Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-12-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 décembre 1919 05 décembre 1919
Description : 1919/12/05 (N1320,T13). 1919/12/05 (N1320,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393574
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
"STERES
T
''Mus, ÉTRan^RE8
1 eT ne LA oukrhb
1 N° 1320
Vendredi 5 décembre 1910
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont doa
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
ah- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~:ssj. '- — ,
lonen'*t'MAlXI)E- - L'Allemagne et le co-
Leg .^rmpnd (Frankfurter Zeitung). —
élections françaises (Leipziger
este, Nachrichten). — L'exportation
mele et le traité de Versailles (par
ttudrif Schneiaer. Welthandci).
tai>PAMirîICAINE- — L'organisation mili-
N Ire es Etats-Unis (Chicago Daily
York T- La grève des mineurs (New
nies). - Le crédit américain et
(N Ur°J:e (Dédarations de P. WarDurg
Or Timesj.
~a~- — La résistance de l'M-
(Dr¿¡rgne aux demandes des Alliés.
(ûa a u( nproif; d'.émissi'on, en Grande-Bretagne,
d'ibligations à lots (Dai/y Telegraph,
Daily Chronicle, Morning Post).
^p-Sse TRU:nin:NNK- — La confédération
)II TlUblenne (Wiener Morgenzeitung).
{J1ét ELGE. — Le mouvement flamingant
\b!\F rapote, Nieuwe Gazet). Æ
Kau t OLLANDAISE. - La publication de
Y SUr les origines de la guerre
(Alapm fe?î Handelsbîad). — Les princes
étrangers en Hollande (:Y iemee ('ou-
rant) en Hollande Nieuwe Cou-
Esse ITu IENNE' — Les élections en Italie
(Par rii,s!rPpe Prezzolini. Resto en Italie
lino) GlUseppe Prezzolini. Resto del Car-
(Cor'. - a présidence de la Chambre
(Corripr fLdella Sera). — Le discours du
Ynl r'Cre delkl Sera).
.1ieTln YOYCO-SLAVE. — Les élections Ua-
es (SamooH]JraVa).
POLITIQUE genekale
ET DIPLOMATIE
°RIQINES & RESPONSABILITÉS
4 DE LA GUERRE
Hlh 1' ATION DE KAUTSKY [Cf.
lui, 110 131P. 11. Kautsky a pris la
Ik lqrta rt rire dans sa préface : « Au-
n8aap n®st moins clair et plus sujet
iriternrAt■ *'atl°ns , diverses que celui des
PIO ates * Seul ie Kaiser ne se donne au-
4W Peine Pour s'exprimer de façon diplo-
peine pour s'exprimer de façon diplo-
qQl8sert( et ses remarques marginales ne
g 'Onn ripjn 1 à désirer en fait de clarté ; elles
Posent la rare satisfaction de
h en r. ^euP'e la rare satisfaction de
r au r^oins une fois contempler le
'^ai er en Caleçon. Il
p9wUva r?r sati.sfaction ! » On lit à chaque
^er £ ûu on rïlentaire de Kautsky que ce
r a pn rouvé une « rare satisfaction »
H- es!labii]p" le Kaiser le plus passible.
\\vQQuelle ]°/• e P',i.ns'iste-t-il pas sur chacune
(! ann ° a^or>s marginales » ! Alors
qq"lv c Un Peu plus d'objectivité, il eût pu
en tirer la seule conclusion véritable — pour
lui et pour ses lecteurs — à savoir que l'on
a affaire ici à un enfant en politique, à un
grand enfant. Loin d'agir ainsi, Kautsky
suggère au lecteur des défauts de l'ex-em-
pereur, qui ne ressortent nullement des an-
notations marginales et dont en n'avait ja-
mais entendu- parler.
L'objet essentiel de la brochure est de
clouer l'ex-empereur au pilori. Intéressan-
tes et même sensationnelles sont les révéla-
tions sur ces commentaires impériaux ex-
pressifs, « impressionnistes », souvent à la
gavroche, sur des documents officiels. Une
imitation du grand Frédéric, mais où l'es-
prit est absent. Il est néanmoins désagréa-
ble de constater à chaque instant comment
Kautsky éprouve la « rare satisfaction »
de faire un sort a ces bo tades. Même chez
un socialiste indépendant, avide de la vé-
rité et de la vérité seule, on devrait trouver
le souci de ne pas « déshabiller » plus qu'il
ne convient un homme tombé de si haut.
Surtout lorsque de puissantes personnalités
gouvernantes attendent ardemment l'occa-
sion de pouvoir frapper plus fortement en-
core cet homme déjà si durement puni.
Ce manque d'objectivité au sujet du rôle
joué par l'ex-empereur, joint au manque de
persnicacité sur son caractère et à l'exa-
gération de son influence sur le développe-
ment des événements politiques, font immé-
diatement supposer nue Kautsky, dans son
appréciation des autres faits, ne s'est pas
entièrement débarrassé d'idées préconcups
et a:'tf) lui, le critique n'a pas su se criti-
quer lui-m^me. C'est d'autant plus dommage
crue les documents qu'il publie sont suffisam-
ment éloquents par eux-mêmes. Ils sont
écrasants pour le gouvernement, pour les
autorités militaires, pour l'empereur. Ecra-
sants toujours n-iir leurs capacités, souvent
pour leur bonne foi
A LC.ÉVEEN- IIANDELSRLAD
[d'Amsterdam], 30.11, matin.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA RESISTANCE AUX DEMANDES DES
ALLIES. — Bien que des mois se soient
écoulés depuis la signature du traité de
paix à Versailles, le gouvernement alle-
mand n'a encore rien fait pour l'exécution
des clauses essentielles de ce pacte. Il n'a
rien prévu pour la reconstitution des pro-
vinces françaises dévastées. Le gouverne-
ment francais est donc strictement dans son
droit, lorsqu'il retient les prisonniers de
guerre allemands, et les emploie aux tra-
vaux que l'Allemagne s'est engagée à effec-
tuer. Les Allemands, atteints par cette me-
sure, peuvent individuellement en souffrir,
ffi,flis la responsabilité n'en incombe qu'au
seul gouvernement allemand. Il serait vain
de suivre dans ses détails la note prolixe et
plaintive adressée à Paris. Par sa subs-
tance, sinon par sa forme, c'est une provo-
cation lancée aux Alliés L'Allemagne s'ima-
gine. au'en raison de l'état troublé du mon-
de et des causes de divergences qui se sont
élevées entre certains des membres de l'En-
tente, elle P()Pt défier les puissances alliées
l'ont battue à la guerre. Le maréchal
Foch est, frappé de la gravité de la situa- >
tion et du développement des préparatifs
militaires de l'Allemagne, au point qu'il a
avisé le Conseil Suprême de l'imminence
du danger. Si les représentants alliés
avaient été, durant les négociations de la
paix, un peu moins influencés par des rêves
idéalistes ils auraient prévu la situation ac-
tuelle. Il n'aurait dû être que trop évident
pour eux qu'une puissance, qui est entrée
en guerre en déclarant ouvertement que la
force crée le droit, ne se soumettrait pas a,
bon gré à une paix qui consacrait la ruine
de ses prétentions à l'hégémonie mondiale.
- (Ed.) 1
DAILY GRAPHIC, 3.12.
- L'attitude de l'Allemagne s'explique par
Elle cherche à accentuer les divergences
qui pourraient exister entre les Alliés et
notamment entre la Grande-Bretagne et la
France ; elle veut donner satisfaction au
sentiment, « patriotique » allemand, en pa-
raissant défier et mettre dans l'embarras
ses vainqueurs. Ces desseins nuisibles peu-
vent sembler enfantins dans les circons-
tances actuelles ; ils n'en sont cas moins
entièrement conformes à l'esprit qui ani-
mait la diplomatie et la politique allemandes
jusqu en novembre 1918. Nous n'avons au-
cune raison de croire que des hommes, com-
me le Président de la République et le Pre-
mier Ministre allemands puissent avoir la
moindre sympathie pour cette tentative ni
conserver la moindre illusion à son égard.
Pourquoi n'interviennent-ils pas en vue de
faire prévaloir une attitude plus sincère et
mieux appropriée aux circonstances ? Ne
sont-ils pas les dirigeants de l'Allemagne 9
DAILY CIIRONICLE, 3.12.
L'ALLEMAGNE ET LE COLONEL BER-
MOND. - De Berlin : Comme on l'a déià
annonce le Gouvernement allemand, par
suite de la tournure qu'ont prise les événe-
ments dans les provinces baltiques, a rap-
pelé ses représentants à Mitau. Et mainte- •
nant le Gouvernement letton vient égale-
ment de ranpeler ses représentants de Ber-
lin et déclare qu'il se considère en état de
guerre avec l'Allemagne
Loin nie 1 Allemagne n'a nullement l'inten-
tion de faire la guerre, cette déclaration de
guerre, pratiquement, ne change rien à la
situation. Mais, dans l'intervalle, des négo-
ciations ont été entamées des deux côtés.
Les représentants lettons à Berlin recevront
naturellement leurs passeports dès que le
départ des représentants allemands à Mi-
tau et à Libau sera assuré.
r La Deutsche Zeitung oublie un article de
propagande pour le colonel russe Avalov-
Bermond. dont l'entreprise vient d'échouer.
L'homme de confiance de la feuille panger-
maniste est enthousiasmé de sa visite au
Russe. Les déclarations politiques du prin-
ce soi-it les suivantes : libération de la Rus-
victoire avec l'Allemagne, foi en la
victoire.
Puis il ajoute: La situation au front est
grave. Nous avons occupé une position nou-
velle préparée à l'avance. Si on nous avait
T
''Mus, ÉTRan^RE8
1 eT ne LA oukrhb
1 N° 1320
Vendredi 5 décembre 1910
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont doa
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
ah- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~:ssj. '- — ,
lonen'*t'MAlXI)E- - L'Allemagne et le co-
Leg .^rmpnd (Frankfurter Zeitung). —
élections françaises (Leipziger
este, Nachrichten). — L'exportation
mele et le traité de Versailles (par
ttudrif Schneiaer. Welthandci).
tai>PAMirîICAINE- — L'organisation mili-
N Ire es Etats-Unis (Chicago Daily
York T- La grève des mineurs (New
nies). - Le crédit américain et
(N Ur°J:e (Dédarations de P. WarDurg
Or Timesj.
~a~- — La résistance de l'M-
(Dr¿¡rgne aux demandes des Alliés.
(ûa a u( n
d'ibligations à lots (Dai/y Telegraph,
Daily Chronicle, Morning Post).
^p-Sse TRU:nin:NNK- — La confédération
)II TlUblenne (Wiener Morgenzeitung).
{J1ét ELGE. — Le mouvement flamingant
\b!\F rapote, Nieuwe Gazet). Æ
Kau t OLLANDAISE. - La publication de
Y SUr les origines de la guerre
(Alapm fe?î Handelsbîad). — Les princes
étrangers en Hollande (:Y iemee ('ou-
rant) en Hollande Nieuwe Cou-
Esse ITu IENNE' — Les élections en Italie
(Par rii,s!rPpe Prezzolini. Resto en Italie
lino) GlUseppe Prezzolini. Resto del Car-
(Cor'. - a présidence de la Chambre
(Corripr fLdella Sera). — Le discours du
Ynl r'Cre delkl Sera).
.1ieTln YOYCO-SLAVE. — Les élections Ua-
es (SamooH]JraVa).
POLITIQUE genekale
ET DIPLOMATIE
°RIQINES & RESPONSABILITÉS
4 DE LA GUERRE
Hlh 1' ATION DE KAUTSKY [Cf.
lui, 110 131P. 11. Kautsky a pris la
Ik lqrta rt rire dans sa préface : « Au-
n8aap n®st moins clair et plus sujet
iriternrAt■ *'atl°ns , diverses que celui des
PIO ates * Seul ie Kaiser ne se donne au-
4W Peine Pour s'exprimer de façon diplo-
peine pour s'exprimer de façon diplo-
qQl8sert( et ses remarques marginales ne
g 'Onn ripjn 1 à désirer en fait de clarté ; elles
Posent la rare satisfaction de
h en r. ^euP'e la rare satisfaction de
r au r^oins une fois contempler le
'^ai er en Caleçon. Il
p9wUva r?r sati.sfaction ! » On lit à chaque
^er £ ûu on rïlentaire de Kautsky que ce
r a pn rouvé une « rare satisfaction »
H- es!labii]p" le Kaiser le plus passible.
\\vQQuelle ]°/• e P',i.ns'iste-t-il pas sur chacune
(! ann ° a^or>s marginales » ! Alors
qq"lv c Un Peu plus d'objectivité, il eût pu
en tirer la seule conclusion véritable — pour
lui et pour ses lecteurs — à savoir que l'on
a affaire ici à un enfant en politique, à un
grand enfant. Loin d'agir ainsi, Kautsky
suggère au lecteur des défauts de l'ex-em-
pereur, qui ne ressortent nullement des an-
notations marginales et dont en n'avait ja-
mais entendu- parler.
L'objet essentiel de la brochure est de
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tes et même sensationnelles sont les révéla-
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pressifs, « impressionnistes », souvent à la
gavroche, sur des documents officiels. Une
imitation du grand Frédéric, mais où l'es-
prit est absent. Il est néanmoins désagréa-
ble de constater à chaque instant comment
Kautsky éprouve la « rare satisfaction »
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un socialiste indépendant, avide de la vé-
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ne convient un homme tombé de si haut.
Surtout lorsque de puissantes personnalités
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Ce manque d'objectivité au sujet du rôle
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persnicacité sur son caractère et à l'exa-
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ment des événements politiques, font immé-
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appréciation des autres faits, ne s'est pas
entièrement débarrassé d'idées préconcups
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L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
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DAILY GRAPHIC, 3.12.
- L'attitude de l'Allemagne s'explique par
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jusqu en novembre 1918. Nous n'avons au-
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Pourquoi n'interviennent-ils pas en vue de
faire prévaloir une attitude plus sincère et
mieux appropriée aux circonstances ? Ne
sont-ils pas les dirigeants de l'Allemagne 9
DAILY CIIRONICLE, 3.12.
L'ALLEMAGNE ET LE COLONEL BER-
MOND. - De Berlin : Comme on l'a déià
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guerre avec l'Allemagne
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Les représentants lettons à Berlin recevront
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Russe. Les déclarations politiques du prin-
ce soi-it les suivantes : libération de la Rus-
victoire avec l'Allemagne, foi en la
victoire.
Puis il ajoute: La situation au front est
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