.
La direction des affaires étrangères de-
meure confiée en Allemagne à des fonction-
naires, nourris dans la tradition bismarc-
kienne et dociles aux influences militaris-
tes. L'annonce faite par les Etats-Unis de
leur participation éventuelle aux mesures
de coercition alliées fortifiera peut-être la
situation de l'élément civil hostile à la ré-
sistance.
La décision appartient au peuple alle-
mand. Les Alliés sont prêts à tout ; ils sou-
haitent cependant, dans l'intérêt de tous,
et notamment dans celui de l'Allemagne,
que cette décision soit en faveur de la paix.
- (Ed.)
TIMES, 8.12.
- Il est de l'intérêt suprême de l'Alle-
magne de procéder sans délai à la ratifica-
t
tion du traité. Les conséquences d'un refus
seraient terribles pour elles au double point
de vue militaire et moral.
L'Allemagne doit donner au monde la
preuve qu'elle peut prendre un engage-
ment et y demeurer fidèle. Les longs re-
tards qu'elle a apportés à sa signature, et
les raisons superficielles qu'elle a données
pour se justifier, ont rendu de la force aux
éléments militaristes dans tous les pays
alliés. Le monde attend de l'Allemagne
qu'elle donne la preuve de sa bonne vo-
lonté à réparer, dans la mesure où elle le
peut, les maux dont elle s'est rendue cou-
pable. Le premier pas dans cette voie doit
consister pour elle à donner sa signature.
Après la signature, s'il apparaît que l'exé-
cution du traité dépasse de façon certaine
les forces de l'Allemagne, des modifications
et des concessions pourront être envisagées
par l'intermédiaire de la Société des na-
tions. Personne n'a intérêt à la ruine défi-
nitive de l'Allemagne au point de vue éco-
nomique. Les Alliés ont tous avantage à ce
que l'Allemagne reprenne sa place, dans
l'activité industrielle ; l'Allemagne est leur
débitrice, il faut lui permettre de se met-
tre en état de payer.
En un mot, tout doit décider l'Allemagne
à signer.
WESTMINSTER GAZETTE, 8.12.
LE RAPATRIEMENT DES PRISONNIERS ALLE-
MANDS. — Il est bon que Clemenceau ait in-
sisté sur l'exploitation par l'Allemagne de
la question des prisonniers de guerre con-
tre les Alliés et la France en particulier.
On devrait enfin comprendre en Allema-
gne que l'esprit de conciliation, indispensa-
ble au rapprochement international et à
l'existence même de l'Europe Centrale, doit
émaner en premier lieu des vaincus qui sont
d'ailleurs les coupables de la guerre. Cette
humeur accommodante fut d'abord manifes-
tée par les Alliés qui, par pure humanité,
décidèrent de hâter le rapatriement des pri-
sonniers. Au lieu de leur en être reconnais-
sante, l'Allemagne précisément à ce sujet
mène contre les Alliés une campagne dan-
gereuse, car elle ne fait que surexciter les
esprits.
Nous, qui sommes opposés à tous les
chauvinismes, à toutes les intolérances de
la part des peuples ayant combattu pour la
bonne cause, qui était aussi la nôtre, nous
désapprouvons de la façon la plus énergi-
que l'attitude adoptée par l'Allemagne dans
la question des prisonniers de guerre et ap-
prouvons, mot pour mot, la note si ferme
de Clemenceau.
TELEGRAAF [d'Amsterdam], 5.12 soir.
LA POLITIQUE ITALIENNE
LA RESTAURATION MONARCHIQUE
EN HONGRIE. - Même en admettant,
pour la commodité de la discussion, qu'une
revanche prise par la Hongrie, sur les Sla-
ves et les Roumains Duisse donner à l'Ita-
lie quelques avantages immédiats, un len-
demain couleur de rose, si l'on peut s'ex-
D Er. 8
1 VsTES ÉTRANGÈRES
H hp * t GUERRE
"LA GUERRE
N° 1324
Mercredi 10 décembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dw
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
améjucune. — La « Légion Améri-
6 (New York Times). — Mesures
Conjf1 e les 1. \v. \V. (Sew York Times).
v Les travailleurs agricoles et le mou-
LelHent syndicml (New York Times). —
La grève des mineurs (New York
World Outlook)
111 ANGLAISE. — La résistance de l'Alle-
M"glle aux demandes des alliés (Mor-
niriQ Post, Times, Westminster Ga-
zette)
(briily à- - Le bill contre de dumping
k ews).
(Co7. ESPAG\OLE. — Les juntes militaires
, (Corroc JPondcncia Militar, Sol, Impar-
cial laTta Universal).
PRESSE: 1 Universal ) -
T-IOLLANI)IIISE. , — Le rapatriement des
p mers allemands (Telegraaf).
Han ITALIENNE..-- L'Italie et la restaura-
^narchique en, Hongrie (Corriere
(COrr' el a). - Désordres à Mantoue
italie lere della Sera). — Le socialisme
i- talleilet Q 'oPposition à la guerre (Se-
colo).
P°UTIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
t~~AGNE ET LA PAIX
,;Jj4 £ s SlSTANCi; AUX DEMANDES DES
T"Le gouvernement allemand,
:lls à. Se traditions, présente des objec-
tai les Ali- f)!rotoco.l,e, que lui ont sou-
tions c°ntrp I e P'r°toco.le, que lui ont sou-
de '.lés, en vue de l'exécution du
lX- ®es délégués ont rompu ré-
rés
les Pourparlers engagés et sont
'lç ,, en
(le K^ust,iV" rna°ne- Depuis la conclusion
It 1, %r' tnI. stice Jusqu'à la signature du traité
q t ^ix,ie a™ Vernement allemand n'a cessé
il enter ¡souvernement alilemand n'a c~ssé
~Pfès Se dérober à ses obligations ;
Il près la signature du traité, adopté
mê tile aft f Ude. En dépit du changement
,
\]?„ ?Uv&rn Jyt11 En dépit du changement
eÙelema.gne(jIhent, la politique extérieure de
tbQ(l& l'ecoU, a été d'une continuité parfaite ;
th es recour S aujourd'hui encore aux mé-
rope qui aVant la guerre, m,ettaient
t avant la guerre, mettaient
%i« °^e ent,-A re da™> «moi.
et dan a Poursuivi ses intrigues en
8eQI),lt e et an8 les provinces baltiques ; elle
hit c°uier Jar leurs équipages ses vais-
Kf^S t mer, à Scapa-Plow.
qu,anreiTlerit allemand ne paraît pas
a.1J¡.,~ traité Pilès avoir apposé sa signature
! Vtraité + ii S0lt tenu de l'exécuter. Il n'a
jki.^ésir a, les clauses du traité
t 1 4i a été :iP'P^quer les clauses du traité
et de donner ainsi un
premier gage de sa bonne foi ; il se pro-
pose, au contraire, de rompre les engage-
ments qu'il a, souscrits, à moins qu'une
force supérieure ne l'oblige à les respecter.
Il veut tirer parti du rejet du traité de
paix par le Sénat américain, et compte sur
l'interruption des relations cordiales entre
l'Amérique et les Alliés. Cette illusion sera
vite dissipée. En outre, des mesures rigou-
reuses ont été envisagées par entente en-
tre Sir Henry Wilson et le maréchal Foch.
Les Alliés ne peuvent plus désormais avoir
le moindre doute sur la tactique du gou-
vernement allemand ; ils savent que ni la
mentalité de l'Allemagne, ni sa politique ont
changé (Ed.).
MORNING POST, 6.12.
— L'Allemagne doit décider si elle désire
la paix ou la guerre. Tel paraît bien être le
sens de la note que les Alliés ont approu-
vée à l'unanimité samedi. La remise de ce
document aura lieu sans doute aujourd'hui;
quoiqu'il ne comporte pas un délai de temps
précis, il imposera probablement une ré-
ponse prompte et catégorique. Seul l'armis-
tice protège l'Allemagne contre une reprise
immédiate des opérations militaires ; or il
peut être dénoncé à tout moment par les Al-
liés, au bout de trois jours de préavis. Les
démocraties alliées désirent la ratification
du traité ; elles savent que la reconstitution
de leur pays, comme du monde tout entier,
ne pourra guère s'avancer, tant que cet acte
n'aura pas été accompli. Elles sont lasses
des tergiversations et des subterfuges aux-
quels l'Allemagne a recours pour retarder
la ratification, tout en prétendant qu'elle est
impatiente de l'obtenir. Elles ne compren-
nent pas les distinctions et les subtilités des
diplomates de la Wilhelmstrasse. Elles
voient seulement que l'Allemagne se refuse,
pour une raison ou pour une autre, à tenir
ses engagements ; elles n'ont pas le moin-
dre doute à cet égard, et elles sont d'accord
avec leurs gouvernements pour vouloir que
l'Allemagne exécute les obligations qu'elle
a contractées, en recourant s'il est néces-
saire à des mesures militaires nouvelles
pour l'y contraindre.
La direction des affaires étrangères de-
meure confiée en Allemagne à des fonction-
naires, nourris dans la tradition bismarc-
kienne et dociles aux influences militaris-
tes. L'annonce faite par les Etats-Unis de
leur participation éventuelle aux mesures
de coercition alliées fortifiera peut-être la
situation de l'élément civil hostile à la ré-
sistance.
La décision appartient au peuple alle-
mand. Les Alliés sont prêts à tout ; ils sou-
haitent cependant, dans l'intérêt de tous,
et notamment dans celui de l'Allemagne,
que cette décision soit en faveur de la paix.
- (Ed.)
TIMES, 8.12.
- Il est de l'intérêt suprême de l'Alle-
magne de procéder sans délai à la ratifica-
t
tion du traité. Les conséquences d'un refus
seraient terribles pour elles au double point
de vue militaire et moral.
L'Allemagne doit donner au monde la
preuve qu'elle peut prendre un engage-
ment et y demeurer fidèle. Les longs re-
tards qu'elle a apportés à sa signature, et
les raisons superficielles qu'elle a données
pour se justifier, ont rendu de la force aux
éléments militaristes dans tous les pays
alliés. Le monde attend de l'Allemagne
qu'elle donne la preuve de sa bonne vo-
lonté à réparer, dans la mesure où elle le
peut, les maux dont elle s'est rendue cou-
pable. Le premier pas dans cette voie doit
consister pour elle à donner sa signature.
Après la signature, s'il apparaît que l'exé-
cution du traité dépasse de façon certaine
les forces de l'Allemagne, des modifications
et des concessions pourront être envisagées
par l'intermédiaire de la Société des na-
tions. Personne n'a intérêt à la ruine défi-
nitive de l'Allemagne au point de vue éco-
nomique. Les Alliés ont tous avantage à ce
que l'Allemagne reprenne sa place, dans
l'activité industrielle ; l'Allemagne est leur
débitrice, il faut lui permettre de se met-
tre en état de payer.
En un mot, tout doit décider l'Allemagne
à signer.
WESTMINSTER GAZETTE, 8.12.
LE RAPATRIEMENT DES PRISONNIERS ALLE-
MANDS. — Il est bon que Clemenceau ait in-
sisté sur l'exploitation par l'Allemagne de
la question des prisonniers de guerre con-
tre les Alliés et la France en particulier.
On devrait enfin comprendre en Allema-
gne que l'esprit de conciliation, indispensa-
ble au rapprochement international et à
l'existence même de l'Europe Centrale, doit
émaner en premier lieu des vaincus qui sont
d'ailleurs les coupables de la guerre. Cette
humeur accommodante fut d'abord manifes-
tée par les Alliés qui, par pure humanité,
décidèrent de hâter le rapatriement des pri-
sonniers. Au lieu de leur en être reconnais-
sante, l'Allemagne précisément à ce sujet
mène contre les Alliés une campagne dan-
gereuse, car elle ne fait que surexciter les
esprits.
Nous, qui sommes opposés à tous les
chauvinismes, à toutes les intolérances de
la part des peuples ayant combattu pour la
bonne cause, qui était aussi la nôtre, nous
désapprouvons de la façon la plus énergi-
que l'attitude adoptée par l'Allemagne dans
la question des prisonniers de guerre et ap-
prouvons, mot pour mot, la note si ferme
de Clemenceau.
TELEGRAAF [d'Amsterdam], 5.12 soir.
LA POLITIQUE ITALIENNE
LA RESTAURATION MONARCHIQUE
EN HONGRIE. - Même en admettant,
pour la commodité de la discussion, qu'une
revanche prise par la Hongrie, sur les Sla-
ves et les Roumains Duisse donner à l'Ita-
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